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Innovations démocratiques et logiques partisanes : le cas de la campagne de Ségolène Royal en 2007Gauthier, Nicole 25 September 2013 (has links) (PDF)
A la veille de l'élection présidentielle de 2007, la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, revendique la transformation des modalités classiques d'une campagne électorale au profit de méthodes participatives. Sans rompre avec certaines techniques habituelles du marketing et de la communication politique, cette démarche se fonde sur des expériences délibératives menées au niveau local ou à l'étranger et sur les capacités interactives d'Internet mises au service de nouvelles pratiques démocratiques. Elle participe à la mutation en cours dans les partis politiques, confrontés à des enjeux de démocratie interne et à une interrogation persistante sur leur représentativité. Dans cette thèse, nous mettons en évidence les tensions, les interactions et les formes d'hybridation entre les logiques partisanes et les innovations participatives. Nous montrons comment la construction de dispositifs participatifs agit comme révélateur des rapports de force entre les principaux acteurs du jeu partisan.
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Le rôle des entreprises dans la distribution des richessesFerretti, Thomas 08 1900 (has links)
Quel rôle les entreprises doivent-elles jouer dans la société ? Dans le premier chapitre, nous critiquons l’idée selon laquelle les entreprises ont des responsabilités sociales au-delà de la loi : elles n’ont ni les capacités ni la légitimité démocratique d’agir au nom du bien commun. Elles doivent se contenter d’assumer leur rôle économique en respectant la loi. Cependant, celui-ci inclut la distribution des richesses. Le deuxième chapitre présente trois intuitions issues de la pensée économique classique. Celles-ci permettent de justifier une distribution égalitaire des revenus du travail. Dans le troisième chapitre, nous montrons que les entreprises ont un rôle important dans la coordination des activités économiques et doivent être des institutions clés dans l’instauration d’une distribution plus égalitaire des revenus. Pour promouvoir cet objectif distributif, il faut repenser la propriété, la régulation et le design institutionnel des entreprises. Il faut par exemple favoriser les coopératives et la démocratie d’entreprise. / What role should firms play in modern economies ? In the first chapter, I criticize the idea that firms have broad social responsibilities beyond the law : they have neither the capacity nor the democratic legitimacy to act on behalf of the common good. They must therefore stick to their economic role. However, when defining this economic role, one should include distributive considerations. The second chapter exposes three intuitions of classical economists. These provide the basis to justify an equal distribution of labour income. In the third chapter, I show that firms play an important role in coordinating economic activities, and should be key institutions in establishing a fairer distribution of labour income. In order to promote this distributive goal, one must rethink the ownership and institutional design of firms. For example, the regulation should promote cooperative ownership and workplace democracy.
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Letters, Liberty, and the Democratic Age in the Thought of Alexis de TocquevilleElliot, Natalie J. 12 1900 (has links)
When Alexis de Tocqueville observed the spread of modern democracy across France, England, and the United States, he saw that democracy would give rise to a new state of letters, and that this new state of letters would influence how democratic citizens and statesmen would understand the new political world. As he reflected on this new intellectual sphere, Tocqueville became concerned that democracy would foster changes in language and thought that would stifle concepts and ideas essential to the preservation of intellectual and political liberty. In an effort to direct, refine, and reshape political thought in democracy, Tocqueville undertook a critique of the democratic state of letters, assessing intellectual life and contributing his own ideas and concepts to help citizens and statesmen think more coherently about democratic politics. Here, I analyze Tocqueville's critique and offer an account of his effort to reshape democratic political thought. I show that through his analyses of the role of intellectuals in democratic regimes, the influence of modern science on democratic public life, the intellectual habits that democracy fosters, and the power of literary works for shaping democratic self-understanding, Tocqueville succeeds in reshaping democratic language and thought in a manner that contributes to the preservation of intellectual and political liberty within the modern democratic world.
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Les intellectuels et le caractère antipolitique de la culture en RDAHuard, Alexandre 08 1900 (has links)
La problématique de ce mémoire a pour point d’ancrage la conception antipolitique de la culture en Allemagne présentée par le sociologue allemand Wolf Lepenies. L’appel à la culture au-delà de la politique en RDA aurait bien survécu chez les intellectuels « officiels » est-allemands, d’où la survivance d’une tradition humaniste ancrée dans l’idéalisme allemand du 18ième siècle. Ce mémoire défend à titre d’hypothèses que le primat de la culture sur la politique en RDA n’était pas aussi omniprésent que ne le croit Lepenies, d’une part, et qu’il y a eu d’autre part instrumentalisation de la culture par le parti au pouvoir (SED), qui donna lieu à une idéologisation de l’héritage humaniste des classiques allemands et à une moralisation de la politique. En prenant en compte les intellectuels « inofficiels » est-allemands que Lepenies laisse dans l’ombre et à partir de la confrontation des idéaux-types de l’humanisme politique des Lumières, représenté par les groupes d’opposition qui œuvrèrent de concert avec les Églises protestantes, et de l’humanisme réel, compris comme un prolongement de l’idéologie matérialiste du marxisme qui inspira les politiques du SED et qui concorda avec une ritualisation du travail en RDA, ce mémoire explore l’antithèse de la démocratie et du totalitarisme à la lumière de deux types opposés d’Aufklärung : l’Aufklärung du citoyen et l’Aufklärung de l’homme. / The focus of this study is based on the antipolitical conception of culture in Germany presented by the German sociologist Wolf Lepenies. The appeal to culture beyond politics would have well survived amongst “official” East-German intellectuals,
hence the survival of a humanist tradition anchored in the German idealism of the 18th century. This study argues by means of hypotheses that the supremacy of culture over politics in the GDR is not as omnipresent as Lepenies believes it is, on the one hand, and that there is on the other hand an instrumentalization of culture by the party in power (SED), which gave way to an ideologization of the humanist heritage of the German classics and to a moralisation of politics. By considering “inofficial” East-German intellectuals left aside by Lepenies and starting from the confrontation of the ideal-types of political humanism of the Enlightenment, represented by opposition groups which worked along with the protestant Churches, and real humanism, understood as an extension of the materialist ideology stemming from Marxism, which inspired SED politics and which corresponded with a ritualization of labour in
the GDR, this study explores the antithesis between democracy and totalitarianism under the light of two types of Aufklärung : the Aufklärung of citizen and the Aufklärung of man.
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Gouvernance cosmopolite à l'ère de la société de l'informationMartin, Dominic January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le développement durable et la démocratie participative : une étude de cas du réseautage de la société civile au Saguenay-Lac-Saint-JeanCôté, Simon-Olivier January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Emergencies and arbitrary coercionSagos, Nickolaos 03 1900 (has links)
Cette thèse jette un œil sceptique sur plusieurs théories courantes de
l’état d’urgence. La plupart de ces théories de l’état d’urgence présupposent que
la notion d'une « urgence » est claire, conceptuellement et pratiquement. J'argue
que ceci n'est pas le cas et que cette certitude mal placée produit des problèmes
pratiques et conceptuels avec ses théories. De plus, cette thèse démontre que
cette certitude mal placée dans la clarté du concept de l'urgence mène les
autorités gouvernementales à agir arbitrairement plutôt que selon des principes
libéraux et démocratiques pendant des états d’urgence. Contre cette certitude
mal placée et contre plusieurs théories contemporaines influentes des états
d'urgence, j'offre une théorie rigoureuse et analytique du concept de l’«
urgence. » Une fois que le concept de l'urgence est défini, et que cette
conception est défendue, la thèse démontre les diverses manières dont les
malentendus du concept, mènent aux utilisations arbitraires (de la puissance
monopole de l'état) en situation d’urgence. En considérant les états d’urgences,
comme événements rares, la thèse évite la tentation de les considérer comme
événements exceptionnels capable de fragmenter l'ordre politique établi
(comme d’autres théories le font). La thèse argue que les mesures prises par le
gouvernent pendant l’état d’urgence devraient être compatibles plus
généralement avec les valeurs démocratiques et libérales. En rejetant l'idée que
les états d'urgence sont des événements exceptionnels, la thèse crée un espace
conceptuel dans lequel des propositions plus constructives concernant la gestion
des états d'urgence peuvent être entendues. De plus, en analysant les diverses
manières dont les autorités gouvernementales utilisent leur forces de façon
arbitraire pendant les états d’urgence, la thèse argue clairement pour la
supervision institutionnelle accrue en ce qui concerne les procédures d’urgence
et leur déploiement pendant des états d'urgence. En conclusion, la thèse argue que les démocraties libérales n'ont pas besoin de craindre les états d’urgences tandis que les démocraties libérales ont déjà les ressources requise pour administrer les états d’urgence. Contrairement à ce que d’autres théories l’état d'urgence recommandent, les démocraties libérales ont déjà les ressources institutionnelles et conceptuelles pour administrer les états d’urgences. / This dissertation casts a skeptical eye on theories of emergency
government. It argues that far from being self-evident, most accounts of
emergency government assume that the notion of an “emergency” is clear, both
conceptually and practically. I argue that this is not the case and that this
misplaced certainty generates both practical and conceptual problems. Further,
this dissertation shows that this misplaced certainty in the clarity of the concept
of emergency leads authorities to act arbitrarily rather than on principle in times
of emergency. Against this misplaced certainty and against many influential
contemporary accounts of states of emergency I offer a more perspicuous
account of the concept of “emergency.” Once the concept of emergency is
defined and defended, the dissertation proceeds to show the various ways in
which misunderstandings of the concept lead to arbitrary uses of state power in
emergencies. By closely examining the work of competing theories of
emergency, the dissertation is able to reveal where these other theories go
wrong. By viewing emergencies as rare events, the dissertation avoids the
temptation to view them as exceptional events that sunder the established
political order. Arguing that emergency measures should be compatible with
liberal democratic values more generally, the dissertation makes the case for
treating emergencies from within the ambit or existing liberal democratic
institutional mechanisms as opposed to jettisoning these mechanisms as some
other theorist recommend. In undermining the idea that states of emergency are
exceptional events, the dissertation creates a conceptual space within which
more constructive proposals pertaining to emergency management can be
heard. Further, by unearthing the various ways in which state authorities
arbitrarily employ power in emergencies, the dissertation makes clear the need
for increased institutional oversight as concerns emergency powers and their
deployment in emergencies. In conclusion, the dissertation advances that liberal democracies need not fear emergencies as much as they do and argues for the view that democracies already have the required resources for dealing with emergencies
in an institutional manner that is both politically liberal and institutionally
democratic. Against those skeptical of these resources, the dissertation offers
comprehensive philosophical reasons for abandoning said skepticism.
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L'idée de liberté politique chez SpinozaPierre, Richard Jacob 08 1900 (has links)
Chez Spinoza, la politique se construit essentiellement sur les bases de l'édifice de la liberté. En effet, la liberté se vit sous une forme institutionnelle, c'est-à-dire comme le dit Alain Billecoq, «à travers des lois qui garantissent sa stabilité et sa pérennité» (Billecoq, p. 132). Cela devrait donc exclure normalement toute éventualité de conflit entre les pouvoirs politiques et la liberté des individus. D’autant que l’État puise son fondement dans les droits et libertés qu’il se doit de garantir à ses citoyens. Autrement dit, on devrait supposer qu’il y a une certaine adéquation du pouvoir de l’État et de la liberté des individus. Or, ce n’est pas toujours le cas. Car de l’avis de certains, liberté et pouvoir de commandement ne sont pas tout à fait compatibles. Comment donc rendre possible une cohabitation de l’État comme organe de contrainte et de régulation, et de la liberté des individus, qui semble pourtant nécessaire? En passant par sa conception du droit naturel, de l’état de nature et de l’État, il sera démontré au terme de notre démarche que ce qui permet chez Spinoza la résolution de cette tension entre le pouvoir de l’État et la liberté des individus n’est rien d’autre que la démocratie. / For Spinoza, politics is made on the foundations of the edifice of freedom. Indeed, freedom is considered as an institutional form. Then, it is lived as Alain Billecoq says “through laws that guarantee stability and continuity”. This should normally exclude any possibility of conflict between the power of the Palace and people freedom. Especially as the State draws its fundaments in the rights and freedoms that it’s supposed to guarantee to its citizens. In other words, they would believe that there’s a certain balance of power of the State and freedom of individuals. But, it’s not always that which is happening. So for several people, freedom and power of command are not quite compatible. Then, how to make possible this coexistence of the state as an organ of control and coercion, and the freedom of individuals, which seems to be necessary? Following his opinion about the right natural, the natural state and the civil state, it will be proved with Spinoza at the end of our approach that this tension between state power and people freedom is resolved thanks to the democracy.
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La démocratie et ses institutions : comment les institutions perçoivent et transforment les questions de politiques publiquesSévigny, Éric 04 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les fondements philosophiques des institutions démocratiques canadiennes et analyse comment leur conception réelle contribue à les atteindre. Pour passer de la théorie à la pratique, la démocratie doit être institutionnalisée. Les institutions ne sont pas que de simples contraintes sur les actions du gouvernement. Elles incarnent des normes démocratiques. Cependant, les théories démocratiques contemporaines sont souvent abstraites et désincarnées. Alors qu’elles étudient les fondements normatifs de la démocratie en général, elles réfléchissent rarement sur les mécanismes permettant d’atteindre l’idéal démocratique. À l’inverse, la science politique tente de tracer l’ensemble du paysage institutionnel entourant l’action de l’État. Mais l’approche de la science politique a une faiblesse majeure : elle n’offre aucune justification épistémologique ou morale des institutions démocratiques. Cette dichotomie entre les principes et les institutions est trompeuse. Les principes de la démocratie libérale sont incarnés par les institutions. En se concentrant sur les fondements philosophiques des institutions démocratiques et libérales, cette thèse fait revivre une longue tradition d’Aristote à John Stuart Mill et réunissant des penseurs comme Montesquieu et James Madison. Actuellement, la recherche universitaire se détourne encore des questions institutionnelles, sous prétexte qu’elles ne seraient pas assez philosophiques. Cependant, le design institutionnel est une question philosophique. Cette thèse propose des améliorations pour que les institutions démocratiques remplissent leur rôle philosophique de manière plus adéquate. Le suicide médicalement assisté est utilisé comme un exemple de l’influence des institutions sur la démocratie. / This thesis focuses on the philosophical foundations of the Canadian democratic institutions and how their actual design contributes to achieve them. To move from theory to practice, democracy must be institutionalized. Institutions are not only mere constraints on government actions. They embody democratic norms. However, contemporary democratic theories are often abstract and disembodied. While they study the normative foundations of democracy in general, they rarely reflect on mechanisms to achieve the democratic ideal. On the opposite, political science tries to draw the whole institutional landscape surrounding the state’s action. But the political science approach has a major weakness: it offers no epistemological or moral justifications for democratic institutions. This dichotomy between principles and institutions is misleading. The principles of liberal democracy are embodied by institutions. By focusing on the philosophical foundations of democratic and liberal institutions, this thesis revives a long tradition from Aristotle to John Stuart Mill, bringing together thinkers like Montesquieu and James Madison. Nowadays, academic research still diverts from institutional issues under the pretext that they would not be philosophical enough. However, institutional design is a philosophical matter. This thesis proposes improvements for democratic institutions to fulfill their philosophical role more adequately. Physician-assisted suicide is used as an example of the influence of institutions on democracy.
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Le cosmopolitisme en oeuvre dans la mondialisation : des identités multiples à l'identité cosmopolitiqueBerkani, Abdenour January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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