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La participation des habitants dans les grandes villes chinoises - le cas Guangzhou / Resident participation in China's major cities - the case of GuangzhouShi, Chunyu 06 April 2012 (has links)
La participation populaire existe-elle dans un régime non démocratique comme la République populaire de Chine? Si la réponse est affirmative, comment la population chinoise participe-t-elle et quelle en est la portée? C'est en s'appuyant sur l'expérience de la ville de Guangzhou que la thèse entend répondre, concrètement à ces questions, en s'appuyant sur une méthode comparative: il s'agit d'observer les pratiques participatives chinoises en les confrontant à des expériences réalisées dans les pays occidentaux ainsi qu'aux éthiques et valeurs démocratiques libérales. À partir de différents angles d'observation - historique, juridique, politique et sociale- la recherche se propose de déterminer dans quelle mesure la nature d'un régime et son agencement institutionnel conditionnent, voire façonnent, le cadre, le contenu, les procédés et la portée de la participation populaire. Contrairement aux idées reçues, le Parti communiste chinois a toujours accordé une grande attention à la participation populaire: il se montre adaptatif et ouvert à l'évolution de la conjoncture sociale, ce qu'il manifeste par sa constance à conduire des innovations ou des réformes. Cette ouverture et ces adaptations s'avèrent cependant partielles: derrière elles, le pouvoir du Parti reste inchangé et intouchable; toutes les réformes engagées visent en fin de compte à défendre et à consolider tant l'autorité que l'influence du Parti. Il en va ainsi, de la mobilisation des masses à l'époque maoïste au court passage du grand débat sur " la pratique comme unique critère de la vérité", initié par Deng Xiaoping à son arrivée au sommet du pouvoir, jusqu'à la promotion de la "participation ordonnée", induite depuis les années 2000 par l'intensification des contestations sociales, et qui se traduit par la mise en place de plusieurs dispositifs destinés à l'expression directe des citoyens aux processus décisionnels: au lieu d'être un moyen de démocratisation, la participation apparait surtout comme un outil de renforcement du régime; elle est mise au service de la légitimation du pouvoir du Parti. Faute d'une volonté de redistribution ou de partage des pouvoirs entre l'Etat et la société, la portée de la participation populaire reste très limitée. / Can popular participation occur in an undemocratic regime like China? If the answer is affirmative, then how do the Chinese people participate and what are the significances of their participation? It is based on the experience of the city of Guangzhou that this thesis attempts to answer to these questions by a comparative approach: we try to observe the participative practices in China, and compare them with those conducted in the Western countries. We proceeded from different angles of view, namely historical, legal, political and social. Our research intends to determine to what extent the nature and institutional arrangements of a regime can condition or shape the content, processes and scope of its popular participation. Contrary to common belief, the Chinese Communist Party has always paid great attention to citizen participation: it shows itself to be open and adaptive to the changing social circumstances, and manifests a constant intention to drive innovations or reforms. However, this openness and these adaptations prove merely partial: behind them, the Party's power has remained unchanged and untouchable. All reforms are designed to ultimately defend and strengthen the authority and influence of the Party: from the mass mobilization in the Maoist era, followed by the short passage of the major debate on the “practice as the sole criterion of truth" initiated by Deng Xiaoping at the summit of his power, to the much more recent promotion of the "orderly participation", the latter induced by the intensification of social protests since the year 2000: Instead of being a mean of democratization, the popular participation of the nation appears primarily to be an instrument to strengthen the regime, being served in legitimizing the power of the Party. For as long as there exists this lack of a real will to redistribute power between the state and society, the scope of popular participation in China remains very limited.
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Dialogue sur l’avenir de la démocratie libérale : John Rawls, Richard Rorty et Leo Strauss / Dialogue on the Future of Liberal Democracy : John Rawls, Richard Rorty, and Leo StraussBoulet, Paul-Emile 25 June 2012 (has links)
Nous avons constaté une absence de dialogue entre trois philosophies politiques états-uniennes duXXe siècle, celles de John Rawls, de Richard Rorty et de Leo Strauss. Nous avons donc voulu pallierce manque en les faisant dialoguer sur les grands thèmes de la vérité, de l’histoire, des dimensions del’homme et des principes démocratiques, et les avons rapprochés davantage en montrant le rapportde chacun à onze dualismes classiques liés à ces quatre thèmes. Ces dualismes sont des oppositionsbinaires habituellement vénérables qui classent et divisent deux ordres de réalité. Ce langagecommun des dualismes classiques a permis des rapprochements étroits. Si aucun vainqueur clair neressort de notre confrontation, il y a néanmoins moyen de porter un jugement sur les trois auteurs enfonction de critères non controversés (cohérence, complexité ou nuances, capacité à réfuter les deuxautres). Ensuite, une confrontation et un dialogue directs des trois positions permettent de dégagerdes conclusions d’intérêt général. Celles-ci montrent quel genre de compromis peut être trouvé entreles principes de vérité et d’histoire, approuvent le projet de résoudre les tensions dans la vision del’homme, surtout entre privé et public, tout en rappelant l’importance du point de vue ancien sur lesprincipes repris par la démocratie (liberté, égalité, justice). En dernier lieu, nous montrons comment leprogramme d’une philosophie politique qui vit d’une tension féconde entre critique (prémoderne) etconfiance (moderne) peut se dégager de cette confrontation, ainsi que la nécessité de poursuivre lesefforts de dialogue pour rendre notre pensée digne de l’idée de la démocratie libérale. / Having noticed a lack of dialogue between three American political philosophies, those of John Rawls,Richard Rorty, and Leo Strauss, we attempt to remedy the situation by confronting their ideas onmatters concerning truth, history, the dimensions of man, and democratic principles. We examine themfurther by highlighting the opinion of each on eleven classical dualisms related to these four matters.These dualisms are binary oppositions, generally venerable, which classify and divide two orders ofreality. This common language of classical dualisms enables us to compare our thinkers more closely.If no real victor emerges from our confrontation, it is possible to judge each of the thinkers according tonon contentious criteria (consistency, complexity or subtlety, capacity to refute the other positions). Wethen illustrate that the direct confrontation through dialogue leads one to conclusions regarding mattersbeyond simple exegetic analysis. These conclusions show what kind of compromise is possiblebetween the principles of truth and history, they support the project of resolving the tensions in ourunderstanding of man, in particular, between the public and private spheres, all the while reminding usof the importance of the ancient view of democratic principles (freedom, equality, justice). Ultimately,we explain how this confrontation can lead to a program for a political philosophy which balances theclaims of (premodern) criticism and (modern) confidence, as well as restates the importance ofcontinuing the dialogue in order that our thought be worthy of the idea of liberal democracy.
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L'opinion publique en Chine et son évolution au travers de la presse écrite française depuis l'été 2007 / Public opinion in China through the prism of french press since the summer 2007Giraudeau, Fanny 05 October 2012 (has links)
A travers le prisme d’articles parus dans la presse écrite française, nous réfléchissons à la question de l’opinion publique en Chine entre l’été 2007 et la fin 2010. L’objectif est double : d’une part appréhender l’opinion publique en Chine et d’autre part envisager l’opinion publique en France sur la Chine. L’opinion publique en Chine transperce dans des aspects sociaux. Pour mieux réfléchir à la question, il importe de comprendre les conditions mêmes de l’élaboration de l’opinion publique : l’évolution du contexte chinois et de son image internationale, la mouvance économique qui fait osciller la population entre tradition et modernité…Divisée entre capitalisme et communisme, la Chine est soumise à des inégalités importantes. L'analyse examine la vie sociale et politique, et l'opinion que les Chinois ont d'eux mêmes et du monde qui les entoure. Enfin, le regard occidental sur la Chine amène à la question de la démocratie. Le nombre récurrent d’émeutes est-il l’indice d’une volonté de démocratisation ? La Chine nourrit ainsi des illusions occidentales qui voient dans la démocratie la solution universelle. Le gouvernement chinois lui-même utilise régulièrement le terme de démocratie, mais « à la chinoise ». Dès lors une vision synthétique de la probabilité d'évolution de la politique chinoise est discutée. Est-il possible de conjuguer socialisme et démocratie ou bien la Chine s’achemine-t-elle vers une acculturation du Régime actuel ? Par ailleurs, l’étude étant basée sur les articles de la presse écrite française, il apparaît utile de se poser la question de la partialité de ce média. Qualitativement, quantitativement…quels sont les thèmes de l’opinion chinoise dans la presse écrite française ? Les articles sont-ils nombreux ? Qui écrit, à quelle fréquence ? Il saura apparaître que la Presse peut être assez partisane et structure l’opinion publique française. Or, une meilleure communication, plus ouverte sur la Chine, paraît absolument essentielle. / Through the prism of articles edited in the French print media, we think about the question of the public opinion in China between the summer 2007 and the end of 2010. The objective is double: on one hand understand the public opinion in China and on the other hand comprehend the public opinion in France on China. The public opinion in China pierces in social aspects. To think better about the question, it is important to consider the conditions of the elaboration of the public opinion: the evolution of the Chinese context and its international image; the economic sphere of influence which makes the population oscillate between tradition and modernity … Divided between capitalism and communism, China is suffering from important disparities. The analysis examines the social and political life, and the opinion the Chinese have of themselves and of the world which surrounds them. Finally, the western glance on China leads to the question of the democracy. Is the recurring number of riots the indication of a will of democratization? China feeds western illusions which see in the democracy the universal solution. The Chinese government itself regularly uses the term of democracy, but "Chinese-style". From then a synthetic vision of the probability of evolution of the Chinese politics is discussed. Is it possible to conjugate socialism and democracy either does China move towards an acculturation of the current Regime? Besides, the study being based on articles of the French print media, it seems useful to ask the question of the partiality of this media. Qualitatively, quantitatively what are the themes of the Chinese opinion in the French print media? Are articles many? Who writes, with which frequency? It will appear that the Press can be rather partial and structures the French public opinion. Yet, a better communication, bigger and more opened on China seems absolutely essential.
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Le débat sur la gestation pour autrui lors de la seconde révision des lois de bioéthique françaises : d’un conflit de légitimités à une entreprise de légitimation : politique des corps à concevoir / The Debate over Gestational Surrogacy during the Second French Bioethics Laws Review : from a Conflict of Legitimacies to a Legitimation AttemptMohorade, Leslie 04 December 2012 (has links)
Entre 2008 et 2011, les lois de bioéthique françaises ont été examinées pour la seconde fois. A cette occasion, plusieurs débats polémiques ont été rouverts au cours d’une large consultation associant des « experts », des représentants de la société civile organisée et - pour la première fois en la matière - des citoyens lambda. Cette procédure originale, les « états généraux de la bioéthique », est étudiée par l’intermédiaire de la discussion relative à la potentielle légalisation de la gestation pour autrui (GPA). La théorie habermassienne de l’espace public et de la délibération permet de questionner ce processus de mise en discussion, initié par les mobilisations sociales, pris en charge par les pouvoirs publics et conclu par la promulgation d’une loi. Le concept de légitimité est au cœur de cette recherche, qui interroge ses fondements et met en lumière ses ambigüités. Expertise des comités de sages, recours aux citoyens ordinaires, vote parlementaire, constituent autant d’étapes par lesquelles la décision est progressivement construite et légitimée. Dans le cas présent, le dispositif participatif joue un rôle déterminant, véhiculant des représentations particulières de la démocratie participative, de la formation de l’intérêt général et de la loi « à la française ». / Between 2008 and 2011, the French bioethics laws were examined for the second time. On that occasion, a lot of polemical debates were re-opened, during a broad consultation involving “experts”, representatives of civil society and, for the first time in this field, ordinary citizens. This original procedure, the “états généraux de la bioéthique”, is studied through the controversy over legalization of gestational surrogacy. The Habermasian public sphere and deliberative democracy theory is used to question the discussion process initiated by social mobilizations, managed by public authorities and finalized by the promulgation of a law. Legitimacy is at the core of this doctoral research, which is wondering about its foundations and highlighting its ambiguities. The decision is progressively built and legitimated through the consultation of committees, the participation of citizens and the vote of the Parliament. In this case, the “états généraux de la bioéthique” play a crucial role by conveying some specific perspectives about participatory democracy, general will definition and “French style” law.
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Quelle réalité politique pour la notion de "citoyenneté mondiale" à l'époque contemporaine ? : aspects théoriques et critiques du cosmopolitisme politique contemporain / What is the political reality of the notion of “World Citizenship” in the contemporary era? : theoretical and critical aspects of contemporary political cosmopolitismLourme, Louis 08 December 2012 (has links)
La recherche porte sur l’actualité de la notion de cosmopolitisme. L’origine de cette notion remonte en effet aux racines de la philosophie, mais la période contemporaine présente une caractéristique inédite dans la mesure où elle offre la possibilité d’envisager, pour la première fois, une traduction politique de ce concept. Certes le cosmopolitisme a toujours eu une dimension politique, mais, aujourd’hui, la « citoyenneté » dont il est question dans l’idée de « citoyenneté mondiale » n’est plus seulement métaphorique. Ce travail peut donc être vu comme une théorisation générale du cosmopolitisme politique contemporain. La thèse défendue est la suivante : la notion de « citoyenneté mondiale » a gagné une effectivité politique nouvelle à l’époque contemporaine. Ce travail se propose d’analyser le cadre conceptuel proposé par ce qu’on appelle aujourd’hui la « démocratie cosmopolitique », c'est-à-dire le cosmopolitisme politique. Il s’agira de l’articuler à une compréhension plus générale du concept de cosmopolitisme, de montrer les biais par lesquels le cosmopolitisme gagne en effectivité sur le plan politique, et de mesurer la pertinence des critiques possibles. / The research focuses on the notion of cosmopolitanism as it applies today. The origin of this concept dates back to the roots of philosophy, but the contemporary period presents a unique characteristic which, for the first time, offers the possibility to consider this concept in a political sense. While cosmopolitanism has always had a political dimension, today "citizenship", when applied to "global citizenship", is no longer purely metaphorical.This work can therefore be seen as a general theory of contemporary political cosmopolitanism. The supported point of view is the following: the notion of "global citizenship" has taken a new political reality in modern times. This essay aims at analyzing the conceptual framework of what is now called the "cosmopolitan democracy", i.e. "political cosmopolitanism". It will articulate this conception to a more general understanding of the concept of cosmopolitanism, show the ways through which cosmopolitanism becomes more effective in the political sphere, and assess the relevance of possible critics.
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La publicisation des espaces agricoles périurbains : du processus global à la fabrique du lieu / Publicness process on suburban farmland : from the global scale to place constructionClément, Camille 07 December 2012 (has links)
Cette thèse a pour objectif de théoriser et d’opérationnaliser la notion de publicisation des espaces agricoles périurbains. Cette notion, encore peu courante en géographie, désigne tout processus qui transforme la nature d’espaces agricoles sous influence urbaine, les rendant plus publics. Ce processus, complexe, est composé de débats sur l’avenir des espaces agricoles périurbains et de pratiques spatiales qui illustrent leur multifonctionnalité (production, paysage, loisirs…). La première partie vise à théoriser la notion en construisant sa définition et une grille de lecture composée de cinq dimensions : juridique, sociale, politique, historique et économique. La deuxième partie décrit le processus par l’étude des débats qui ont lieu lors d’un projet d’Agenda 21 Local. L’objectif est de savoir si des débats qui débouchent sur des actions peuvent, en territoire périurbain, publiciser des espaces agricoles. Cette partie montre que la publicisation fluctue dans le temps et se matérialise dans des lieux agricoles. Dans une troisième partie, la publicisation est étudiée à l’échelle d’un territoire : la communauté de communes du Pays de Lunel. De l’analyse de ses projets politiques et associatifs, dont certains prévoient l’ouverture d’espaces agricoles au public, à l’analyse précise de six lieux du territoire, la publicisation est un phénomène pluriel. Une typologie de lieux agricoles périurbains publicisés rend compte de la diversité du processus: débats globaux et pratiques locales s’imbriquent dans la fabrique de lieux publicisés. Cette thèse débouche sur plusieurs perspectives de recherches pour éclairer les transformations à l’oeuvre dans les espaces agricoles périurbains. / This thesis aims to theorize and operationalize the publicness process of suburban farmland. This notion, still uncommon in geography, means any process that transforms the nature of farmland under urban influence, making it public. This complex process is composed of debates on the future of agriculture and of suburban spatial practices that illustrate theirmultifunctionality (agricultural production, landscape, leisure…). The first part aims to theorize the concept and its definition by constructing a theoretical framework in five dimensions: legal, social, political, historical and economic. The second part describes the process by studying the debates surrounding a project of Local Agenda 21. The objective is to know if discussions that lead to actions can, in suburban areas, result in publicness of suburban farmland. This section showsthat the publicness process fluctuates over time and is materialized in agricultural places. In the third part, the publicness process is studied at territorial scale: the Pays de Lunel municipalities group. We analyze its political and associative projects which include the opening of agricultural areas to the public. Then we study the composition publicness process in six places of the municipalities group. We conclude that the publicness process is a multi-faceted phenomenon. So we create a typology of suburban farmland places according to the publicness process. Finally, in the publicness process, global and local scales overlap in the construction of places. This thesis provides several research perspectives to illuminate the transformations taking place in suburban farmland.
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L'implication des associations dans les politiques publiques de développement rural : la résonance territoriale des mondes associatifs / The participation of local organizations in government rural development policy : the impact of non-profit organizations on local communitiesLoredo, Jean-Pierre 07 December 2011 (has links)
Depuis plus d'un siècle, les associations accompagnent les changements que vivent les espaces ruraux français. Longtemps laissées à l’écart, elles sont aujourd'hui très sollicitées dans la mise en œuvre de l'action publique de développement rural. Des premiers contrats de pays des années 1970 à la LOADDT de 1999, en passant par le programme européen LEADER, les associations sont invitées, ou s’invitent, pour faire vivre une démarche de démocratie participative. Elles se mobilisent afin de faciliter la construction d'un projet partagé de territoire. Cette thèse s’interroge sur le rôle du rapport au territoire dans les modalités d’implication des associations dans ces procédures de développement. En analysant les processus de construction des mondes associatifs, nous proposons une lecture socio-spatiale de la nébuleuse associative. L’action publique de développement rural, en sollicitant les associations, va interagir, plus ou moins fortement, avec ces mondes associatifs et les amener à se redéfinir. L’espace politique choisi par les élus, va entrer en résonance avec les configurations socio-spatiales associatives et orienter les modalités d’implication des associations dans la construction du projet territorial. Prescrite, volontaire ou volontariste, l’implication associative va se moduler aussi en fonction de la pédagogie de conduite du projet territorial mise en œuvre par les élus et les chargés de mission. Ce modèle d’analyse est appliqué au Pays Quercy Rouergue, projet de pays avorté, à l’origine de la modification de la LOADDT. / Local organizations have witnessed the changes in French rural areas for over a century. Long ignored, they are currently in demand in the implementation of government policy regarding rural development. Local organizations have been asked or asked to advance participative democracy from the first local contracts in the 70’s to the LOADDT including the European LEADER program. They have been active in facilitating the setting up of common regional projects. This thesis deals with the relationship of local organizations with local communities and the way they are involved in development procedures. In the analysis of the setting up of local organizations we have adopted a socio-spatial approach to the network of organizations created. Government policy on rural development, by asking local organizations to participate, will interact to a greater or lesser degree with these organizations and cause them to redefine themselves. The political sphere chosen by the local elected officials will influence the socio-spatial configurations of the organizations and guide their involvement in the setting up of the regional project. Whether volunteered or requested, their involvement will vary according to the guidelines followed in the setting up of the regional plan by the local elected officials and project managers. This analytical model has been applied to Pays Quercy -Rouergue, a regional project which was never implemented , which led to the modifications in the LOADDT.
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L'évolution du droit de l'environnement en Afrique occidentale francophone à l'ère du renouveau démocratique / The evolution of environmental law in french -speaking West Africa countries, in the era of democratic renewalGuedegbe, Serge Anselme 29 March 2012 (has links)
Au début des années 1990, l’Afrique de l’ouest francophone (AOF) a connu une vague de processus de remise en cause des instances politiques et décisionnelles. En effet, lassées par des décennies de négation de leurs droits fondamentaux, les populations de cette partie du continent africain ont matérialisé leur désir de mettre à bas les régimes dictatoriaux préexistants, ouvrant la voie au plus grand mouvement de démocratisation des instances et de la vie publique qu’ait connu l’Afrique. Profitant de cette occasion inespérée, le droit de l’environnement tel qu’appréhendé alors dans les pays développés, notamment en Europe, a fait son apparition dans la sous-région ouest-africaine, s’introduisant sous sa forme actuelle au plus haut niveau des systèmes juridiques, par sa reconnaissance constitutionnelle.Depuis sa consécration et alors que le débat sur la prise en compte des problématiques environnementales au sein des mécanismes économiques continue de faire rage, il importe de se pencher sur l’apparition et l’évolution de ce droit jeune au sein des Etats d’AOF, sur son appréhension par les destinataires de la norme, en bref, sur son efficacité et son opportunité au sein d’Etats, obnubilés par la course au développement auquel ils aspirent légitimement. Les Etats sur lesquels portent nos recherches font en effet partie des Etats les moins avancés du monde, statut qui ne va pas sans complexifier la tâche aux différents processus de mise en œuvre des règles de protection de l’environnement. / In the early 1990s, several french-speaking West Africa countries (FsWAc) have experienced a wave of process to change legal framework and policy. Indeed, weary by decades of denial of their fundamental rights, the people of this part of Africa have realized their desire to overthrow the dictatorial regimes existing, paving the way for greater democratization movement that Africa has ever known. Taking advantage of this golden opportunity, environmental protection rules, apprehended as they’re in developing countries, particularly in Europe, were introduced in they current form at the highest level of legal systems, by its constitutional recognition. Since its consecration and while the debate on the consideration of environmental issues within economic mechanisms continues to rage, it is important to examine the onset and progression of rules of protection of environment within the FsWAc, on its understanding by the recipients of the standard, in brief, its effectiveness and timeliness within States, obsessed with the race to develop which they legitimately aspire. Indeed, all States on which our researches focuses, are part of the least developed countries of the world, a status that is not without complicating the task at different processes of implementation of the rules of environmental protection .
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Le choix collectif dans la philosophie politique contemporaine : des fondements philosophiques de la théorie du choix social à l’évaluation démocratique des capabilités d’Amartya Sen / Collective choice in contemporary political philosophyZwarthoed, Danielle 14 September 2013 (has links)
Les fondements philosophiques de la théorie du choix social sont l’objet de cette thèse. La théorie du choix social est un champ de l’économie normative qui traite de l’agrégation des préférences individuelles. L’objectif de ce travail est d’analyser les postulations philosophiques de la théorie du choix social afin de comprendre dans quelle mesure celle-ci pourrait contribuer à une théorie de la justice sociale basée sur les capabilités d’Amartya Sen. Ce travail est par conséquent élaboré à partir de l’idée d’une « approche comparative » de la justice sociale, défendue par Amartya Sen, et que ce dernier oppose à l’ « approche transcendantale » de John Rawls. Nous tentons d’y préciser l’interprétation de la théorie du choix social requise pour spécifier l’approche par les capabilités, et en particulier l’évaluation et la construction d’un indice de capabilités et de fonctionnements. Ce travail de thèse défend l’hypothèse selon laquelle la tension apparente entre l’agrégation des préférences et l’approche par les capabilités est due à une interprétation étroite du cadre conceptuel de la théorie du choix social. En effet, l’approche par les capabilités est généralement comprise comme incompatible avec le préférentialisme de la théorie du choix social. Cela est dû à ce que l’approche par les capabilités s’est construite en partie comme une réponse au problème des préférences adaptatives. Cette thèse consiste donc à élargir le champ des interprétations de la théorie du choix social et de son cadre conceptuel, principalement de sa base d’information.La première partie de ce travail de recherche traite la question suivante : les préférences sont-elles déterminées par une source individuelle pouvant être pensée indépendamment de sa position sociale et économique ? Afin de montrer que ce n’est pas nécessairement le cas sur le plan logique, nous y analysons trois types de base informationnelle : les utilités cardinales, les préférences ordinales et les capabilités.L’objectif de la seconde partie est de déterminer ce que les préférences décrivent. Nous y analysons d’une part la nature de la préférence elle-même dans ce contexte. S’agit-il d’une décision déterminant une action, d’un désir, d’un état mental ou encore d’un jugement de valeur ? D’autre part, les différents critères éthiques de préférence sont étudiés, à savoir le plaisir hédoniste, la satisfaction des désirs et un critère de bien-être objectif. Cette exploration nous amène à défendre la conclusion suivante : la conception des préférences la plus en phase avec la structure formelle de la théorie du choix social est une conception comparative requérant d’excellentes conditions cognitives pour que les préférences puissent être considérées à proprement parler comme les véritables préférences de l’agent.La troisième partie revient à l’approche des capabilités. L’argumentation s’appuie sur les conclusions des deux parties précédentes afin de jeter les bases d’une théorie de la justice démocratique et non-idéale basée sur les capabilités d’Amartya Sen. Dans cette partie, nous montrons qu’une évaluation des capabilités indépendante des préférences tend à nier l’importance de la liberté et de la qualité d’agent dans l’approche par les capabilités. Nous défendons donc l’hypothèse selon laquelle les capabilités et les fonctionnements comme objets de préférence permettent de filtrer celles-ci afin de parer au problème des préférences adaptatives. / This dissertation examines the philosophical foundations of social choice theory. Social choice theory is the area of normative economics which is concerned with the aggregation of individual preferences. The aim of this work is to investigate the philosophical assumptions of social choice theory in order to understand to what extent it can contribute to a theory of justice based on capabilities. Therefore, the dissertation is build up on Amartya Sen’s idea of a “comparative approach” of justice, as opposed to the Rawlsian “transcendental approach”. It is an attempt to precise which understanding of social choice theory is required to specify the capability approach, especially the evaluation and the indexing of capabilities. In this dissertation, we argue that the apparent tension between preference aggregation and capability approach is due to a narrow interpretation of social choice theory’s conceptual framework. Capability approach is generally conceived as non-compatible with the preferentalism of social choice theory: after all, capabilities are seen as a response to the recurring problem of adaptive preferences. This dissertation thus consists in widening the scope of interpretations of social choice theory framework. This research deals mainly with the informational basis of social choice theory.This dissertation is in three parts. The first part tackles the following problem: are preferences determined by an individual source that can be thought independently of its social and economic position? To answer these questions, three kinds of informational basis in social choice theory and normative economics are investigated: cardinal utilities, ordinal preferences and capabilities.The second part aims at defining what preferences do describe in this context. Firstly, the nature of preference itself is examined: can it be assimilated to choice? Or is it a mere evaluation? A desire? A mental state? This analysis points out the comparative structure of preferences. Secondly, the various ethical criteria of preference are investigated: hedonistic pleasure, desire satisfaction and objective well-being. We argue that preferences are better conceived as comparative evaluation and require actually excellent cognitive conditions to be truly the agent’s own real preferences.The third part goes back to capability approach. The argument relies on the previous results to build up a first account of a democratic non-ideal theory of justice based on capabilities. In this part, we show that a preference-independent capability evaluation turns out to dismiss the importance of freedom and agency in capability approach. Then we argue that capabilities and functionings as an object for preferences do provide a first filter against adaptive preferences.
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La protection des travailleurs en ChineLiu, Yafei 16 March 2013 (has links)
L'économie chinoise a connu une croissance économique importante depuis 30 ans, mais celle-ci n'a pas bénéficié aux travailleurs chinois, qui supportent toujours des conditions de travail très éprouvantes, avec un niveau de protection très insuffisant. Pourquoi les travailleurs chinois ne profitent-ils pas de ce développement économique ? Les causes sont multiples : outre le facteur démographique, la recherche prioritaire des intérêts économiques constitue la raison principale. Pourquoi faut-il améliorer la protection des travailleurs en Chine ? Et par quels moyens cette amélioration peut-elle se produire ? La thèse montre, d'une part, l'évolution et les mouvements de la classe ouvrière dans l'histoire chinoise, en comparant sa situation avant et après 1949, et les raisons, historiques et politiques, qui ont conduit le gouvernement chinois à négliger la protection des travailleurs, bien que ces derniers aient bénéficié d'une place privilégiée dans le système communiste. D'autre part, sont envisagés les moyens, politiques et législatifs, pour initier l'amélioration de cette protection. Pour cela, une réforme politique serait la solution radicale, impliquant une démocratisation à long terme et mettant l'accent sur la protection des droits de l'homme, et sur les droits des travailleurs en particulier Ce qui suppose notamment que soit garantie l'indépendance des syndicats. La protection des travailleurs est donc indissociable de la construction de l'Etat de Droit. / Chinese economy has made significant progress for more than thirty years, but the Chinese laborers still benefit very little from the economic growth, who have to endure difficult working conditions with insufficient working protection. Why can the Chinese laborers not profit from the economic development? The pursuit for the economic interests as the highest priority is the main cause in addition to a large population. Why must the laborers' working protection be improved? By what means can this working protection be improved? This paper describes the history of the development of Chinese working class and workers' movement, especially the difference between before and after 1949 and analyzes the reasons why the Chinese government ignored the workers' protection from the point of history and politics, even the working class has preferential position in the Communist system. On the other, it analyzes the ways to improving the laborers' protection from the political and judicial points of view. In the long term, the political reform is the fundamental approach, which means the democracy and the protection of human rights, especially protecting the legitimate rights and interests of workers, which requires guaranteeing the independence of trade unions. The protection of workers' rights cannot be separated from the realization of a state under the rule of law as well.
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