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Stratégies de contrôle de pensées chez les gens souffrant d'insommie

Gendron, Linda 23 August 2021 (has links)
La présente recherche étudie les stratégies de contrôle de pensées, particulièrement l'évitement chez les gens souffrant d'insomnie. Les participants sont soumis à une procédure d'évaluation incluant des entrevues et des questionnaires portant sur l'anxiété, l'insomnie et les stratégies de contrôle de pensées. Cinquante personnes forment les groupes de bons dormeurs (n=20), d'insomniaques (n=14) et d'insomniaques souffrant de trouble d'anxiété généralisée (TAG) en comorbidité (n=16). Les résultats démontrent que les insomniaques TAG ont une activité cognitive plus importante à l'heure du coucher que les insomniaques sans TAG. Ces derniers ont une activité cognitive plus intense que les bons dormeurs. Les bons dormeurs évaluent leurs stratégies comme étant plus efficaces que les deux autres groupes. Enfin, les résultats suggèrent que l'utilisation de l'évitement est une dimension à considérer davantage chez les insomniaques TAG. Les particularités retrouvées chez les gens souffrant d'insomnie avec ou sans TAG en comorbidité, sur le plan cognitif, devraient être prises en considération dans l'évaluation et le traitement de l'insomnie.
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Time estimation in chronic insomnia sufferers

Rioux, Isabelle. 23 June 2021 (has links)
Plusieurs études indiquent que les personnes souffrant d'insomnie chronique surestiment leur latence de sommeil et sous-estiment la durée totale de leur sommeil, par comparaison avec les données polysomnographiques (PSG). Dans un premier temps, la présente étude vise à comparer la capacité d'estimer le temps des personnes souffrant d'insomnie chronique à celle de bons dormeurs. De plus, elle vise à vérifier la présence d'une relation entre la sévérité de l'insomnie et l'estimation du temps. Les 22 participants se répartissent en deux groupes, soit 11 personnes souffrant d'insomnie chronique et 11 bons dormeurs. Tous les participants complètent une tâche d'estimation du temps. La sévérité de l'insomnie est mesurée grâce à l'Index de sévérité de l'insomnie (ISI). Les résultats n'indiquent aucune différence significative entre les groupes quant aux diverses mesures d'estimation du temps. Aucune corrélation significative n'est par ailleurs observée entre la sévérité de l'insomnie et l'estimation du temps. La perception inexacte du sommeil fréquemment observée chez les personnes souffrant d'insomnie ne semble donc pas être attribuable à une perturbation de leur estimation du temps.
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Insomnie et microstructure du sommeil : impact du traitement comportemental-cognitif

Fortier-Brochu, Émilie 20 May 2021 (has links)
L’objet du présent mémoire consiste à évaluer l ’effet du traitement comportemental-cognitif (ICC) de l’insomnie sur la microstructure du sommeil. Un groupe de participants souffrant d ’insomnie chronique et un groupe témoin de bons dormeurs sont d'abord soumis à une évaluation polysomnographique (PSG) effectuée en laboratoire. Les personnes souffrant des 4 premiers cycles de sommeil. Les résultats confirment la présence de perturbations de la microstructure du sommeil chez les participants souffrant d ’insomnie. Ces perturbations se manifestent par une activité plus dense pour les bandes de fréquences delta, thêta, alpha, sigma, bêta et gamma durant le stade 2 et pour les bandes de fréquence delta, thêta, alpha, sigma et bêta durant les stades 3-4. Les résultats suggèrent un effet global du TCC sur la microstructure du sommeil des stades 3-4 mais cet effet ne semble pas se traduire par des changements spécifiques des rythmes évalués. Des écarts entre les bons dormeurs et les personnes souffrant d ’insomnie sont toujours présents après le traitement, mais les différences ne sont pas statistiquement significatives. Les améliorations de la continuité du sommeil sont fortement corrélées avec une augmentation de la densité des rythmes lents et modérément corrélées avec une augmentation de la densité des rythmes thêta, alpha, sigma et bêta. Les résultats suggèrent donc que le TCC peut induire des changements subtils de la microstructure du sommeil et que ces changements sont associés aux améliorations de la continuité du sommeil. / The aim of this paper is to examine the effect o f the cognitive behavioral treatment (CBT) of insomnia on sleep microstracture. A group o f participants with chronic insomnia and a control group of normal sleepers are submitted to polysomnographic (PSG) assessment completed at the sleep laboratory. Participants with insomnia receive a 6-week TBC and return to the sleep laboratory for additional PSG recordings. The sleep microstructure is examined through powerspectral analysis o f the electroencephalogram (EEG) which is computed for stages 2, 3 and 4 ofthe first 4 sleep cycles. Results confirm the presence o f altered sleep microstructure inparticipants suffering from insomnia. These disruptions are evident from increased density fordelta, theta, alpha, sigma, beta and gamma bands during stage 2 and for delta, theta, alpha, sigma and beta bands during slow' wave sleep (SWS). Results suggest a global effect of CBT on themicrostructure o f SWS but this effect does not translate in specific changes within given rhythms. There are still discrepancies between participants with insomnia and normal sleepers atpost treatment but the differences no longer reach statistical significance. Improvements in sleep continuity parameters are strongly correlated with increased density in slow rhythms and moderately correlated with increased density in theta, alpha, sigma and beta rhythms. Results thus suggest that CBT could induce subtle changes in the SWS microstructure of insomnia sufferers and that such changes are associated with improved sleep continuity.
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Efficacité personnelle et observance au traitement behavioral-cognitif de l'insomnie

Bouchard, Sébastien 11 March 2021 (has links)
L'objectif du présent mémoire est de développer une échelle d'efficacité personnelle (EP) et d'évaluer le rôle que joue cette variable dans l'observance au traitement behavioral-cognitif (TBC) de l'insomnie. Un total de 39 personnes souffrant d'insomnie chronique ont participé à l'étude. L'échelle demandait aux participants de juger de la force de leur confiance en leur capacité à observer toutes les procédures du TBC. Elle comportait 3 sous-échelles: EP globale, EP liée à la tâche et EP liée aux capacités d'autorégulation. Les résultats montrent que l'échelle d'EP possède des qualités psychométriques satisfaisantes et que les trois sous-échelles n'ont pas le même pouvoir de prédiction. Dans l'ensemble, il apparaît que l'observance détermine en partie l'efficacité du TBC et que l'EP joue un rôle important dans la prédiction de l'observance au TBC de l'insomnie.
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Évaluation objective et subjective de la performance cognitive chez les ainés avec ou sans insomnie chronique

Vignola, Annie 06 September 2021 (has links)
L'objectif du présent mémoire est d'évaluer l'impact de l'insomnie sur le fonctionnement diurne chez les personnes âgées en comparant la performance de personnes âgées souffrant d'insomnie chronique à celle de bons dormeurs du même âge sur des tests neuropsychologiques. Le but principal de l'étude est de savoir si l'insomnie a des conséquences objectives au niveau de la performance diurne. Dans un second temps, les attentes face à la performance et la perception de celle-ci sont également évaluées. Un total de 20 personnes âgées souffrant d'insomnie chronique et ne consommant pas de somnifères ont été évaluées, ainsi que 20 bons dormeurs du même âge ne rapportant aucune difficulté de sommeil. Tous les sujets ont été soumis au même processus de sélection visant à éliminer le plus grand nombre de facteurs confondants possibles (e.g., problème médical, usage de somnifères, dépression). Des mesures de sommeil, de dépression, d'anxiété ont été recueillies. Les résultats indiquent que les personnes souffrant d'insomnie ont des difficultés au niveau des fonctions attentionnelles lorsque comparées aux bons donneurs. Elles ont également une perception plus négative de leur performance. Dans l'ensemble, les résultats obtenus sont discutés dans une perspective visant à reconsidérer les conséquences diurnes de l'insomnie chez les personnes âgées.
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Jugements rétrospectifs et prospectifs d'intervalles temporels chez les personnes souffrant d'insomnie et les bons dormeurs

Belleville, Geneviève 21 February 2021 (has links)
Des écarts considérables existent lors de la comparaison des paramètres de sommeil objectifs et subjectifs chez les personnes souffrant d'insomnie: la sous-estimation du temps total de sommeil, du nombre et de la durée des éveils, ainsi que la surestimation de la latence de sommeil. Les bons dormeurs manifestent aussi ces erreurs, mais à un degré beaucoup moindre. Il est possible que les personnes souffrant d'insomnie manifestent un déficit au niveau de la perception du temps. Une hypothèse alternative serait que ces personnes perçoivent mal leur état de sommeil. La présente étude vise à comparer la perception du temps des personnes souffrant d'insomnie et des bons dormeurs. Trente bons dormeurs et trente personnes souffrant d'insomnie se sont soumis à quatre tâches d'estimation temporelle dans une condition non liée au sommeil (attente dans une chambre) et dans une condition liée au sommeil (sieste dans l'après-midi). Les résultats suggèrent que les personnes souffrant d'insomnie soient moins précises que les bons dormeurs pour les intervalles longs (12,5 minutes). De plus, ce déficit serait présent dans des contextes lié et non lié au sommeil lorsqu'elles estiment le temps rétrospectivement, mais seulement dans des situations liées au sommeil prospectivement. Ces résultats soulignent également l'importance de considérer les effets possibles de pratique et d'ordre de présentation lorsque la perception du temps est évaluée. En conclusion, il est possible que les personnes souffrant d'insomnie soient enclines à surévaluer leur latence de sommeil parce que leur perception du temps est imprécise en situation liée au sommeil. Toutefois, des limites méthodologiques soulignent le besoin de répliquer ces résultats au cours d'études futures.
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Types d'insomnie chronique primaire, indices neurophysiologiques (potentiels évoqués cognitifs) et traits de personnalité

Turcotte, Isabelle 18 April 2018 (has links)
L'objectif de cette thèse doctorale est de contribuer à une meilleure compréhension des bases neurophysiologiques de l'insomnie chronique pendant les périodes d'éveil, d'endormissement et de sommeil par le biais d'une mesure d'électrophysiologie cognitive. Les mécanismes corticaux sous-jacents à l'insomnie chronique sont investigués chez des personnes souffrant d'insomnie psychophysiologique et des personnes souffrant d'insomnie paradoxale en comparaison avec des bons dormeurs. L'insomnie est très prévalente au sein de la population générale et elle entraîne plusieurs conséquences néfastes chez les personnes qui en souffrent. Plusieurs modèles théoriques ont été proposés afin d'expliquer l'étiologie et la pathophysiologie de ce trouble du sommeil. Parmi ceux-ci, le modèle cognitif, le modèle neurocognitif et le modèle psychobiologique sont de plus en plus prédominants au sein de la littérature. Le modèle cognitif suggère que l'attention, les perceptions, les croyances erronées et les comportements de sécurité exacerbent les cognitions négatives et par conséquent l'activation physiologique et la détresse chez les personnes souffrant d'insomnie. Pour sa part, le modèle neurocognitif suggère que les personnes souffrant d'insomnie chronique développent une activation corticale conditionnée résultant en.un traitement de l'information facilité pouvant interférer avec l'initiation et le maintien du sommeil. Finalement, le modèle psychobiologique propose que l'activation corticale élevée, à elle seule, ne sort pas suffisante pour maintenir les difficultés de sommeil. Une inhabileté à inhiber cette activation corticale afin d'accéder aux processus normaux d'initiation du sommeil serait aussi en cause dans le maintien de l'insomnie chronique. Le présent projet a utilisé les potentiels évoqués cognitifs (PECs) afin de mesurer directement le traitement de l'information à l'éveil, à l'endormissement et en sommeil chez deux types de personnes souffrant d'insomnie chronique. Dans un premier temps, une étude corrélationnelle (article 1) a permis de remarquer que les paramètres des ondes Nl et P2 enregistrées chez les participants corrèlent avec certaines variables objectives de sommeil. Les résultats suggèrent que la qualité de la nuit a un impact sur le niveau d'activation du matin suivant, alors que les niveaux d'activation enregistrés le soir, avant le coucher influencent aussi la qualité de la nuit subséquente. Dans un deuxième temps, les PECs ont été enregistrés à l'éveil, à l'endormissement et en sommeil chez des personnes souffrant d'insomnie psychophysiologique, des personnes souffrant d'insomnie paradoxale et des bons dormeurs (article 2). Les résultats suggèrent une inhabilité à inhiber le traitement de l'information à l'endormissement chez les personnes souffrant d'insomnie psychophysiologique, alors que les personnes souffrant d'insomnie paradoxale présentent plutôt une hyperactivation de même qu'un besoin d'inhibition beaucoup plus élevé à l'éveil, à l'endormissement et en sommeil. Pendant la transition éveil-endormissement-sommeil, les personnes souffrant d'insomnie psychophysiologique sont celles qui démontrent le moins de modifications au niveau du traitement de l'information alors que les personnes souffrant d'insomnie paradoxale présentent des différences marquées au niveau de l'activité corticale. Finalement, une analyse de différents traits de la personnalité (article 3) a permis d'observer que les personnes souffrant d'insomnie psychophysiologique présentent plus de traits névrotiques que les bons dormeurs. De plus, les personnes souffrant d'insomnie chronique sont plus introverties que les bons dormeurs. Toutefois, il ne semble pas y avoir d'association entre le trait de personnalité d'Extraversion et les niveaux d'activation et d'inhibition corticale tels que mesurés par les PECs. Les résultats obtenus dans le cadre de ce projet ont permis de souligner l'importance de documenter la qualité de la nuit de sommeil précédent l'évaluation lorsque le traitement cognitif de l'information est mesuré. Les différences observées entre les groupes au niveau des résultats de PECs démontrent l'intérêt de bien distinguer les types d'insomnie pour les recherches futures. De plus, les résultats de cette thèse appuient empiriquement les modèles théoriques de l'insomnie chronique, tout en présentant divers traits de personnalité pouvant y être associés.

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