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Traduire le lexique philosophique : Une étude qualitative de la traduction des termes philosophiques

Svedberg, Jakob January 2017 (has links)
The aim of this paper is to examine a translation of philosophical text from French into Swedish, with main focus on what is presented as inherent problems when translating philosophical terms. The philosophical terminology is often innovative and reflexive: the specific language usage, the frequent creation of new terms and the nuances of discourse when interpreting meaning are all elements susceptibly problematic when confronted by a translator.   The analysis draws upon our own translation of the article “L’image est le mouvant” by philosopher and art historian Georges Didi-Huberman, in which the author analyses central concepts from the philosophy of Henri Bergson in the light of the evolving art of cinema and related visual inventions at the turn of the century. The analysis is structured according to the interpretive model proposed by translator Jean Delisle, which together with theories on the philosophical terminology allow us to distinguish “discursive presuppositions” in the text. These presuppositions are crucial to the initial recognition of terms, and permit us to discern different types of translational problems in our material. By passing through the successive stages of the analysis model, different aspects of the translation and its problems are discussed in relation to the previous parts.   The analysis emphasizes and illustrates mainly the importance of interpreting discourse when translating philosophy: the unique language usage of the philosopher and the presuppositions of the text are both crucial to the understanding of terms. Due to the provisional definitions of terms and their uncertain delimitations, the translation of philosophical language constitutes a singular act of rewriting in which the translator plays a highly significant role.
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Sur les histoire(s) du cinéma (1973-2004) de Jean-Luc Godard / On « histoire(s) du cinéma » (1973-2004) by Jean-Luc Godard

Sorlin, Philippe-Emmanuel 08 December 2017 (has links)
Cette thèse, qui a pour objet dʼétude un seul film, celui de Jean-Luc Godard intitulé : HISTOIRE(S) DU CINÉMA, se compose de deux mouvements spéculaires distincts : avant le film et après le film.La première partie de notre thèse tente ainsi de produire la généalogie du film, c'est-à-dire à établir les divers et nombreux projets qui ont abouti aux multiples versions, qui ont été diffusées de façon parcellaires. La date que nous avons fait figurer dans notre titre correspond au plus large encadrement possible, correspondant entre son premier projet d'écriture : "Moi, Je" en 1973 et la date de sortie de la toute dernière version du film : "Moments choisis des Histoire(s) du cinéma" en 2004.Ensuite dans une seconde partie, notre réflexion a visé à interroger sur deux sortes d'éléments antérieurs qui ont donc prédéterminé a vouloir faire ce film. le premier étant Godard lui-même et les traces quʼil a laissé avant le film et le second domaine concerne les personnes autour de lui qui ont été des figures tutélaires : Langlois, Malraux et Bazin. La troisième partie entame l'aspect qu'on a nommé après le film. Il consiste à produire une critique du film en conduisant d'abord notre propre subjectivité à opérer un plan par plan précis des quinze premières séquences, relevant le pari qu'elle nous fournit une gamme esthétique relativement représentative du film. Ensuite nous avons répertorié un grand nombre de critiques qui ont été faites (jusqu'en 2008) car cela nous semble révélateur des types de discours quʼon tient devant le film, révélant cet objet filmique dans le monde cinéma. D'une certaine vue nous avons établi une pré-bibliographie du film par laquelle cette étude se termine. / This thesis, have the object of a lonely film, that Jean-Luc Godard titled: Histoire(s) du Cinema (meaning History(ies) of Cinema) It consists of two distinct specular studies movements: before the film and after the film. The first part of our thesis try to produce a genealogy of this film. So by establishing the various and numerous projects that have resulted in a multiple versions, which have been disseminated in a parcel of time. The date that we have shown in our title corresponds to the widest possible framing, corresponding between his first writing project: « Moi, Je » (meaning Me, Myself & I) in 1973 and the releasing date of his latest version of the movie: « MOMENTS CHOISIS D’HISTOIRE(S) DU CINÉMA » (meaning Selected Moments of History(s) of Cinema "in 2004. Then in a second part, our reflection aimed at questioning two kinds of earlier elements which therefore predetermined to want to make this movie. The first being Godard himself and the traces he left before the film and the second domain concerns some people around him who were the Guardian figures: Langlois, Malraux and Bazin.The third part begins the aspect that was named after the film. It consists in producing a critique of the movie by first leading our own subjectivity to operate a plan by precise plan of the first fifteen sequences, raising the bet that it provides us with a fairly representative aesthetic range of the film. Then we have listed a lot of criticisms that have been made (up to 2008) because it seems indicative of the types of speeches that we hold in front of the film, revealing this cinematic object in the world of cinema. From a certain view we have established a pre-bibliography of the film by which this study ends.
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La mafia russe et le crime organisé dans le cinéma : (1988-2010) : représentation, communication et esthétique / the mafia and Russian cinema : (1988-2010) : aesthetics, communication and representations

Bykova Dognon, Oksana 20 December 2018 (has links)
Aujourd'hui, bien que la mafia russe soit officiellement démantelée, elle continue à influencer et à transformer l’identité de son «fidèle» spectateur par la voie cinématographique. Dans ce cas comme dans sans doute beaucoup d’autres, comme le rappelle à juste titre Valérie Pozner, « le cinéma doit être replacé au sein d’un vaste réseau de pratiques spectaculaires et de stratégies éducatives, politiques et informatives hétérogènes ».1Cette thèse revient en premier lieu sur les participants et les engagements de cette coopération entre la mafia et le cinéma. Avant de retracer les principaux traits de ce mariage ciné-mafia-politique, nous allons aborder les formes nouvelles qui apparaissent dans ce nouveau style de cinéma criminel très populaire et répandu dans la société russe. Pour cela faire, dans un premier temps, la recherche donnera certaines détaillées nécessaires pour illustrer les principaux acteurs et principaux événements de la véritable guerre sanglante des groupement criminelles pendant la Grande Révolution Criminelle Russe de 1988-1994. Dans un deuxième temps, nous analyserons les mécanismes de propagande, véhiculés par le cinéma du genre mafieux et criminel russe dont une partie appartient à l’héritage soviétique. Ces mécanismes de propagande, explicites ou masqués, mais surtout ayant un rôle de promotion pour la toute-puissance Russie, accompagnent cette brutalité d’un style de vie que les occidentaux étudient, afin de le comprendre, depuis des siècles. Un Etat « à part » ainsi que son cinéma, que l'on peut aimer ou détester, mais face auquel on ne peut rester indiffèrent !Ce travail de doctorat s'appuiera sur trois hypothèses :Hypothèse 1 : L'arrivée de la Mafia russe dans les circuits de financement du cinéma est aussi une médiation, une communication entre la vie de l'Organisation et le grand public. Elle s'exprime notamment par la mise en place de ce que nous pourrions appeler une « esthétique mafieuse ».Hypothèse 2 : Les attributs de cette esthétique mafieuse profitent des attributs de l'esthétique à laquelle elle succède : l’esthétique soviétique, le socialisme. La question de la conscientisation de ces transformations est une question cruciale.Hypothèse 3 : Cette esthétique mafieuse, cinématographique opère une communication publique et, donc, une évolution des représentations sociales des spectateurs. Nous allons faire l'évaluation de ces valeurs par le public. / Today, although the Russian mafia and organized crime community is officially defeated, it continues to influence, transform the identity of his « faithful » viewers through by the way of cinema. It's necessary to understand the exchanges between the cinema said « criminal fiction » and its influence on the public reality. On the one hand the Russian mafia identity of cinema was built across the international market and international audiovisual film.The originality of Russian fictional crime genre, in particular, that it was in some cases produced, directed and performed by former criminals, who also faced historical changes, and were influenced by Hollywood mafia movies lived a period of transformation in « cinema professionals », as also the professionals in the field of other arts such as literature, publication, music, television. Such was the case of Vitaly Demochka 1, the former criminal, who became director, producer, actor and writer. The particularity of his case, that he directed and performed his own « life story » on the screen, as well the members of his former criminal team became the fictional heroes of his film « Spets ».In parallel, our work is focused on the study of “communicating objects”, such as a music, behavior, language, dress code, tattoos. Which have become representative as the 'weapon' of mafia propaganda, projected in the cinema and widely recycled in reality, and vice versa. It operates not only the mythification of public communication but therefore, the evolution of the social representations and even transformation of the spectators.
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Proust et le cinéma : temps, images et adaptations

Carrier-Lafleur, Thomas 20 April 2018 (has links)
L’ambition de cette thèse n’est pas de poser objectivement les rapports qu’entretient À la recherche du temps perdu avec le cinéma(tographe), pour la simple et bonne raison que ceux-ci sont à peu près inexistants, du strict point de vue de l’objectivité. N’ayant jamais mis les pieds dans un lieu qui projette ce type bien particulier d’images en mouvement, Proust n’est pas un écrivain intéressé par ce qu’on nomme aujourd’hui « cinéma ». On ne trouve que peu souvent son nom dans les anthologies faisant état des écrivains du début du siècle dernier qui ont commenté le spectacle des vues animées. Si par hasard il y est, on cite généralement les passages du Temps retrouvé, où est assez sévèrement critiqué le « défilé cinématographique des choses ». Que la critique de Proust à l’endroit du cinéma(tographe) soit une critique essentiellement négative n’est pas en soi gênant et ne contredit pas nécessairement le besoin de faire le point sur cette question. Il nous faut seulement adopter une vision plus artiste du problème, ou du moins accepter que le cinéma n’est pas limité à un seul mode d’existence stable : « cinéma » est en fait un pot-pourri d’idées, de concepts et de pratiques qui est voué au changement, et c’est précisément ce changement qui est digne d’intérêt. Une telle relativisation de l’idée de « cinéma » nous permettra d’explorer les différentes séries d’images et les séries techniques qui parcourent le roman de Proust et ses adaptations écraniques, afin de voir si elles sont en mesure de recouper l’une ou l’autre des fonctions que l’on a pu attribuer au cinéma au cours de son histoire. La présente thèse est donc en quelque sorte le procès-verbal des définitions du cinéma qu’a pu nous offrir notre lecture de Proust. Elle est aussi celui des différentes lectures que le cinéma nous permet de faire de la Recherche, des lectures « cinématographiques ». / This thesis does not objectively study ongoing relations between In Search of Lost Time and the cinema medium for the simple reason that, from the strict point of view of objectivity, they are almost non-existent. Having never set foot in a place that shows this particular type of moving images, Proust is not interested in what is now called “cinema”. At best, his name infrequently appears in anthologies of the early 20th century’s writers who commented this kind of spectacle. If by chance he is, the excerpts generally selected are the ones of Time Regained where the “cinematic parade of things” is quite severely criticized. But Proust’s criticism of cinema, albeit an essentially negative one, is not that much inconvenient and does not particularly contradict the need to investigate the matter. We just have to think the problem in a more artistic way, or at least to accept that cinema is not limited to a stable, single mode of existence: “cinema” is – and should be – a potpourri of ideas, concepts and practices that is bound to change, and it is precisely that change that is worth investigating. Such a relativization of the idea of “cinema” will allow us to explore different series of images and series of techniques that run in Proust's novel and its screen adaptations, while letting us see if they are able to match some functions that have been attributed to cinema during its history. This thesis therefore intends to be a record of cinema’s definitions that our reading of Proust’s work could offer. It is also a record of the many readings of In Search of Lost Time that cinema allows us, “cinematographic” readings.
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Le cyberpunk vernaculaire de l’Amérique latine : dystopies, virtualités et résistances

Muñoz Zapata, Juan Ignacio 04 1900 (has links)
Héritière de la tradition fantastique borgésienne, imprégnée d’une réalité composée de mythes précolombiens et des résidus industriels de la modernité, et développée à l’ère de la mondialisation, du post-modernisme, des jeux vidéos, du cinéma numérique et d’animation, la tendance cyberpunk latino-américaine est cultivée du Mexique jusqu’en Argentine, en passant par Cuba et d’autres pays souvent méconnus dans le monde de la science-fiction comme le Paraguay et la Bolivie. Pressenti dans les œuvres de certains écrivains canoniques comme Ricardo Piglia, Carmen Boullosa ou Edmundo Paz-Soldán, le cyberpunk se manifeste avec force dans l’écriture de jeunes artistes interdisciplinaires et de collaborateurs assidus des fanzines. Cette adaptation du sous-genre dans un continent où la référence reste encore le réel merveilleux et le réalisme magique, malgré l’apport des générations plus récentes comme celle de « McOndo » ou celle du « Crack », essaie d’élaborer une série de réponses aux questions issues de la conjoncture historique et artistique dans laquelle nous vivons : comment situer l’identité latino-américaine dans la nouvelle cartographie culturelle mondiale à travers une littérature qui cherche à se renouveler par rapport au canon littéraire et à la marginalité de son propre genre? Quelles sont les stratégies d’assimilation et de résistance qu’adoptent des jeunes auteurs latino-américains devant le cyberpunk anglo-américain littéraire et cinématographique? Peut-on parler d’un impact esthétique et philosophique du cyberpunk sur la culture latino-américaine, perçue habituellement comme une consommatrice passive de ces produits culturels et non comme une productrice? Ce travail cherche à parcourir l’ensemble de ces questions à partir d’une réflexion sur les principaux dispositifs constitutifs du cyberpunk – la dystopie et la virtualité – dans les discours (post)identitaires en Amérique Latine. Représentation presque mimétique de l’espace socioculturel et historique latino-américain à travers la violence et la répression politique, militaire, ethnique ou sexuelle, la dystopie est un moyen d’articuler certaines figures spatiales aux mythes nationaux et à la politique identitaire dans le contexte de la mondialisation. Cette dernière réalité socioculturelle, ainsi que l’idéologie esthétique que véhicule celle-ci à travers le cyberpunk, crée un conflit avec ces discours identitaires nationaux, conflit qui est accentué ou dissous par la représentation de la réalité virtuelle. La réalité virtuelle, comprise ici comme la direction que le récit prend pour défaire ou consolider la figure dystopique, mène à réfléchir également sur les enjeux de la (post)identité. Penser à une (post)identité (en gardant bien à l’esprit cette parenthèse) à travers le cyberpunk signifie poser une question sur la résistance au passé identitaire des mythes nationaux, au présent de la mondialisation culturelle, et aux discours post-humanistes qui semblent marquer le futur. À l’appui de travaux sur la dystopie et la réalité virtuelle dans le cyberpunk anglo-américain, ainsi que des études culturelles latino-américaines, je parcourrai un corpus composé des romans écrits entre 1990 et 2005. Ce corpus comprendra La Primera Calle de la Soledad (1993) de Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) de Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) de Jorge Baradit, et les films argentins No muera sin decirme adónde vas (1992) d’Eliseo Subiela et La sonámbula (1998) de Fernando Spiner. Dans ces oeuvres, la dystopie se configure aux possibilités narratives de la virtualité et traverse des thématiques identitaires comme les mythes sexuels et nationaux, la mémoire et le traumatisme ainsi que les projets utopiques des minorités. / Heirs to the tradition of Borgesian fantasy, impregnated by a reality built upon pre-Columbian myths and the industrial residues of modernity, and developed in the age of globalisation, postmodernism, videogames, digital cinema and animation, Latin American cyberpunk is cultivated from Mexico to Argentina, passing through Cuba and other countries not usually recognized in the world of science fiction like Paraguay and Bolivia. Barely perceived in the works of certain canonical writers such as Ricardo Piglia, Carmen Boullosa or Edmundo Paz-Soldán, cyberpunk manifests itself fully in the writings of young interdisciplinary artists and constant fanzine collaborators. This sub-genre adaptation in a continent better known not only for “lo real maravilloso” and magical realism, notwithstanding other more recent generations of writers such as “McOndo” and “Crack”, tries to elaborate a series of responses to questions issued from the historical and artistic moment of contemporary life: how to place Latin American identity within the new worldwide cultural mapping by means of a literature searching to reinvent itself within the mainstream space and the marginality of its own genre? What are the strategies of assimilation and resistance adopted by these young Latin American cyberpunk writers in the face of literary and cinematographic Anglo American cyberpunk? Can one speak of an aesthetic and philosophical impact on Latin American culture, normally perceived not as a producer but rather a passive consumer of this sort of cultural production? This thesis intends to deal with these questions in reflecting on one of the constituent devices of cyberpunk: dystopia in conjunction with post-identitary discourses in Latin America. An almost mimetic representation of Latin America’s sociocultural and historical space through violence and political, military ethnic or sexual repression, dystopia is a means to articulate certain spatial figures in national myths and identity politics within the context of globalisation. This latter sociocultural reality, along with the aesthetic ideology that conveys it throughout cyberpunk, enters in conflict with those discourses of national identity, leading us to reflect on post-identity issues. Relying on works on dystopia and identity in Anglo American cyberpunk, as well as on Latin American cultural studies, I will peruse a corpus made up of the novels La primera calle de la soledad (1993) by Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) by Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) by Jorge Baradit, and the films No muera sin decirme adónde vas (1992) by Eliseo Subiela and La sonámbula (1998) by Fernando Spiner. In these works, dystopia meshes with virtual reality narratives and covers aspects of the identity such as national and sexual myths, memory, trauma as well as minorities utopian projects.
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Révolution P.Q. : figures révolutionnaires québécoises

Lorange, Louis-Philippe 03 1900 (has links)
Mon mémoire de recherche-création se divise en deux volets. Le premier volet est une partie théorique qui est partagée en trois parties. Dans l’introduction, je parle de la figure iconique que renvoie l’image de « Che » Guevara. Dans la première partie, je fais une distinction entre une révolution et une révolte. Ensuite, je fais un résumé de différents ouvrages concernant les groupes contestataires dans la littérature québécoise et comment les auteurs ont parlé de révolte et d’identité plutôt que de faire un portrait du révolutionnaire québécois. Parallèlement, je démontre comment le cinéma québécois a dépeint les révolutionnaires, soit de manière ironique et cynique, soit en démontrant le côté humain et héroïque des contestataires. Dans la deuxième partie, j’explique pourquoi j’ai décidé de faire un film documentaire sur les figures de la révolution au Québec. Je parle de mes choix esthétiques, du choix des intervenants, de la voix au cinéma et de la puissance des archives. Mon film documentaire traite spécifiquement de la question des figures contestataires et est complémentaire du mémoire écrit. Dans mon film, j’essaie surtout de démontrer s’il existe des figures contestataires iconiques québécoises qui renvoient à l’idée de la révolution, comme la célèbre image et l’individu qu’était Ernesto « Che » Guevara. Puisqu’il a inspiré des générations de contestataires dont ceux du Québec dans les années 1960 et 1970, quelles personnalités québécoises peuvent être identifiées comme étant des icônes de la révolution? / My research-creation master`s thesis is divided in two sections. The first section is theoretical and is separated into three parts. In the Introduction, I describe the iconic image that "Che" Guevara’s represents. In the first part, I make the distinction between a revolution and a riot. Furthermore, I make a summary of several books on protest groups in Québec literature and how the authors write mostly on rebellion and identity rather that portray a revolutionary portrait of Québec. Meanwhile, I demonstrate how revolutionaries have been presented by Quebec cinematographers, either with irony and cynicism, or, as heroic protesters with a degree of humanity. In the second part, I explain the reason why I decided to make a documentary film about the figures of revolution in Quebec. I address my aesthetic choices, as well as the choice of speakers, the strength of voice in cinema, and the power of archives. My documentary film that lasts about fifty minutes specifically addresses the issue of protest figures and is complementary to my written thesis. The main purpose of my film is to demonstrate that there are Québec iconic protesting actors with revolutionary ideas that exist at the same level as the famous image and individual that was Ernesto “Che” Guevara. He has inspired generations of revolutionaries, including many in Quebec in the sixties and seventies. Can we identify some Quebecers as revolutionary icons?
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Le cyberpunk vernaculaire de l’Amérique latine : dystopies, virtualités et résistances

Muñoz Zapata, Juan Ignacio 04 1900 (has links)
Héritière de la tradition fantastique borgésienne, imprégnée d’une réalité composée de mythes précolombiens et des résidus industriels de la modernité, et développée à l’ère de la mondialisation, du post-modernisme, des jeux vidéos, du cinéma numérique et d’animation, la tendance cyberpunk latino-américaine est cultivée du Mexique jusqu’en Argentine, en passant par Cuba et d’autres pays souvent méconnus dans le monde de la science-fiction comme le Paraguay et la Bolivie. Pressenti dans les œuvres de certains écrivains canoniques comme Ricardo Piglia, Carmen Boullosa ou Edmundo Paz-Soldán, le cyberpunk se manifeste avec force dans l’écriture de jeunes artistes interdisciplinaires et de collaborateurs assidus des fanzines. Cette adaptation du sous-genre dans un continent où la référence reste encore le réel merveilleux et le réalisme magique, malgré l’apport des générations plus récentes comme celle de « McOndo » ou celle du « Crack », essaie d’élaborer une série de réponses aux questions issues de la conjoncture historique et artistique dans laquelle nous vivons : comment situer l’identité latino-américaine dans la nouvelle cartographie culturelle mondiale à travers une littérature qui cherche à se renouveler par rapport au canon littéraire et à la marginalité de son propre genre? Quelles sont les stratégies d’assimilation et de résistance qu’adoptent des jeunes auteurs latino-américains devant le cyberpunk anglo-américain littéraire et cinématographique? Peut-on parler d’un impact esthétique et philosophique du cyberpunk sur la culture latino-américaine, perçue habituellement comme une consommatrice passive de ces produits culturels et non comme une productrice? Ce travail cherche à parcourir l’ensemble de ces questions à partir d’une réflexion sur les principaux dispositifs constitutifs du cyberpunk – la dystopie et la virtualité – dans les discours (post)identitaires en Amérique Latine. Représentation presque mimétique de l’espace socioculturel et historique latino-américain à travers la violence et la répression politique, militaire, ethnique ou sexuelle, la dystopie est un moyen d’articuler certaines figures spatiales aux mythes nationaux et à la politique identitaire dans le contexte de la mondialisation. Cette dernière réalité socioculturelle, ainsi que l’idéologie esthétique que véhicule celle-ci à travers le cyberpunk, crée un conflit avec ces discours identitaires nationaux, conflit qui est accentué ou dissous par la représentation de la réalité virtuelle. La réalité virtuelle, comprise ici comme la direction que le récit prend pour défaire ou consolider la figure dystopique, mène à réfléchir également sur les enjeux de la (post)identité. Penser à une (post)identité (en gardant bien à l’esprit cette parenthèse) à travers le cyberpunk signifie poser une question sur la résistance au passé identitaire des mythes nationaux, au présent de la mondialisation culturelle, et aux discours post-humanistes qui semblent marquer le futur. À l’appui de travaux sur la dystopie et la réalité virtuelle dans le cyberpunk anglo-américain, ainsi que des études culturelles latino-américaines, je parcourrai un corpus composé des romans écrits entre 1990 et 2005. Ce corpus comprendra La Primera Calle de la Soledad (1993) de Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) de Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) de Jorge Baradit, et les films argentins No muera sin decirme adónde vas (1992) d’Eliseo Subiela et La sonámbula (1998) de Fernando Spiner. Dans ces oeuvres, la dystopie se configure aux possibilités narratives de la virtualité et traverse des thématiques identitaires comme les mythes sexuels et nationaux, la mémoire et le traumatisme ainsi que les projets utopiques des minorités. / Heirs to the tradition of Borgesian fantasy, impregnated by a reality built upon pre-Columbian myths and the industrial residues of modernity, and developed in the age of globalisation, postmodernism, videogames, digital cinema and animation, Latin American cyberpunk is cultivated from Mexico to Argentina, passing through Cuba and other countries not usually recognized in the world of science fiction like Paraguay and Bolivia. Barely perceived in the works of certain canonical writers such as Ricardo Piglia, Carmen Boullosa or Edmundo Paz-Soldán, cyberpunk manifests itself fully in the writings of young interdisciplinary artists and constant fanzine collaborators. This sub-genre adaptation in a continent better known not only for “lo real maravilloso” and magical realism, notwithstanding other more recent generations of writers such as “McOndo” and “Crack”, tries to elaborate a series of responses to questions issued from the historical and artistic moment of contemporary life: how to place Latin American identity within the new worldwide cultural mapping by means of a literature searching to reinvent itself within the mainstream space and the marginality of its own genre? What are the strategies of assimilation and resistance adopted by these young Latin American cyberpunk writers in the face of literary and cinematographic Anglo American cyberpunk? Can one speak of an aesthetic and philosophical impact on Latin American culture, normally perceived not as a producer but rather a passive consumer of this sort of cultural production? This thesis intends to deal with these questions in reflecting on one of the constituent devices of cyberpunk: dystopia in conjunction with post-identitary discourses in Latin America. An almost mimetic representation of Latin America’s sociocultural and historical space through violence and political, military ethnic or sexual repression, dystopia is a means to articulate certain spatial figures in national myths and identity politics within the context of globalisation. This latter sociocultural reality, along with the aesthetic ideology that conveys it throughout cyberpunk, enters in conflict with those discourses of national identity, leading us to reflect on post-identity issues. Relying on works on dystopia and identity in Anglo American cyberpunk, as well as on Latin American cultural studies, I will peruse a corpus made up of the novels La primera calle de la soledad (1993) by Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) by Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) by Jorge Baradit, and the films No muera sin decirme adónde vas (1992) by Eliseo Subiela and La sonámbula (1998) by Fernando Spiner. In these works, dystopia meshes with virtual reality narratives and covers aspects of the identity such as national and sexual myths, memory, trauma as well as minorities utopian projects.
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De Jocaste à Lolita : Œdipe et l'hypersexualisation des jeunes filles au cinéma

Willis, Louis-Paul 11 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal / La présente thèse étudie l’hypersexualisation des jeunes filles en tant que phénomène culturel contemporain. En mettant à profit une approche conceptuelle psychanalytique et féministe, la thèse tente de comprendre le rôle joué par le regard, le désir et le fantasme dans ce phénomène. S’éloignant volontairement des discours critiques existant sur le sujet, l’objectif est de voir comment le cinéma peut mener son spectateur à confronter les dimensions plus radicales (incestueuse, pédophile et œdipienne) de l’image d’une jeune fille hypersexualisée. Le parcours argumentaire se divise en trois parties. La première partie effectue un inventaire sommaire des études portant sur l’hypersexualisation des jeunes filles. Tout en constatant l’actuelle pornographisation du paysage médiatique contemporain, le lecteur est amené à prendre connaissance de la nature alarmiste et foncièrement iconophobe de ces discours critiques, qui accordent peu d’attention à la dimension fantasmatique du phénomène. Une rétrospective des réflexions féministes sur le regard et le désir vient ensuite orienter le parcours vers les enjeux liés à la représentation médiatique de la féminité, ainsi que son lien avec le regard et le désir cinématographiques. La deuxième partie s’attarde aux discours féministes portant sur la représentation de la Femme en tant que signe. Constatant les limites de la traditionnelle dichotomie ange/putain, un modèle permettant de penser la féminité médiatique en termes archétypaux est proposé. Après avoir démontré l’opérativité analytique de ce modèle à travers la lecture du film 3 Women (Altman 1977), une analyse approfondie du film The Virgin Suicides (Coppola 1999) permet d’isoler une mise en image des envers problématiques de la féminité fantasmée. La troisième partie de la thèse introduit le paradigme lacanien contemporain propre aux études cinématographiques, afin de mener le lecteur à considérer sous un autre jour les questions du regard, du désir et du fantasme. La jeune fille hypersexualisée est alors abordée comme une version contemporaine et inversée du fantasme originaire œdipien. Par les analyses des films American Beauty (Mendes 1999) et Exotica (Egoyan 1994), le cinéma se révèle comme un discours culturel possédant la capacité de mener son spectateur vers une traversée du fantasme de la jeune fille hypersexualisée. / This thesis studies the sexualization of young girls as a contemporary cultural phenomenon. Through a feminist and psychoanalytical approach, the thesis attempts to isolate the functioning of the gaze, desire and fantasy within this phenomenon. Through a voluntary dissociation from existing critical discourses dealing with this topic, the main objective is to understand how cinema can bring its spectator to confront the radical dimensions (incestuous, pedophiliac and Œdipal) associated with the image of a sexualized girlhood. The thesis is divided into three parts. Part one begins with a brief inventory of existing literature on the sexualization of girlhood. While ascertaining the pornographication of contemporary mediascapes, the reader is brought to grasp the alarmist and iconophobic nature of existing critical discourses dealing with this phenomenon. Indeed, it is shown how they pay very little attention to the fantasmatic nature of the sexualized young girl. A feminist retrospective on the topics of desire and the gaze then orients the discussion towards issues related to media representations of femininity. Part two begins by focusing on feminist studies of Woman as sign. Following the highlighting of the conceptual limits associated with the typical angel/whore dichotomy, an archetypal model aimed at rethinking media representations of femininity is proposed. After demonstrating the analytical operability of this model through the study of Robert Altman’s 3 Women (1977), an extensive analysis of Sofia Coppola’s The Virgin Suicides (1999) allows the exploration of cinema’s ability to represent the problematical undersides of the fantasy of femininity. Part three focuses on contemporary Lacanian film studies in order to bring the reader to consider a more radical approach to questions pertaining to the gaze, desire and fantasy. The sexualized young girl is then studied as a contemporary, inverted version of the primal Œdipal fantasy. Through the analyses of Sam Mendes’ American Beauty (1999) and Atom Egoyan’s Exotica (1994), the cinema is revealed as a cultural discourse that holds the ability to bring its viewer to traverse the fantasy of sexualized girlhood.
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De Jocaste à Lolita : Œdipe et l'hypersexualisation des jeunes filles au cinéma

Willis, Louis-Paul 11 1900 (has links)
La présente thèse étudie l’hypersexualisation des jeunes filles en tant que phénomène culturel contemporain. En mettant à profit une approche conceptuelle psychanalytique et féministe, la thèse tente de comprendre le rôle joué par le regard, le désir et le fantasme dans ce phénomène. S’éloignant volontairement des discours critiques existant sur le sujet, l’objectif est de voir comment le cinéma peut mener son spectateur à confronter les dimensions plus radicales (incestueuse, pédophile et œdipienne) de l’image d’une jeune fille hypersexualisée. Le parcours argumentaire se divise en trois parties. La première partie effectue un inventaire sommaire des études portant sur l’hypersexualisation des jeunes filles. Tout en constatant l’actuelle pornographisation du paysage médiatique contemporain, le lecteur est amené à prendre connaissance de la nature alarmiste et foncièrement iconophobe de ces discours critiques, qui accordent peu d’attention à la dimension fantasmatique du phénomène. Une rétrospective des réflexions féministes sur le regard et le désir vient ensuite orienter le parcours vers les enjeux liés à la représentation médiatique de la féminité, ainsi que son lien avec le regard et le désir cinématographiques. La deuxième partie s’attarde aux discours féministes portant sur la représentation de la Femme en tant que signe. Constatant les limites de la traditionnelle dichotomie ange/putain, un modèle permettant de penser la féminité médiatique en termes archétypaux est proposé. Après avoir démontré l’opérativité analytique de ce modèle à travers la lecture du film 3 Women (Altman 1977), une analyse approfondie du film The Virgin Suicides (Coppola 1999) permet d’isoler une mise en image des envers problématiques de la féminité fantasmée. La troisième partie de la thèse introduit le paradigme lacanien contemporain propre aux études cinématographiques, afin de mener le lecteur à considérer sous un autre jour les questions du regard, du désir et du fantasme. La jeune fille hypersexualisée est alors abordée comme une version contemporaine et inversée du fantasme originaire œdipien. Par les analyses des films American Beauty (Mendes 1999) et Exotica (Egoyan 1994), le cinéma se révèle comme un discours culturel possédant la capacité de mener son spectateur vers une traversée du fantasme de la jeune fille hypersexualisée. / This thesis studies the sexualization of young girls as a contemporary cultural phenomenon. Through a feminist and psychoanalytical approach, the thesis attempts to isolate the functioning of the gaze, desire and fantasy within this phenomenon. Through a voluntary dissociation from existing critical discourses dealing with this topic, the main objective is to understand how cinema can bring its spectator to confront the radical dimensions (incestuous, pedophiliac and Œdipal) associated with the image of a sexualized girlhood. The thesis is divided into three parts. Part one begins with a brief inventory of existing literature on the sexualization of girlhood. While ascertaining the pornographication of contemporary mediascapes, the reader is brought to grasp the alarmist and iconophobic nature of existing critical discourses dealing with this phenomenon. Indeed, it is shown how they pay very little attention to the fantasmatic nature of the sexualized young girl. A feminist retrospective on the topics of desire and the gaze then orients the discussion towards issues related to media representations of femininity. Part two begins by focusing on feminist studies of Woman as sign. Following the highlighting of the conceptual limits associated with the typical angel/whore dichotomy, an archetypal model aimed at rethinking media representations of femininity is proposed. After demonstrating the analytical operability of this model through the study of Robert Altman’s 3 Women (1977), an extensive analysis of Sofia Coppola’s The Virgin Suicides (1999) allows the exploration of cinema’s ability to represent the problematical undersides of the fantasy of femininity. Part three focuses on contemporary Lacanian film studies in order to bring the reader to consider a more radical approach to questions pertaining to the gaze, desire and fantasy. The sexualized young girl is then studied as a contemporary, inverted version of the primal Œdipal fantasy. Through the analyses of Sam Mendes’ American Beauty (1999) and Atom Egoyan’s Exotica (1994), the cinema is revealed as a cultural discourse that holds the ability to bring its viewer to traverse the fantasy of sexualized girlhood. / Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal

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