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Hippolyte Bellangé (1800-1866), reconnaissance et oubli d'un artiste aux origines de la légende napoléonienne / Hippolyte Bellangé (1800-1866), rise and fall of an artist at the origins of the Napoleonic legend

Sazio, Solène 23 March 2018 (has links)
Hippolyte Bellangé a connu une longue carrière qui s’est étendue de la Restauration au Second Empire. Après avoir exposé ses premières peintures au Salon de 1822, cet élève de Jean-Antoine Gros s’impose rapidement dans le milieu comme l’un des principaux chantres de la légende napoléonienne. Élevé en pleine gloire et effervescence du 1er Empire, il appartient à une génération d’artistes qui, au lendemain de Waterloo, va transposer dans son œuvre toute une palette de mélancolie et de nostalgie envers cette rutilance passée, tout autant entraperçue que fantasmée. Le succès de Bellangé, fortement corrélé à un contexte propice à la propagation de la légende napoléonienne, donne un aperçu intéressant sur les évolutions de l’opinion publique d’une part, et des attitudes politiques d’autre part, vis-à-vis de la figure de Napoléon Bonaparte. Ses œuvres se caractérisent en outre par l’application qu’il met dans l’évocation et la description du quotidien. Son installation à Rouen lui donne notamment l’occasion de créer une iconographie renouvelée de la campagne normande. Homme public et artiste aux multiples facettes, sa carrière a par ailleurs été marquée par son activité de conservateur du musée des Beaux-arts de Rouen. Ce parcours pluridisciplinaire nous offre un champ d’étude remarquable et une documentation précieuse sur la carrière et le statut des artistes du milieu du XIXe siècle. L’analyse de la vie et de l’œuvre d’Hippolyte Bellangé, resituées dans leur contexte politique, nous offre enfin l’occasion de questionner les notions d’art engagé, d’art populaire et d’art patriote dans les années qui ont suivi le 1er Empire. / Hippolyte Bellangé had a long career that extended from the Restoration to the Second Empire. After exhibiting his first paintings at the Salon of Paris in 1822, this disciple of Jean-Antoine Gros quickly established himself in the artistic environment as one of the main promoters of the Napoleonic legend. Raised during the full glory and effervescence of the First Empire, he belonged to a generation of artists who, the day after Waterloo, transposed into their work a whole palette of melancholy and nostalgia towards that past glow they half-caught a glimpse of, half-fantasized about. Bellangé's success, which was strongly correlated to a context that was supportive to the spread of Napoleonic legend, gives an interesting insight into the evolution of public opinion on the one hand, and political attitudes on the other, towards the figure of Napoleon Bonaparte.His works are also characterized by the application he puts into the evocation and description of everyday life. His moving to Rouen gave him the opportunity to create a renewed iconography of the Norman countryside. Simultaneously a public figure and a multifaceted artist, his career has also been marked by his position as curator of the Musée des Beaux-arts of Rouen. This multidisciplinary background definitely offers a remarkable field of study and a valuable documentation on the careers and the status of artists in the mid-nineteenth century. The analysis of the life and work of Hippolyte Bellangé, reviewed in their political context, finally gives us the opportunity to question the notions of committed art, popular art and patriotic art in the years following the First Empire.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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