• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 14
  • 1
  • Tagged with
  • 15
  • 15
  • 11
  • 10
  • 10
  • 9
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

L'aliénation ou l'intelligence de l'autre : l'appauvrissement de l'expérience chez Walter Benjamin / Alienation or in understanding with the other : the impoverishment of experience in Walter Benjamin

Bessat, Caroline 10 December 2013 (has links)
Aux lendemains de la Première Guerre, le bouleversement est social, politique et culturel. Cela se traduit, chez Walter Benjamin, par une pensée de l'appauvrissement de l’expérience. La pensée rationnelle, elle-même, est dans l'impasse. Au regard de la situation, comment dire un monde qui disparaît et celui qui reste ? Nous sommes, avec Benjamin, en présence d'une radicalité qui ne cède rien à la désespérance. Le messianisme est rejoué, à contre-courant du capitalisme et du fascisme qui édictent un sens de l'avenir. C'est une réflexion au gué du temps, qui se tient entre le temps venu d'un changement nécessaire, politique et intellectuel, et le temps où l'on peut dire qu'un changement a eu lieu. Ainsi, à partir de l'appauvrissement de l’expérience, c'est la question des rapports entre théorie et pratique qui est reposée. Il s'agit de penser, et de penser le politique autrement, en faisant intervenir le théologique. Or, le sauvetage de l’expérience demande de retrouver l'étincelle toujours recommencée de la transmission, que nous proposons de dire : être dans l'intelligence de l'autre. / Just after the First World War, political, social and cultural disruptions are in the forefront. In this situation, Walter Benjamin is led to a reflection on the impoverishment of experience. Even rationality has reached deadlock. How to seize by words the world that has disappeared and the one that remains ? With Benjamin, one is confronted with a radicality which concedes nothing to despair. Messianism is reenacted against capitalism and fascism, which both firmly set the direction of the future. One is faced with a‛time-fording’ thought, halfway between the time of an upcoming – both political and intellectual – necessary change, and the time of a new regime of thought. Thus, from the impoverishment of experience arises anew the question of theory and practice. The stake is to think, to think politics in another way, which involves theology. The salvation of experience, nevertheless, demands to revive the ever-rekindling spark of transmission, that is : being in understanding with the other.
12

Raison, délire et critique : psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer / Reason, madness and critique : psychoanalysis and Critique of Reason by Adorno and Horkheimer / Vernunft, Wahn und Kritik : Psychoanalyse und Vernunftkritik bei Adorno und Horkheimer

Grivaux, Agnès 11 June 2018 (has links)
Nous proposons dans ce travail une interprétation de la référence à la psychanalyse chez Adorno et Horkheimer, en partant de son usage dans un champ inattendu, quoique central : la critique de la rationalité. Adorno et Horkheimer affirment, notamment dans la Dialectique de la raison, que la raison, concept à la fois central et structurant pour la société moderne capitaliste, entre en conflit avec elle-même jusqu'à son autodestruction, qui doit être comprise comme passage dans la folie. Nous entendons soutenir que cette affirmation peut être comprise de manière non-métaphorique par le recours à la psychanalyse, à partir d’une double lecture de leurs écrits, à la fois génétique et micrologique. Nous situons la genèse du croisement entre psychanalyse et critique de la rationalité dans leurs premiers travaux, au moment de traiter du rapport entre psychologie et théorie de la connaissance, d’abord dans une perspective philosophique néokantienne, puis dans le cadre du programme de recherches interdisciplinaires des années trente. Ce croisement précoce conduit Adorno et Horkheimer à s’intéresser tant à la part inconsciente qui travaille les processus de connaissance, qu’à la logique des phénomènes apparemment les plus irrationnels. Nous réinterprétons ainsi les travaux des années trente et quarante comme la mise au jour d’une conjonction de formes spécifiques de rationalisation sociale avec la montée de phénomènes sociaux particulièrement irrationnels, notamment liés à l’émergence du fascisme. Cette conjonction mène alors à la thématisation psychanalytique de l’autodestruction de la raison. Notre thèse est que la mise au jour de ce paradigme critique singulier – qui associe approche psychanalytique, critique de la raison et théorie de la connaissance – révèle de façon cohérente et globale la fonction attribuée à la psychanalyse par ces auteurs : rendre compte de la déraison comme effet de la logique contradictoire que la société moderne capitaliste établit entre nature et histoire. Nous pouvons ainsi conclure notre travail en analysant à quelle condition une théorie de la connaissance dialectique et critique est susceptible de ne pas reconduire l’écueil que la psychanalyse a permis d’identifier au niveau social, à savoir la réduction du rapport entre histoire et nature à un rapport de domination. Nous entendons ainsi montrer les potentialités critiques de ce paradigme dans le cadre des débats contemporains sur les pathologies de la raison. / In this study, we will propose an interpretation of the psychoanalytic references in the works of Adorno and Horkheimer, by starting from the way they are used in an unexpected, and yet central, field: the critique of rationality. Especially in Dialectics of Enlightenment, Adorno and Horkheimer affirm that reason, a concept that is both central and structuring to the modern capitalist society, comes into conflit with itself to the point of its self-destruction, which should be understood as a passage to madness. We intend to defend that this affirmation can be understood, by having recourse to psychoanalysis, in a non-metaphorical manner, starting from a double reading, both genetic and micrologic, of their writings. We situate the genesis of the intersection between psychoanalysis and the critique of rationality in their early works, when they were dealing with the relationship between psychology and the theory of knowledge, at first in a neo-Kantian perspective, then within the framework of the program of interdisciplinary research in the thirties. This precocious intersection led them to become interested as much in the unconscious part which works through the process of knowledge, as in the logic of phenomena which are apparently the most irrational. We therefore interpret their works from the thirties and forties as the unveiling of a conjunction of specific forms of social rationalization with the rising of particularly irrational phenomena, especially related to the emergence of fascism. This conjunction then leads to the psychoanalytical thematisation of reason’s self destruction. Our thesis is that by disclosing this singular critical paradigm – which links together the psychoanalytical approach, the critique of reason, and the theory of knowledge – the function attributed to psychoanalysis by these authors can be revealed in a global and coherent fashion: accounting for unreason as an effect of the contradictory logic that the modern capitalist society establishes between nature and history. We can therefore conclude our work by analyzing on what condition a dialectical and critical theory of knowledge is likely to avoid the pitfall that psychoanalysis has allowed to identify at the social level, i.e. the reduction of the relation between history and nature to a relation of domination. In this way, the critical potentials of this paradigm within the framework of contemporary debates on the pathologies of reason can be brought to light.
13

Les dialectes de la dialectique: sens et usage du langage chez Hegel

Lejeune, Guillaume 25 February 2012 (has links)
La thèse s’intéresse au sens et à l’usage du langage chez Hegel à travers une reconstruction de la dialectique et de ses dialectes. <p>Dans la première partie, nous avons reconstruit la théorie implicite du langage à partir des occurrences du thème et de la structure de la philosophie hégélienne. Après une étude génétique et systématique du langage chez le philosophe, nous avons abordé le rapport du langage à la logique. Nous avons alors montré que Hegel essaye moins de construire un langage pour la pensée comme c’est souvent le cas dans les formalismes logiques que de montrer comment la pensée se fait discours dans le langage. A l’issue de cette première partie, il est donc apparu que le langage était moins étudié comme un objet à décrire analytiquement que comme l’élément dans lequel la pensée devenait le discours de l’auto-constitution du sens.<p><p>Une fois ce sens du langage dégagé, nous avons analysé dans la seconde partie, la façon dont Hegel usait du langage pour faire ressortir son discours visant à articuler le sens en son absoluité. Notre démarche essentiellement propédeutique a alors pris un tour problématique, puisque nous avons fait ressortir qu’il y avait une tension entre les textes de philosophie et les textes sur la philosophie. En effet, si le discours philosophique exprime le sens tel qu’il se forme dans le langage, il semble inopportun de faire précéder ce discours de textes tels que des préfaces où des introductions qui ne donnent qu’un point de vue indirect sur la chose. Plus précisément, la dialectique du savoir se formant dans le langage semble perdre dans les textes en marge du système l’intimité requise d’un sens se faisant expérience. Hegel en formulant la philosophie première comme une dialectique autoréférentielle du concept serait pris dans le dilemme suivant :le système interdirait tout texte référentiel (préface, introduction) tout en les nécessitant pour se laisser communiquer. En bref, l’autoréférence au fondement de l’horizon du sens chez Hegel se contredirait dans la communication que vise à établir l’aspect dialogique des préfaces et des introductions. La question que nous avons alors essayé de résoudre est celle de savoir si dialectique et dialogique étaient vraiment à opposer. Après avoir montré que des penseurs comme Schlegel ou Schleiermacher pensaient ces deux concepts ensemble, nous avons fait apparaître que le concept de dialogique pensé dans son historicité s’était vu délimiter concurremment à la grammaire et à la rhétorique des bornes variables. Nous avons alors soutenu la thèse selon laquelle cette plasticité pouvait également s’attacher à la notion de dialogique. Plus précisément, l’opposition apparente de ces deux termes chez Hegel a été mitigée à l’aune d’un concept de dialogique basé sur une relation « Je-Nous ». En montrant que chez Hegel le dialogique des préfaces référait à un « Nous » englobant, le problème de la communication de sa philosophie à travers des textes exotériques n’est plus apparue comme contredisant la structure autoréférentielle du système. Nous avons, par là, fait apparaître que la dialectique de l’élaboration dans le langage pouvait se décliner en des dialectes dialogiques qui, prenant place dans l’espace autoréférentiel de la relation « Je-Nous », n’infirmaient pas le concept d’expérience du sens. <p><p>En guise de conclusion, nous avons esquissé de façon prospective le potentiel d’une telle théorie dans un contexte plus contemporain. Nous avons à cet égard voulu répondre aux critiques de Habermas ou de Gadamer taxant le système hégélien de monologue de l’absolu oublieux du caractère dialogique de la parole et de la communication en montrant l’intérêt qu’une vue plus nuancée sur la pensée dialectique hégélienne pouvait avoir pour la pensée contemporaine.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
14

Jeu et critique. Objet, méthode et théorie de la société dans la philosophie de Th. W. Adorno / Play and critique. Object, method and theory of society in the philosophy of Th. W. Adorno

Christ, Julia 08 March 2013 (has links)
Ce travail réinterroge la philosophie sociale critique d’Adorno à partir des concepts de règle et de jeu. Il a pour objectif d’exposer la théorie de la société d’Adorno et d’en questionner les fondements. Ces fondements, telle est notre thèse, peuvent être conceptualisés dans un langage propre à la sociologie de l’action si on les reformule en termes de « règles », de « suivi des règles » et de « jeu » – concepts qu’Adorno lui-même utilise afin de décrire le social, plus précisément la société capitaliste dans laquelle il vivait. Le fameux tout « non-vrai », qu’est la société selon Adorno, peut ainsi être compris comme un jeu réglé par lui-même, indépendamment de l’intentionnalité des acteurs. Cette reformulation de la philoso-phie sociale d’Adorno nous permet de la faire dialoguer avec d’autres conceptions du social (Weber, Ha-bermas, Descombes, Searle et le structuralisme) et de montrer à quel point l’objet d’Adorno diffère de celui de Weber, de Habermas et de Searle alors qu’il est commensurable à celui du structuralisme. La méthode pour saisir cet objet, à savoir les règles non intentionnelles qui structurent le jeu social, est celle de Freud (interprétation, lecture symptômale). Adorno, toutefois, se distingue du structuralisme et aussi de Freud en ce qu’il pense pouvoir établir un lien entre société capitaliste et le social réglé comme un jeu inaccessible aux acteurs : ce jeu est non seulement l’objet de recherche d’Adorno mais aussi l’objet de sa critique. Notre travail s’emploie à étayer la possibilité de cette critique qui ne vise rien de moins que les conditions de possibilité du vivre en commun telles qu’elles ont été établies par la philosophie sociale structuraliste ainsi que par Freud : des règles à effet inconscient qui font en sorte que tous les acteurs ne réalisent ou ne di-sent pas les mêmes significations font l’objet de la critique adornienne. Critiquer ces règles implique de montrer qu’une critique de l’institution verticale des sujets est possible sans détruire ni poser comme abso-lu la subjectivité elle-même. Cette critique devient envisageable à partir du moment où l’on examine la pratique qui est incluse dans le suivi aveugle de la règle : au sein de cette « fausse » pratique – qu’Adorno appelle la pratique d’identification – se dégage une pratique autre qui met en question la soumission aveugle à la règle. Cette pratique critique est également appelée « jeu ». Notre travail se conclut sur l’exposition de cette pratique et de son potentiel critique au sein du jeu qu’est la société capitaliste. / This work reexamines the social critical philosophy of Adorno, starting form the concepts of rule and of game. It aims to expose the social theory of Adorno and to question its foundations. These foundations can be conceptualized in a language specific to the sociology of action if they are rephrased in terms of rules, rule-following and game; concepts which Adorno himself uses to describe the social, spe-cifically the capitalist society in which he lived. The famous all "non-true" which society is according to Adorno, can be understood as a game working in itself, regardless of the intentionality of the actors. This rephrasing of the social philosophy of Adorno allows us to dialogue with the other approaches of the social (Weber, Habermas, Descombes, Searle and the structuralism) and to show how the object of Adorno differs from that of Weber, Habermas and Searle, how it is commensurable with that of structuralism. The Method to seize the object, i.e. the rules that structure the unintentional social game, is the method of Freud (interpretation, symptomatic reading). Adorno, however, differs from structuralism and also from Freud’s conception of the social because he thinks that he can establish a link between capitalist society and the social regulated as a game inaccessible to players: for Adorno this game is not only the object of research but also the object of his criticism. Our work goes on to justify the possibility of such criticism that targets nothing less than the conditions of possibility of common living. What was established by structur-alist social philosophy as well as by Freud is the subject of criticism of Adorno: rules whose effects are unconscious, which ensure that all players do not realize or do not say the same meanings. To criticize these rules implies showing that the critique of vertical instituted subjects is possible without destroying subjec-tivity nor positing it as absolute. This criticism becomes possible from the moment you look at the prac-tice included in the blind following of the rule which is the "wrong" practice - Adorno calls this practice of identification ; the right practice included in practice of identification challenges the blind submission to
15

Le système de la liberté et la métaphysique du mal dans les Recherches de 1809 comme aboutissement de la réflexion sur le problème de la différence chez F.W.J. Schelling

Gagnon-Montreuil, Laurence 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le présent mémoire a pour objet la métaphysique du mal sous-jacente au système de la liberté élaboré par Schelling en 1809 dans son dernier traité intitulé Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine et les sujets qui s’y rattachent. Il sera question, dans un premier temps, pour pouvoir aborder ces Recherches dans leur juste perspective, d’une reconstruction du problème de l’identité de l’identité et de la différence basées sur les principaux textes de la philosophie de l’Identité de Schelling, et ce dans la mesure où ce problème sous-tend les enjeux liés au système de la liberté. Dans un second temps, nous aborderons le système de la liberté en montrant que la différence finie est pensée en 1809 comme liberté humaine pour le bien et pour le mal. Cette détermination de la différence nous acheminera enfin, dans un troisième temps, vers la métaphysique du mal que Schelling conçoit alors comme une théodicée. L’enjeu sera dès lors de rapporter cette différence, la liberté humaine comme pouvoir du bien et du mal, à l’Identité, au système, à Dieu.

Page generated in 0.0717 seconds