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Étude des macrorestes végétaux du site DroulersTrottier, Stéphanie 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude des macrorestes végétaux provenant du site villageois
Droulers occupé durant la 2e moitié du XVe siècle par une communauté iroquoienne du Saint-Laurent. Il vise à vérifier les pratiques de ces habitants en ce qui a trait à la part végétale de leur alimentation à moins d’un siècle avant la fin de la préhistoire. Des vestiges découlant de la pratique de l’agriculture et de la cueillette sont présents sur différents contextes du site. L’analyse de ces derniers permet d’établir l’importance de ces activités dans la vie quotidienne des habitants du site. Ainsi, il est possible de valider l’importance du maïs dans le mode de subsistance de ce groupe par l’ubiquité de cette espèce sur le site. Le maïs est effectivement l’espèce végétale la plus présente dans les différents contextes étudiés. La présence de cette espèce jumelée à celle du haricot en quantité considérable et à celle de la courge démontre la pratique de l’agriculture des Trois Soeurs au site Droulers, une pratique documentée
historiquement par les premiers chroniqueurs. Les macrorestes de fruits et de noix sont
relativement bien représentés sur le site ce qui suggère la place importante de la cueillette dans la diète des habitants de Droulers.
L’étude comparative synchronique et diachronique de ces macrorestes avec ceux
recueillis ailleurs en Iroquoisie aide à mieux situer le degré d’importance des activités
mentionnées ci-haut au site Droulers par rapport à celui sur d’autres sites plus anciens,
contemporains et plus récents du même grand groupe culturel. La majorité des fruits présents sur ce site étaient également cueillis par les groupes proto-iroquoiens Glen Meyer et Princess
Point et par d’autres groupes iroquoiens (préhistoriques et historiques). Le degré d’utilisation des fruits sauvages sur le site Droulers est en continuité avec celui des groupes apparentés plus anciens et plus récents. L’utilisation des cultigènes et des noix par les occupants du site Droulers est comparable à celle d’autres groupes iroquoiens. / This thesis focuses on the study of the macrobotanical remains from the Droulers
village site inhabited during the second half of the XVth century by a St. Lawrence Iroquoian community. The main goal is to verify the practices of its inhabitants regarding the botanical contribution to their diet less than a century before the end of prehistory. Remains resulting from the practice of agriculture and gathering from wild are present in different contexts of the site. The analysis of these remains demonstrates the importance of these activites in the daily life of the inhabitants of the site. Thus, it is possible to validate the importance of maize among the subsistence strategies by means of ubiquity analysis of that species on the site. Maize is indeed the most common species throughout the different contexts studied. The presence of that species coupled with that of bean and squash demonstrates the practice of the Three sisters mound system at the Droulers site, a practice documented historically by the first European chroniclers. The remains of fruits and nuts are relatively well represented on the site,
which suggests the importance of gathering in the diet of the Droulers inhabitants.
The synchronic and diachronic comparative study of those macrobotanical remains
with those found elsewhere in Iroquoia helps to better situate the degree of importance of the activities mentioned above at the Droulers site in relation to that of other sites whether older, contemporary or younger. The majority of the fruits present on the site where also gathered by the Glen Meyer and Princess Point proto-iroquoians and by other iroquoian groups (prehistoric and historic). The degree of utilization of the wild fruits at the Droulers site is in continuity with that of older and younger related groups. The utilization of cultigens and nuts at the Droulers site is similar to that of other Iroquoian groups.
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Le style emblématique des potières Iroquoiennes du Saint-Laurent : comparaison interrégionale de deux attributs identitairesLe Moine, Jean-Baptiste 04 1900 (has links)
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Étude des macrorestes végétaux du site DroulersTrottier, Stéphanie 04 1900 (has links)
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Les cultures Laurel et Blackduck en Abitibi-Témiscamingue : portrait d’une transition technologique vers la fin du Sylvicole moyen tardifBeaulieu, Guyane 12 1900 (has links)
La transition entre le Sylvicole moyen et le Sylvicole supérieur, vers l’an 1000 de notre ère, correspond à un moment de bouleversements technologiques dans le Nord-Est américain. En Abitibi-Témiscamingue, il s’agit d’une transition entre les cultures Laurel orientale et Blackduck orientale. La poterie blackduckienne semble avoir été rapidement adoptée par les groupes laureliens, sans phase transitoire apparente.
Ce mémoire s’intéresse aux technologies céramiques employées par les populations des cultures Laurel et Blackduck en Abitibi-Témiscamingue et cherche à comprendre s’il existe de la continuité ou de la discontinuité entre les deux ensembles. Plus précisément, il est question de voir comment se manifeste la transition entre les deux cultures et comment la technologie céramique permet de caractériser cette transition. Pour ce faire, quatre sites ont été sélectionnés de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre : le site Bérubé (DdGt 5), le site du lac Opasatica (DaGt-4), le site Nault (ClGt-2) et le site Léo-Guay (ClGt-3). Les vases laureliens et blackduckiens provenant de ces sites ont fait l’objet d’une analyse visuelle par attributs morphostylistiques et d’une analyse par attributs technologiques selon les données tomodensitométriques fournies par l’Institut national de recherche scientifique Eau-terre-environnement (INRS-ETE), à Québec. Puisque l’utilisation de la tomodensitométrie dans l’analyse technologique de la céramique est plutôt récente, ce mémoire se veut une contribution modeste, mais originale au développement de cette approche.
À la lumière des analyses effectuées, la transition technologique s’est opérée plus lentement que la transition morphostylistique. Les potiers auraient graduellement développé un nouveau savoir-faire, par contact et par expérimentation, produisant un vase mieux adapté à la cuisson des aliments. / The transition between the Middle Woodland and Late Woodland periods, towards 1000 CE, corresponds to a moment of technological upheavals in the American Northeast. In Abitibi-Temiscamingue, it takes the form of a transition between the Eastern Laurel and Eastern Blackduck cultures. Blackduck pottery seems to have been quickly adopted by Laurel groups, with no apparent transitional phase.
This masters’ thesis relates to the ceramic technologies employed by the populations of Laurel and Blackduck cultures in Abitibi-Temiscamingue and explors the continuity or lack of continuity between the two groups. More precisely, I ask how this transition between two cultures manifests itself and how ceramic technology allows us to characterize this transition. To that end, four sites have been selected on both sides of the watershed divide between: the Bérubé site, (DdGt-5), the lake Opasatica’s site (DaGt-4), the Nault site (ClGt-2) and the Léo-Guay site (ClGt-3). The Laurel and Blackduck vessels originating from these sites were subjected to a visual analysis using morphostylistic attributes and an analysis using technological attributes based on tomodensitometric data supplied by the Institut National de Recherche Scientifique - Eau Terre Environnement (INRS-ETE) research center located in Quebec City. Since the use of tomodensitometry in ceramic technological analysis is rather recent, this thesis seeks to be a modest but original contribution to the development of this approach.
Based on our analyses, the technological transition happened more slowly than the morphostylistic transition. The potters would have gradually developed a new craftmanship, by contact and by experimentation, producing vessels better suited to cooking food.
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Continuité ou discontinuité dans la technologie céramique : une analyse comparative des attributs technologiques entre le Sylvicole moyen tardif et le Sylvicole supérieur ancienGirard, Jean-Paul 07 1900 (has links)
La transition entre le Sylvicole moyen tardif (500 à 1000 apr. J.-C.) et le Sylvicole supérieur ancien (1000 à 1200 apr. J.-C.) n’est plus un moment obscur pour les archéologues; cependant, il est toujours vrai que bien des questions demeurent sans réponses. Sur le complexe archéologique de Pointe-du-Buisson, situé au sud-ouest de l’Île de Montréal, la question de l’origine des Iroquoiens du Saint-Laurent fait à nouveau couler de l’encre, cette fois par une perspective tournée vers la technologie céramique. Nous savons, ou croyons savoir, que le montage des vases céramiques passe du colombin vers la méthode du battoir et enclume, mais nous ne savons pas si cette transition technologique s’est faite dans la continuité ou dans la discontinuité. Pour y répondre, 106 tessons de bord provenant de la Station-3 et du site Hector-Trudel de la Pointe-du-Buisson furent sélectionnés, dont 56 datant du Sylvicole moyen tardif et appartenant à la Tradition Melocheville, puis 50 du Sylvicole supérieur ancien et appartenant à la Tradition Saint-Maurice, à l’exception de cinq de culture Pickering. L’échantillon fut soumis au CT-Scan afin de produire des images numériques en trois dimensions qui ont ensuite été étudiées à l’aide du logiciel ImageJ FIJI. Grâce à une approche d’analyse par attributs technologiques, avec un accent sur la comparaison entre mes deux groupes et aussi entre mes données et celles de Guyane Beaulieu (2019), diverses variables contenues dans la fabrique céramique ont été étudiées et quantifiées. D’après les résultats obtenus, et à la lumière d’une rétrospection sur le débat plus large entre les théories migratoires et l’archéologie processuelle, la transition technologique dans la production céramique se serait certes produite graduellement, mais pourrait ne pas être le fruit d’un développement sur place sans aucun apport extérieur. Néanmoins, les technologies céramiques que l’on attribue aux Iroquoiens du Sylvicole supérieur ancien ont été clairement héritées de potières du Sylvicole moyen tardif : par conséquent, l’hypothèse migratoire de Snow ne concorde pas avec les résultats de cette étude. / The transition between the late Middle Woodland period (500 – 1000 AD) and the early Late Woodland period (1000 – 1200 AD) is no longer shrouded in mystery for the archaeologist; even so, many unanswered questions remain. For the archaeological complex of Pointe-du-Buisson located to the south-west of Montreal, research is once more tackling the question of the origin of the Northern Iroquoians, this time using a technological perspective of ceramic production. We know that the construction of ceramic vessels using the coiling method was replaced by the paddle-and-anvil during the transition from the Middle to Late Woodland period. What we are less certain of is the pattern of said change: continuous or discontinuous. For this reason, 106 rim sherds from the Station-3 and Hector-Trudel sites ( the Pointe-du-Buisson archaeological complex) were selected, of which 56 belong to the Melocheville Tradition from the late Middle Woodland period, and 50 belong to the St-Maurice Tradition, of which five are actually Pickering, from the early Late Woodland period. The sample was then analyzed by CT-Scan in order to obtain 3D digital images which were later processed and analyzed with the ImageJ FIJI software. With a technological attribute analysis approach, coupled with a focus on a comparison between my two subgroups as well as between my data and those from a previous study by Guyane Beaulieu (2019), diverse variables contained within the fabric of ceramic vessels were studied and quantified. According to the results, and along with a retrospection on the debate between migration theories and the processual archaeology perspectives, the technological transition within ceramic production would appear to have been a gradual process but might not necessarily point to a strict in situ development. It is clear, however, that there is a continuity within the cultural traits of the ceramic technology attributed to the Iroquoians of the Late Woodland Period with those of the previous period, which refutes Snow’s migration hypothesis.
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Le schème d’établissement des Iroquoiens du Saint-Laurent : le cas du site Irving dans la région de Saint-Anicet, au Sylvicole supérieur récentThibodeau, Marie-Ève 03 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but de documenter et de comprendre le schème d’établissement des Iroquoiens du Saint-Laurent qui ont séjourné sur le site Irving à la fin du Sylvicole supérieur. La recherche a donc été organisée en trois volets. La première interrogation portait sur la compréhension du schème d’établissement à l’échelle du site. Pour atteindre l’objectif, une analyse de l’assemblage culturel du site a été effectuée et l’emplacement du site a été étudié. Le deuxième volet portait sur des relations possibles entre deux villages iroquoiens contemporains de la région, Droulers et Mailhot-Curran, et le site Irving. Des comparaisons morpho-stylistiques de la céramique ont donc été faites entre les trois sites. Finalement, le troisième volet de recherche était d’évaluer le type d’établissement du site Irving. Des comparatifs entre sites iroquoiens du Sylvicole supérieur récent ont donc été effectués. Nous avons répertorié divers types de sites documentés tels que des villages, des hameaux, des hameaux saisonniers et des camps spécialisés. Nous sommes venus à la conclusion que le site Irving est un hameau saisonnier horticole qui était probablement rattaché à un village environnant, possiblement celui de Mailhot-Curran. / The purpose of this thesis is to document and understand the settlements pattern of the St. Lawrence Iroquoians with a particular focus on those living at the Irving site during the Terminal late Woodland period. The research is comprised of three parts. The first research objective was to document the settlement pattern characteristics at the Irving site. In order to achieve this objective, an analysis of the site's cultural materials was carried out in reference to the site’s size and location. The second research topic focused on the possible relationships between two contemporary archaeological villages in the region, Droulers and Mailhot-Curran, and the Irving site, in which a morpho-stylistic comparison of the ceramics was conducted between these three sites. Finally, the third research topic focused on identifying the type of settlement site of the Irving site. Comparisons between Iroquoians sites of the Terminal late Woodland period and Irving were therefore carried out. In exploring various types of sites documented elsewhere, such as villages, hamlets, seasonal hamlets and specialized camps. We came to the conclusion that the Irving site appears to be have been a seasonal horticultural hamlet that was probably associated with a nearby village, possibly Mailhot-Curran.
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La datation du site Mailhot-Curran : application de la luminescence optique sur des poteries iroquoiennes du Saint-LaurentForget Brisson, Laurence 06 1900 (has links)
La luminescence optique (OSL) a été mesurée sur dix-sept fragments de poterie collectés à Mailhot-Curran (BgFn-2), un site archéologique du Sylvicole supérieur tardif localisé dans le sud-ouest du Québec. Le but principal de ce projet était de dater ce site qui est considéré jusqu’à maintenant comme le plus récent site préhistorique de la concentration de Saint-Anicet, afin de poser un jalon dans la chronologie des sites de cette région. L’OSL a été utilisée conjointement à la datation par radiocarbone (14C) et la sériation du matériel archéologique. L’hypothèse archéologique propose que le village aurait été occupé pendant les années 1518 à 1530 de notre ère (Chapdelaine 2015a). Les résultats que nous proposons dans ce présent mémoire appuient cette proposition. Nous avons obtenu un âge de 490 ± 49 ans (année de référence : 2013), correspondant à l’année 1523 de notre ère avec une probabilité d’occupation du site Mailhot-Curran entre les années 1474 et 1572.
Le programme de datation par luminescence optique a été réalisé sur des fragments de poterie domestique composés d’argile de la Mer de Champlain datant de la période du Quaternaire récent. La datation par stimulation infrarouge (IRSL) a été préférentiellement utilisée sur des aliquotes de grains fins polyminéraliques. Pour la détermination des doses équivalentes, un protocole SAR (Murray et Wintle 2000) modifié pour la mesure des feldspaths et incluant un lessivage optique a été utilisé (Lamothe et al. 2004). Les valeurs g ont été mesurées en suivant le protocole proposé par Auclair et al. (2003). La correction de Huntley et Lamothe (2001) a été utilisée afin de corriger les doses équivalentes mesurées pour la décroissance anormale du signal feldspathique. Les doses annuelles ont pour leur part été déterminées par des mesures réalisées in situ et en laboratoire.
Les résultats que nous présentons dans ce mémoire sont affectés par une dispersion assez large. Cette variabilité a été prise en compte par des méthodes statistiques pour la détermination de l’âge probable de l’occupation du site Mailhot-Curran. / Optically stimulated luminescence (OSL) has been measured on 17 ceramic sherds collected at the Mailhot-Curran site (BgFn-2), a Late Woodland archaeological site located in south west Quebec. The main goal of this project was to date the youngest prehistoric village found in the Saint Anicet cluster to establish its position in the chronological framework of the area. OSL was used conjointly with radiocarbon dating (14C) and seriation of the archaeological remains. The archaeological hypothesis proposes an occupation of this village between 1518 and 1530 A.D. (Chapdelaine 2015a). The luminescence results we present in this master’s thesis are in agreement with this proposal : we obtained an age of 490 ± 49, which corresponds to A.D. 1523 with the probability of occupation at the Mailhot-Curran site between A.D. 1474 and 1572.
The luminescence dating program was carried out on local ceramics composed of fired late Quaternary Champlain Sea clays. IRSL (infrared stimulated luminescence) was preferentially used on polymineral fine-grains aliquots. A modified SAR-IRSL protocol including optical bleaching was used to measure the equivalent doses (Murray and Wintle 2000, Lamothe et al. 2004). G values were measured following the protocol proposed by Auclair et al. (2003). The Huntley-Lamothe correction for anomalous fading (Huntley and Lamothe 2001) was used to adjust the equivalent dose. Annual doses were assessed by in situ and laboratory measurements.
The results we present here are affected by a large range in the dates. This variability was taken into account by statistical methods in the determination of the age of the Mailhot-Curran site occupation.
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L’exploitation de la faune par les Iroquoiens : l’alimentation carnée des habitants du site McDonald (BgFo-18)Chapdelaine, Maude 12 1900 (has links)
This thesis explores patterns of faunal exploitation habits at the McDonald site, in the Saint-Anicet area during the Late Woodland period. The main goal is to determine the importance of wild game in the Iroquoian economical system which is based on the balance of fishing, hunting and horticulture. The result of the faunal analysis shows that White-Tailed Deer, North American Black Bear and North American Beaver are the most important taxa contributing to the subsistence economy of the inhabitants of the site. This was determined by standard zooarchaeological methods, including calculation of the number of identified specimens (NISP), the minimum number of individuals (MNI), meat weight (MW) and ethnohistorical data. This thesis also discusses the spatial distribution of animal skeletal remains, comparing meat consumption patterns within each family unity inside the longhouses and within and between each longhouse. This comparison shows that faunal remains are mostly located in the central alignment of longhouses and are homogeneously distributed. The taxa distributed within the longhouses suggest relatively equalitarian access to animal resources. Analysis of the bone concentrations shows a collaborative tendency between family units within the community. Furthermore, the faunal assemblage tends to show an annual occupation of the site. Sedentary occupation of the site is also supported by ceramic analysis and cultigen analysis. Finally, we compare the mammal NISP and MNI of the McDonald's site with seven other contemporaneous archaeological sites from the region. This comparison shows that mammalian resources declined in importance in the Iroquoian diet between the beginning of the 14th century and the first part of the 16th century, probably due to the adoption of horticulture. / Ce mémoire porte sur l'exploitation de la faune par les habitants du site McDonald de la région de Saint-Anicet. L'objectif principal est de caractériser la place des mammifères dans l’économie mixte des Iroquoiens du Saint-Laurent à un moment où l’horticulture gagne en popularité. L’étude de l’assemblage faunique a permis de déterminer que le cerf de Virginie, l’ours noir et le castor du Canada sont les principaux taxons mammaliens qui contribuent de façon économique, technologique et symbolique à l’économie de subsistance des habitants du site McDonald. Cette étude a été menée en intégrant des statistiques descriptives propres à la zooarchéologie telles que le nombre de restes déterminés (NRD), le nombre minimal d’individus (NMI) et le poids de viande (PV) avec des sources d’informations connexes telles que des documents ethnohistoriques, des guides fauniques et des statistiques gouvernementales. Ce travail utilise également l’analyse de la distribution spatiale des restes squelettiques qui montre une répartition des matières dures animales majoritairement alignée dans l’axe central des maisons-longues. La distribution spatiale des taxons montre quant à elle une homogénéité dans la dispersion des animaux entre les maisons-longues, ainsi qu’une répartition relativement égalitaire des ressources carnées entre les unités familiales. L’analyse des concentrations révèle même un esprit de collaboration entre les unités familiales contiguës. De plus, le spectre de faune tend à démontrer une occupation annuelle du site, ce qui corrobore l’analyse céramique et l’analyse des cultigènes. Finalement, en comparant le NRD et le NMI mammalien du site McDonald avec sept autres sites contemporains, l’analyse faunique démontre que les ressources mammaliennes sont en décroissance dans l’alimentation des Iroquoiens entre le début du 14e siècle et la première moitié du 16e siècle, période qui correspond justement à l’essor de l’horticulture (maïs, haricot, courge) au sein de la diète iroquoienne, ce qui caractérise l’économie mixte de la période du Sylvicole supérieur.
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