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Sexual initiation interaction among married and cohabiting couplesGossmann, Ilona January 2000 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Sexualité des jeunes et comportements sexuels à risque à Kinshasa (R.D. Congo)Kalambayi Banza, Barthélémy 19 March 2007 (has links)
La sexualité, pourtant base de la reproduction humaine, n’a intéressé les démographes que comme facteur ou déterminant indirect de la fécondité (principalement en Afrique Centrale).
L’intérêt des chercheurs en sciences sociales pour des études sur la sexualité est né avec l’émergence du SIDA dans la perspective des comportements sexuels à risque d’IST/VIH/SIDA. Or, cette perspective restreint le champ d’investigation et limite la connaissance, car la sexualité va au-delà des comportements sexuels à risque.
Pour nous rendre compte des évolutions ou changements intervenus dans le vécu de la sexualité des jeunes, nous avons mené une enquête par sondage auprès de 2000 jeunes célibataires, scolarisés et non scolarisés, âgés de 15-24 ans dans la ville de Kinshasa. Cette enquête quantitative a été complétée par 19 entretiens approfondis auprès des jeunes filles et garçons, 3 focus groups, des entretiens avec des responsables de différents services et, structures administratifs et de santé qui encadrent les jeunes, … L’étude a cherché à répondre à la question principale de savoir : Comment les jeunes célibataires de Kinshasa vivent-ils leur activité sexuelle et comment se protègent-ils contre les risques d’IST/VIH lors de cette sexualité ?
Plus concrètement, l’étude a permis de caractériser cette sexualité de ces jeunes en termes d’intensité et de déterminants. Elle a également appréhendé les stratégies des jeunes en ce qui concerne la protection des rapports sexuels contre le risque d’IST/VIH auquel ils s’exposent.
A cause de leur appartenance aux ethnies et religions dont les normes et valeurs interdisent l’activité sexuelle préconjugale, les jeunes kinois sont massivement opposés à la sexualité préconjugale. Cette opposition se révèle de façade, car non seulement la majorité est sexuellement active, mais surtout s’initie précocement. Près de 70 % des filles comme des garçons étaient déjà sexuellement actifs au moment de l’enquête et 1 jeune sur 2 s’était initié avant l’âge de 16,7 ans pour les filles et de 16,9 ans pour les garçons. Leurs croyances religieuses retardent l’initiation sexuelle, tandis que l’appartenance à un ménage aisé facilite l’adoption des comportements à moindres risques. Dès qu’ils commencent leur activité sexuelle, celle-ci devient, non seulement quasiment régulière (surtout chez les jeunes qui sont moins exposés aux informations sur la Santé de la Reproduction), mais aussi multipartenaire. Les jeunes kinois changent de temps en temps de partenaires qu’ils recrutent principalement dans le cercle de pairs. Du fait d’appartenir au même cercle, les jeunes considèrent leurs partenaires comme étant habituels et n’utilisent le condom qu’avec un partenaire « occasionnel » ou lors d’un rapport sexuel rémunéré, une façon pour eux d’appliquer le principe de la stratégie ABC de la lutte contre le sida qui conseille l’utilisation du préservatif avec des partenaires occasionnels. En plus, la plupart des jeunes observent presque toujours une période de continence d’au moins un mois avant d’avoir des rapports sexuels avec leurs nouveaux partenaires. En observant cette période, les jeunes se considèrent davantage comme des partenaires habituels et, même sans avoir procédé préalablement au test sérologique, ils passent à l’acte sans préservatif, s’estimant toujours moins exposés au risque d’IST/VIH.
Malgré leur intense activité sexuelle, d’une part, et leur bonne mise en application des conseils pour une sexualité à moindres risques dans leurs pratiques, toutes les structures éducatives (famille, école, église) ne conseillent aux jeunes que l’abstinence sexuelle. Cette inadéquation entre les besoins des jeunes et l’éducation sexuelle offerte mérite d’être soulignée afin d’attirer l’attention des parents et des décideurs sur les dangers que courent les jeunes s’ils ne sont plus correctement accompagnés dans le vécu de leur sexualité.
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Parcours d'entrée en vie féconde des femmes au Burkina Faso : une analyse séquentielleVergara Marroquin, Daniel 08 1900 (has links)
Alors que dans les sociétés de l’Afrique de l’Ouest, le mariage représente traditionnellement le point de départ de la séquence des événements démographiques
associés à la formation de la famille, aujourd’hui cette séquence s’est complexifiée. Suite à l’effritement des modes traditionnels du passage à l’âge adulte, les jeunes citadins reportent leur mariage, le contexte de l’initiation sexuelle est plus fréquemment prénuptial et le nombre de naissances hors mariage semble augmenter. Peu d’études se sont penchées sur l’analyse de la séquence de ces événements sous l’angle du parcours individuel. L’objectif central de ce mémoire est d’explorer, de décrire et d’expliquer les changements survenus dans les parcours d’entrée en vie féconde des femmes durant leur jeunesse en utilisant comme unité d’analyse l’entièreté des parcours.
Utilisant les données EDS du Burkina Faso, nous synthétisons en parcours, sous forme
des séquences d’épisodes, les calendriers du premier rapport sexuel, de la première union et de la première naissance. Avec l’analyse séquentielle, nous identifions quatre catégories de parcours : nuptial, sexualité prénuptiale, maternité prénuptiale et célibataires. La méthode permet également une catégorisation plus fine des parcours et une visualisation de modèles de transitions. Nous analysons ensuite l’association entre les caractéristiques individuelles et les parcours suivis grâce à des modèles multinomiaux. Nos résultats confirment l’augmentation des parcours non nuptiaux auprès des jeunes. De plus, ils montrent qu’un niveau de scolarité plus élevé augmente la probabilité de suivre un parcours non-traditionnel, notamment chez les femmes urbaines, le milieu de socialisation à l’enfance ayant aussi un effet sur le choix du parcours. / In West African societies, marriage has traditionally represented the first step of the sequence of demographic events regarding the formation of the family. Currently, this
sequence has become more complex. Following the erosion of traditional patterns of entrance into adulthood, urban youth tend to delay marriage, to increasingly engage in premarital sex while premarital births among youth seem to rise. Our study considers demographic life courses of entry into reproductive life as individual sequences of states. The main purpose of this study is to explore, describe and explain changes in young women’s sequences of entry in reproductive life using individual sequences as the unit of analysis.
Using data from the 2003 Demographic and Health Survey of Burkina Faso, we
synthesize the timing of first sexual intercourse, first union and first birth into sequences. Using Sequence Analysis methods, we identify four main categories of entrance in reproductive life: marital, premarital sex, premarital childbearing and singles. These methods allow a finer classification and a visualization of complete sequences and their transition patterns. We then analyze the association between individual characteristics and the sequence that women follow. Our results confirm that non-traditional sequences rise among younger generations. We also show that while women’s years of instruction increase, the probability of starting a sequence by premarital sex rises and the probability of starting a sequence by a marriage falls dramatically. Finally the childhood place of residence seems to moderate these effects by
increasing the probability to follow a non-traditional sequence for urban women. / En las sociedades del Africa subsahariano el matrimonio representa tradicionialmente
el inicio de la secuencia de eventos demográficos asociados a la formación de la familia, pero esta secuencia ha sufrido transformaciones. Como consecuencia de la erosión de los modelos tradicionales del paso a la edad adulta, los jovenes citadinos tienden a retardar el casamiento, el contexto de la primera relación sexual es cada vez mas prenupcial y los nacimientos prenupciales han aumentado. Pocos estudios han analizado la secuencia estos eventos bajo la perspectiva del curso de vida individual. El objetivo central de este estudio es explorar, describir y explicar los cambios en la secuencia de la entrada a la vida fecunda empleando las secuencias de episodios completas como las unidades de análisis.
Utilizando los datos de la EDSBF-2003, sintetizamos en secuencias individuales los
calendarios de la primera relación sexual, de la primera unión y del primer nacimiento. A traves del análisis secuencial, identificamos cuatro tipologías: nupcial, sexualidad prenupcial,maternidad prenupcial y solteras. Obtenemos una clasificación mas fina de las secuencias al visualizar distintos modelos de transición. Empleando un modelo multinomial analizamos la asociación entre las características de los individuos y las secuencias. Nuestros resultados confirman que las secuencias no nupciales ganan terreno en las generaciones mas jóvenes. Además, un nivel de escolaridad mas elevado aumenta la probabilidad de empezar una secuencia con una relación sexual. El medio de socialización en la infancia modera estos efectos, ya que las mujeres urbanas tienen una probabilidad mas elevada que las rurales de seguir una secuencia no nupcial.
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Parcours d'entrée en vie féconde des femmes au Burkina Faso : une analyse séquentielleVergara Marroquin, Daniel 08 1900 (has links)
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