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La reconnaissance, à des fins de réparation, des maladies professionnelles pulmonaires liées à l'amiante au QuébecBdioui, Friha January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur la reconnaissance des maladies professionnelles pulmonaires liées à l'amiante au Québec, à des fins de réparation. Ainsi, elle se compose de deux parties. La première explore le contexte socio-économique et l'évolution du cadre juridique régissant la reconnaissance des maladies professionnelles pulmonaires reliées à l'amiante. L'importance du risque associé à l'utilisation massive de l'amiante a influencé, à des degrés différents, l'adoption des normes nationales et intemationales relatives à ces maladies.
La deuxième partie fournit une analyse juridique des décisions de la Commission des lésions professionnelles, rendues entre 2000 et 2006, relatives aux demandes de réparation pour maladies professionnelles pulmonaires reliées à l'amiante. Certaines pathologies, comme l'amiantose, le mésothéliome et le cancer pulmonaire donnent lieu à un consensus scientifique quant à l'association causale qu'elles entretiennent avec l'exposition à l'amiante. D'autres pathologies peuvent être attribuables à l'exposition à l'amiante, cette relation étant reconnue par la communauté scientifique pour certaines d'entre elles et demeurant controversée pour d'autres. De plus, le long temps de latence des maladies liées à l'amiante pose, quant à lui, des problèmes complexes. L'analyse des décisions de la Commission des lésions professionnelles durant six ans a permis de constater que les exigences jurisprudentielles rendent l'accès à l'indemnisation difficile pour bon nombre de travailleurs exposés à l'amiante. Les difficultés se manifestent notamment lors de la démonstration de l'existence d'une maladie, mais aussi au moment de prouver la relation entre la maladie et le travail ou le lien de causalité reliant le décès à cette maladie. La gestion qu'ont faite les tribunaux administratifs de certaines controverses entourant la relation causale entre la maladie et l'exposition à l'amiante, et les exigences qu'ils ont faites en matière de preuve médicale ont parfois conduit ces tribunaux à recourir aux normes scientifiques et non à la règle juridique de la prépondérance des probabilités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amiantose, Cancer pulmonaire, Mésothéliome, Indemnisation, Maladies professionnelles.
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La dépression dans la maladie pulmonaire obstructive chronique prédit-elle la fréquentation et la conformité à l'exercice pendant la rééducation respiratoire, et le niveau d'exercice maintenu 9 mois plus tard? / Does depression in chronic obstructive pulmonary disease predict attendance and exercise compliance during pulmonary rehabilitation, and exercise levels maintained 9 months laterDuckworth, Kevin A. January 2017 (has links)
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est une maladie respiratoire irréversible, évolutive et très fréquente qui fait peser un lourd fardeau sur le système de santé, les patients et leurs proches. La réadaptation pulmonaire (RP) est efficace pour réduire la dyspnée et l’utilisation des ressources en soins de santé et pour améliorer la capacité physique et la qualité de vie des patients. L’entraînement physique est la pierre angulaire de la RP, mais elle n’est bénéfique que si les patients 1) assistent aux séances d’exercice, 2) se conforment à l'intensité des exercices prescrits et 3) maintiennent l'exercice physique régulier après la RP. La dépression comorbide est disproportionnée dans la MPOC et s’est révélée être un facteur prédictif de « mauvaise » fréquentation de la RP, et d'abandon de la pratique physique régulière après le programme. À notre connaissance, aucune étude ne s'est intéressée aux prédicteurs de conformité à l'intensité d'exercice prescrit pendant la RP et seules quelques études ont explorées les facteurs associés au maintien de l'exercice après la RP. L’objectif principal de cette étude consistait à examiner dans quelle mesure les symptômes dépressifs à l'entrée de la RP permettent de prédire 1) la présence aux séances de RP, 2) le respect de l'intensité (conformité) des exercices d’endurance prescrits pendant la RP, et 3) le niveau d’exercice physique maintenu 9 mois après la RP. Un deuxième objectif consistait à explorer d'autres variables susceptibles d'être associées à ces paramètres. Trente-six patients (64 % de femmes) atteints de la MPOC stable, modérée à sévère, ont été inscrits à un programme de RP de 12 semaines comportant 36 séances d’exercice physique supervisé. À l’entrée du RP les patients ont rempli l’Inventaire de Dépression de Beck (BDI-II, le prédicteur principal) et le formulaire C de l’Échelle du locus de contrôle sur la santé (LCS), et ont subi des tests de fonction pulmonaire et une épreuve d’effort progressif à vélo (pour déterminer l'intensité de l'exercice pour la RP). Ensuite, ils ont été répartis de façon aléatoire dans trois groupes à intensité d’exercice différente. La fréquentation de la RP était définie comme le pourcentage de séances suivies; la conformité, comme la durée d’entraînement pratiquée à la fréquence cardiaque cible; et le maintien de l'exercice physique régulier comme le niveau d’exercice fait au cours d’une semaine 9 mois après la RP (enregistré dans un journal d’activité physique et calculé en équivalents métaboliques de l’effort [MET] minutes ). La médiane (écart interquartile ou IQR) du score au BDI-II était de 8,5 points (6-13), la médiane (IQR) du taux de la fréquentation aux séances était de 83% (67-94), la médiane du taux de compliance à l’intensité d'exercice était de 94% (71-99), et la médiane du nombre de minutes MET après la RP était de 706 (445-1146). Les analyses de régression linéaire ne montrent pas de relation entre les symptômes dépressifs pré-RP et la fréquentation des séances de la RP (ß = 0,12; p = 0,478). Par-contre, ils étaient associés à la conformité à l'intensité de l’exercice physique pendant la RP (ß = -0,40; p = 0,047), et à la poursuite de la pratique d’un exercice physique régulier après la RP (ß = -0,50; p = 0,004). Les analyses étaient ajustées pour des covariables prédéfinies. Les analyses exploratoires ont révélé que certaines variables supplémentaires (y compris LCS) étaient associées aux issues mesurées. Les résultats de cette étude montrent que même les niveaux de dépression sous-cliniques pourraient jouer un rôle important dans la compliance aux programme de réentraînement, et au maintien d’un style de vie actif après la période de réadaptation. Cela a des implications pour améliorer le dépistage des « mauvais » résultats dans la RP et pour l'élaboration d'interventions ciblées pour améliorer les bénéfices pour la santé découlant de la réadaptation pour la MPOC. / Abstract : Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) is an irreversible, progressive, and highly prevalent respiratory illness that poses a great burden on the healthcare system, patients, and their families. Pulmonary rehabilitation (PR) is effective in reducing dyspnea and health care resource utilization, and increasing exercise capacity and quality of life. Exercise training is the cornerstone of PR but is only beneficial if patients 1) attend sessions, 2) comply with the prescribed exercise regimen, and 3) maintain regular exercise after supervised PR ends. Comorbid depression is disproportionately high in COPD and has been found to predict poor attendance at PR and low levels of exercise maintained afterwards. To our knowledge, no study has investigated predictors of exercise compliance during PR, and only a few studies have examined predictors of exercise maintenance post PR. The primary objective of this study was to examine how much baseline depressive symptomatology can predict 1) PR attendance, 2) PR exercise compliance, and 3) levels of exercise maintained at 9-months post PR. A secondary, exploratory objective was to identify additional variables that might also have significant associations with these outcomes. Thirty-six patients (64% female) with stable COPD were enrolled in a 12-week 36-session supervised exercise intervention in the context of a PR program. Patients underwent evaluations at entry to PR which included the Beck Depression Inventory (BDI-II, the main predictor), the Multidimensional Health Locus of Control (HLC) Scale Form-C, pulmonary function tests, and an incremental cycling test (to determine the exercise intensity prescription). Patients were randomized to one of three groups of varying exercise intensity. Attendance was defined as the percent of total sessions attended, compliance as the percent of endurance training time exercising at a prescribed target heart rate, and post-PR exercise as the total exercise performed over a 7-day period recorded in a physical activity diary and calculated as metabolic equivalent of task (MET) minutes. Median (IQR) baseline BDI-II was 8.5 (6-13), median (IQR) percent attendance was 83 (67-94), median (IQR) percent exercise compliance was 94 (71-99), and median (IQR) exercise MET-minutes post PR was 706 (445-1146). In multiple regression analyses, baseline depressive symptomatology did not emerge as a significant independent predictor of PR attendance (ß = .12, p = .478), but was a significant predictor of PR exercise compliance (ß = -.40, p = .047), and of exercise maintained post PR (ß = -.50, p = .004), with adjustment for a-priori defined covariates. Secondary exploratory analyses revealed that certain additional variables (including HLC) had associations with particular outcomes. The findings suggest that even subclinical levels of depression can predict PR exercise compliance and post-PR exercise levels. This has implications for improving screening for, and understanding of, poor outcomes in PR and for developing targeted interventions to optimize the health benefits that can be derived during and after PR for COPD.
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L’efficacité des médicaments en situation réelle dans le traitement des maladies respiratoires et la dualité entre l’assurance médicaments privée et publique face à l’adhésion et la persistance à ces traitementsCyr, Marie-Christyne 10 1900 (has links)
L’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) se classent au premier rang parmi les maladies respiratoires les plus fréquentes au Québec. Une mauvaise maîtrise de l’asthme et de la MPOC entraîne d’importantes répercussions sur la santé et la qualité de vie des patients et sur les coûts associés au système de santé canadien, dues à de fréquentes consultations médicales, des visites à l’urgence, des hospitalisations et des décès précoces. Il est donc très important d’évaluer l’usage optimal des médicaments dans le traitement de ces maladies afin de réduire la morbidité et la mortalité
Cette thèse vise à comparer dans un premier temps l’efficacité des médicaments en situation réelle dans le traitement de la MPOC sur le taux d’exacerbations et la mortalité puisque les études observationnelles publiées à ce sujet comportaient des biais majeurs dus à une mauvaise mesure de l’exposition au traitement. Ainsi, dans le cadre de cette thèse, deux banques de données administratives québécoises ont été appariées pour créer une cohorte de 36 492 patients âgés de 50 ans ou plus atteints de MPOC (1995-1999) Dans cette cohorte, la théophylline diminuait davantage les exacerbations que les β2-agonistes à longue durée d’action (BALA, RR = 0,89; IC 95 % : 0,84-0,95), mais elle était moins efficace en situation réelle que les corticostéroïdes inhalés (CSI, RR = 1,07; IC 95 % : 1,04-1,10). Un devis cas-témoins niché dans cette cohorte a permis de vérifier que les CSI seuls ou combinés avec un BALA étaient plus efficients pour réduire la mortalité comparativement aux BALA seuls (RR = 0,69; IC 95 % : 0,53-0,88 et RR = 0,73; IC 95 % : 0,56-0,96, respectivement).
L’efficacité des CSI dans le traitement de l’asthme pour réduire les exacerbations et la mortalité n’est plus à prouver, cependant la non-adhésion et la non-persistance aux CSI sont grandement problématiques. À notre connaissance, aucune étude n’a évalué l’impact du type d’assurance médicaments sur l'adhésion et la persistance des Québécois aux CSI en raison de l’absence des personnes qui ont une assurance médicaments privée dans la banque de données des services pharmaceutiques de la Régie de l’assurance maladie du Québec. Afin de combler ce manque, une des parties intégrantes de cette thèse a été de développer le registre reMed. Par la suite, une cohorte d’utilisateurs de CSI âgés de 20 à 64 ans a été sélectionnée à partir de reMed (2008-2010) et ces sujets ont été appariés à des utilisateurs de CSI sélectionnés à partir de la banque de données des services pharmaceutiques de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Les résultats de cette dernière étude indiquent que même si l’adhésion était faible dans les deux cohortes, les patients ayant une assurance médicaments privée étaient moins adhérant que les patients couverts par l’assurance médicaments publique de la RAMQ (différence moyenne d’adhésion de -9,7 %; IC 95 % : -13,2 % à -6,5 %). De plus, ces patients couverts par une assurance médicaments privée étaient aussi 52 % plus susceptibles d'arrêter leur traitement de CSI au cours d’une année (HR = 1,52; IC 95 % : 1,16-2,00).
En conclusion, selon les travaux de cette thèse, la théophylline peut être considérée comme une thérapie efficace en situation réelle pour prévenir les exacerbations aiguës de la MPOC d’autant plus qu’elle est moins dispendieuse que les traitements en inhalations et que sa formulation orale procurerait, selon la littérature, une meilleure adhésion que les médicaments en inhalation.
Quant aux CSI, ils ont un rôle important dans le traitement de l’asthme, mais aussi dans le traitement de la MPOC, puisque selon les résultats de cette thèse, ils procureraient une plus grande diminution du risque d’exacerbations aiguës de la MPOC et de la mortalité par rapport aux autres traitements. Par contre, il a aussi été démontré que l'adhésion et la persistance aux CSI étaient très faibles, particulièrement dans le traitement de l’asthme. Le type d’assurance médicaments serait un facteur déterminant de l’adhésion et de la persistance aux CSI. D’autres études seront nécessaires pour évaluer si les différences d’adhésion et de persistance observées dans cette étude se traduisent par des différences sur l’utilisation et les coûts des soins de santé. De plus, il sera nécessaire d’étudier si les différences observées se limitent aux CSI ou si le type d’assurance médicaments a impact sur la prise d’autres médicaments indiqués dans le traitement des maladies chroniques. / Asthma and chronic obstructive pulmonary disease (COPD) are the most prevalent respiratory diseases in Quebec. Poor control of asthma and COPD has a significant economic impact on the health care system, but also on patient’s quality of life, due to frequent medical visits, emergency department visits, hospitalizations and early death. Therefore, it is very important to assess the optimal usage of medications in the treatment of these diseases in order to reduce morbidity and mortality.
The first aim of the present thesis was to compare the effectiveness of medications in the treatment of COPD on the rate of exacerbations and mortality because observational studies published on this subject included major bias due to inaccuracy in the treatment exposure measurement. Thus, in the context of this thesis, two Québec administrative databases were matched to select a cohort of 36 492 COPD patients aged 50 years or older (1995-1999). In this cohort, the rate of exacerbations was lower among theophylline users than long-acting β2-agonists (LABA) users (RR = 0.89, 95% CI: 0.84 -0.95), but theophylline was less effective than inhaled corticosteroids (ICS, RR=1.07, 95% CI: 1.04 -1.10). From this cohort, a nested case-control found that ICS alone or in combination with LABA were more effective in reducing mortality compared with LABA alone (RR = 0.69, 95% CI: 0.53-0.88 and RR = 0.73, 95% CI: 0.56 to 0.96, respectively).
The efficacy of ICS in the treatment of asthma to reduce exacerbations and mortality is well proven, however, non-adherence and non-persistence with ICS are highly problematic. To our knowledge, no study has evaluated the impact of the type of drug plan insurance on the adherence and persistence with ICS among Quebecers due to the lack of information on prescribed medications for people with private drug insurance in the Régie de l' assurance maladie du Québec (RAMQ) pharmaceutical database. In order to circumvent the lack, the reMed registry was developed as part of this thesis. Thereafter, a cohort users of ICS aged between 20-64 years was selected from reMed (2008-2010) and then matched to users of ICS selected from the RAMQ pharmaceutical database. The results of this study suggest that although adherence was low in both cohorts, patients privately insured were less adherent than patients publicly with the RAMQ (mean difference of adherence -9.7%; 95% CI: -13% to -6.5%). Moreover, patients privately insured were also found to be 52% more likely to stop their ICS during the first year (HR = 1.52; 95% CI: 1.16 to 2.00).
In conclusion, based on the work of this thesis, theophylline may be considered as an effective therapy to prevent acute COPD exacerbations. Furthermore, theophyllines are less expensive than inhaled medications and its oral formulation would provide, according to the literature, better adhesion than inhaled medications.
ICS are important in the treatment of asthma, but also in the treatment of COPD, since according to the results of this thesis, they would provide a greater reduction on the rate of acute COPD exacerbations and mortality compared to other treatments. However, it was also demonstrated that adherence and persistence with ICS were very low in the treatment of asthma particularly. The type of drug insurance plan is a determinant of adherence and persistence with ICS. Further studies are needed to assess whether differences in adherence and persistence observed in this study result in differences in the use of health services and health care costs. In addition, it will be necessary to investigate whether the observed differences are limited to ICS or if the type of drug insurance has an impact on medications for other chronic diseases.
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Caractérisation du syndrome de chevauchement de l’asthme et de la maladie pulmonaire obstructive chroniqueRodrigue, Claudie 04 1900 (has links)
Maladies fréquentes, l’asthme touche 8,4% de la population canadienne âgée de 12 ans et plus et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) touche de 5 à 15% de la population âgée entre 35 et 79 ans. L’asthme et la MPOC peuvent coexister chez un patient. Ce phénomène appelé syndrome de chevauchement de l’asthme et de la MPOC (ACOS) toucherait environ 10% à 55% des patients MPOC. Afin de mieux caractériser l’ACOS et les effets indésirables des médicaments utilisés pour traiter la MPOC, deux études ont été mises en place. Une première étude réalisée auprès de pneumologues a permis de décrire les méthodes de diagnostic, de traitement et d’évaluation de la maitrise de l’ACOS dans la pratique clinique. Les pneumologues rapportent que le diagnostic devrait être basé sur les caractéristiques cliniques, les tests de fonction pulmonaire et l'intuition clinique du médecin. De plus, un corticostéroïde inhalé en combinaison et un bronchodilatateur inhalé à longue durée d’action devraient être introduits rapidement dans le plan de traitement. La deuxième étude a permis d’évaluer la fréquence des effets indésirables chez les patients MPOC/ACOS traités avec un bronchodilatateur inhalé à longue durée d’action. Cette étude démontre que les effets indésirables sont fréquents chez les patients MPOC/ACOS et que la sécheresse buccale et la gorge sèche sont les plus rapportés. Ces résultats démontrent que la mise en place de lignes directrices pour l’ACOS ainsi qu’une meilleure connaissance du profil de tolérance des bronchodilatateurs inhalés à longue durée d’action seraient bénéfiques pour les patients / Asthma and chronic obstructive pulmonary disease (COPD) are frequent in Canada with a prevalence of 8.4% among Canadians aged 12 and over for asthma and a prevalence of 5 to 15% among Canadians aged 35 to 79 years. Asthma and COPD can coexist in a patient and this Asthma-COPD overlap syndrome (ACOS) affects about 10% to 55% of COPD patients. To better understand this syndrome, two studies were designed and conducted. First, focus groups evaluated how pulmonologists diagnose and treat ACOS, and how they assess its control in routine clinical practice. The pulmonologists reported that the diagnosis must be based on clinical characteristics, pulmonary function tests, and clinical intuition. They also agreed that the treatment should target the features of both asthma and COPD. The second study assessed the prevalence of adverse events in COPD/ACOS patients on long-acting inhaled anticholinergics (LAAC) and β2-agonists (LABA) in a real-world setting. This study demonstrates that side effects are common among COPD/ACOS patients. Dry mouth and dry throat were the most reported side effects. These results demonstrate that more explicit guidelines for ACOS and a better understanding of the safety profile of long-acting bronchodilators would be beneficial for patients.
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Les anticholinergiques à longue action chez les patients atteints de maladie pulmonaire obstructive chroniqueSavaria, François 08 1900 (has links)
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