• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 17
  • 10
  • 2
  • 2
  • Tagged with
  • 33
  • 17
  • 10
  • 9
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Le cheval mexicain en Nouvelle Espagne entre 1519 et 1639

Du Bron, Marion 26 January 2010 (has links) (PDF)
Traditionnellement, l'histoire du cheval au Mexique a été envisagée à la lumière des vainqueurs. Les chevaux étaient présentés comme des acteurs majeurs de la victoire des conquérants et de leur supériorité sur les vaincus. Les chevaux symbolisaient la Conquête, la domination coloniale et la division entre la République des Espagnols et la République des Indiens. Toutefois, l'histoire du cheval au Mexique doit être élargie à la société coloniale novo-hispanique dans son ensemble, c'est-à-dire dans une période où nous décelons la genèse de la mexicanité moderne, raison pour laquelle nous avons intitulé notre thèse "Le cheval mexicain" dont la naissance et la cristallisation s'étendent entre 1519 et 1639 environ. Les questions qui ont guidé notre étude sont les suivantes : dans quelle mesure les chevaux et les cultures équestres dévoilent-ils les mécanismes à l'oeuvre dans la société de la Nouvelle-Espagne et témoignent-ils de son originalité -au regard de l'Espagne notamment- ? Quelle part donner aux Indiens dans la construction de cette culture chevaline proto-mexicaine ? Quand et comment le cheval mexicain cesse-t-il d'être un cheval espagnol ? De quelle façon prend-il conscience de cette "identité" mexicaine et comment l'appréhende-t-il ? Dans quelle mesure enfin le " cheval mexicain " permet-il de mieux comprendre la complexité, les héritages multiples, les échanges et les tensions qui fondent l'identité mexicaine ? Parmi les manifestations majeures de cette histoire, se trouve en premier lieu " l'équitation reine " qui se présente sous la forme de diverses techniques équestres dont des conceptions, des valeurs idéologiques et esthétiques novo-hispaniques projetées sur l'animal sont indissociables. En second lieu, il convient de poser les bases d'une ethnographie du cheval en Nouvelle-Espagne dans laquelle " les chevaux vécus " évoluent au coeur d'une domestication dont rendent compte notamment l'élevage, les usages, le harnachement et un langage chevalin original. En troisième lieu, les sociétés chevalines novo-hispaniques, à mi chemin entre les sociétés à écuyers et les peuples cavaliers, apparaissent comme un creuset et un laboratoire d'expériences. Enfin, les regards indigènes sur les chevaux, qui interrogent les origines du cheval au Mexique et les associations d'ordre mythologique que les Indiens établirent entre le cheval et le cerf, constituent l'une des expressions primordiales de l'histoire du cheval au Mexique. Au terme de la consultation et de l'analyse d'une documentation abondante et variée dans la forme et dans le fond et souvent inédite, notre travail permet d'enrichir tout d'abord l'histoire du cheval au Mexique. En effet, en abordant le cheval du point de vue de la mexicanité, notre thèse apparaít comme la première tentative d'histoire sociale et culturelle sur la genèse du cheval mexicain, pour l'importance qu'elle accorde aux apports indigènes dans l'équitation et les techniques de la domestication ou encore pour la mise en évidence d'une culture du cheval novo-hispanique métisse. Notre travail enrichit aussi l'histoire coloniale du XVIe siècle, au regard notamment des portraits sociologiques de marchands et de voleurs de chevaux, qui sont les premiers de ce genre à cette époque.
12

Remedios Varo et Leonora Carrington en miroir : images croisées / Remedios Varo and Leonora Carrington : connections

Martinez, Fanny 11 September 2018 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’étude en regard l’une de l’autre des œuvres picturales et littéraires de deux artistes nées en Europe, qui fréquentèrent les cercles surréalistes parisiens dans les années 30 avant de s’exiler au Mexique durant la seconde guerre mondiale : Remedios Varo (1908-1963) et Leonora Carrington (1917-2011). Il s’agit de rechercher les points de convergence et les divergences entre les processus créatifs des deux artistes, de faire dialoguer leurs œuvres et d’interroger leurs points de collaboration créative, en se centrant sur la question des images. L’approche proposée dans ce travail est tout à la fois comparative et pluridisciplinaire, puisqu’elle s’élabore au croisement de l’histoire de l’art, de l’analyse littéraire, de l’analyse picturale et de la civilisation.Le concept d’image, dont la délimitation fait l’objet du préambule, est entendu dans quasiment toutes ses acceptions – depuis l’image picturale et l’image verbale jusqu’à l’image mentale, dont l’image onirique – et est conçu comme lieu d’intersection par excellence.La première partie de ce travail explore la question de la fabrique des images ou, pour utiliser une métaphore empruntée au langage alchimique, du laboratoire des images. Le chapitre 1 présente et théorise l’image surréaliste afin de démontrer la manière dont les deux créatrices ont su s’approprier l’« esprit » du surréalisme, invitation à une remise en cause du monde visible, pour mieux le dépasser à travers l’élaboration de « modèles de monde », en analogie avec certains processus alchimiques et occultistes. Le chapitre 2 envisage pour sa part l’exil non pas seulement comme un contexte historique et culturel ayant donné lieu à de profondes dynamiques d’influences mutuelles, mais comme une notion pivot permettant d’appréhender les phénomènes de réappropriations, d’hybridations, de transfusions créatives ou de transgressions à l’œuvre dans leurs productions.La seconde partie approfondit la mise en regard des images des deux artistes suivant un mouvement dialectique unissant images-reflets et images-distorsions. Le chapitre 3 entreprend l’analyse des autoreprésentations féminines et s’attache à mettre en évidence la façon dont celles-ci défient les images du féminin élaborées par les créateurs surréalistes masculins ; les notions de déguisement, de travestissement et de mascarade sont examinées et présentées comme inséparables de la quête de soi. Le chapitre 4, enfin, s’intéresse aux « miroirs de la relation » et à la « relation aux miroirs » des deux artistes. Dans un premier temps sont abordées les représentations de l’amitié créative unissant les deux artistes dans leur œuvre, notamment écrite, et les mécanismes de fictionnalisation qui les soutiennent. Les jeux de miroirs qu’ont disposés entre leurs images les deux femmes en écrivant à quatre mains sont ensuite analysés, ainsi que le motif pictural du miroir, lequel peut être considéré comme un emblème de la démarche créative de Remedios Varo et de Leonora Carrington, objet symbolique et magique plus que dispositif spéculaire. / This PhD dissertation focuses on a literary and pictorial comparative analysis of European-born artists Remedios Varo (1908-1963) and Leonora Carrington (1917-2011) who, in the 1930s, participated in the Surrealist group in Paris and then went into exile in Mexico during World War II. The purpose of this study is to identify points of convergence and divergence in the creative process of these two artists. Equally important, this thesis will endeavor to enable a dialogue between their artworks and to examine their creative collaboration while focusing on the concept of images. The standpoint of this dissertation is at the same time comparative and multidisciplinary, for it is formulated at the junction of art history, literary analysis, pictorial analysis, and history.The notion of image, the conceptual contours of which are explained in the preamble 2 is to be understood in almost all of its significations – from pictorial and verbal image to mind-made image, in which oneiric image is to be included – and is seen as a conceptual intersection point par excellence.The first part of this study questions the construction of images or, using a metaphor borrowed from the alchemical language, the image laboratory. Chapter 1 introduces and theorizes the notion of surrealist image in order to reveal the ways in which both artists integrated into their works the surrealist state of mind, being an invitation to question the visible world, and went beyond it through the elaboration of “world models”, by analogy with specific alchemical and occultist processes. Chapter 2 not only considers exile as a historical and cultural context that gave way to profound mutual and dynamic influences, but also as a pivotal notion that enables to comprehend, in their productions, phenomena of reappropriation, hybridization, creative transfusion and transgression.The second part delves deeper into the comparison of images realized by both artists – an analysis that follows a dialectical pattern that combines the concepts of image-reflections and image-distortions. Chapter 3 analyzes female self-representations and is dedicated to reveal the way in which these representations challenge the images of the feminine as elaborated by male surrealist creators. Notions of transvestism and masquerade are examined and presented as inseparable from the quest to self-discovery.Finally, Chapter 4 pays attention to both artists’ “mirrors of relation” and “relation to mirrors”. On the one hand, this analysis addresses the creative friendship that unites both artists in their work, more specifically in their written expression, and the mechanisms of fictionalization pertaining to it. The mirror effects that are at play in the images of both artists who created fourhanded works and the pictorial motif of the mirror are also focused on in this research. Indeed, the mirror may be considered as an emblem of Remedios Varo’s and Leonora Carrington’s creative approach, not only as a specular tool but also and more importantly, as an object of symbolism and magic.
13

Sous le signe du je : pratiques introspectives dans le roman mexicain (2000-2010) / Writing the Self : Introspective Practices in Mexican Novel (2000-2010)

Pitois-Pallares, Véronique 04 December 2015 (has links)
À partir d’un corpus constitué de neuf romans mexicains publiés entre 2000 et 2010 par Guillermo Arreola, Mario Bellatin, Patricia Laurent Kullick, Guadalupe Nettel, Cristina Rivera Garza et Jorge Volpi, ce travail explore les spécificités et les convergences de l’écriture fictionnelle à la première personne à l’aube du XXIe siècle. Qu’il s’agisse de récits ouvertement romanesques, prétendument autobiographiques ou autofictionnels, ils s’éloignent tous du modèle canonique de l’autobiographie et transgressent la frontière entre le référentiel et la fiction. Cette thèse cherche à mettre en évidence les caractéristiques les plus significatives de ces écritures qui accordent une large place à l’introspection, que le je narrateur se livre à l’exercice mémoriel de la convocation de souvenirs d’enfance ou qu’il s’interroge sur son identité et sa relation au monde et à l’altérité. Dans quelle mesure ces romans reflètent-ils les questionnements et les inquiétudes contemporaines sur l’écriture du je ? Quels regards, concordants ou divergents, posent-ils sur le sujet lorsque celui-ci est au centre de l’énonciation et de l’univers narratif ?Dans un premier temps, ce travail propose une partie rétrospective qui s’attache à rappeler les écueils et les principales évolutions qu’ont connus les écritures du je depuis l’avènement de l’autobiographie traditionnelle basée sur le modèle rousseauiste. L’époque contemporaine s’emploie à trouver des alternatives à ce modèle canonique, au point d’abandonner bien souvent l’exigence d’authenticité référentielle.La seconde partie s’attache en effet à observer les nombreuses failles de la mémoire des différents narrateurs. Il en résulte une absence de pacte autobiographique au profit de textes qui revendiquent la place capitale de l’invention dans l’écriture de soi. L’opposition entre fiction et authenticité se fissure : l’activité mémorielle passe en partie par une (ré)invention de soi et, ce faisant, n’en est que plus « authentique ».Il apparaît également une récurrence du thème du double en tant qu’alter ego intérieur, lorsque les narrateurs subissent métamorphoses ou dédoublements. Ce devenir autre est parfois synonyme de dissolution menaçante du sujet ou signe, au contraire, d’une revendication de sa nature changeante, évolutive et inconstante, essentiellement schizo.Enfin, ce travail s’intéresse au rôle déterminant de l’altérité à la fois dans le processus de construction identitaire subjective et dans sa mise en récit. Le je se configure à travers les rapports qu’il tisse avec l’autre. Cela vaut tant pour les protagonistes que pour les romans, qui étendent les pratiques introspectives et autoréflexives au texte lui-même, faisant la part belle à la métatextualité et à la transtextualité.À travers l’étude de la thématique introspective, cette thèse s’interroge en somme sur le regard que posent ces représentants de la jeune génération de la littérature mexicaine sur la place du sujet dans un monde désenchanté ou désarticulé, et sur les possibilités de renouveau de l’écriture créative. / Based on a corpus that includes nine Mexican novels, published between 2000 and 2010 by Guillermo Arreola, Mario Bellatin, Patricia Laurent Kullick, Guadalupe Nettel, Cristina Rivera Garza and Jorge Volpi, this work investigates the specificities and convergences of fictional writing in first person at the beginning of the 21st century. Whether the tales happen to be frankly fictional, supposedly autobiographical or autofictional, they all get away from the canonical example of autobiography and they infringe the border between authenticity and fiction. This thesis seeks to evidence the most significant characteristics of these writings which grant much importance to introspection, when the first-person narrator seeks into childhood memories or wonders about the own identity and relationship towards the around world and alterity. How do these novels reflect the contemporary concerns about the writing of the self? Which converging or diverging looks do they take at the self, as it is the main figure of narrative enunciation and universe?This work opens with a retrospective chapter about the main changes and pitfalls that the self-narratives have encountered since the success of traditional autobiography, based on Rousseau’s example. The past decades have been looking for alternatives to this canonical example and many writers often get away from the absolute requirement of authenticity.The second part endeavours to observe the many breaches in the narrators’ memory. In result, the autobiographical pact disappears in favour of texts which claim the prime importance of invention in the self-writing. Opposition between fiction and authenticity seems to be cracking apart: memorial activity includes a process of self-(re)invention which does not make it less “real”, quite the opposite.It is also clear that the topic of the double as an inside alter ego is recurrent, when the narrators go through metamorphosis and split personalities. This becoming other may be a synonym of a threatening dissolution of the self or, on the contrary, a sign of a claim of its changing, inconstant and essentially schizo nature.Finally, this work focuses on the determining role of alterity both in the process of identity and subjective construction, and in the story of it. The self gets to build itself up through the relationships with otherness. This stands both for the characters and for the novels, in which the introspective and auto-reflexive practices extend to the text itself, meaning a solid presence of metatextuality and transtextuality.By studying the introspective topic, this thesis actually wonders about the look these young Mexican writers take at the place of the self in a disillusioned or dislocated world, and at the possibilities of a renewal for the creative writing.
14

The reciprocal influence of the food justice movement and the Mexican immigrant rights movement in the United States

Watrous, Sara 03 1900 (has links) (PDF)
La présence massive de sans-papiers d'origine mexicaine aux États-Unis est un sujet qui divise le pays. Dans la crise économique actuelle, les sans-papiers sont utilisés comme boucs-émissaires pour détourner l'attention sur les vrais problèmes du système capitaliste. Dans les coulisses, par contre, il est évident que les travailleurs sans-papiers sont essentiels à l'économie des États-Unis telle qu'elle est structurée actuellement. Ce mémoire va traiter du lien entre les sans-papiers d'origine mexicaine et la grande industrie agroalimentaire américaine et, plus spécifiquement, sur le fait que le mode alimentaire dominant dépend d'un système d'immigration en faillite qui permet l'exploitation d'une proportion de plus en plus importante de la population. Du fait de la longue liste d'externalités négatives qui permet à la grande industrie agroalimentaire de produire de la nourriture rapide et bon marché, un nombre croissant de communautés dans le pays commencent à reprendre contrôle de leur système alimentaire au moyen de réseaux décentralisés et divers faisant partie du mouvement communautaire sur l'alimentation. Ces réseaux, par contre, ne saisissent pas souvent l'opportunité qui se présente pour critiquer le maltraitement des travailleurs de l'industrie agroalimentaire. Ce mémoire va argumenter que l'établissement d'un lien entre ces mouvements - surtout le mouvement pour la justice alimentaire - et le mouvement pour la justice des sans-papiers est vital pour le succès des deux ainsi que pour la réforme de l'immigration aux États-Unis. Le lien entre les sans-papiers et la grande industrie agroalimentaire est souvent ignoré. Ce mémoire est un aperçu, qui examine les aspects variés de cette intersection. Une analyse de la situation actuelle de l'immigration aux États-Unis, utilisant la théorie de colonisation interne, présentera une perspective radicalement différente de celle trouvée dans le discours dominant des médias. Comprendre les liens historiques entre le Mexique et les États-Unis et le rôle de la mondialisation dans les migrations construira la base de l'argument contre le sentiment anti-immigration qui balaie les États-Unis. Ce mémoire est un appel à plus de recherche sur le lien entre la justice alimentaire et la justice pour les sans-papiers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sans-papiers, immigration mexicaine, justice alimentaire, altermondialisation
15

Représentations et dynamiques de l'espace, du voyage et de l'ironie dans trois romans de Roberto Bolaño, Guillermo Fadanelli et Juan Villoro / Representations and Dynamics of Space, Travel and Irony in three novels by Roberto Bolaño, Guillermo Fadanelli and Juan Villoro

Zarate Ramirez, Julio Cesar 24 November 2014 (has links)
Ce travail cherche à articuler un dialogue entre les représentations de l'espace, du voyage et de l'ironie dans l'œuvre de trois écrivains latino-américains contemporains ; deux d'entre eux, mexicains, Juan Villoro (1956) et Guillermo Fadanelli (1963) ; le troisième, chilien, Roberto Bolaño (1953-2003). Nous prenons comme axe de travail trois romans de ces auteurs : Los detectives salvajes (1998) de Roberto Bolaño ; Lodo (2002) de Guillermo Fadanelli ; et El testigo (2004) de Juan Villoro ; cependant, l'ensemble de leur œuvre est évoqué ponctuellement. Cette étude rend compte des différents plans spatiaux sur lesquels le texte littéraire peut être développé. L'espace référentiel dénommé Mexique et les points de contact qui se construisent dans ces romans permettent une ouverture vers une multiplicité d'espaces indispensables pour le déploiement de la parole. Au-delà de l'espace référentiel sont analysés les corps des personnages, la mémoire, le rêve et l'espace intertextuel, lequel se construit à travers les lectures des personnages de ces romans, mais aussi de celles des auteurs. Pour ce qui est du voyage, l'intérêt se porte sur les caractéristiques, les différents types de voyage mis en pratique et la manière dont il se développe dans ces romans, de la flânerie urbaine à l'exil dans le désert. L'étude de l'ironie permet d'explorer les différentes manifestations de cette modalité discursive présentes dans ces romans, lesquelles caractérisent l'écriture et le style personnel des auteurs étudiés. L'analyse aborde les différents types de registres ironiques, de la parodie au sarcasme, du traitement discursif de l'œuvre à une vision éthique individuelle qui se termine, dans certains cas, dans le silence. / This dissertation claims to assemble a dialog between the representations of Space, Travel and Irony in the work of three contemporary Latin American writers; two of them, Mexicans: Juan Villoro (1956) and Guillermo Fadanelli (1963); the third one, the Chilean Roberto Bolaño (1953-2003). A benchmark is taken of three novels by these writers: Roberto Bolaño's Los detectives salvajes (1998); Guillermo Fadanelli's Lodo (2002) and Juan Villoro's El testigo (2004); however, the ensemble of their work is referred to in general. This work analyzes the different spatial levels where the literary text can be developed. The space known as “México” and the points of contact established in these novels, open to a multiplicity of spaces that are essential to the deployment of words. In addition to the referential space, other spaces are explored, the body of the characters, the memory, the dreams and the intertextual space that's constructed by the understanding of characters as well as the reading of the authors of these novels. With concern to travel, the interest revolves around the way the voyage is developed in each novel and the multiple features and types of journey that can be practiced in literature, from urban flânerie to exile in the desert. Regarding irony, the interest is to explore its various forms in these texts, which distinguish the writing and the style of these authors. A great diversity of manifestations of irony is analyzed, from parody to sarcasm, from discursive treatment to a particular ethical vision which sometimes ends in silence.
16

La melancolía en Atlántida de Oscar Villegas : representación teatral del carácter nacional mexicano

Ducasse, Isabelle 04 1900 (has links)
Les images qui représentent le Mexicain le montrent habituellement sous les traits d’un être extrêmement mélancolique qui fait face à un destin tragique. Les nombreux mythes entourant le Mexicain, issus de la culture même, sont effectivement reliés de près ou de loin à la peur et la tristesse, soit deux composantes essentielles de la mélancolie. L’anthropologue Roger Bartra dans La jaula de la melancolía: identidad y metamorfosis del mexicano analyse ces éléments clés qui constitueraient la personnalité du Mexicain. L’objectif de cette recherche est de démontrer que Atlántida d’Oscar Villegas est l’œuvre par excellence qui représente cette mélancolie toute mexicaine. Dans sa pièce de théâtre, Villegas raconte l’histoire d’une jeune artiste de cabaret qui vit de nombreuses désillusions dans un monde vulgaire et pervers où les valeurs humaines font défaut. Le dramaturge met en scène le Mexico urbain des années quarante et montre le désespoir et l’impossibilité pour les habitants de ses quartiers pauvres de changer le cours de leur vie. En plus d’être une pièce de théâtre qui, tant au niveau de son contenu que de sa forme, porte en elle les marques de la mélancolie, Atlántida met en relief ces caractéristiques devenues au fil du temps représentatives de l’image nationale du Mexicain. L’étude de cette œuvre s’appuie sur les théories d’analyse du texte théâtral d’Anne Ubersfeld qui propose une approche centrée sur l’action et les conditions de communication contenues dans les dialogues. Faire le pont entre la pièce de théâtre de Villegas et l’essai de Bartra permet d’explorer le lien intrinsèque qui semble s’établir entre Mexicain et mélancolie. / Mexican men and women are commonly depicted as extremely melancholic beings bound to a tragic fate. Numerous myths about them, direct products of their own culture, are linked to sadness and fear which are the two basic components of melancholy. The anthropologist Roger Bartra, in his work La jaula de la melancolia; identidad y metamorfosis del Mexicano, analyses these culturally acquired elements of the personality of Mexicans. The objective of this investigation is to demonstrate that Oscar Villegas' Atlántida is an exemplary representation of Mexican melancholy. In this play, Villegas tells the story of a young cabaret exotic dancer who lives constant disillusions in a vulgar and perverted world where human values are lacking. The playwright takes us to the poor neighbourhoods of Mexico City in the Forties to portray people in despair who are unable to change the course of their lives. Besides being a theatre play about melancholy, Atlántida outlines the very caracteristics that have become the national feature of Mexicans throughout time. The study of this work is based on Anne Ubersfeld's theories of theatrical text analysis, suggesting an approach that centers on the line of action and contexts of communication found in the dialogues. The study of both Villegas' play and Bartra's essay allows us to explore the intrinsic correlation that seems to exist between Mexicans and melancholy. / Las imágenes que representan al mexicano suelen mostrarlo bajo los rasgos de un ser sumamente melancólico que sufre un destino despiadado. Los mitos que la propia cultura ha creado en torno al mexicano tienen una relación directa con la tristeza y el miedo, ambos componentes de la melancolía. El antropólogo Roger Bartra en La jaula de la melancolía: identidad y metamorfosis del mexicano analiza esos elementos centrales de la personalidad del mexicano. El objetivo de esta investigación es demostrar que Atlántida de Oscar Villegas es la obra por excelencia de esa melancolía mexicana. En su obra de teatro, Villegas relata la historia de una joven cabaretera que vive desilusiones aplastantes dentro de un mundo bajo y vulgar que carece de valores humanos. El dramaturgo pone en el escenario el México urbano de los años cuarenta y enseña la desesperación y la imposibilidad de cambiar la vida en sus colonias pobres. Además de ser una obra teatral que, tanto en su contenido como en su forma, lleva matices explícitos de la melancolía, Atlántida retrata de manera muy clara esas características que se volvieron con el tiempo representativas del “carácter nacional mexicano”. El estudio de esta obra se apoya en las teorías del análisis del texto teatral de Anne Ubersfeld que propone concentrar la atención en las acciones y las condiciones de comunicación contenidas en los diálogos. Al hacer el puente entre la obra de teatro de Villegas y el ensayo de Bartra, se explora el vínculo que parece establecerse entre mexicano y melancolía.
17

Les œuvres pour piano de Mario Ruiz Armengol / The piano works of Mario Ruiz Armengol (1914-2002)

Barrientos, Flora 28 June 2013 (has links)
Le compositeur mexicain Mario Ruiz Armengol (1914-2002) a écrit plus de deux-cents œuvres pour piano d’une grande qualité. Même si son œuvre fait partie du répertoire des pianistes mexicains, a été enregistrée, publiée et a fait l’objet de trois travaux universitaires et d’une biographie, la musicologie mexicaine a négligé son œuvre. C’est pour cela que j’ai décidé de me centrer sur l’analyse musicale de ses œuvres pour piano afin de les situer dans le contexte de la musique et des compositeurs de musique de concert du XXème siècle. Dans l’introduction je souligne divers aspects biographiques, ses facettes de compositeur ainsi qu’une brève présentation de ses œuvres pour piano. Dans les trois principaux chapitres : Analyse, Style et Influences je démontre à partir d’exemples musicaux comment ont été construites ses œuvres pour piano, quelle a été son évolution, quels ont été ses apports à la musique mexicaine pour piano et aux divers genres qu’il a exploré, comment peut-on définir son style et quelles influences apparaissent dans ses œuvres. Finalement, la conclusion me permet de situer son œuvre dans le contexte de la musique du XXème siècle. D’autre part, dans les annexes, je présente une série d’entretiens inédits avec différents musiciens mexicains qui l’ont connu ou qui diffusent actuellement son œuvre. Cette recherche prétend non seulement faire connaître son œuvre à l’étranger mais aussi motiver d’autres musicologues mexicains à étudier son œuvre ; enfin, elle marque aussi le début de la célébration du centenaire de sa naissance en 2014. / The Mexican composer, Mario Ruiz Armengol (1914-2002), wrote more than two hundred excellent compositions for the piano. Although his work is part of the Mexican pianists’ repertoire, has been recorded, published and studied in three university researches as well as in a biography, Mexican musicology has tendered not to focus on his work. It is for this reason that I decided to focus on the musical analysis of his piano works in order to situate him in the musical context of the twentieth century concert composers. The introduction apart from highlighting the biographical aspects surrounding his career including the different facets he demonstrated as a composer, also gives a brief summary of his works. In the three main chapters: Analysis, Style and Influences, I demonstrate with musical examples how he composed his piano works, his development, the contributions he made to Mexican piano music, the different genres that he explored, how his style may be defined, as well as the influences on his work. Finally, in the conclusion I situate his work in the twentieth century musical context. In addition, I included in the Appendix a series of unpublished interviews with different Mexican musicians who knew him or continue to present his work. In sum, the main aim of this thesis is not only to introduce this composer and his work to other countries, but also to motivate other Mexican musicologists to study his work. Finally, this thesis also marks the beginning of the centenary celebrations of his birth in 2014.
18

Épidémiologie des cancers du sein en Amérique Latine : analyse du risque associé au surpoids/obésité et aux traitements hormonaux dans une étude cas-témoins au Mexique / Epidemiology of breast cancer in Latin America : analysis of risk associated with overweight/obesity and hormonal treatments in a Mexican case-control study

Amadou Yacouba, Amina 09 December 2013 (has links)
Le cancer du sein est un problème majeur de santé publique en Amérique Latine (AL). Il a été montré que le surpoids, l'obésité, et les traitements hormonaux sont des facteurs de risque majeurs pour le développement du cancer du sein. Toutefois ces associations restent incertaines dans les populations d'AL. Le but de cette Thèse est donc de contribuer à combler ces lacunes en développant des études sur l'impact du surpoids et de l'obésité, ainsi que des traitements hormonaux, dans des populations latino-américaines. Nous avons donc utilisé les données originales d'une étude cas-témoins basée sur la population Mexicaine. Préalablement à cette étude, nous avons conduit une méta-analyse sur l'obésité et le cancer du sein chez la femme pré-ménopausée à travers le monde. Cette méta-analyse montre qu'à l'exception des Asiatiques, les personnes qui ont un indice de masse corporelle (IMC) élevé ont un risque diminué de cancer du sein pré-ménopausique tandis que celles qui ont un rapport tour de taille/hanches (RTH) élevé ont un risque du cancer du sein accru. L'étude cas-témoins montre une association inverse entre l'IMC élevé et le risque de cancer du sein en pré-ménopause tandis qu'en post ménopause aucune association n'a été observée. Cependant, le tour de taille, de hanche, et le RTH s'avèrent également inversement associés au risque de cancer du sein en pré et post-ménopause. D'autre part, l'augmentation de la silhouette tout au long de la vie est associée à un risque accru de cancer du sein. L'utilisation des traitements hormonaux substitutifs à la ménopause est également associée à un risque accru de cancer du sein. Cette étude apporte de nouvelles informations sur l'impact de ces facteurs sur le risque de cancer du sein / Breast cancer is a major public health problem in Latin America (LA). It has been shown that, overweight, obesity, and hormonal treatments are major risk factors for breast cancer development. However, these associations remain uncertain among Latin American populations. The aim of this thesis is to contribute to fill these gaps by developing studies on the impact of overweight and obesity, and hormonal treatments in Latin American populations. We used the original data from a multi-center population-based case–control study conducted in Mexico. Prior to this study, we conducted a dose-response meta-analysis on obesity and premenopausal breast cancer. This meta-analysis shows that, in the exception of Asians, increase in body mass index was inversely associated with the risk of premenopausal breast cancer; whereas, increase in waist-to-hip ratio are associated with an increase of this risk. The results of the case-control study show an inverse association between high BMI and the risk of breast cancer in pre-menopausal women, whereas no association was observed among post-menopausal. However, other anthropometric measures (waist and hip circumference, and waist hip ratio) are also inversely associated with risk of breast cancer in pre and post-menopausal women. Further analysis of body shape evolution throughout life showed significant increase in risk of breast cancer among women with increasing silhouettes size over time. With regards to menopausal hormone replacement therapy, users have a significant increased risk of breast cancer. This study provides new information about the effects of these factors on breast cancer risk, which may be of relevance for the population of LA as a whole
19

Les expositions d’art mexicain dans l’espace transnational : circulations, médiations et réceptions (1938 – 1952 – 2000) / Mexican Art Exhibitions in the Transnational Space : Circulations, Mediations and Receptions (1938 – 1952 – 2000)

Ortega Orozco, Adriana 08 January 2016 (has links)
S’inscrivant à la croisée de l’histoire des expositions et des relations culturelles internationales, la thèse a pour principal objectif l’étude de la construction d’une certaine image de la nation mexicaine à l’étranger à travers l’art et de la manière dont celle-ci a été perçue par des audiences diverses dans différentes contrées. Pour ce faire, la thèse propose une étude de la présence de l’art mexicain dans l’espace transnational analysant des phénomènes de circulation, médiation et réception autour de la première grande exposition d’art mexicain itinérante en Europe. Entre 1952 et 1953, l’exposition Art mexicain du précolombien à nos jours a été présentée successivement à Paris, Stockholm, Londres et Mexico. Cette manifestation culturelle participe d’une longue génèse qui remonte aux années 1920. Après plusieurs tentatives échouées, l’idée de présenter une exposition d’art mexicain en Europe émerge à nouveau dans le monde de l’après-guerre, impulsée par le gouvernement mexicain et une constellation d’acteurs européens étatiques et non-étatiques qui ont fait que le projet se concretise en 1952. La thèse étudie les enjeux que cette manifestation a répresentés pour ses promoteurs, ainsi que la manière dont son discours curatorial consacre une certaine rhétorique nationaliste qui insiste sur la continuité du génie artistique mexicain à travers les époques. L’étude des réceptions et des va-et-vient au sein de l’espace euro-américain est alors menée à travers l’analyse des diverses représentations autour du Mexique exprimées par les publics européens, ainsi que par les manières dont la société mexicaine resignifie les réactions européennes vis-à-vis de l’art mexicain afin de les adapter au contexte local. Ensuite, ce travail se concentre sur les adhésions et les rejets exprimés au Mexique par rapport à ce portrait de lo mexicano impulsé depuis l’État. La thèse démontre comment cette exposition est devenue par la suite un modèle pour la présentation de l’art mexicain à l’étranger, décliné à plusieurs reprises dans les décennies suivantes comme le fer de lance de la diplomatie culturelle mexicaine. / Located in the intersection of the fields of History of Exhibitions and History of International Cultural Relations, this thesis studies the construction of a particular image of the Mexican nation abroad through the medium of art, and the ways in which this image was perceived by diverse audiences in different countries. The thesis analyzes the circulation, mediation and reception of Mexican art in a transnational context for the first major traveling exhibition of Mexican art in Europe.Between 1952 and 1953, the exhibition Art mexicain du précolombien à nos jours (Mexican art from pre-Columbian times to the present day) was successively presented in Paris, Stockholm, London and Mexico City. This cultural event draws upon a long prehistory that dates back to the 1920s. After several failed attempts, the idea of presenting an exhibition of Mexican art in Europe reemerges in the postwar period driven by the Mexican government and a constellation of European state and non-state actors, leading up to the opening of the exhibition in Paris on May 20, 1952.The thesis studies the stakes that various promoters had in the exhibition as well as the ways in which its curatorial discourse crystallized a nationalist rhetoric that stresses the continuity of the mexican artistic genius through the ages. It further investigates the different receptions and interactions within the Euro-American space by analyzing the various representations of Mexico articulated by the European publics; conversely, it examines the ways in which Mexican society resignifies the European reactions vis-à-vis Mexican art and adapts them to the local context. Moreover, this work scrutinizes the approvals and rejections expressed by the Mexican public with regard to the particular image of lo mexicano promoted by the state. The thesis demonstrates how this exhibition became a model for the display of Mexican art abroad, reappearing several times in various declensions over the following decades as a trademark of Mexican cultural diplomacy.
20

De pré-textes en prétextes : Le cinéma d'Arturo Ripstein / From pre-texts to pretexts : The cinema of Arturo Ripstein

Fortin, Maria 12 November 2015 (has links)
Ce travail de recherche propose d'étudier le cinéma d'Arturo Ripstein, et se concentre plus particulièrement sur un corpus de films, tous élaborés à partir d'oeuvres préexistantes. La notion de "pré-texte" fait référence à ces dernières, dont l'origine est dans la plupart des cas littéraire, mais aussi cinématographique. L'analyse des réélaborations ripsteiniennes entend mettre en avant le prétexte qui se cache derrière le recours au pré-texte. En d'autres termes, il s'agit, pour chacun des huit films sélectionnés, de dévoiler le message que l'artiste a souhaité véhiculer, ou l'intention sous-jacente de l'acte créatif. La dialectique local/global traverse l'ensemble de la thèse. Elle est d'abord visible à travers son architecture , dans la mesure où notre travail part des pré-textes mexicains, puis s'intéresse aux productions du Tiers monde, pour terminer avec les pré-textes issus de la culture européenne. Mais nous avons aussi souhaité la mettre en évidence en évoquant, au sein des différentes parties, les phénomènes d'intertextualité, d'interfilmicité, et les stratégies de production, qui octroient au cinéma de Ripstein une dimension transnationale. / This research explores Arturo Ripstein's cinema, and focuses more particularly on a corpus of films which are all based on pre-existent works. The notion of "pre-text" refers to the latter, whose originsare in most cases leterary, but also cinematographic. The analysis of Ripstein's reworking saims at highlighting the pretext hiding behind the use of the pre-text. In other words, for each of the eight selected movies, we try to reveal the message the artist wished to convey, or the underlying intention of the creative act. The local/global dialectic is present throughout the whole thesis. It is first visible in its structure, given that our work takes as its starting point Mexican pre-texts, then examines Third World productions, and finally the pre-texts originating in European culture. But this dialectic is also illustrated, in the different parts of our work, through the phenomena of intertextuality or interfilmicity, and the strategies of production give Ripstein's cinema a transnational dimension.

Page generated in 0.0781 seconds