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Effets de la grossesse et des variations pondérales sur la survenue d’une incontinence urinaire chez la femme : une enquête étiologique sur la part réversible de l’incontinence urinaire / Effects of pregnancy and weight variations on female urinary incontinence : an etiologic survey on the reversible part of urinary incontinence

Pizzoferrato, Anne-Cécile 06 October 2017 (has links)
Objectif : la principale théorie développée pour expliquer l’incontinence urinaire (IU) et le défaut de support urétral est la théorie du traumatisme obstétrical : l’accouchement par voie vaginale serait susceptible d’entraîner des lésions périnéales à l’origine de l’IU et la pratique de la césarienne constituerait un facteur protecteur. Notre objectif était de préciser la part des facteurs étiologiques non liés à l’accouchement qui participent à la genèse de l’IU reliée à la grossesse chez la femme.Matériel et Méthodes : nous avons d’abord étudié l’impact des facteurs de risque d’IU dans 2 populations distinctes : l’une à distance du premier accouchement (entre 4 et 12 ans), l’autre dans une cohorte de primipares suivies à 1 an du premier accouchement.Résultats : A long terme après le premier accouchement, nous avons retrouvé que la présence d’une IU au cours de la première grossesse augmentait le risque d’IU. Elle diminuait également les chances de rémission de l’IU entre 4 et 12 ans après le premier accouchement. Le mode d’accouchement et les grossesses supplémentaires n’étaient pas associés au risque d’IU à 12 ans. Par contre, un IMC élevé était associé à un risque plus élevé de développer une IU 12 ans après le premier accouchement, tandis que la perte de poids augmentait les chances de rémission. A 1 an après le premier accouchement, l’existence d’une IU lors de la grossesse était un facteur très fortement associé au risque d’IU dans le postpartum, indépendamment du mode d’accouchement. La mobilité cervico-urétrale prénatale, évaluée cliniquement ou à l’aide de l’échographie était associée significativement au risque d’IU 1 an après le premier accouchement. Nous n’avons pas retrouvé d’association significative avec le mode d’accouchement à 1 an du postpartum.Conclusion : Ces résultats montrent donc l’importance de la part des facteurs de risque « non traumatiques » sur le risque d’IU postnatale, en particulier les facteurs de susceptibilité individuelle et métaboliques. La lecture de la littérature pourtant abondante ne permet pas de conclure quant au réél impact du mode d’accouchement sur l’IU postnatale et la possibilité de prévention par la césarienne au sein de groupes à risque particulier. La seule façon d’y répondre serait de mettre en place un essai randomisé comparant la césarienne et l’accouchement vaginal. Dans la troisième partie de ce travail, nous présentons la méthodologie du protocole de recherche que nous souhaitons mettre en place pour répondre à la question. A une époque où la relation médecin-malade évolue, la difficulté réside essentiellement en l’acceptabilité de ce type d’essai, que ce soit auprès des patientes ou des obstétriciens. Une enquête préliminaire permettra d’évaluer la faisabilité d’un tel essai en France. / Objective: the most often cited hypothese to explain urinary incontinence (UI) is the theory of birth trauma: vaginal delivery would be likely to cause perineal tears leading to UI and caesarean section appears as a protective factor. The objective of our work was to clarify the importance of non-obstetric factors involved in the genesis of UI in women.Material and Methods: we first studied the impact of UI risk factors in two distinct populations: one away from the first delivery (between 4 and 12 years), the other at 1 year of the first delivery.Results: Twelve years after 1st delivery, we found that the presence of a UI during pregnancy increase the risk of UI. It also reduced the chance of UI remission between 4 and 12 years after the first delivery. Mode of delivery and additional pregnancies were associated with the risk of UI at 12 years. A higher BMI was associated with a higher risk of developing UI 12 years after the first delivery, while the weight loss increased the chances of remission. At 1 year after the 1st delivery, the existence of UI during pregnancy was a factor strongly associated with the risk of UI in the postpartum period, regardless of mode of delivery. Prenatal cervical-urethral mobility (evaluated clinically or by ultrasound) was significantly associated with the risk of UI 1 year after first delivery.Conclusion: These results show the importance of the "non-traumatic" risk factors on the postnatal UI risk, especially individual susceptibility factors. Yet reading the abundant literature does not conclude as to the real impact of mode of delivery on postnatal IU and the only way to respond would be to set up a randomized trial comparing cesarean and vaginal delivery. In the third part of this work, we present the methodology of the research protocol we wish to set up to answer the question. The problem lies for us in the acceptability of this type of trial. A preliminary investigation will assess the feasibility of such a trial in France.
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Comparaison de la force musculaire des membres inférieurs, de l’équilibre, de la mobilité et de la fonction chez les femmes âgées avec incontinence urinaire d’urgence ou mixte et les femmes âgées sans incontinence

Le Berre, Mélanie 12 1900 (has links)
Contexte : Après 65 ans, une femme sur deux souffre d’incontinence urinaire (IU) et de celles-ci, 25% souffrent de symptômes sévères (>10 épisodes/semaine). Une association positive a été établie entre l’IU liée à l’urgence (IUU) ou l’IU mixte (IUM) et les chutes. Cependant, les caractéristiques de force musculaire des membres inférieurs, d’équilibre, de mobilité et de fonction des femmes âgées avec IUU/IUM ont été peu étudiées jusqu’à maintenant. L’objectif principal de cette étude était donc de comparer la force des membres inférieurs, l’équilibre, la mobilité et la fonction chez les femmes âgées présentant ou non de l’IUU/IUM. L’objectif secondaire était de déterminer la relation de ces caractéristiques et la sévérité de l’IU. Méthode : Dans cette étude pilote transversale, 20 femmes avec IUU/IUM ont été appariées à 20 femmes continentes pour l’âge et l’IMC. Les participantes étaient âgées de 65 ans ou plus, vivaient à domicile et étaient capables de se déplacer de façon sécuritaire, sans aide technique. Des questionnaires validés et des tests standardisés ont permis de recueillir de l’information sur les symptômes d’IU (questionnaire ICIQ-UI SF), puis d’évaluer la force musculaire des membres inférieurs (dynamométrie des fléchisseurs et extenseurs des genoux, test du 30-Second Sit-to-Stand), l’équilibre (test d’équilibre unipodal, Four Square Step Test, questionnaire Activities-Specific-Balance-Confidence), la mobilité (10-Meter Walk Test, 6-Minute Walk Test) et la fonction (questionnaire Human Activity Profile, questionnaire SF-12). Résultats : Comparativement aux femmes continentes, les femmes avec IUU/IUM ont présenté des différences significatives au niveau de l’équilibre: temps réduit au test unipodal du côté dominant (p˂0,001) et non-dominant (p˂0,005); score inférieur sur la version adaptée du Activities-Specific Balance Confidence Scale (p=0,01). Les femmes avec IUU/IUM ont également présenté des différences significatives au niveau de la mobilité: vitesse de marche réduite (p=0,01); évaluation de la santé physique moins élevée mesurée à l’aide du SF-12 (p=0,01). Aucune différence n’a été observée entre les groupes quant à la force musculaire des membres inférieurs et la fonction. Aucune association significative n’a été observée entre la sévérité des symptômes d’IU rapportés par les femmes avec IUU/IUM et les mesures de force musculaire des membres inférieurs, d’équilibre, de mobilité et de fonction. Conclusion : Les résultats de cette étude suggèrent des atteintes à l’équilibre et la mobilité chez les femmes âgées avec IUU/IUM. D’autres études sont cependant nécessaires pour confirmer ces résultats. Les études futures sur cette clientèle devraient inclure l’évaluation de groupes musculaires additionnels (i.e. hanches, chevilles). En rapportant les calculs de puissance de tailles d’échantillon, cette étude pilote ouvre la voie à d’autres projets de plus large envergure. / Context : After the age of 65, the prevalence of urinary incontinence (UI) is one in two women. A positive correlation between falls and urgency UI (UUI) or mixed UI (MUI) has been identified. However, lower-extremity impairments in older women with UUI/MUI have not been thoroughly investigated. The primary goal of this study was to compare lower limb strength, balance, mobility and function in older women with and without UUI/MUI. The secondary goal was to evaluate the association between these measurements and UI severity. Methods : Forty older women with and without UUI/MUI completed standardized tests to gather data on UI symptoms (ICIQ-UI SF questionnaire) lower limb strength (knee flexor/extensor dynamometry, 30-Second Sit-to-Stand Test), balance (Single Leg Stance Test, Four Square Step Test, Activities-Specific-Balance-Confidence questionnaire), mobility (10-Meter Walk Test, 6-Minute Walk Test) and function (Human Activity Profile questionnaire, SF-12 questionnaire). Results : Significant differences in balance and mobility were observed between groups. Women with UI had shorter single leg stance times both on the dominant (p˂0.001) and non-dominant (p˂0.005) sides, lower balance confidence scores (p=0.01) and slower gait speeds (p=0.01). Women with UI also reported a significantly lower self-perceived health (p=0.01). No significant differences were observed in knee flexor/extensor strength and in function. No significant correlations were found between the severity of the UI symptoms reported by women with UI in the ICIQ-UI-SF and the measurements of lower limb muscle strength, balance, mobility or function Conclusion : The results from this pilot study suggest balance and mobility impairments in high-functioning older women with UUI/MUI. More studies are needed to confirm these results. By reporting power calculation for sample size, this pilot study provides a useful basis to design and conduct larger studies.
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Exactitude du rappel de la qualité de vie préopératoire chez les femmes opérées pour une incotinence urinaire à l'effort

Larochelle, Annick January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Exactitude du rappel de la qualité de vie préopératoire chez les femmes opérées pour une incotinence urinaire à l'effort

Larochelle, Annick January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Musculature et innervation pelvi-périnéale en dissection anatomique assistée par ordinateur / Pelvic Perineal Muscular Structure and Innervation Using Computer Anatomic Assisted Dissection

Nyangoh Timoh, Krystel 17 June 2019 (has links)
Résumé : Introduction : Parmi les structures anatomiques impliqués dans la statique pelvienne, la continence urinaire et anale, le muscle élévateur de l’anus (MEA), le sphincter urétral (SU) et son innervation ont un rôle déterminant. Au cours de la grossesse, de l’accouchement par voie vaginale, de la chirurgie radicale pelvienne, des lésions des muscles du plancher pelvien ou de son innervation peuvent survenir. Ces lésions sont à l’origine de dysfonctions du plancher pelvien telle que le prolapsus uro-génital ou l’incontinence urinaire. Une meilleure connaissance de l’anatomie musculaire et nerveuse pelvi-périnéale est nécessaire pour diminuer la survenue et traiter ces troubles fonctionnels. Classiquement les muscles du plancher pelvien sont décrits comme entièrement striés sous contrôle somatique (nerf du MEA et/ou nerf pudendal (NP)). La dissection Anatomique Assisté par Ordinateur (DAAO) en utilisant des marqueurs nerveux et musculaires spécifiques peut aujourd’hui compléter les données établies par la dissection conventionnelle classique de sujets anatomiques.Objectif : L’objectif était de décrire l’innervation (origine, topographie, trajet, rapports, fonction) et la structure musculaire du MEA, de décrire l’innervation (origine, topographie, trajet, rapports, fonction) du sphincter urétral pour mettre en perspective les implications potentielles dans les dysfonctions du plancher pelvien.Méthodes : Nous avons étudié 9 fœtus humains (6 féminins et 3 masculins). Des coupes histologiques sériées de 5 µm d’épaisseur ont été effectuées dans les régions pelviennes de 7 fœtus âgés de 18 à 40 semaines de gestation. Pour chaque niveau de coupe, des lames ont été colorées puis traitées en immunohistochimie pour détecter : l’ensemble des fibres nerveuses (anticorps anti-protéine S100), les fibres autonomes cholinergiques (anti-VAChT), les fibres autonomes adrénergiques (anti-TH), les fibres autonomes nitrergiques (anti-nNOS), les fibres somatiques (anti-PMP 22), les fibres sensorielles (anti-CGRP), les fibres musculaires lisses (anti-SMA) et les fibres musculaires striées (anti-MYOG). Les coupes ont ensuite été numérisées par un scanner de haute résolution optique et les images ont été reconstruites en 3D avec le logiciel Winsurf®. Un fœtus additionnel a été entièrement destiné à réaliser de la microscopie électronique afin de confirmer nos résultats au niveau architectural musculaire.Résultats : Nous avons observé une innervation à la fois autonome (plexus hypogastrique inférieur (PHI)) et somatique (nerf du MEA et NP) du MEA. Nous avons individualisé des zones de cellules musculaires lisses au sein du plancher pelvien notamment de la partie médiane sous contrôle autonome (PHI) que nous nommons « compartiment médian musculaire lisse ».Nous avons systématisé le plancher pelvien musculaire en une zone médiale lisse sous contrôle nerveux autonome réalisant une interface entre les viscères pelviens, et une zone musculaire striée latérale sous contrôle nerveux somatique.Enfin, nous avons mis en évidence une double innervation à la fois somatique et autonome du sphincter urétral.Conclusion : La DAAO a permis de mettre en évidence une innervation pelvi-périnéale complexe avec l’intrication du système nerveux somatique et autonome. La fonction du contingent musculaire lisse pelvien reste à préciser. / Abstract : Levator ani muscle (LAM), urethral sphincter (US), and their innervation play a major role in pelvic status, urinary continence and anal continence. During pregnancy, vaginal delivery, pelvic radical surgery, damage of pelvic floor muscles or of their innervation may occur. These lesions are responsible for pelvic floor dysfunction such as urogenital prolapse or urinary incontinence. Better knowledge of pelvi-perineal muscle and nerve anatomy is needed to reduce the occurrence and treat these pelvic floor dysfunctions. Classically pelvic floor muscles are described as entirely striated under somatic control (levator ani nerve (LAN) and /or pudendal nerve (PN)). Computer Assisted Anatomical Dissection (CAAD) using specific nerve and muscle markers can nowadays complete data established by conventional dissection of anatomical subjects.The objective was to describe the innervation and the muscular structure of the levator ani muscle, to describe nerve supply of the urethral sphincter in order to better understand pelvic floor dysfunction.Methods : We studied nine human fetuses (6 female and 3 male). Serial histological sections of 5 μm of thickness were performed in the lumbar and pelvic regions of seven human fetuses aged 18 to 40 weeks of gestation. For each level, slides were stained and then treated in immunohistochemistry to detect: general nerve fibers (anti-protein S100), autonomic cholinergic fibers (anti-VAChT), autonomic adrenergic fibers (anti-tyrosine hydroxylase), autonomic nitrergic fibers (anti-nNOS), somatic nerve fibers (anti-peripheral myelin protein 22), sensory fibers (anti-CGRP), smooth muscle fibers (anti-SMA) and striated muscle fibers (anti-MYOG). The slides were then digitized by a high-resolution optical scanner and the images were reconstructed in 3D using the Winsurf® software. One fetus was entirely reserved for electronic microscopy in order to confirm our results.Results: We observed that LAM innervation is supplied by both autonomic (inferior hypogastric plexus (IHP)) and somatic (LAN and PN). We have individualized areas of smooth muscle cells in the pelvic floor, particularly the median part controlled by the autonomic system that we named “smooth muscle medial compartment”.We systematized within the pelvic floor muscle a smooth medial part under an autonomic nervous control as interface between the pelvic viscera and a lateral striated muscle part under somatic nervous control.Finally, we have demonstrated a dual innervation both somatic and autonomic sphincter urethral.Conclusion : CAAD has demonstrated complex pelvic-perineal innervation with the interaction of the somatic and autonomic nervous system. The function of the pelvic smooth muscle contingent remains to be clarified.
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Efficacité des traitements physiothérapiques pour l'incontinence urinaire d'effort chez la femme en période postnatale

Dumoulin, Chantal January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’utilisation de la réadaptation par la réalité virtuelle pour traiter l’incontinence urinaire mixte de la femme âgée : une étude de faisabilité

Elliott, Valérie 09 1900 (has links)
But : Cette étude a comme objectif principal d’évaluer la faisabilité d’utiliser une combinaison de renforcement des muscles du plancher pelvien (MPP) et de réadaptation par la réalité virtuelle (RRV) (programme d’entraînement MPP/RRV) pour traiter l’incontinence urinaire mixte (IUM) de la femme âgée. La faisabilité est évaluée par le taux de participation et d’achèvement du programme d’entraînement MPP/RRV et du programme d’exercices à domicile. Les objectifs secondaires de cette étude sont 1) d’évaluer l’effet du programme d’entraînement MPP/RRV sur la sévérité des symptômes urinaires, sur les dimensions de la qualité de vie, sur la fonction musculaire des MPP et sur les fonctions cognitives, plus précisément le processus exécutif de coordination de deux tâches, 2) d’évaluer, suite à l’intervention, la satisfaction des participantes. Le volet qualitatif a, quant à lui, pour objectif d’identifier les facteurs ayant influencé la participation au programme d’entraînement MPP/RRV ainsi que les avantages et les inconvénients associés à l’ajout de la RRV au traitement conventionnel de renforcement des MPP. Méthode : Les participantes ont effectué deux évaluations pré-traitement (pré-1 et pré-2), ont assisté à 12 classes hebdomadaires d’entraînement MPP/RRV et ont effectué une évaluation post-traitement. Elles ont aussi complété un programme d’exercices des MPP à domicile. Finalement, suite à la dernière classe, elles ont participé à un groupe de discussion. Les évaluations pré-1 et pré-2 ont été effectuées à deux semaines d’intervalle et étaient nécessaires pour s’assurer de la stabilité des mesures en l’absence d’une intervention. Résultats : 24 femmes ont participé à l’étude. Les taux de participation aux classes d’exercices hebdomadaires et au programme d’exercices à domicile étaient de 91 % et de 92 % respectivement. Le taux d’achèvement au programme d’entraînement MPP/RRV était de 96 %. Le programme d’entraînement MPP/RRV s’est avéré efficace dans l’amélioration des symptômes urinaires, de la qualité de vie ainsi que de la capacité à coordonner deux tâches simultanées chez les femmes âgées avec de l’IUM; il tend également à améliorer la fonction musculaire du plancher pelvien de ces femmes. L’appréciation de la composante RRV, par les participantes, était de 9.8/10 et ces dernières l’ont identifiée comme un facilitateur à leur participation hebdomadaire au traitement. Conclusion : Ce projet de maîtrise a permis de démontrer qu’une combinaison de renforcement des MPP et de RRV est une approche de traitement acceptable pour les femmes âgées souffrant d’IUM puisqu’elles sont capables de suivre les exigences de ce programme d’entraînement. / Aims: The main objective of the study was to evaluate the feasibility of using a combination of pelvic floor muscle (PFM) training and virtual reality rehabilitation (VRR) (PFM/VRR training program) to treat mixed urinary incontinence (MUI) among older women. Feasibility was defined as the participants’ rate of participation and completion of the PFM/VRR training program and of the home exercise program. The other study objectives were to evaluate the effectiveness of the PFM/VRR program on MUI symptoms, on quality of life (QoL), on PFM function and on cognitive functions, more precisely on dual-task executive functioning. Patient satisfaction was also assessed after the intervention. The study included a qualitative component aiming to gather information regarding: (1) patient-perceived facilitators and barriers to weekly PFM/VRR class attendance and (2) patient-perceived advantages and inconveniences associated with the use of VRR as a component of conventional PFM rehabilitation. Methods: Every woman participated in two pre-intervention evaluations (pre-1 & pre-2) followed by 12 weeks of a PFM/VRR training program and one post-intervention evaluation (post). Participants were also given a 20-minute static PFM home exercise program. At the end of the twelfth class, a participant group discussion was conducted. The first two evaluations were conducted 2 weeks apart to ensure consistency in the incontinence, PFM and executive functions measures prior to the intervention. Results: 24 women participated in the study. The majority of participants complied with the study demands in terms of attendance to the weekly treatment sessions (91 %), adherence to the home exercise program (92%) and completion of the three (pre-1, pre-2 and post) evaluations (96 %). The PFM/VRR training program was effective in reducing urinary incontinence symptoms, in enhancing QoL, in improving the ability of older women with MUI to manage dual-task situations and tends to improve PFM function of these women. The participant appreciation of the VRR component was 9.8/10 and the VRR component was identified by the participants as a facilitator to their weekly class participation. Conclusion: A combined PFM/VRR is an acceptable functional training approach for older women with MUI as they are capable of complying with treatment program demands.
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Contribution aux méthodes d'évaluation de l'incontinence urinaire et applications en médecine d'assurance.

Timmermans, Luc 19 December 2016 (has links)
Introduction. L'incontinence urinaire ne peut être ignorée par l'expert lors de son évaluation. On ne peut toutefois pas attendre de la victime un énoncé de ce préjudice de manière ouverte et presque publique dans une sphère aussi chargée d'émotion. La pudeur élude ce handicap du discours revendicateur et le médecin devra rechercher les signes évocateurs de cette affection cachée par un sentiment de honte car il se doit d'évaluer le dommage et tout le dommage. Tant dans le cadre de l'expertise d'un dommage que de l'évaluation des atteintes de la santé dans un contexte de médecine sociale, le médecin se doit de recourir à des méthodes d'évaluation adaptées (et non invasives), fiables, reproductibles et scientifiquement validées. Les méthodes d'évaluation et leurs limites d'application dans un contexte non thérapeutique doivent être analysées de même que la procédure actuelle de l'évaluation personnelle dans le cadre de l'incontinence urinaire. Nous nous intéressons tout d'abord aux notions épidémiologiques en rapport avec l'incontinence urinaire en définissant le problème et en déterminant la terminologie adaptée au français. Après une analyse de la prévalence, nous présentons les facteurs de risque associés. Après avoir déterminé les facteurs prédictifs et précisé le principe d'anticipation, nous rapportons l'impact économique et social d'un tel symptôme. Le contexte non thérapeutique de l'expertise implique des limites dans la méthodologie d'évaluation. Nous reprenons les techniques non invasives d'évaluation en analysant la littérature avec les procédures utilisées dans ce travail. Nous évaluons les techniques peu invasives et analysons l'intérêt dans le cadre évaluatif des informations fournies par les techniques modérément invasives et invasives prescrites dans un cadre thérapeutique. La procédure actuelle d'évaluation de l'incapacité personnelle dans le cadre de l'incontinence urinaire est présentée avec une définition du terme "incapacité personnelle" et en précisant les liens de causalité. Sont indissociables du principe de causalité, les notions d'état antérieur et de prédisposition. Les techniques d'évaluation et de détermination du taux en Belgique et à l'étranger sont revues et l'aspect évaluatif spécifique à la médecine pratiquée dans le cadre de la sécurité sociale est étudié. L'objectif de la recherche comportait un volet permettant de calibrer le taux d'atteinte à l'intégrité physico-psychique d'une personne présentant une incontinence urinaire, un volet relatif à une application de cette méthode de calibrage dans le cadre des prestations d'évaluation médicale pour la sécurité sociale et un volet déterminant la fidélité et la sincérité des réponses des patients soumis à l'autoquestionnaire utilisé en tant qu'instrument évaluatif.Première étude.Objectif.-La détermination du préjudice corporel relatif à l'incontinence urinaire oblige au recours à des techniques d'évaluation non invasives et des plus précises de cet état en utilisant des instruments d'exploration en concordance avec la Classification Interntionale du Fonctionnement, du handicap et de la santé(CIF). Le but de cette étude est d'identifier le test évaluatif le plus adéquat et de déterminer un modèle barémique en rapport avec l'incontinence urinaire.Matériels et méthodes.-Nous avons réalisé une étude transversale prospective comparant les résultats des tests urodynamiques successifs avec les scores du questionnaire International Consultation on Incontinence Questionnaire-Urinary Incontinence-Short Form (ICIQ-UI-SF) et le test d'incontinence (pad-test) réalisé en une heure sur 120 patients. Nous avons procédé par analyse statistique de probabilité des événements puis utilisé la régression logistique afin de calculer la probabilité d'incontinence urinaire en fonction des facteurs prédicteurs les plus significatifs. Par la suite, nous avons créé une grille basée sur les prédicteurs significatifs et leur probabilité d'une incontinence urinaire objectivée sur base d'un examen urodynamique.Résultats.-Le score moyen ICIQ-UI-SF était de 13,5±4,6 et la valeur médiane du pad test était de 8 g. L'évaluation basée sur la construction ROC (receiver operating characteristic) démontre la pertinence des résultats urodynamiques avec les scores ICIQ-UI-SF (Aire Sous Courbe 0,689) et les résultats du test d'incontinence-pad test (Aire Sous Courbe 0,693). En procédant par régression logistique, nous avons démontré que les meilleurs prédicteurs indépendants d'une incontinence urinaire objectivée par un test urodynamique étaient l'âge du patient et le score ICIQ-UI-SF. Le modèle obtenu par régression logistique nous a permis de construire une équation permettant de déterminer la probabilité d'incontinence urinaire ojectivée sur base d'un examen urodynamique à l'aide de ces prédicteurs. Utilisant ces instruments, nous avons créé une grille générant un index de probabilité.Conclusion.-En utilisant cette grille d'index de probabilité, relative au patient et à son taux maximum d'invalidité en rapport avec l'incontinence urinaire, nous devenons capable de calculer son incapacité personnelle.Seconde étude.Objectif.-Des forfaits financiers sont octroyés par la sécurité sociale sur base de critères de dépendance déterminés par une échelle d'évaluation hiérarchisée, scorée en quatre points, appelée échelle de Katz dont le cinquième item concerne la continence urinaire et fécale. L'objectif de cette étude est de démontrer que le questionnaire ICIQ-UI-SF peut être utilisé afin de déterminer un score applicable en médecine factuelle pour évaluer le degré d'incontinence demandé par l'échelle de Katz-6 et permettre la distinction entre le score 2 (est accidentellement incontinent) et le score 3 (est incontinent).Matériels et méthodes.-La capacité fonctionnelle de 63 patients (14 hommes, 49 femmes, âgés de 70 à 99 ans) a été évaluée sur base d'un Mini Mental State Examination (MMSE), d'un index de Katz pour les activités de vie quotidienne et d'un questionnaire ICIQ-UI-SF. Une analyse comparative des moyennes a été réalisée. Les scores observés lors du questionnaire ICIQ-UI-SF ont été introduites comme variables. Les données observées dans la population scorée 2 à l'item continence ont été comparées aux données de la population scorée 3 pour le même item en réalisant un graphe type box-and-whisker and dot plot. La sensibilité et la spécificité de chaque variable ont été testées et les résultats évalués en réalisant une courbe ROC (Receiver Operating Characteristic). La meilleure variable (score ICIQ-UI-SF) a été retenue comme score pivot permettant la distinction des patients pouvant être scorés 2 ou 3 sur l'item continence de l'échelle de Katz.Résultats.-Des différences significatives ont été observées entre l'échantillon scoré 2 pour l'item continence de l'échelle de Katz et l'échantillon scoré 3 pour le même item et le score du questionnaire ICIQ-UI-SF et le score global de l'échelle de Katz mais nous n'avons pas observé de différence significative en rapport avec le score MMSE. Sur base de l'analyse ROC, nous avons comparé le pouvoir discriminant du score ICIQ-UI-SF par rapport au score de l'item continence de l'échelle de Katz. Le score ICIQ-UI-SF le plus favorable en sensibilité et spécificité s'est révélé être le score de 13.Conclusion.-Nous avons démontré que la variable la plus significative (score ICIQ-UI-SF) à retenir comme score pivot pour distinguer les patients pouvant être scoré 2 ou 3 sur l'item continence de l'échelle de Katz est la valeur 13.Troisième étude.Objectif.- Nous avons recherché les éléments de personnalité dans une population ayant une incontinence urinaire. Une corrélation entre les résultats du questionnaire de personnalité Minimult et les résultats de l'ICIQ-UI-SF (International Consultation Incontinence Questionnaire Urinary Incontinence Short Form) a été réalisée. Le but du travail est d'objectiver la fiabilité et la sincérité des réponses des patients et, par ailleurs, de rechercher les éléments permettant d'établir qu'un trouble de personnalité pourrait être impliqué dans la physiopathologie de l'incontinence urinaire.Matériels et méthodes.- Nous avons réalisé une étude prospective observationnelle. Un questionnaire informatisé comprenant une double présentation des trois questions scorées de l'ICIQ-UI-SF parmi les 71 questions du Minimult a été proposé à 47 patients.Résultats.- Sur 37 patients inclus, le test non paramétrique Wilcoxon-Mann-Whitney a conforté la concordance des deux questionnaires ICIQ-UI-SF avec p=0.1792. Parmi ceux-ci, l'inventaire Minimult a permis de sélectionner 23 patients dont le score de l'échelle de validité F (avec F<70) autorisait une analyse clinique fiable. Un score F>70 correspond à une personne "qui accentue ses symptômes" ou peut être significatif d'un trouble de l'attention ce qui justifie l'exclusion de ces patients. Nous avons comparé la différence des scores de l'ICIQ-UI-SF lors des test et re-test aux scores obtenus sur l'échelle de validité F, indicateur de surcharge, du questionnaire Minimult en utilisant l'analyse ROC. Les résultats ont démontré une AUC de 0,559 avec une sensibilité de 78,6% et une spécificité de 43,5%. Parmi cette population valide de 23 patients, aucun score L n'était supérieur à 70 ce qui indique l'absence de mensonge délibéré. L'analyse de personnalité de cette même population n'a détecté aucun trouble de personnalité dans 9 cas. Elle a démontré six cas présentant une valeur élevée sur l'échelle d'hypochondrie, cinq une valeur élevée dans l'échelle dépression, quatre une valeur élevée dans l'échelle d'hystérie. Cette triade névrotique a été retrouvée dans deux cas. La déviation psychopathique (Pd) relative à un registre antisocial était retrouvée dans cinq cas tandis que l'échelle paranoïa ainsi que l'échelle d'hypomanie était élevée dans un cas mais aucune association entre ces traits de personnalité n'était observée ce qui permettait de conclure en l'absence de problèmes de comportement. Le profil psychotique associant schizophrénie, paranoïa, dépression et hypomanie n'a été retrouvé dans aucun cas. Le tableau psychasthénie qui correspond à des traits de personnalité phobo-obsessionnels était retrouvé dans près de la moitié des cas valides.Conclusion.- Nous concluons qu'une corrélation entre les résultats d'un questionnaire de personnalité et les résultats de l'ICIQ-UI-SF est réalisable. Cette étude comparative objective la fiabilité des réponses des patients tandis que la sincérité de celles-ci est déterminée par l'absence de mensonge délibéré recherché par le Minimult. Nous confirmons et précisons les données de la littérature sur les différents tableaux cliniques de la personnalité des patients incontinents en soulignant l'importance du tableau psychasthénie qui correspond à une personne anxieuse victime d'un important ressenti de son problème. Ces éléments permettent de suspecter qu'un trouble de personnalité pourrait être impliqué dans la physiopathologie de l'incontinence urinaire.Conclusions générales. La fiabilité et la sincérité des réponses au questionnaire ICIQ-UI-SF étant démontrée par les études relatives à la validité de celui-ci et au travers d'une étude concluant entre une corrélation entre les résultats obtenus lors du questionnaire et un test de personnalité démontrant l'absence de mensonge délibéré, nous avons pu démontrer que la valeur pivot du questionnaire ICIQ-UI-SF permettant la distinction entre le score 2 et 3 de l'item continence de l'échelle de Katz est de 13. Cette observation relève d'une importance majeure dans le cadre de la médecine pratiquée dans le domaine de la sécurité sociale et en particulier lors du financement des soins aux personnes dépendantes. Sur base d'une étude prospective, nous avons déterminé les facteurs prédictifs les plus significatifs d'une incontinence urinaire et construit une formule établissant une probabilité d'incontinence. Une grille établissant cette probabilité en fonction de l'âge du patient et son score ICIQ-UI-SF a été réalisée laquelle a permis la détermination de taux d'incapacité personnelle selon des catégories de sévérité du handicap. Un schéma établissant des "fourchettes" de taux a pu être élaboré et repris ci-dessous.Catégorie d'incontinence Score ICIQ-UI-SF Incapacité PersonnelleLéger 1 à 5 0 à 6%Modéré 6 à 12 7 à 14%Sévère 13 à 18 15 à 21%Très sévère 19 à 21 22 à 30% Le niveau de preuve élevé des études réalisées permet de recommander l'utilisation du schéma établissant un fourchette de taux de l'A.I.P.P. ce qui permet de moduler les taux de l'incapacité personnelle proposés par le Guide Barème Européen d'une personne présentant de l'incontinence urinaire. L'indemnisation de la victime est ensuite modulée en tenant compte des répercussions fonctionnelles du dommage sur sa vie quotidienne et non sur base d'un diagnostic ou d'une lésion. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’utilisation de la réadaptation par la réalité virtuelle pour traiter l’incontinence urinaire mixte de la femme âgée : une étude de faisabilité

Elliott, Valérie 09 1900 (has links)
But : Cette étude a comme objectif principal d’évaluer la faisabilité d’utiliser une combinaison de renforcement des muscles du plancher pelvien (MPP) et de réadaptation par la réalité virtuelle (RRV) (programme d’entraînement MPP/RRV) pour traiter l’incontinence urinaire mixte (IUM) de la femme âgée. La faisabilité est évaluée par le taux de participation et d’achèvement du programme d’entraînement MPP/RRV et du programme d’exercices à domicile. Les objectifs secondaires de cette étude sont 1) d’évaluer l’effet du programme d’entraînement MPP/RRV sur la sévérité des symptômes urinaires, sur les dimensions de la qualité de vie, sur la fonction musculaire des MPP et sur les fonctions cognitives, plus précisément le processus exécutif de coordination de deux tâches, 2) d’évaluer, suite à l’intervention, la satisfaction des participantes. Le volet qualitatif a, quant à lui, pour objectif d’identifier les facteurs ayant influencé la participation au programme d’entraînement MPP/RRV ainsi que les avantages et les inconvénients associés à l’ajout de la RRV au traitement conventionnel de renforcement des MPP. Méthode : Les participantes ont effectué deux évaluations pré-traitement (pré-1 et pré-2), ont assisté à 12 classes hebdomadaires d’entraînement MPP/RRV et ont effectué une évaluation post-traitement. Elles ont aussi complété un programme d’exercices des MPP à domicile. Finalement, suite à la dernière classe, elles ont participé à un groupe de discussion. Les évaluations pré-1 et pré-2 ont été effectuées à deux semaines d’intervalle et étaient nécessaires pour s’assurer de la stabilité des mesures en l’absence d’une intervention. Résultats : 24 femmes ont participé à l’étude. Les taux de participation aux classes d’exercices hebdomadaires et au programme d’exercices à domicile étaient de 91 % et de 92 % respectivement. Le taux d’achèvement au programme d’entraînement MPP/RRV était de 96 %. Le programme d’entraînement MPP/RRV s’est avéré efficace dans l’amélioration des symptômes urinaires, de la qualité de vie ainsi que de la capacité à coordonner deux tâches simultanées chez les femmes âgées avec de l’IUM; il tend également à améliorer la fonction musculaire du plancher pelvien de ces femmes. L’appréciation de la composante RRV, par les participantes, était de 9.8/10 et ces dernières l’ont identifiée comme un facilitateur à leur participation hebdomadaire au traitement. Conclusion : Ce projet de maîtrise a permis de démontrer qu’une combinaison de renforcement des MPP et de RRV est une approche de traitement acceptable pour les femmes âgées souffrant d’IUM puisqu’elles sont capables de suivre les exigences de ce programme d’entraînement. / Aims: The main objective of the study was to evaluate the feasibility of using a combination of pelvic floor muscle (PFM) training and virtual reality rehabilitation (VRR) (PFM/VRR training program) to treat mixed urinary incontinence (MUI) among older women. Feasibility was defined as the participants’ rate of participation and completion of the PFM/VRR training program and of the home exercise program. The other study objectives were to evaluate the effectiveness of the PFM/VRR program on MUI symptoms, on quality of life (QoL), on PFM function and on cognitive functions, more precisely on dual-task executive functioning. Patient satisfaction was also assessed after the intervention. The study included a qualitative component aiming to gather information regarding: (1) patient-perceived facilitators and barriers to weekly PFM/VRR class attendance and (2) patient-perceived advantages and inconveniences associated with the use of VRR as a component of conventional PFM rehabilitation. Methods: Every woman participated in two pre-intervention evaluations (pre-1 & pre-2) followed by 12 weeks of a PFM/VRR training program and one post-intervention evaluation (post). Participants were also given a 20-minute static PFM home exercise program. At the end of the twelfth class, a participant group discussion was conducted. The first two evaluations were conducted 2 weeks apart to ensure consistency in the incontinence, PFM and executive functions measures prior to the intervention. Results: 24 women participated in the study. The majority of participants complied with the study demands in terms of attendance to the weekly treatment sessions (91 %), adherence to the home exercise program (92%) and completion of the three (pre-1, pre-2 and post) evaluations (96 %). The PFM/VRR training program was effective in reducing urinary incontinence symptoms, in enhancing QoL, in improving the ability of older women with MUI to manage dual-task situations and tends to improve PFM function of these women. The participant appreciation of the VRR component was 9.8/10 and the VRR component was identified by the participants as a facilitator to their weekly class participation. Conclusion: A combined PFM/VRR is an acceptable functional training approach for older women with MUI as they are capable of complying with treatment program demands.
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Suivi à long terme de l’efficacité d’un traitement de physiothérapie sur l'incontinence urinaire d'effort persistante en période postnatale

Martin, Claudine 11 1900 (has links)
L’incontinence urinaire d’effort (IUE) est une condition fréquente en période postnatale pouvant affecter jusqu’à 77% des femmes. Neuf femmes sur dix souffrant d’IUE trois mois après l’accouchement, vont présenter une IUE cinq ans plus tard. Le traitement en physiothérapie de l’IUE par le biais d’un programme d’exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien est reconnu comme étant un traitement de première ligne efficace. Les études ont prouvé l’efficacité de cette approche sur l’IUE persistante à court terme, mais les résultats de deux ECR à long terme n’ont pas démontré un maintien de l’effet de traitement. L’effet d’un programme en physiothérapie de renforcement du plancher pelvien intensif et étroitement supervisé sur l’IUE postnatale persistante avait été évalué lors d’un essai clinique randomisé il y a sept ans. Le but principal de la présente étude était d’évaluer l’effet de ce programme sept ans après la fin des interventions de l’ECR initial. Un objectif secondaire était de comparer l’effet de traitement à long terme entre un groupe ayant fait seulement des exercices de renforcement du plancher pelvien et un groupe ayant fait des exercices de renforcement du plancher pelvien et des abdominaux profonds. Un troisième objectif était d’explorer l’influence de quatre facteurs de risques sur les symptômes d’IUE et la qualité de vie à long terme. Les cinquante-sept femmes ayant complétées l’ECR initial ont été invitées à participer à l’évaluation du suivi sept ans. Vingt et une femmes ont participé à l’évaluation clinique et ont répondu à quatre questionnaires, tandis que dix femmes ont répondu aux questionnaires seulement. L’évaluation clinique incluait un pad test et la dynamométrie du plancher pelvien. La mesure d’effet primaire était un pad test modifié de 20 minutes. Les mesures d’effets secondaires étaient la dynamométrie du plancher pelvien, les symptômes d’IUE mesuré par le questionnaire Urogenital Distress Inventory, la qualité de vie mesurée par le questionnaire Incontinence Impact Questionnaire et la perception de la sévérité de l’IUE mesuré par l’Échelle Visuelle Analogue. De plus, un questionnaire portant sur quatre facteurs de risques soit, la présence de grossesses subséquentes, la v présence de constipation chronique, l’indice de masse corporel et la fréquence des exercices de renforcement du plancher pelvien de l’IUE, venait compléter l’évaluation. Quarante-huit pour-cent (10/21) des participantes étaient continentes selon de pad test. La moyenne d’amélioration entre le résultat pré-traitement et le suivi sept ans était de 26,9 g. (écart-type = 68,0 g.). Il n’y avait pas de différence significative des paramètres musculaires du plancher pelvien entre le pré-traitement, le post-traitement et le suivi sept ans. Les scores du IIQ et du VAS étaient significativement plus bas à sept ans qu’en prétraitement (IIQ : 23,4 vs 15,6, p = 0,007) et (VAS : 6,7 vs 5,1, p = 0,001). Les scores du UDI étaient plus élevés au suivi sept ans (15,6) qu’en pré-traitement (11,3, p = 0,041) et en post-traitement (5,7, p = 0,00). La poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien à domicile était associée à une diminution de 5,7 g. (p = 0,051) des fuites d’urine observées au pad test selon une analyse de régression linéaire. Les limites de cette étude sont ; la taille réduite de l’échantillon et un biais relié au désir de traitement pour les femmes toujours incontinentes. Cependant, les résultats semblent démontrer que l’effet du traitement à long terme d’un programme de renforcement des muscles du plancher pelvien qui est intensif et étroitement supervisé, est maintenu chez environ une femme sur deux. Bien que les symptômes d’IUE tel que mesuré par les pad test et le questionnaire UDI, semblent réapparaître avec le temps, la qualité de vie, telle que mesurée par des questionnaires, est toujours meilleure après sept qu’à l’évaluation initiale. Puisque la poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien est associée à une diminution de la quantité de fuite d’urine au pad test, les participantes devraient être encouragées à poursuivre leurs exercices après la fin d’un programme supervisé. Pour des raisons de logistique la collecte de donnée de ce projet de recherche s’est continuée après la rédaction de ce mémoire. Les résultats finaux sont disponibles auprès de Chantale Dumoulin pht, PhD., professeure agrée à l’Université de Montréal. / Stress urinary incontinence is a common condition in the postpartum period affecting up to 77% of women. Nine women out of ten still suffering from SUI three months after giving birth will have symptoms of SUI five years later. Physiotherapy treatment via pelvic floor muscles strengthening exercises is recognized as an efficient first line of treatment for SUI. Although studies have shown good short term cure rates for persistent SUI, two long term follow-ups RCT’s have demonstrated that the effect was not maintained through time. The effect of an intensive and supervised physiotherapy pelvic floor strengthening program was evaluated in a previous randomized controlled trial (RCT) seven years ago. The main objective of the present study was to evaluate the effect of this program seven years after cessation of treatment. A secondary objective is to investigate the influence of four possible predictors of long term SUI symptoms and quality of life. The 57 women who completed the initial trial were contacted by telephone and invited to participate in a 7 year follow-up. Twenty-one participants underwent the clinical evaluation and answered four questionnaires while 10 participants answered only the questionnaires. The clinical evaluation included a provocative pad test and dynamometry of the pelvic floor muscles. The main outcome measure was the 20-minute modified pad test. Secondary outcomes were pelvic floor muscle strength measure by the Montreal dynamometer, symptoms of incontinence measured by the Urogenital Distress Inventory questionnaire, quality of life measured by the Incontinence Impact Questionnaire and the perceived burden of SUI measured by the Visual Analog Scale. The evaluation was completed by a questionnaire on four potential predictors of SUI: subsequent pregnancies, chronic constipation, body mass index and the frequency of pelvic floor muscle exercises. Forty-eight percent (10/21) of the participants were continent according to the pad test. The mean improvement between baseline and seven year follow-up was 26.9 g. (SD = vii 68.0g.). There was no statistically significant difference in pelvic floor muscle strength between baseline, after treatment and the follow-up (p = 0.74). The IIQ and VAS score were significantly lower at the seven year follow-up than at baseline (IIQ: 23.4 vs 15.6 , p = 0.007 and VAS: 6.7 vs 5.1, p = 0.001). The UDI scores were higher at follow-up (15.6) than baseline (11.3, p = 0.041) and after treatment (5.7, p = 0.00). Maintaining pelvic floor exercise at seven years after treatment had a strong trend towards a decrease of 5.7 g. for pad test results (p = 0.051). Limits of this study are the small sample size and the bias related to treatment seeking behavior amongst women who agreed to participate. Nevertheless, results seem to indicate that an intensive closely supervised pelvic floor training program is effective in the long run for one woman out of two. Although symptoms of SUI, as measured by the pad test and the UDI questionnaire, seem to reappear with time, quality of life is still better seven years after treatment than at baseline. Continuation of pelvic floor exercises seems to decrease the urine leakage upon exertion and thus should be encouraged even after cessation of intense training. For logistic reasons, the data collection for this research project continued after the writing of this thesis. Final results are available from Chantale Dumoulin pht, PhD, professor at the University of Montreal.

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