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Libéralisme et théâtre. Pratiques économiques et pratiques spectaculaires à Paris (1830-1848) / Liberalism and theatre. Economical pratices and stage performances in Paris (1830-1848)

Loncle, Stéphanie 30 November 2010 (has links)
Les deux décennies de la monarchie de Juillet sont marquées par une accélération de la libéralisation des activités économiques et politiques en France. La vie théâtrale parisienne est un des espaces d’expérimentation de ces nouvelles pratiques. Cette thèse étudie dans un premier temps les modalités diverses et contradictoires de la libéralisation des activités théâtrales à travers notamment l’histoire de huit théâtres parisiens représentant la vie théâtrale dans toute sa diversité. L’actualisation du conflit entre les différentes instances théâtrales (auteurs, comédiens, spectateurs, critiques, directeurs) se traduit par l’émergence d’un « monde du théâtre » concurrentiel, contractualisé et marchand. Lieu d’expérimentations, le Paris théâtral est aussi le lieu d’une production théorique riche sur la question du libéralisme au théâtre : les hommes de théâtre eux-mêmes contribuent à la réflexion sur les enjeux et les contradictions de l’insertion du théâtre dans le monde libéral. Ce débat est en outre investi par des hommes de droit, des hommes politiques, des historiens et des économistes. Nous étudions ainsi la façon dont le libéralisme théâtral est pensé, légitimé, promu, interrogé, historicisé voire naturalisé par des acteurs très divers de ce « monde des théâtres ». Enfin légitimé et relativement autonome, le théâtre semble être libéré de l’intervention politique et avoir intégré le monde économique en devenant une « industrie » comme une autre. Mais cette intégration soulève des contradictions théoriques majeures dans le paradigme libéral car les pratiques spectaculaires, structurellement performatives, remettent en question la définition libérale de l’individu et de la société. Loin de signifier le désintérêt du pouvoir politique et économique pour le théâtre, la libéralisation théâtrale doit donc être appréhendée comme un changement de régime théâtral. Ce ne sont pas seulement les conditions économiques, politiques et sociales des activités théâtrales qui sont affectées par la modernité libérale mais le rapport même entre le théâtre et la société qui est modifié, reconfiguré. Le troisième volet de cette thèse est ainsi consacré à l’étude des potentialités critiques qui subsistent dans les pratiques scéniques à l’heure où le théâtre semble avoir conquis sa légitimité dans le monde. / During the July Monarchy, French society is deeply transformed by the liberalisation of its political and economical activities. The Parisian theatrical life is a field of experiment of these new practices. Our thesis first studies the different and contradictory ways of the liberation of theatrical activities, in particular through the history of eight representative Parisian theatres. The traditional conflict between playwrights, actors, audience, critics and directors is updated within the framework of a “theatrical circle” characterized by free-market economy, competition, contractualization. Field of experiments, the Parisian theatrical life is also a theoretical object, at the heart of economical, political, juridical, historical and even philosophical debates. The second part of this work deals with the theoretical aspects of the phenomenon: how theatrical liberalism is thought, legitimated, questioned and promoted during the period? Theatre seems to be finally free to exist in society, without being controlled by politics and to become integrated into the economic field as if it were an industry.But this apparent integration actually reveals theoretical and practical deep contradictions that weaken the idea of liberalism. The performative nature of stage and theatre raises the issue of the liberal definition of the individual and society. Hence theatrical liberalism does not mean a political and economical lack of interest in theatre. On the contrary, it must be studied as a change of theatrical regime which affects not only social, economical and political conditions of theatrical activities, but the relationship between theatre and society, which is totally transformed. The third part of this work is thus dedicated to the study of critical potential of stage performances that remain (or don’t) just as theatre seems to have gained his social legitimacy.
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Les grèves sous la Monarchie de juillet, 1830-1847 contribution à l'étude du mouvement ouvrier français.

Aguet, Jean Pierre. January 1954 (has links)
Issued also as thesis, Lausanne. / Bibliography: p. [xxv]-xxxv.
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French Kiss : les fêtes nationales françaises et américaines dans la France en guerre (1914-1918)

Collet-Garand, Aurélie 12 1900 (has links)
La fête nationale française, décrétée en 1880, vise à consolider l’adhésion à la Troisième République, régime né dix ans auparavant et toujours en déficit de légitimité. Malgré les efforts du gouvernement pour rejoindre les Français de toutes allégeances, des discordes idéologiques persistent et la fête nationale du 14-Juillet ne parvient pas à faire l'unanimité. Telle est la situation sociale et politique de la France à l’aube de la Grande Guerre. Alors que se multiplient les batailles et les pertes militaires, la conviction d'une guerre courte fait place à la réalité d'une guerre aussi destructrice qu’interminable. Les 14-Juillet de ces années-là démontrent la nécessité d'adapter les célébrations nationales à la réalité de la guerre totale et des besoins qu'elle engendre. Parallèlement, le deuil et la souffrance de la guerre ravivent les oppositions sociales et politiques d'avant-guerre, remettant en question les capacités du gouvernement à faire face à la situation, menaçant tant l'Union Sacrée que la République. L'entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, offre l'occasion à quelques hommes politiques prévoyants de rétablir la cohésion sociale autour des valeurs républicaines. En 1917, puis en 1918, le gouvernement mise sur l'union des fêtes nationales républicaines française et américaine pour ranimer l'espoir, le courage et le patriotisme de tous les Français. Au-delà de l'hommage rendu à un allié que l'on espérait plus, l'union des deux fêtes devient le symbole de la solidarité et de la fraternité qui unit les deux Républiques-sœurs, et réaffirme la force et la légitimité du régime français en place. Le 14-Juillet, emblème du parcours social et politique français, connaît donc, à l’occasion de la Grande Guerre, une mutation, une redéfinition de sens. À l'image de la France, « moderne », le 14-Juillet tel que développé lors du conflit, ne cesse de s'adapter aux besoins et à l'image d'une société en constante évolution. / The French national holiday, Bastille Day, was established in 1880 to strengthen popular support to the Third Republic, a disesteemed political regime born ten years earlier. Despite the government’s efforts to rally French people of all allegiances, ideological discord persisted and the parties involved were unable to reach a unanimous decision regarding the national holiday of July 14. Such was the political and social situation in France in 1914, at the dawn of the Great War. While battles and military losses multiply, convictions of a short war gave way to the reality of an endless and destructive conflict. During the years of ceaseless battles, the celebrations of the Bastille Day demonstrated the necessity of adapting national holidays to the context and needs brought to a country by a total war. In parallel, the mourning and suffering birthed by the Great War revived pre-war oppositions, both social and political, thus undermining the Union sacrée, as well as the Republic. The United-State’s involvement in World War I, beginning in April 1917, offered to a few passionate and far-sighted political figures the opportunity to restore consensus among the French people on republican values. In 1917 and 1918, the French government united both French and American national holidays, in the hope to revive optimism, courage and patriotism amongst the population. Beyond the initial tribute to a long sought-after ally, the union of national holidays became a symbol of solidarity and fraternity between both republics, thereby reaffirming the strength and legitimacy of the French political regime in place. The French national holiday, emblematic of the social and political evolution of its people, faced a sense-defining mutation during the Great War. The “Modern” Bastille Day, as developed during the war, never ceases to adapt to the needs and image of the ever-growing society it celebrates.
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La politique française envers les États pontificaux sous la Monarchie de Juillet et la Seconde République (1830-1851)

Jolicoeur, Nicolas January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Aux sources de la pensée de dom Guéranger (1805-1875) : liturgiste, restaurateur du monachisme bénédictin / To the sources of the thinking of Dom Guéranger (1805-1875) : a liturgist, restorer of Benedictine monasticism

Blanchard, Claudine 15 December 2016 (has links)
La thèse étudie les sources de la pensée de dom Guéranger, le célèbre abbé de Solesmes, sa formation initiale et ses motivations quand il restaure le monachisme bénédictin en France au début du XIXe siècle. Les travaux sur la liturgie qui l’ont rendu célèbre font partie d’un ensemble : le jeune Prosper Guéranger appartient à cette génération de clercs dits « ultramontains » qui entre en résistance contre l’État français qui entend annexer l’Église gallicane. Membre actif du cercle mennaisien avec ses amis Montalembert et Lacordaire, Guéranger propose le monachisme bénédictin comme moyen de renouveau spirituel de l’Église : la fondation de l’abbaye de Solesmes est un projet politique qui doit permettre la régénération de l’Église et même de la société tout entière. Ce courant a des ramifications en Europe et spécialement en Angleterre avec le mouvement d’Oxford : Newman et Guéranger puisent aux mêmes sources dans les mêmes années pour relever des défis similaires. Le projet monastique de Guéranger s’apparente par certains aspects aux utopies d’inspiration romantique qui fleurissent à la même époque mais c’est surtout le centralisme romain revendiqué et la dimension eschatologique de la vie monastique, manifestée dans la liturgie, qui en fait un moyen de résistance spirituelle. Guéranger appartient à un mouvement général qui explore les sources de l’Antiquité chrétienne afin de permettre à l’Église de retrouver son identité fondamentale et les moyens de sa mission. / The thesis investigates the sources of the thinking of the famous abbot of Solesmes, analyzing his initial training and motivation when he restores Benedictine monasticism in France in the early nineteenth century. His liturgical work that made him famous is part of a whole: the young Prosper Guéranger belongs to that generation of clerics called "ultramontane" who resists the French State attempt to annex the Gallican Church. As an active member of the Mennaisian circle with his friends Montalembert and Lacordaire, Guéranger presents Benedictine monasticism as a means of spiritual renewal for the Church: the foundation of Solesmes abbey is a political project which should enable the regeneration of the Church and even of society as a whole. This current has branches in Europe and especially in England with the Oxford Movement: Newman and Guéranger draw on the same sources in the same years for similar challenges. Guéranger’s monastic project is similar in some respects to some utopias of romantic inspiration that bloom at the same time but it’s especially the Roman centralism and claimed eschatological dimension of monastic life, manifested in the liturgy, which makes Solesmes a means of spiritual resistance. Guéranger belongs to a general movement that explores the sources of Christian antiquity in order to allow the Church to regain its fundamental identity and the means of its mission.
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La pénalisation de l'expression publique / The penalization of public expression

Besse, Thomas 22 June 2018 (has links)
Si les contours de la liberté d’expression sont régulièrement discutés ces dernières années, c’est le plus fréquemment s’agissant de la régulation par le droit pénal de l’expression publique que les polémiques se font les plus vives. En effet, c’est assurément sous cette dimension, c’est-à-dire lorsqu’elle consiste dans l’extériorisation directe de la pensée dirigée vers un public indéterminé, que l’expression emporte ses répercussions les plus spectaculaires au sein d’une société. Source de mobilisations citoyennes et d’une réflexion collective aux fins de l’élévation des mentalités vers le bien commun, l’expression publique peut également constituer le ferment de comportements antisociaux par l’alimentation des inimitiés, de l’intolérance et d’un état d’esprit criminel. Partant, la pénalisation, qui désigne l’ensemble des processus d’intervention du droit pénal dans un domaine déterminé, se trouve pleinement légitimée face aux dangers d’une expression publique immodérée. Toutefois, la pénalisation peine à trouver ses repères dans l’établissement des critères de sa nécessité et de son opportunité, à une époque où la place prise par l’expression publique au sein de notre société apparaît, plus que jamais, prépondérante. La pénalisation de l’expression publique est d’abord mise à l’épreuve de son instrumentalisation. La norme pénale semble en effet souffrir, de nos jours, d’une surestimation de ses vertus régulatrices dans sa création et dans sa mise en oeuvre en matière d’expression publique. La pénalisation de l’expression publique est ensuite mise à l’épreuve de la modernité. L’évolution des techniques place en effet l’expression publique au cœur d’une mutation profonde de ses usages au sein de notre société, modifiant les paradigmes classiques du rapport entretenu par celle-ci avec le droit pénal. / While the contours of freedom of expression have been regularly discussed in recent years, it is most frequently in the case of the regulation of public expression by criminal law that polemics are most heated. Indeed, it is certainly under this dimension, that is, when it consists in the direct exteriorization of thought directed towards an indeterminate public, that the expression has its most spectacular repercussions within a society. A source of citizen mobilization and collective thinking for the purpose of raising mentalities towards the common good, public expression can also constitute the ferment of antisocial behaviour by feeding enmities, intolerance and a criminal state of mind.Consequently, penalization, which refers to all the processes of criminal law intervention in a given field, is fully legitimate in the face of the dangers of immoderate public expression. However, penalization is struggling to find its bearings in establishing the criteria of its necessity and timeliness, at a time when the place taken by public expression within our society appears, more than ever, predominant. Penalization of public expression is first put to the test of its instrumentalization. The penal norm seems to suffer, nowadays, from an overestimation of its regulatory virtues in its creation and in its implementation in the area of public expression. Penalization of public expression is then put to the test of modernity. The evolution of technology places public expression at the heart of a profound change in its uses in our society, modifying the classic paradigms of the interplay between public expression and criminal law.
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Les politiques publiques conduites en faveur des monuments français sous la Monarchie de Juillet, par le Parlement et la Liste Civile » / The public politics made in favour of the french monuments, by the parliamentarians and the King Louis-Philippe, during the “Monarchie de Juillet” (July’s monarchy)

Frapet, David 17 December 2012 (has links)
"Durant les 17 années du règne de Louis-Philippe d'Orléans, la France a entièrement restauré ses monuments historiques. La Monarchie de Juillet a entrepris la restauration et l'entretien de ses monuments construits sous l'Antiquité, le Moyen Age et le premier Empire. Parallèlement à l'action des Parlementaires, le Roi des Français, sur les fonds de sa dotation pécuniaire qui lui était versée chaque année par le Trésor Public, a entrepris un vaste plan de restauration des palais placés dans le domaine de la Couronne : Les Tuileries, Saint Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Meudon... Il transforma aussi le palais de Versailles en "Musée consacré à toutes les Gloires de la France". Rien que ce chantier lui coûta personnellement la somme de 24 Millions de Francs.La Monarchie de Juillet, qui était un régime né de la révolution de Juillet 1830, devait se construire une légitimité à partir de rien. Ne pouvant se réclamer ni de la Tradition, ni de la gloire des armes, ni même de la Souveraineté du peuple ou du Principe monarchique, la jeune Monarchie de Juillet entama une vaste politique de restauration et d'achèvement de monuments qui dataient notamment de l'Empire et de la Monarchie absolue. Il s'agissait, pour Louis Philippe, de s'approprier l'intégralité de l'héritage politique français, afin de montrer le caractère universel de son régime. C'est ainsi que la Monarchie de Juillet construisit sa légitimité à gouverner la France.Cette thèse analyse les budgets investis dans les monuments français par les Gouvernements et les parlementaires, entre Juillet 1830 et Février 1848 (date de la chute de ce régime), ainsi que la politique conduite dans ce domaine des monuments, personnellement par Louis-Philippe à la même époque. L'auteur à dépouillé intégralement une partie du fonds O/4 des Archives Nationales de France, travail qui n'avait pas été réalisé jusqu'alors avec autant de précisions." / "During the 17 years of the reign of Louis-Philippe d'Orléans, France restored fully its historic monuments. The “Monarchie de Juillet” began the restoration and maintenance of monuments built in ancient times, the Middle Ages and the first Empire. In parallel with the action of Parliament, the King of the French undertook a comprehensive plan of restoration of those palaces belonging to the Crown: the Tuileries, St. Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Meudon, drawing from his own endowment fund annually allocated by the public revenue. He also converted the Palace of Versailles into a "museum dedicated to all the glories of France." This site alone cost him 24 millions Francs. The “Monarchie de juillet” which was a regime born of the revolution of July 1830, had to build legitimacy from scratch. Unable to claim to be the fruits of tradition, or military glory, or even the sovereignty of the people or the monarchial principle, the young “Monarchie de Juillet” entered into an extensive policy of restoration and completion in particular of such monuments dating from the Empire and the absolute monarchy. Louis Philippe aimed to take over the entire French political legacy, in order to show the universal nature of his regime. In this way the “Monarchie de Juillet” built its legitimacy to govern France.This thesis analyzes the budgets invested in French monuments by governments and parliamentarians, between July 1830 and February 1848 (the date of the fall of the regime), as well as the personal political commitment of Louis Philippe in the field of monuments, during the same period.The author has fully analysed a part of the fund O / 4 of French National Archives a work that has never been done previously with so much precision.
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La Revue de Paris (1829 -1834) : un "panthéon où sont admis tous les cultes" / The Revue de Paris (1829-1834) : a "pantheon where are admitted all the cults"

Cousin, Guillaume 30 November 2018 (has links)
Cette thèse propose la première étude de la Revue de Paris depuis sa création en avril 1829 jusqu’à sa vente en mai 1834 et a pour but de définir l’identité de ce périodique littéraire.La première partie de cette thèse tente ainsi de replacer « La Revue de Paris en son temps ». Tout d’abord, dans une approche qui appartient au domaine de la sociologie de la littérature, l’auteur recrée le tissu social constitué par les hommes qui dirigent la Revue, par ceux qui lui permettent d’exister financièrement, et enfin par ceux qui y publient. Cette première approche sociologique fait apparaître la profonde diversité des collaborateurs : dès le début, la Revue de Paris s’affirme comme un « panthéon où son admis tous les cultes ». Cette métaphore, qui donne son sous-titre à cette thèse, est tirée du texte liminaire qui annonce la création de l’Album, en novembre 1829 et donne une indication de l’éclectisme qui préside au choix des auteurs dont les articles sont publiés. La lecture de la Revue sous un angle politique, qui constitue le deuxième chapitre de cette thèse, laisse apparaître un ancrage libéral de la Revue. La Revue participe à sa façon à la chute de Charles X. La Revue de Paris se situe au centre-droit. D’abord favorable au nouveau régime, la Revue se fait de plus en plus critique envers l’orléanisme, et le choix de Pichot d’abandonner la « Revue politique » ne fait que confirmer l’éloignement grandissant entre la Revue de Paris et le régime de Juillet.Enfin, cette première approche de l’identité de la Revue analyse sa place dans le champ de la presse littéraire entre 1829 et 1834. Au moment de sa création, la Revue est considérée par son créateur comme la version française des Reviews et Magazines britanniques. Entre 1829 et 1834, et contrairement à ce qu’affirme la longue tradition critique qui fait de la Revue des deux mondes la principale revue littéraire du début des années 1830, la Revue de Paris est le véritable modèle de l’époque.À la fin de cette première partie, les approches combinées de la sociologie littéraire, de la politique et de l’histoire de la presse amène l’auteur à donner une première définition de la Revue de Paris : elle est éclectique, mondaine, libérale et se situe tout en haut de la « pyramide » de la presse littéraire. Au cours de ses cinq années d’existence, elle a été le plus grand périodique littéraire français. Il s’agit alors, après avoir replacé la Revue en son temps, d’interroger le cœur même de la Revue, c’est-à-dire les articles qu’elle publie. Faisant le choix de traiter tout d’abord la création littéraire, l’auteur analyse les textes sous l’angle générique. La création littéraire de la Revue traite les grands thèmes de la littérature de 1830, et en ce sens la Revue est le miroir de son époque. Néanmoins, s’il n’y a pas à proprement parler de « littérature Revue de Paris », la Revue doit être considérée comme un creuset des genres littéraires. Concernant la nouvelle, elle trouve dans la Revue des réalisations dont la variété repose essentiellement sur l’hybridité. Parce qu’elle offre aux auteurs une grande liberté créative, la Revue se définit comme un panthéon où l’imagination se concrétise dans des formes narratives plurielles. Au contraire, la production dramatique est dominée par le genre du proverbe. Quant à la poésie, elle apparaît comme la partie littéraire la plus faible. Cet ensemble est dominé par des auteurs majeurs et mineurs du romantisme, à tel point que l’on peut considérer la Revue de Paris comme une revue romantique. Néanmoins, la partie critique oblige à nuancer cette analyse : la critique littéraire de la Revue de Paris laisse apparaître une critique parfois violente du romantisme. La condamnation morale de la littérature se fait de plus en plus insistante au fil des mois, LA revue romantique par excellence se révèle être le « panthéon où sont admis tous les cultes », qu’ils soient romantiques ou antiromantiques. En réalité, la Revue est le miroir de son époque. / This dissertation proposes the first study of the Revue de Paris since its creation in April 1829 until its sale in May 1834 and aims to define the identity of this literary periodical.The first part of this thesis attempts to replace "The Revue de Paris in its time". First of all, in an approach that belongs to the field of sociology of literature, the author recreates the social fabric constituted by the men who lead the Journal, by those who allow it to exist financially, and finally by those who publish there. This first sociological approach shows the deep diversity of the collaborators: from the beginning, the Revue de Paris is affirmed as a "pantheon where are admitted all the cults". This metaphor, which gives its subtitle to this thesis, is taken from the introductory text that announces the creation of the Album, in November 1829 and gives an indication of the eclecticism that governs the choice of authors whose articles are published. The reading of the Review from a political angle, which constitutes the second chapter of this dissertation, reveals the liberalism of the Review. The Review participates in its own way to the fall of Charles X. The Revue de Paris is located in the center-right. Initially favorable to the new regime, the Review is becoming increasingly critical of Orleanism, and the choice of Pichot to abandon the "Political Review" only confirms the growing distance between the Revue de Paris and the July polity. Finally, this first approach to the identity of the Review analyzes its place in the field of the literary press between 1829 and 1834. At the time of its creation, the Review is considered by its creator as the French version of British Reviews and Magazines. Between 1829 and 1834, and contrary to what affirms the long critical tradition that makes the Revue des deux mondes the main literary review of the early 1830s, the Revue de Paris is the true model of the time. The combined approaches of literary sociology, politics and the history of the press lead the author to give a first definition of the Revue de Paris: it is eclectic, mundane, liberal and is at the top of the "pyramid" of the literary press. During its five years of existence, it was the largest French literary periodical. It is then, after having replaced the Review in its time, to question the very heart of the Review, that is to say the articles it publishes.Making the choice to treat literary creation first, the author analyzes texts from the generic point of view. The literary creation of the Revue deals with the great themes of the literature of 1830, and in this sense the Review is the mirror of its time. Nevertheless, if there is not, strictly speaking, a "Revue de Paris literature", the Review must be considered as a crucible of literary genres. Concerning the short story, it find in the Review of the achievements whose variety rests essentially on the hybridity. Beyond its simple entertaining function, the short story is a success mainly based on its plasticity, which allows it to be both exotic and historical, exotic and fanciful, historical and frantic ... Because it offers authors a great creative freedom, the Revue defines itself as a pantheon where the imagination is concretized in plural narrative forms. On the contrary, dramatic production is dominated by the genre of the proverb. As for poetry, it appears as the weakest literary part. This set is dominated by major and minor authors of Romanticism, so much so that one can consider the Revue de Paris as a romantic review. Nevertheless, the critical part makes it necessary to qualify this analysis: the literary criticism of the Revue de Paris reveals a sometimes violent critique of romanticism. The moral condemnation of literature is becoming increasingly insistent over the months, THE ultimate romantic review proves to be the "pantheon where are admitted all the cults", whether romantic or anti-romantic. In fact, the Review is the mirror of its time.
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La recomposition de l'unité sociale. Etude des tensions démocratiques chez les socialistes fraternitaires (1839-1847)

Lanza, Andrea 07 November 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse est consacrée à l'analyse du discours des premiers socialistes républicains français, les « socialistes fraternitaires », et de leur tentative de penser la fraternité dans une perspective individualiste. Le I chapitre présente les transformations de la société française qui ont influé sur ce discours socialiste (tissu urbain, industrialisation par ateliers, espace public démocratique en définition, économique en autonomisation progressive, religion dans société sortant de la religion). Les chapitres suivants dégagent des thèmes de ce discours : pouvoir (pouvoir social, association, révolution), propriété individuelle et son dépassement, conflit social. Le chapitre conclusif révèle le modèle d'organisation socio-politique sous-jacent à ce discours, un modèle « corporatiste républicain ». Malgré, ou grâce à, son simplisme, l'idée de « recomposition totale » montre des constructions logiques et des contradictions insurmontables de la première phase de la démocratie.
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La réception de la littérature russe par la presse française sous la Monarchie de juillet (1830-1848)

Artioukh, Ekaterina 02 October 2010 (has links) (PDF)
Le présent travail se propose d'étudier la réception de la littérature russe dans son ensemble par la presse française de l'époque de Louis-Philippe. On redécouvre dans ses subtilités complexes et hasardeuses toute la problématique politique et culturelle inhérente à l'acclimatation et l'implantation de la littérature russe, encore peu connue : relations entre deux pays, statut de la langue-source, traductions, réseaux d'information, reflets de la vie littéraire. Dans une Europe apparemment pacifiée, la France voit émerger une nouvelle classe d'intellectuels que la " question sociale " sollicite autant que les productions littéraires. Les journaux, les revues jouent un rôle accru de médiation culturelle et deviennent un pouvoir - ou un contrepouvoir - qui informe, juge et critique, dont les titres d'ailleurs proclament assez l'ambition : L'Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante et d'autres encore. On verra comment les jugements littéraires ne peuvent s'abstraire des considérations sociopolitiques. Les articles journalistiques relèvent ainsi d'une catégorie toujours bien vivante : histoire, politique et littérature mêlées. Ecrire sur la littérature russe dans les années 1830-1840 n'est-ce pas aussi se situer par rapport à Louis-Philippe et Nicolas Ier ?

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