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Construction d'une échelle décrivant les niveaux de compétence de collaboration, à partir d'indicateurs validés par des enseignants cliniciens en médecine

Saint-Martin, Monique 03 1900 (has links)
La collaboration est une compétence essentielle que les futurs médecins doivent développer. La détermination des niveaux de compétence est cruciale dans la planification de cet apprentissage. Les échelles descriptives suscitent un intérêt croissant, car elles décrivent en termes qualitatifs les performances attendues. Nous inspirant de la méthodologie mixte de Blais, Laurier, & Rousseau (2009), nous avons construit en cinq étapes une échelle de niveau de compétence de collaboration: 1) formulation d’une liste d’indicateurs situés à quatre niveaux de la formation médicale (préclinique, externat, résidence junior et sénior) par les chercheurs (n= 3) et un groupe d’éducateurs (n=7), leaders pédagogiques possédant une expertise pour la compétence de collaboration; 2) sondage en ligne comprenant quatre questionnaires portant sur les niveaux de 118 indicateurs, auprès d’enseignants cliniciens représentant les différentes spécialités (n=277); 3) analyse, avec le modèle partial credit de Rasch, des réponses aux questionnaires appariés par calibration concurrente; 4) détermination des niveaux des indicateurs par les éducateurs et les chercheurs; et 5) rédaction de l’échelle à partir des indicateurs de chaque niveau. L’analyse itérative des réponses montre une adéquation au modèle de Rasch et répartit les indicateurs sur l’échelle linéaire aux quatre niveaux. Les éducateurs déterminent le niveau des 111 indicateurs retenus en tenant compte des résultats du sondage et de la cohérence avec le curriculum. L’échelle comporte un paragraphe descriptif par niveau, selon trois capacités : 1) participer au fonctionnement d’une équipe; 2) prévenir et gérer les conflits; et 3) planifier, coordonner et dispenser les soins en équipe. Cette échelle rend explicites les comportements collaboratifs attendus à la fin de chaque niveau et est utile à la planification de l’apprentissage et de l’évaluation de cette compétence. La discordance entre les niveaux choisis par les éducateurs et ceux issus de l’analyse des réponses des enseignants cliniciens est principalement due au faible choix de réponse du niveau préclinique par les enseignants et aux problèmes d’adéquation pour les indicateurs décrivant la gestion des conflits. Cette recherche marque une avan- cée dans la compréhension de la compétence de collaboration et démontre l’efficacité de la méthodologie de Blais (2009) dans un contexte de compétence transversale, en sciences de la santé. Cette méthodologie pourrait aider à approfondir les trajectoires de développement d’autres compétences. / Being able to collaborate is a key competence that physicians need to learn. Determining competence levels is crucial to planning the learning process. By defining performance levels in qualitative terms, descriptive scales are a promising avenue. We developed a five-stage competence-level scale based on Blais, Laurier & Rousseau (2009) mixed methodology: 1) having researchers (n= 3) and a group of educators (n= 7), pedagogical leaders with expertise in the field of collaboration, list indicators that apply to the four training levels (preclinical, clerkship, junior and senior residencies); 2) conducting with clinician teachers, representative of various specialties (n= 277), an online survey that includes four questionnaires on the 118 indicator levels; 3) performing an analysis using the Rasch partial credit model on responses to questionnaires linked through concurrent calibration; 4) having educators and researchers determine the indicator levels; 5) creating a scale based on indicators at each level. The iterative analysis of the responses shows that it fits the Rasch model and distributes indicators on the linear scale on the four levels. The educators were responsible for determining the level of 111 selected indicators by taking into account the results of the survey and coherence with the curriculum. The scale includes a descriptive paragraph for each level as it applies to the 3 abilities : 1) taking part in running the team; 2) preventing and managing conflicts; 3) planning, coordinating and providing care as a team. The scale explains the collaborative behaviors expected at the end of each level and can be used to plan learning and evaluate competence. The source of disagreement between the levels set by the educators and those resulting from the analysis of clinician teacher responses are mostly explained by the low response by teachers at the preclinical level and misfit issues for the indicators describing conflict management. The research provided a broader understanding of collaboration competency and demonstrated the effectiveness of the Blais et al.1 methodology within the context of cross-curricular competency in health sciences. The methodology could be useful to go deaper into other competencies development path.
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Guider la pratique et la formation éthique des professionnels de la santé : établir les fondements du modèle de la déontologie réflexive (MDR)

Potvin, Marie-Josée 03 1900 (has links)
Si l’approche par compétences au Canada et aux États-Unis est particulièrement valorisée pour orienter la pratique des professionnels de la santé (PDS) – et en bioéthique clinique –, les travaux permettant de mieux comprendre les fondements psychologiques, ontologiques et philosophiques de ces compétences sont peu présents dans la littérature en bioéthique. Les principaux outils actuellement disponibles se divisent généralement en quatre principales catégories : 1) les documents officiels (codes de déontologie, règlements institutionnels, etc.); 2) les principales théories éthiques (éthique de la discussion, éthique de la vertu, principisme, etc.); 3) les ouvrages de référence scientifiques; 4) les outils de prise de décision éthique. Ces documents sont des incontournables pour les bioéthiciens et les PDS, mais leur disparité, voire leur contenu parfois contradictoire, jumelée à une compréhension limitée de l’éthique, est souvent source de confusion dans les processus décisionnels et peut être la cause de comportements ne répondant pas aux standards éthiques des pratiques professionnelles. Notre recherche constitue une réflexion qui s’inscrit en amont de ces outils dont le caractère pragmatique a le désavantage de simplifier la réflexion théorique au profit de données plus concrètes. Nos travaux visent à développer les bases d’un modèle flexible et inclusif – le modèle de la déontologie réflexive (MDR) – permettant de : 1) poser les principaux repères philosophiques, sociaux et déontologiques des problématiques éthiques rencontrées en pratique; 2) saisir les principales tensions éthiques inhérentes à cette complexité; 3) mieux comprendre, dans une perspective psychologique et développementale, les exigences personnelles et professionnelles qu’impose le statut de professionnel de la santé dans le contexte actuel des soins de santé. Entreprise théorique, ce projet consiste principalement à mettre en relation dynamique un ensemble de dimensions (légale, éthique, clinique, sociale, psychologique) à l’oeuvre dans la rencontre du bioéthicien et du PDS avec la complexité des situations éthiques, en s’inspirant du concept de sensibilité éthique de la « petite éthique » de Paul Ricoeur (1990), du modèle des quatre composantes de Rest (1994) et de la théorie du soi et des modes identitaires d’Augusto Blasi (1993). Ce processus implique trois étapes successives : 1) une mise en ii perspective de la posture épistémologique particulière du bioéthicien et du PDS à la lumière de la « petite éthique » de Ricoeur; 2) une revue de la littérature interdisciplinaire sur le concept de sensibilité éthique afin d’en proposer une définition et de le mettre en perspective avec d’autres compétences éthiques; 3) le développement d’un cadre de référence en matière d’identité éthique professionnelle (professional ethics identity tendencies, PEIT), inspiré de la théorie du soi et des modes identitaires de Blasi. Ces PEIT proposent un repère normatif aux exigences liées à la construction de l'identité en contexte de pratique des PDS et suggèrent des pistes de réflexion quant à la formation et à la recherche en éthique professionnelle. Cette recherche souhaite établir des fondements théoriques pour le développement ultérieur du modèle de la déontologie réflexive (MDR). / If the competency approach seems to be particularly valorised in Canada and in the United States for orienting the practice of health care professionals (HCP) – and in clinical bioethics – material that could provide with a better understanding of the psychological, ontological and philosophical foundations of these competencies seems rather limited in the bioethical literature. The tools that are generally available can be divided into four main categories: 1) official documents (e.g., code of ethics, institutional policies); 2) the main ethical theories (e.g., virtue ethics, theories of justice, principlism); 3) scientific references (e.g., journals, books); 4) decision-making tools. These documents are important for bioethicists and HCPs, but their disparities and even contradictions, coupled with poor knowledge in professional ethics, may be a significant source of confusion in the decision making process and even lead to behaviour that does not meet the ethical standards of HCP. This thesis is an upstream reflection regarding these tools, whose pragmatic character has the disadvantage of simplifying theoretical reflection at the benefit of more concrete evidence useful for practical decision making. This project aims at developing the foundations for a flexible and inclusive model – a model of deontological reflexivity (MDR) – that will: 1) present the main philosophical, psychological, sociological and deontological landmarks characterising ethical issues encountered in practice; 2) understand, from a psychological and developmental perspective, the personal and professional requirements inherent to the status of the health care professional in the current context of health care. A theoretical enterprise, this project primarily consists in relating, in a dynamic manner, a variety of dimensions (legal, ethical, clinical, psychological) at work in complex ethical situations encountered by HCPs and bioethicists, inspired by the concept of ethical sensitivity, the “petite éthique” of Paul Ricoeur (1990), the self theory along with Blasi's Identity modes (Blasi, 1993). The analysis process will consist in three successive phases: 1) a putting into perspective of the bioethicist's and HCPs’ epistemological posture in light of the “petite éthique” of Paul Ricoeur (1990); 2) an interdisciplinary literature review of “ethical sensitivity” in order to propose a definition of the concept and place it into perspective with other ethical competencies; 3) the development of a framework regarding professional ethics iv and identity (professional ethics identity tendencies, PEIT), inspired both by the self theory and Blasi's Identity modes. These PEITs provide a normative benchmark related to the construction of identity in the health care context and suggest some innovative avenues for professional ethics research and education. This research wish to elaborate the theoretical foundations that will be utilised further in the future to develop the model of deontological reflexivity (MDR).
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Construction d'une échelle décrivant les niveaux de compétence de collaboration, à partir d'indicateurs validés par des enseignants cliniciens en médecine

Saint-Martin, Monique 03 1900 (has links)
La collaboration est une compétence essentielle que les futurs médecins doivent développer. La détermination des niveaux de compétence est cruciale dans la planification de cet apprentissage. Les échelles descriptives suscitent un intérêt croissant, car elles décrivent en termes qualitatifs les performances attendues. Nous inspirant de la méthodologie mixte de Blais, Laurier, & Rousseau (2009), nous avons construit en cinq étapes une échelle de niveau de compétence de collaboration: 1) formulation d’une liste d’indicateurs situés à quatre niveaux de la formation médicale (préclinique, externat, résidence junior et sénior) par les chercheurs (n= 3) et un groupe d’éducateurs (n=7), leaders pédagogiques possédant une expertise pour la compétence de collaboration; 2) sondage en ligne comprenant quatre questionnaires portant sur les niveaux de 118 indicateurs, auprès d’enseignants cliniciens représentant les différentes spécialités (n=277); 3) analyse, avec le modèle partial credit de Rasch, des réponses aux questionnaires appariés par calibration concurrente; 4) détermination des niveaux des indicateurs par les éducateurs et les chercheurs; et 5) rédaction de l’échelle à partir des indicateurs de chaque niveau. L’analyse itérative des réponses montre une adéquation au modèle de Rasch et répartit les indicateurs sur l’échelle linéaire aux quatre niveaux. Les éducateurs déterminent le niveau des 111 indicateurs retenus en tenant compte des résultats du sondage et de la cohérence avec le curriculum. L’échelle comporte un paragraphe descriptif par niveau, selon trois capacités : 1) participer au fonctionnement d’une équipe; 2) prévenir et gérer les conflits; et 3) planifier, coordonner et dispenser les soins en équipe. Cette échelle rend explicites les comportements collaboratifs attendus à la fin de chaque niveau et est utile à la planification de l’apprentissage et de l’évaluation de cette compétence. La discordance entre les niveaux choisis par les éducateurs et ceux issus de l’analyse des réponses des enseignants cliniciens est principalement due au faible choix de réponse du niveau préclinique par les enseignants et aux problèmes d’adéquation pour les indicateurs décrivant la gestion des conflits. Cette recherche marque une avan- cée dans la compréhension de la compétence de collaboration et démontre l’efficacité de la méthodologie de Blais (2009) dans un contexte de compétence transversale, en sciences de la santé. Cette méthodologie pourrait aider à approfondir les trajectoires de développement d’autres compétences. / Being able to collaborate is a key competence that physicians need to learn. Determining competence levels is crucial to planning the learning process. By defining performance levels in qualitative terms, descriptive scales are a promising avenue. We developed a five-stage competence-level scale based on Blais, Laurier & Rousseau (2009) mixed methodology: 1) having researchers (n= 3) and a group of educators (n= 7), pedagogical leaders with expertise in the field of collaboration, list indicators that apply to the four training levels (preclinical, clerkship, junior and senior residencies); 2) conducting with clinician teachers, representative of various specialties (n= 277), an online survey that includes four questionnaires on the 118 indicator levels; 3) performing an analysis using the Rasch partial credit model on responses to questionnaires linked through concurrent calibration; 4) having educators and researchers determine the indicator levels; 5) creating a scale based on indicators at each level. The iterative analysis of the responses shows that it fits the Rasch model and distributes indicators on the linear scale on the four levels. The educators were responsible for determining the level of 111 selected indicators by taking into account the results of the survey and coherence with the curriculum. The scale includes a descriptive paragraph for each level as it applies to the 3 abilities : 1) taking part in running the team; 2) preventing and managing conflicts; 3) planning, coordinating and providing care as a team. The scale explains the collaborative behaviors expected at the end of each level and can be used to plan learning and evaluate competence. The source of disagreement between the levels set by the educators and those resulting from the analysis of clinician teacher responses are mostly explained by the low response by teachers at the preclinical level and misfit issues for the indicators describing conflict management. The research provided a broader understanding of collaboration competency and demonstrated the effectiveness of the Blais et al.1 methodology within the context of cross-curricular competency in health sciences. The methodology could be useful to go deaper into other competencies development path.
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Apprendre à collaborer en équipe interprofessionnelle et à développer les compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux dans un cours universitaire hybride à l’ère du numérique

Raynault, Audrey 12 1900 (has links)
La collaboration entre les professionnels de la santé s’avère être nécessaire pour faire face au vieillissement de la population, à la prévalence des maladies chroniques et à la pénurie de personnel chez certaines professions de la santé (OMS, 2010). De plus, pour favoriser une collaboration optimale et offrir des soins de qualité, des équipes choisissent désormais d’adopter une approche de soins en partenariat patient où la collaboration interprofessionnelle se déroule en valorisant les savoirs expérientiels du patient à l’égard de la vie avec la maladie et en l’intégrant dans l’équipe de soins. L’Université de Montréal (UdeM) offre une formation à l’éducation à la collaboration interprofessionnelle (EIP) visant à enseigner des compétences de la pratique collaborative en sciences de la santé et en sciences psychosociales en partenariat avec le patient. L’EIP est confrontée à divers défis, entre autres, de logistique, de communication et de cloisonnement des professions. Pour surmonter ces obstacles, l’UdeM s’est donc tournée vers le numérique afin de permettre à des équipes interprofessionnelles d’étudiants de collaborer en ligne et en présentiel. Cette étude s’intéresse donc à décrire comment les étudiants réunis en équipe interprofessionnelle collaborent dans le contexte du cours hybride de Collaboration en sciences de la santé (CSS) en partenariat avec le patient offert par l’UdeM. Nous décrivons comment les étudiants collaborent en ligne et en présentiel et nous identifions les compétences du référentiel de compétences mobilisées. Notre étude propose un cadre conceptuel basé sur l’apprentissage collaboratif en mode hybride (en ligne et en présentiel) de l’EIP composé 1) du modèle de Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria et Willms (2012) permettant de décrire comment les équipes d’étudiants mobilisent les dimensions de la collaboration (communication, synchronisation, coordination implicite et explicite); 2) du référentiel de compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux (Direction collaboration partenariat patient [DCPP] et Comité interfacultaire opérationnel l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016) et 3) de la typologie du travail interprofessionnel de Xyrichis, Reeves, Zwarenstein (2018). 18 Notre étude emploie une méthodologie mixte convergente. Nous avons mené cette étude auprès d’une cohorte de 1435 étudiants de deuxième année de baccalauréat dans le cadre du cours CSS2900 provenant de treize programmes à l’UdeM. Ce cours se divise en trois volets: 1) formation en ligne 2) activité intraprogramme, 3) atelier interprofessionnel en présentiel coanimé par un professionnel de la santé et un patient formateur. Premièrement, nous avons analysé le Journal de bord collaboratif (JBC) de douze équipes interprofessionnelles d’étudiants (n=60), soit un corpus de cette cohorte. Deuxièmement, nous avons partagé un questionnaire La collaboration en équipes interprofessionnelles à la cohorte à la fin du cours et celui-ci a été répondu par 321 participants. Les résultats indiquent que les participants de l’étude ont majoritairement et similairement mobilisé les dimensions de la collaboration. La communication et la coordination seraient tributaires de la synchronisation lorsque la collaboration se déroule en ligne. L’usage des médias sociaux et d’un outil d’écriture collaborative en ligne auraient favorisé la collaboration en mode hybride. En présentiel, le patient partenaire coanimateur a soutenu des équipes pour faire le point sur leurs apprentissages et ainsi développer des compétences du référentiel du cours CSS2900. Le contexte de l’étude en mode hybride permet aux équipes de collaborer sur une longue période, à la manière d’une classe inversée (figure 29). Ceci favoriserait le développement des compétences du référentiel (DCPP et CIO-UdeM) et le décloisonnement des professions. Les contextes d’apprentissage où les pratiques des compétences effectives ont été mobilisées semblent se rapprocher du réseautage interprofessionnel et de la collaboration consultative de la typologie de Xyrichis et coll. (2018). / Collaboration among health professionals is required to contend with population aging, the prevalence of chronic illnesses, and staff shortages in certain health professions (WHO, 2010). As well, to foster optimal collaboration and provide good quality of care, some teams are now adopting a patient partnership approach in which the patient’s experiential knowledge of living with illness is valued as part of the interprofessional collaboration and the patient is integrated into the healthcare team. The Université de Montréal (UdeM) offers a program in interprofessional collaboration education (IPE) geared towards teaching the competencies required for collaborative practice in both health sciences and psychosocial sciences in partnership with patients. The IPE is confronted with a variety of challenges related to logistics, communication, and the compartmentalization of professions, among others. To overcome these obstacles, the UdeM has turned to digital technology to help interprofessional teams of students to collaborate online and in person. This study focused on describing how students in interprofessional teams collaborate in the hybrid course entitled Health Sciences Collaboration in Partnership with Patients, offered by the UdeM. We describe how students collaborate online and in the classroom, and we identify the competencies in the competency framework used. Our study proposes a conceptual framework based on the IPE’s hybrid (online and in person) collaborative learning model, which we constructed using: 1) the model of Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria, and Willms (2012), to describe how the student teams collaborate and used dimensions of collaboration (communication, synchronisation, explicit and implicit coordination) ; 2) the competency framework for collaborative practice and patient partnership in health and social services (Direction collaboration et partenariat patient [DCPP] and Comité interfacultaire opérationnel de formation à la collaboration, l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016); and 3) the interprofessional work typology of Xyrichis, Reeves, and Zwarenstein (2018). Our study used a convergent mixed methodology. We conducted this study with a cohort of 1,435 second-year undergraduate students in course CSS2900 coming from 13 20 different UdeM programs. This course is divided in three parts: 1) online training 2) intra- program activity, 3) interprofessional workshop coanimated by a health professional and patient-partner facilitator in classroom. First, we analyzed the online collaboration journal (OCJ) of 12 interprofessional student teams (n = 60). Second, we distributed a questionnaire on Collaboration in Interprofessional Teams to the entire cohort at the end of the course, to which 321 participants responded. The results show that the majority of study participants used the dimensions of collaboration in a similar manner online and in person. Communication and coordination were dependent on synchronization when collaboration occurred online. The use of both social media and an online collaborative writing tool fostered collaboration in hybrid mode. In the classroom, the patient-partner co-facilitator supported the teams as they reviewed their learning (coordination) and, in this way, developed the competencies of the framework for course CSS2900. Under the hybrid study model, the teams were able to collaborate over an extended period, similar to a flipped classroom approach (Figure 29). This fostered development of the framework competencies (DCPP and CIO-UdeM) and helped break down professional boundaries. The learning contexts in which effective competency practices were mobilized appeared analogous to the interprofessional networking and consultative collaboration categories in the typology of Xyrichis et al. (2018).
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Engagement actif des patients en éducation médicale : codéveloppement d'un programme de patients formateurs adolescents avec arthrite juvénile

Morin, Marie-Paule 04 1900 (has links)
L'arthrite juvénile idiopathique (AJI) est une des maladies chroniques les plus prévalentes chez les adolescents au Canada (Levy & Twilt, 2017). Son diagnostic repose en grande partie sur l'examen musculosquelettique pédiatrique (MSQp). Or, il semble exister un besoin de développer de nouvelles stratégies pour son enseignement (Foster & Rapley, 2010), comme en démontre d’une part la faible confiance de plusieurs médecins de première ligne en leurs capacités à la réaliser (Jandial, Myers, Wise, & Foster, 2009), et d’autre part le fait que l’enseignement de cet examen est bien souvent absent du curriculum de base des facultés de médecine (Jandial, Rapley, & Foster, 2009). Chez les adultes, plusieurs programmes engageant des patients formateurs avec arthrite chronique ont été développés et ont démontré des bénéfices tant pour les apprenants que pour les patients eux-mêmes (Hassell, 2012). À notre connaissance, ce type de programme n'existe pas actuellement pour la population adolescente avec arthrite juvénile ou autre maladie chronique. Nous proposons de développer un programme de patients formateurs engageant des adolescents avec AJI pour permettre 1) de répondre à un besoin de formation spécifique et 2) d’inclure la perspective d’un groupe de patients sous-représentés en éducation médicale. Nous avons donc comme objectif principal d'explorer les facteurs et processus à prendre en considération dans la création, la mise en oeuvre éventuelle et l'évaluation de ce futur programme. En vue de répondre à cet objectif, nous avons adopté une méthodologie qualitative. Des entrevues semi-structurées ont été effectuées avec 19 adolescents atteints d'arthrite juvénile provenant de deux centres tertiaires pédiatriques canadiens. Le premier des trois articles composant cette thèse s'attarde à explorer les perceptions des adolescents avec arthrite juvénile sur leurs habiletés à enseigner en tant que patient formateur. Il apparaît que les adolescents se sentent habiletés à réaliser ce rôle essentiellement parce qu’ils reconnaissent avoir acquis un savoir expérientiel du fait de vivre avec leur maladie. Ces derniers souhaitent par ailleurs aller au-delà de l'enseignement de l'examen MSQp et désirent incorporer l'enseignement de leur expérience de la maladie ainsi que des aspects de la communication. L'importance d'intégrer ces messages éducatifs au futur programme afin qu'il reflète la vision des adolescents est discutée. Une fois la question de savoir « comment » les adolescents avec arthrite juvénile souhaitent s'engager comme patient formateur, nous nous intéressons à savoir « pourquoi » ils désireraient faire partie d'un tel programme. Notre deuxième article explore donc les diverses sources de motivation des adolescents à s'engager comme patient formateur à travers la lentille du cadre conceptuel d'auto-détermination (Ryan & Deci, 2000). Des thèmes associés à la motivation intrinsèque (s'aider soi-même, vivre une expérience de socialisation) et extrinsèque à régulation intégrée (défendre la cause, aider les autres) sont identifiés. Des facilitateurs et obstacles à l'engagement des adolescents sont aussi explorés. La pertinence d'incorporer ces divers éléments dans le développement du programme afin de s'assurer d'un bon niveau d'engagement des participants est discuté. Dans notre troisième et dernier article, nous proposons un cadre générique de développement et d'évaluation des programmes en sciences de la santé basé sur une revue de différents modèles dans la discipline plus large de l'évaluation de programme. Nous discutons par la suite de l'application de ce cadre spécifiquement au programme proposé de patients formateurs avec arthrite juvénile, et délimitons des facteurs et processus à prendre en compte lors de sa création, sa mise en oeuvre et son évaluation future, en lien avec les résultats obtenus. Nous concluons par une discussion sur les implications éducatives de cette étude doctorale et élaborons des pistes de recherche futures. / Juvenile idiopathic arthritis (JIA) is one of the most prevalent chronic diseases among adolescents in Canada (Levy & Twilt, 2017). Its diagnosis is largely based on the pediatric musculoskeletal examination (pMSK). However, there seems to be a need to develop new strategies for the pMSQ exam teaching (Foster & Rapley, 2010). In adults, several programs involving patient educators with chronic arthritis have been developed and have shown benefits for both learners and patients themselves (Hassell, 2012). To our knowledge, this type of program does not currently exist for the adolescent population with juvenile arthritis, or with other chronic illness. Therefore, we propose to develop a patient educator program engaging adolescents with JIA with the aims to 1) respond to a specific identified training need and 2) include the perspective of a group of underrepresented patients in medical education. Our main objective is to explore factors and processes that need to be considered in the creation, eventual implementation and evaluation of this future program. In order to meet this objective, we adopted a qualitative methodology. Semi-structured interviews were conducted with 19 adolescents with juvenile arthritis from two Canadian pediatric tertiary centers. The first article of this thesis focuses on exploring adolescents with JIA perceptions of their ability to teach as a patient educator. It appears that adolescents feel empowered to perform this role primarily because they recognize that they have acquired experiential knowledge by living with their illness. Teens also want to go beyond the MSQp exam teaching and incorporate teaching of their experience of the disease as well as aspects of communication. The importance of integrating these educational messages into the future curriculum to reflect adolescents' visions is discussed. Following the question of 'how' adolescents with juvenile arthritis envisage to be actively involved as patient educators, we then explore in more details 'why' they would 6 like to be part of such a program. Our second article therefore explores the various sources of motivation for adolescents to engage as patient educators through the lens of the self-determination conceptual framework (Ryan & Deci, 2000). Themes associated with intrinsic motivation (helping oneself, experiencing socialization) and extrinsic motivation (advocating for the cause, helping others) are identified. Facilitators and barriers to adolescents' engagement are also explored. The relevance of incorporating these various elements in the program development to ensure an adequate level of participants' commitment is discussed. In our third and final article, we propose a generic framework for curriculum development and evaluation in health sciences based on a review of different models in the broader discipline of program evaluation. We then discuss the application of this framework specifically to the proposed adolescents with juvenile arthritis patient educator program and delineate factors and processes that need to be considered in its creation, implementation, and future evaluation. We conclude with a discussion of this doctoral study's educational implications and development of future lines of research.

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