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L'encens et le luminaire dans le haut Moyen Age occidental. Liturgie et pratiques dévotionnelles/Incense and lighting in high Middle Ages. Liturgy and devotional uses.

Gauthier, Catherine 13 May 2008 (has links)
Cette recherche étudie l'importance de la liturgie et de la paraliturgie dans la société médiévale par le biais des utilisations et de la symbolique de l'encens et du luminaire dans la liturgie romano-gallicane (VIe-Xe s.)et dans les pratiques dévotionnelles du haut Moyen Age occidental. L’importance de l’Église dans tous les aspects de la vie au Moyen Âge est indéniable. Pourtant l’on connaît encore mal la place qu’y occupe la liturgie ; or, la liturgie est au cœur de l’Église puisque elle est définie comme l’ensemble des rites et principes mis en place par une religion – ici chrétienne – pour établir le déroulement des actes cultuels et de la relation au sacré. Elle est dès lors fondamentale à une époque où la majorité du corps social se reconnaît comme chrétien, elle est l’expression de la religion et rythme toute la société médiévale. Depuis plusieurs années, elle suscite l’intérêt justifié de quelques médiévistes. Ceux-ci ont souligné l’importance de considérer la liturgie dans sa globalité, c'est-à-dire de dépasser la simple étude des livres liturgiques pour s’intéresser également à la façon dont la liturgie était perçue, reçue et vécue par les fidèles notamment au travers de leurs pratiques dévotionnelles, c’est ce que l’on appelle la paraliturgie. La liturgie se caractérise par la récurrence des rites qui sont des suites ordonnées de gestes, de sons, d’objets mis en œuvre par un groupe social à des fins symboliques. À ce titre, l’étude des éléments constitutifs de la liturgie se justifie pleinement, puisque le rite ne s’accomplit et n’est efficace que dans la permanence de tous ses éléments. L’encens et le luminaire ont ceci de particulier que leurs fonctions utilitaires, pour éclairer et désodoriser, les rendent indispensables à la liturgie. Par ailleurs, le propre du rituel est de donner sens, or, l’encens et le luminaire, par leurs propriétés naturelles se sont vus conférer un sens symbolique dans toutes les cultures où ils sont utilisés. Ce sont des éléments bénéfiques utilisés particulièrement dans la religion car ils permettent de matérialiser la communication entre le monde terrestre et le monde céleste. Toutefois, dans la religion chrétienne, l’encens et le luminaire ont un statut inférieur ou secondaire par rapport au calice ou à l’hostie par exemple. L’ensemble de ces caractéristiques augurait de l’existence d’un rapport particulier entre ces objets et le fidèle ; leur étude constitue dès lors un outil efficace pour connaître l’impact de la liturgie sur la société médiévale. Sans compter que l’étude des éléments constitutifs de la liturgie n’en est qu’à ses débuts, et si le luminaire a suscité quelques publications récentes, l’encens n’a que peu été abordé ; l’étude de leur couple est, en tous les cas, inédite. Par ailleurs, l’étude de l’encens et du luminaire s’inscrit dans des débats historiographiques plus larges notamment celui des relations commerciales, puisque l’encens est un produit oriental et l’huile d’olive méditerranéen, ce qui en renforce encore l’intérêt. Pour connaître les utilisations de l’encens et du luminaire dans la liturgie, préalables indispensablse à la connaissance de leurs emplois dans la paraliturgie, il faut se tourner vers les sources liturgiques ce qui consitute la première partie du travail. L’analyse de ces différentes sources liturgiques a permis de mettre en évidence les usages officiels et les symboliques donnés à l’encens et au luminaire dans les différents rituels de la liturgie romano-gallicane (la messe, la liturgie pascale, la dédicace, l’office divin, le temps de Noël, les funérailles et les rituels d’admission). En définitive, l’encens et luminaire sont des médiateurs entre le monde terrestre et le monde céleste, ils matérialisent et réifient ce lien réciproque. Ils ont un caractère propitiatoire important, intimement lié à leurs vertus apotropaïques et basé sur leurs propriétés naturelles. Les sources liturgiques ne fournissent pas d’information sur le fonctionnement de l’encens et du luminaire, sur leur économie ou sur la façon dont ils étaient utilisés par les fidèles pour manifester leur dévotion ; même si elles laissent entrevoir de riches possibilités. Le champ des recherches à été élargi par l'étude de « dossiers ». Les recherches ont été focalisées autour de centres religieux bien connus dans l’historiographie grâce à des sources remarquables par leur qualité et/ou leur quantité qui ont suscité une bibliographie conséquente. Toutes les sources relatives au centre religieux ont ensuite été dépouillées et analysées systématiquement. Les dossiers de Tours,Reims, Auxerre et Saint-Riquier ont livré beaucoup d’éléments tant sur les questions de la fourniture et du fonctionnement que sur celles des pratiques dévotionnelles liées au luminaire. Les sources "non-liturgiques" de ces quatre dossiers ont ainsi révélé des pratiques communes pour assurer l’approvisionnement en luminaire, qui constitue une dépense importante. L’approvisionnement en encens est plus difficile à déceler. Les sources non-liturgiques, en particulier les récits hagiographiques, apportent de la densité et de l’atmosphère aux sources liturgiques particulièrement froides et factuelles. Elles donnent incidemment des informations sur la forme et le fonctionnement du luminaire principalement, et elles complètent et corroborent les éléments de la première partie. Les éléments concernant le culte des saints sont nombreux. Les pratiques dévotionnelles relevées (culte des saints, donations pour le luminaire, offrandes de cierges, utilisations apotropaïque du luminaire et de l'encens, etc.) témoignent donc que les symboliques du cierge, plus largement du luminaire, et de l'encens sont communes aux pratiques liturgiques et dévotionnelles. Le travail montre que la cire, l’huile et l’encens sont utilisés de façon régulière par les églises et qu’ils étaient disponibles sur les marchés locaux pour les ecclésiastiques. Il faut vraisemblablement distinguer plusieurs niveaux de qualité conditionnant l’utilisation de ces matières. L’encens et le luminaire sont des outils pertinents pour apprécier la façon dont la liturgie était vécue dans la société médiévale, notamment grâce à leurs usages dans les pratiques paraliturgiques.
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Croniques et conquestes de Charlemaine : tradition et originalité / Tradition and originality in "Les Croniques et conquestes de Charlemaine"

Guyen-Croquez, Valérie 28 March 2008 (has links)
Dans les Croniques et Conquestes de Charlemaine (achevées en 1458), David Aubert, issu d’une famille de fonctionnaires lettrés attachés à la cour de Bourgogne, compile chroniques et chansons de geste mettant en scène Charlemagne. Longtemps cette œuvre a été perçue comme un assemblage de textes hétéroclites, illustration de la littérature de la cour de Philippe le Bon, chantant des valeurs chevaleresques appelées à disparaître. Derrière des apparences assez ternes au premier abord, David Aubert se révèle un auteur rigoureux. Il ne perd jamais de vue son sujet : Charlemagne. Il donne à son œuvre une architecture forte et cohérente grâce à son art de la conjointure. Sa prose est variée : si elle reste majoritairement concise, voire nerveuse, elle peut se développer en cadences majeures, à la musique majestueuse. La diversité de son écriture en fait un créateur original. Mais plus encore c’est son attitude vis-à-vis des sources qui constitue sa spécificité : il en joue avec désinvolture, s’autorise des innovations tout en puisant dans la matière épique traditionnelle, sollicitant en définitive le lecteur dans un nouveau pacte de lecture plein de connivences. Cet appel au lecteur éclaire d’un jour nouveau cette œuvre en mettant en lumière, au-delà du désenchantement et de la mélancolie d’une époque chevaleresque révolue, la revendication nouvelle d’un plaisir de lecture fondé sur la complicité entre l’auteur et le lecteur. / In CRONIQUES ET CONQUESTES DE CHARLEMAINE (completed in 1458), David AUBERT, born of erudite civil servants working for the court of Burgundy, compiles chronicles and chansons de geste about Charlemagne. His work was seen for a long time as a collection of heterogeneous texts, illustrating the literature of Philippe LE BON's court, praising chivalrous values destined to disappear. In spite of rather dull appearances initially, David AUBERT proves himself to be an exacting author.He sets his work on a solid foundation and secures the coherence of the text thanks to his art of the conjointure and by never losing sight of his subject, Charlemagne. His prose is varied, it remains largely concise, even energetic, and it can also become intensely rythmical, majestically musical. His diverse style makes him a writer of his own. But what makes him all the more original is his attitude towards his sources. He treats them casually, resorts to innovations while drawing on traditional epic sources, thus appealing to the reader with a new reading style full of connivance. This call to the reader sheds new light on his work, stressing, beyond the disenchantement and melancholy of a bygone chivalrous era, a new claim to the pleasure of reading based upon complicity between the author and the reader.
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Du castrum à la maison : villages castraux et habitats en vicomté de Turenne (Xe siècle-milieu du XIVe siècle) / Architecture in Middle Age in Correze

Paloumbas, Dimitri 07 November 2011 (has links)
Thèse d'histoire sur l'architecture médiévale du comté de Turenne en Corrèze avec de nombreuses photos montrant les détails des maisons. / Thesis on Medieval architecture in Corrèze.
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Recherches d'histoire intellectuelle des sociétés médiévales

Piron, Sylvain 21 September 2010 (has links) (PDF)
Volume 1 : Mémoire de synthèse, "Pour une histoire intellectuelle élargie du Moyen Âge occidental". <br /> Volume 2 : Questions scolastiques. Contient les articles : "Pierre de Jean Olivi", "Autour d'un autographe (Borgh. 85, fol. 1-11)", "Olivi et les averroïstes", "L'expérience subjective chez Pierre de Jean Olivi", "Deplatonising the Celestial Hierarchy. Peter John Olivi's interpretation of the Pseudo-Dionysius", "Petri Johannis Olivi Quaestio de locutionibus angelorum", "Le plan de l'évêque. Retour sur la condamnation du 7 mars 1277", "Thomas l'Apostat ", "Notule sur Cecco d'Ascoli", "Franciscains et Victorins : tableau d'une réception", "Nicholas of Bar's Collection", "Franciscan Quodlibeta in Southern Studia and at Paris (1280-1300)", "Les studia franciscains d'Aquitaine et de Languedoc (1275-1335)", "Avignon sous Jean XXII, l'Eldorado des théologiens", "Le journal d'Opicino de Canistris". <br /> Volume 3 : Questions franciscaines. Contient les articles : "Censures et condamnation de Pierre de Jean Olivi : enquête dans les marges du Vatican", " Un cahier de travail de l'inquisiteur Jean de Beaune", "Bonagrazia de Bergame, auteur des Allegationes sur les articles extraits par Jean XXII de la Lectura super Apocalipsim d'Olivi", "Un avis retrouvé de Jacques Fournier", "L'ecclésiologie franciscaine de Jean de Roquetaillade", "Le Sexdequiloquium de Jean de Roquetaillade", "La consultation demandée à François de Meyronnes sur la Lectura super Apocalipsim", "Jean de Roquetaillade, ou la dissidence par l'obéissance", "La pauvreté dans l'expérience et la réflexion franciscaines", "Les écrits de frère Léon", "Un couvent sous influence. Santa Croce autour de 1300", "La critique de l'Église chez les Spirituels languedociens", "Le mouvement clandestin des dissidents franciscains au milieu du XIVe siècle".<br /> Volume 4 : Poésie et prophétie. Contient les textes : "Présentation des Lettres des deux amants", "Reconstitution de l'intrigue", "Enquête sur un texte", "Heloise's literary self-fashioning and the Epistolae duorum amantium", "L'éthique amoureuse des Epistolae duorum amantium (Héloïse et Abélard)", "Le poète et le théologien : une rencontre dans le studium de Santa Croce", "Poésie, sciences et politique. Une génération d'intellectuels italiens (1290-1330)", "Anciennes sibylles et nouveaux oracles. Remarques sur la diffusion des textes prophétiques en Occident, VIIe-XIVe siècles", "Chez Daniel Pain, Amsterdam, 1700. Nicolas de Cues et Pierre de Jean Olivi, renforts tardifs du millénarisme huguenot".<br /> Volume 5 : Économie et politique. Contient : "L'apparition du resicum en Méditerranée occidentale, XIIe-XIIIe siècles", "Medieval Probabilities : a Reappraisal", "Le traitement de l'incertitude commerciale dans la scolastique médiévale", "Gerald Odonis' Economics Treatise", "La dette de Panurge", "Une nouvelle morale du don", "Duns Scot et la politique. Pouvoir du prince et conversion des juifs", "Congé à Villey", "Nicole Oresme. Violence, langage et raison politique".
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Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d'une communauté ecclésiastique séculière / The cathedral chapter of Verdun from the end XIIth – to the beginning of XVIth century : study of a secular ecclesiastic community

George, Michaël 29 February 2016 (has links)
Le premier volume de cette étude est consacré aux aspects institutionnels du chapitre, à la vie de cette communauté ecclésiastique et à son fonctionnement, aux hiérarchies qui existaient entre ses membres et aux différentes fonctions de ces derniers. Le second volume se compose de 851 notices prosopographiques relatives aux chanoines et dignitaires entre 1200 et 1500. Ce travail a permis de mettre en exergue le maintien d’une vie communautaire forte dans les derniers siècles de la période médiévale, et ce malgré la division de la mense capitulaire en prébendes individuelles, l’abandon du réfectoire et l’installation dans des maisons particulières. En effet, les membres du chapitre percevaient des revenus égaux et tous les chanoines résidents participaient à la collation des bénéfices et à la présidence des réunions capitulaires. S’appuyant sur les préceptes de la Règle d’Aix de 816, le chapitre fit preuve d’une grande intransigeance à l’égard de ses membres et la plupart des statuts capitulaires insistaient sur les notions de résidence et d’assistance. Cette fermeté, associée à la faiblesse du revenu des prébendes et à la capacité du chapitre à résister aux interventions du Saint-Siège, peut en partie expliquer le recrutement local et socialement modeste de la cathédrale de Verdun. En effet, le chapitre était essentiellement composé de clercs recrutés dans le diocèse de Verdun ou dans ceux des provinces ecclésiastiques de Trèves et de Reims, des chanoines aux origines modestes, même si certains étaient issus de familles nobles au rayonnement limité. / The first part of this study is about the institutional aspects of the chapter, the life of this ecclesiastic community, the way it operated, the hierarchies between its members and their various duties. The second part is composed of 851 biographical notes of the canons and dignitaries between 1200 and 1500. This study has managed to put forward that the latter maintained the reality of a religious community through the last centuries of the middle ages, and that despite the division of the capitular mensa into individual prebends, the desertion of the refectory and the settling in private houses. Indeed, the members of the chapter received equal income, all the residing canons participated in the collation of benefits and presided the chapter meetings. Applying the 816 Rule of Aix, the chapter proved very strict with its members, and most of the capitular statutes insisted on the notions of residing and assisting. This firm attitude along with the low income generated by prebends as well as the capacity of the chapter to resist interventions from the Holy See partly explain why the cathedral of Verdun recruited people from a rather local and socially humble background. The chapter was mainly made up of clerics recruited in the diocese of Verdun, or from dioceses in the ecclesiastic provinces of Treves/Trier and Reims,who were canons from humble backgrounds, even if some of them came from noble families with a limited influence.
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Prise de Cordres et de Sebille, Chanson de Geste du XIIIe siècle : édition d’après le ms. BN Fr. 1448, étude littéraire et traduction / Prise de Cordres et de Sebille, epic poem of the 13th century : edition, literary study and translation

Del Vecchio-Drion, Magaly 17 June 2008 (has links)
La Prise de Cordres et de Sebille est une chanson oubliée et délaissée, aussi bien par les éditeurs (la seule édition du texte remonte à 1896) que par les critiques. Il est vrai que l’état dans lequel elle nous est parvenue ne force pas immédiatement l’intérêt : cette chanson du Cycle des Narbonnais est considérée comme la continuation de Guibert d’Andrenas, sans pour autant posséder les qualités de cette dernière œuvre ; en effet, la Prise n’est conservée que dans un seul manuscrit et, de plus, elle est inachevée ! Il n’est qu’à lire le résumé rapide et sévère qu’en fait J. Frappier pour comprendre que cette chanson est considérée comme une caricature, une reprise dégradée et bouffonne, aussi bien de son modèle Guibert d’Andrenas que des topoï épiques les plus conventionnels. La Prise souffre donc, non seulement de la comparaison avec Guibert d’Andrenas, mais aussi de son appartenance au Cycle de Narbonne, longtemps considéré comme un « sous-produit » du Cycle de Guillaume et qui a amené à voir, dans ces chansons, des « récits marginaux », selon l’expression de Madeleine Tyssens. La Prise de Cordres et de Sebille, si elle n’a pas l’attrait des grands textes de la Geste, n’est pas pour autant dépourvue de tout intérêt ni de tout charme. Loin d’être seulement une pâle et insipide copie de Guibert d’Andrenas, la Prise possède des qualités propres, esthétiques et idéologiques, qui témoignent de la mutation aussi bien du genre épique que du public concerné par les chansons de geste au XIIIe siècle. C’est cette richesse et cette diversité que Joseph Bédier rappelle lorsqu’il parle de « romans de guerres et d’aventures, mais en même temps romans d’amour » ; à mi-chemin de l’épopée et du roman, mêlant tradition et nouveauté, la Prise constitue, selon B. Guidot, une « illustration convenable d’un genre qui continue à se transformer lentement ». Nous espérons donc que cette nouvelle édition, accompagnée d’une étude littéraire et d’une traduction, saura redonner à cette chanson la place qu’elle mérite au sein de la Geste de Guillaume et qu’elle saura également susciter l’intérêt des chercheurs pour ce texte. / La Prise de Cordres et de Sebille is a chanson that has as well been forgotten and neglected by publishers (the one and only edition dates back to 1896) as by critics. We must admit that the condition in which it came into our hands doesn’t really appeal to us: this chanson from the Narbonne cycle is considered as the continuation of Guibert d’Andrenas, without equalling the qualities of the former; indeed, La Prise… is only available in one manuscript and is furthermore unfinished! Just read the short and highly critical summary written by J. Frappier and you’ll understand that this chanson is considered as a caricature, a debased and comical remake of its model Guibert d’Andrenas or of the more conventional epic Topoï. Therefore, La Prise not only suffers from being compared to Guibert d’Andrenas but also from being part of the Narbonne cycle, long seen as a sub-product of the Guillaume cycle; all of this leads one to consider these chansons as « marginal pieces», according to the opinion expressed by Madeleine Tyssens. Even if it hasn’t the same appeal as the grander texts of the geste, La Prise de Cordres et de Sebille is not uninteresting nor devoid of charm. Far from being merely a pale and insipid copy of Guibert d’Andrenas, La Prise possesses its own aesthetic, ideological assets which reveal the mutation process of the epic genre as well as that of the audience with regard to the chansons de geste in the thirteenth century. Joseph Bedier was referring to this richness and diversity when he talked about « war and adventure novels, but romantic novels at the same time»; halfway between epic and novel, mixing tradition and novelty, La Prise constitutes, according to B. Guidot, « a fitting example of a genre that continues to slowly evolve ». We thus hope that this new edition, along with its literary study and translation, will restore this chanson to the rank it deserves in the geste de Guillaume and that it will also arouse the interest of researchers in this text.
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La tradition manuscrite du «Liber de doctrina dicendi et tacendi» d’Albertano da Brescia dans les vulgaires italiens / The manuscript tradition of the «Liber de doctrina dicendi et tacendi» by Albertanus of Brescia in the Italian vernacular

Gualdo, Irene 13 December 2018 (has links)
La thèse porte sur l’édition et l’étude de la tradition manuscrite des trois rédactions (dont deux inédites) de la vulgarisation du De doctrina dicendi et tacendi (1245) par Albertano da Brescia. L’œuvre du Juge lombard est un traité rhétorique et moral qui a connu un immédiat succès de public au Moyen Âge, à la fois en Italie et en Europe, comme le prouvent ses nombreuses traductions dans plusieurs langues romanes. Parmi elles, la vulgarisation la plus ancienne que nous connaissons est celle attribuée à Andrea da Grosseto, qui traduisit les traités moraux d’Albertano en 1268, en France ; son travail fut suivi par celui du notaire de Pistoia Soffredi del Grazia. Parmi les autres traductions, nous rappelons également une version florentine (fin du XIIIe siècle), une pisane (1288), et trois rédactions vulgaires anonymes, jusqu’à aujourd’hui inconnues, dont ce projet vise à publier les textes. Auparavant, le cadre de la tradition manuscrite de la vulgarisation du Liber de doctrina dicendi et tacendi était peu clair. Comme l’avaient déjà souligné Segre et Marti dans le 1959, les études concernant les relations entre les diverses vulgarisations italiennes de l’œuvre d’Albertano étaient insuffisantes. La situation était encore inchangée au moment de la publication du dernier recensement, celui de Giulio Vaccaro, en 2011, qui comptait 46 manuscrits de vulgarisation. En particulier, l’absence d’une distinction entre les différentes rédactions et, notamment, d’une édition des rédactions anonymes fondée sur des critères scientifiques a longtemps empêché la comparaison avec les autres versions italiennes et européennes. La première partie de ce travail vise à encadrer les versions italiennes du traité dans leur contexte et à les commenter du point de vue culturel, littéraire et linguistique. Dans cette introduction aux textes, on a essayé de réunir les résultats de l’enquête à propos de la fortune européenne du livre d’Albertano, mise en rapport avec les vulgarisations du latin au français de traités rhétoriques et moraux. La comparaison a concerné aussi la traduction du traité faite par Brunetto Latini. La collation entre la version française du Liber de doctrina dicendi et tacendi comprise dans le Tresor et les vulgarisations toscanes a mis en relief des fautes et des innovations communes, qui laissent supposer l’existence d’une parenté. Du point de vue de l’héritage littéraire, on examinera les thèmes du silence et de la consolatio considérés comme des possibles remèdes pour guérir le conflit intérieur, à partir du traité albertanien jusqu’à Pétrarque. Sous l’aspect linguistique, on mettra en évidence l’apport indispensable des vulgarisations du Liber à la fondation de la prose italienne des origines, comparable à celle des trois Canzonieri qui marquent le début de la tradition poétique vulgaire. La deuxième partie de cette thèse est dédiée à l’étude de la tradition manuscrite de la vulgarisation du traité, qui a permis d’enrichir le recensement du 2011 avec trois nouveaux manuscrits et de reconstruire les relations stemmatiques parmi ses témoins. L’examen des textes a permis d’éclaircir des zones d’ombre qui concernent les rapports parmi les rédactions vulgaires et d’individuer au moins trois différentes versions anonymes : la « Vulgate », une version « abrégée », transmise par vingt-neuf manuscrits, qui privilège le message moral et gnomique au détriment de son contenu rhétorique ; l’ « Intégrale », une version complète et plus fidèle au texte latin, dont cinq manuscrits sont témoins ; la « Composite », remaniement transmis par cinq témoins, apparemment plus tard. Pour chaque version, on a tracé un stemma codicum et publié un texte représentatif, afin d’effectuer une analyse linguistique nécessaire à établir les rapports qui lient ces versions et leur origine. / This thesis deals with the study of the manuscript tradition of three anonymous Italian versions (including two unpublished) of the vulgarisation of the De doctrina dicendi et tacendi (1245) by Albertanus of Brescia and aims to publish the critical edition of these versions. The work of the Lombard Judge is a rhetorical and moral treatise that has enjoyed immediate success and diffusion in the Middle Ages, both in Italy and in Europe, as it can be proved by its many translations into several Romance languages. Among them, the first vulgarisation that we know is the one attributed to Andrea da Grosseto, who translated the moral treatises of Albertanus in 1260, in France; his work was followed by that of the notary of Pistoia Soffredi del Grazia. Among other translations, we also recall one Florentine version (late Thirteenth century), one pisane (1288), and three anonymous vulgar versions, two of which published here for the first time. Previously, the framework of the manuscript tradition of the Liber de doctrina dicendi et tacendi was very nebulous. As already pointed out by Segre and Marti in 1959, studies concerning the relations among the various Italian vulgarisations of Albertanus’s work were insufficient. This situation did not change with the publication of the last census, that of Giulio Vaccaro, in 2011, which counted 46 manuscripts. In particular, the absence of a distinction between the different Italian versions and, especially, of an edition of the anonymous ones, based on scientific criteria, has long prevented comparisons with other Italian and European versions. The first part of this work aims to frame the Italian versions of the treatise in their context and to comment on them from the cultural, literary and linguistic point of view. In this introduction to the texts, an attempt has been made to bring together the results of the inquiry into the European heritage of Albertanus’ book, related to the popularisation of Latin and French rhetorical and moral treatises. The comparison also concerned the translation of the treatise by Brunetto Latini. The collation between the French version of the Liber included in the Tresor and the Tuscan vulgarisations highlighted common errors and innovations, which suggest the existence of a relation. From the point of view of the literary heritage, this work will examine the themes of silence and consolatio considered as possible remedies to heal the inner conflict, from Albertanus’ treatise to Petrarch’s works. From a linguistic point of view, the indispensable contribution of the vulgarisations of the Liber to the founding of the Italian prose, comparable to that of the three Canzonieri, which marked the beginning of the vulgar poetic tradition, will be highlighted. The second part of this thesis is devoted to the study of the manuscript tradition of the vulgarisation of the treatise, which allowed to enrich the 2011 census with three new manuscripts and to reconstruct the stemmatic relations among its witnesses. The examination of the texts has led to clarify areas of shadow concerning the relations among the vulgar translations and to identify at least three different anonymous versions: the «Vulgate», a shortened version, transmitted by twenty-nine manuscripts, which privileges the moral and gnomic message to the detriment of its rhetorical content; the «Integral», a complete version more similar to the Latin text, testified by five manuscripts; the «Composite», apparently subsequent to the previous ones, also transmitted by five witnesses. For each version, a stemma codicum was drawn and a representative text was published, in order to carry out a linguistic analysis necessary to establish the relations which connect these versions and their origin.
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De Fleurs, d'or, de lait, de miel : les images mariales dans les collections miraculaires romanes du XIIIe siècle

Savoye, Marie-Laure 24 June 2009 (has links) (PDF)
Le miracle marial est l'histoire d'une rencontre entre l'homme et la sainte, le récit du miracle le partage avec la communauté des lecteurs de cette expérience. Dans l'expérience première comme dans sa mise en forme poétique, un rôle essentiel est joué par la vision, ou plus exactement par les trois visions définies par saint Augustin : visio corporalis, visio spiritalis, visio intellectualis. Les frontières sont labiles entre ces trois niveaux, mais on peut leur associer trois types d'images mariales : les images cultuelles, les mariophanies, les épithètes qui se substituent au nom de la sainte. Toutes sont nécessaires au portrait d'une héroïne dont la perfection ne peut être chantée que par l'abondance du verbe et sa variété. L'étude analyse la part respective et les relations de chacune des trois visions, et se focalise sur trois constellations métaphoriques : les fleurs (fleurs végétales ou fleurs poétiques), l'or (attribut régalien et divin), le lait (emblème de la figure maternelle). Elle montre enfin que par ces trois visions se tisse une relation de douceur et de joie destinée à rivaliser avec le joi du grand chant d'amour courtois.
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La cohérence de la philosophie politique de Marsile de Padoue dans le Defensor pacis

Marcotte, Étienne January 2005 (has links)
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Le motif de la maladie d'amour dans la littérature narrative fictionnelle des XIIe et XIIIe siècles / The motif of lovesickness in narrative fiction in the XII th and XIII th centuries

Guillot, Aurélie 22 May 2009 (has links)
Les romanciers des XIIe et XIIIe siècles dépeignent des protagonistes atteints par la maladie d’amour, une énigmatique pathologie qui figure également dans les traités de médecine. Par l’étude du motif narratif de la maladie d’amour nous nous interrogeons sur l’influence des textes médicaux sur la littérature romanesque médiévale. Dans les œuvres de notre corpus, deux types bien distincts de la maladie d’amour sont représentés : l’amour héroïque, potentiellement mortel, et la folie amoureuse, caractérisée par un comportement non civilisé. Curieuse ou spectaculaire, la pathologie implique une rupture avec les activités chevaleresques ou encore avec la courtoisie. La description analytique des causes, signes et cures de la maladie d’amour met en évidence les constituants invariants et les éléments facultatifs qui composent ce motif narratif. Présent dans les littératures antiques et étrangères, le motif soulève la question de la transmission des connaissances, tandis que l’intervention du personnage du médecin ou l’éducation des protagonistes conduisent à une réflexion sur la reconnaissance de la pathologie. Notre étude montre que les ouvrages médicaux ont exercé une influence limitée sur la représentation romanesque de la maladie d’amour, laquelle contribue à l’originalité de la littérature du Moyen Âge. / Novelists from the 12th and 13th centuries depict characters affected by lovesickness, an enigmatic illness that also appears in medical treatises. Our study of the narrative motif of lovesickness will lead us to wonder about the impact of medical texts on medieval fiction. Two different types of lovesickness are represented in the novels collected in our corpus : heroic love, which is potentially deadly, and love madness, charaterized by uncivilized behaviour. Whether strange or spectacular, the pathology implies breaking with chivalrous activities or even with courtliness. The analytic description of the causes, signs and treatments of lovesickness shows the recurring components and the optional elements that build this narrative motif. Used in ancient and foreign literatures, the motif raises the question of the handing down of knowledge, while the appearance of the character of the doctor and the protagonists’ education lead us to ponder on the recognition of this pathology. Our study shows that medical books have had a limited influence on the representation of lovesickness in fiction, which contributes to the originality of medieval literature.

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