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La démocratie montréalaise entre la métropolisation et la citoyenneté urbaine : enquête sur la participation publique des minorités ethniquesMessier, Jérôme January 2006 (has links) (PDF)
Dans le contexte de mondialisation économique et de métropolisation, les gouvernements québécois et canadien comptent de plus en plus sur l'immigration internationale pour soutenir la croissance économique et démographique nationale. Cependant, l'exclusion socioéconomique, culturelle et politique des membres des groupes ethniques s'accroît considérablement à mesure que le Québec et le Canada s'insèrent dans le processus de globalisation de l'économie. Leurs conditions de vie au sein des métropoles où ils sont fortement concentrés s'en trouvent affectées. Devant cette situation, on assisterait à des actions collectives initiées par des groupes ethniques alors que plusieurs organismes et regroupements communautaires oeuvrent pour l'inclusion et la justice sociale au sein des métropoles. Dans le cadre de cette recherche, nous analysons la métropole de Montréal comme un territoire où les groupes ethniques exerceraient une citoyenneté urbaine. Notre objectif principal vise à mieux connaître leurs pratiques en matière de défense de leurs besoins et intérêts dans la ville. Quelles pratiques et stratégies mettent-ils en oeuvre pour être entendus au sein des instances publiques municipales. Autrement dit, nous voulons savoir s'ils investissent la Ville et si celle-ci représente pour eux un lieu de participation important dans leurs pratiques pour contrer l'exclusion des groupes ethniques et participer à l'action publique. En fait, exercent-ils une citoyenneté urbaine en émergence à Montréal depuis que la municipalité a connu une réorganisation municipale? Nous avons préconisé un type de recherche qualitatif en réalisant une enquête par questionnaire postal et par entrevue semi-dirigée auprès de différents représentants d'organismes communautaires issus des minorités ethniques à Montréal. Nous avons également mené des entrevues auprès d'informateurs-clés. Nos résultats permettent de constater que, depuis la réorganisation municipale, les minorités ethniques sont relativement peu présentes au sein des instances de participation à l'échelon de la Ville. Cependant elles ont investi les arrondissements de façon plus significative et elles sont relativement plus présentes au sein des réseaux d'organismes communautaires établis dans les quartiers de Montréal. Cette participation active dans différents espaces publics montréalais leur permet de prendre part aux actions liées à l'inclusion, à l'intégration des groupes ethniques et à la lutte pour une meilleure justice sociale. Cependant, nous avons remarqué que certains éléments nuisent à une participation plus significative de leur part à la définition de la ville. Il faut noter à ce sujet, le rapport important des organismes à l'État québécois, le manque de vision des dirigeants municipaux vis-à-vis les enjeux liés à la gestion de la diversité ethnique ainsi que tout le débat qu'il y a eu autour des défusions municipales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mondialisation économique, Métropolisation, Immigration internationale, Minorités ethniques, Citoyenneté urbaine, Participation publique, Réorganisation municipale, Montréal.
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Étude aux méthodes mixtes sur la relation entre l'ethnicité et la santé et sécurité du travailPremji, Stéphanie January 2008 (has links) (PDF)
Dans les dernières années, des études provenant principalement des États-Unis et de l'Europe ont constaté que les minorités ethniques immigrantes et non-immigrantes avaient davantage de problèmes de santé liés au travail. Cette situation serait attribuable, d'une part, à la surreprésentation des minorités ethniques dans les secteurs et emplois à risques et, d'autre part, à des différences présentes à l'intérieur de mêmes emplois et tâches de travail. Au Canada, bien que les inégalités selon l'ethnicité dans le domaine de l'emploi soient bien documentées, il existe peu d'information sur les écarts potentiels en matière de santé et sécurité. En l'absence de données canadiennes ou québécoises permettant d'examiner le taux de fréquence de lésions professionnelles selon l'ethnicité, cette étude a cherché à documenter, dans le contexte montréalais, les mécanismes qui sous-tendent les inégalités. Ainsi, les objectifs de l'étude étaient 1) d'évaluer la relation entre la proportion d'individus définis en fonction de l'ethnicité et du genre et le niveau de risque lié au travail mesuré selon des catégories d'emplois; et 2) d'identifier les processus liés à l'ethnicité et au genre qui pourraient influencer l'exposition différentielle aux risques à l'intérieur de mêmes emplois et tâches de travail. Pour le premier objectif, nous avons utilisé des données provenant du recensement de 2001 et de la Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail (CSST) pour 2000-2002 pour caractériser, selon la distribution ethnique et selon le niveau de risque, des catégories d'emplois définies comme des grands groupes industriels croisés avec trois catégories professionnelles (manuel, non-manuel, mixte). Les variables du recensement étaient: le statut d'immigrant, la période d'immigration, le lieu de naissance, le statut des générations, le statut de minorité visible, ainsi que la langue parlée à la maison, la langue maternelle, la connaissance des langues officielles et la langue de travail. Les indicateurs de risque calculés à partir des données de la CSST étaient: le taux de fréquence des lésions et la durée moyenne d'indemnisation. La relation entre la proportion de groupes définis en fonction de l'ethnicité et le niveau de risque a été évaluée à l'aide du coefficient de corrélation de Kendall. Pour le deuxième objectif, nous avons réalisé une étude qualitative dans une grande entreprise de fabrication de vêtements à Montréal. Entre 2004 et 2006, nous avons effectué 25 entrevues individuelles semi-dirigées avec 15 femmes et 10 hommes de 14 pays de naissance. Les entrevues ont été réalisées en français (12), en anglais (9) et en d'autres langues avec l'aide de collègues-interprètes (4). Les entrevues ont été transcrites et codées selon les thèmes émergeants. Les résultats des analyses quantitatives ont démontré que les minorités ethniques à Montréal avaient une probabilité plus élevée de se retrouver dans un emploi où le niveau de risque indemnisé était élevé. Ce résultat était plus clair pour les femmes que pour les hommes, une situation qui s'expliquerait par des différences selon le genre dans les emplois occupés. D'autre part, les résultats des analyses qualitatives ont démontré que les hommes et les femmes effectuaient généralement des tâches différentes à l'intérieur de mêmes titres d'emplois, ce qui influençait la nature des risques auxquels ils étaient exposés. De plus, nous avons constaté plusieurs différences selon l'ethnicité et le genre à l'intérieur de mêmes tâches de travail qui pouvaient influencer l'exposition. Notamment, le favoritisme, la connaissance des langues officielles et la réalité socioéconomique des travailleurs(euses) immigrants pouvaient influencer l'exposition aux risques à l'intérieur de tâches identiques. Des problèmes particuliers ont aussi été identifiés au niveau du recours à l'indemnisation et de l'impact des problèmes de santé. Des facteurs individuels et institutionnels interagiraient pour créer ou amplifier les ditférences observées. Notre étude propose que les stratégies de prévention et de réduction des risques chez les travailleurs(euses) de minorités ethniques immigrantes et non-immigrantes devraient tenir compte non seulement des spécificités sociales et culturelles de ces populations, mais également des conditions structurelles qui influencent leur santé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ethnicité, Genre, Santé et sécurité du travail, Industrie du vêtement.
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Les représentations de la pluriethnicité québécoise dans le Mouvement Desjardins: analyse du contenu de la Revue Desjardins de 1998 à 2005Léveillé, Frédéric 03 1900 (has links)
Le Mouvement Desjardins, institution phare du Québec moderne caractérisé par un nationalisme civique et une intégration accrue des immigrants à la majorité francophone, demeure encore aujourd'hui, fortement identifié à ce même groupe. Ce mémoire a pour objet les représentations sociales de la pluriethnicité québécoise chez Desjardins. Une analyse du contenu de la Revue Desjardins de 1998 à 2005 permet de saisir le discours ainsi qu'un point de rupture spatio-temporel établi à l'année 2003, année où l'espace du discours s'élargit pour y inclure l'ouest de l'île de Montréal majoritairement anglophone.
D'abord axée sur l'intégration au Mouvement et à la société québécoise dans le souci d'une plus grande représentativité de la population, l'institution passe à une orientation davantage pluraliste favorisant son adaptation à des marchés potentiellement lucratifs. Les catégories linguistiques «anglophone» et «allophone» sont alors davantage utilisées pour aborder l'enjeu pluriethnique banalisant ainsi la spécificité des groupes ethniques qui les composent. Alors que la première période est surtout caractérisée par des perceptions et des orientations générales, l'ouverture en 2003 d'un centre de service destiné à la clientèle allophone et anglophone de l'ouest de l'île constitue l'aboutissement d'un processus de représentation sociale ayant pour fonction l'orientation des pratiques.
L'ensemble du discours est nuancé par des obstacles à l'adaptation à la pluriethnicité ainsi que des lacunes internes à l'institution. La concept d'ethnicité est peu utilisé et souvent abordé sous le terme «communauté culturelle» qui peut englober des communautés de nature autre qu'ethnique et qui réduit l'ethnicité à sa seule dimension culturelle. Il omet également de considérer les membres d'un groupe ethnique qui ne s'identifient pas à la communauté.
En conclusion, l'étude permet de confirmer l'existence d'un discours sur la pluriethnicité québécoise maintenant bien ancré chez Desjardins et davantage orienté vers l'adaptation de l'institution en offrant des services en anglais et dans d'autres langues. / The Desjardins Group is an influential institution in modern Québec characterized by civic nationalism and sustained integration of immigrants into the French-speaking majority. Even today, Desjardins continues to identify strongly with this French-speaking majority. The purpose of this thesis is to explore the social precepts of multi-ethnicity in Québec at Desjardins. An analysis of the contents of the “Revue Desjardins” magazine from 1998 to 2005 allowed the author to understand the Desjardins position and determine a spatiotemporal rupture point in 2003, the year in which Desjardins’ position expanded to include the mostly English-speaking population of western Montreal Island.
At the outset, Desjardins focused on integration into the Group and Quebec society, with an underling concern for greater institutional representation among the population. Thereafter, Desjardins adopted a more all-inclusive approach favouring adaptation to potentially lucrative markets. The linguistic categories of “Anglophone” and “allophone” were first used to tone down the specificity of ethnic groups involved. While the initial period was characterized primarily by perceptions and general policy, the inauguration in 2003 of a service centre for the allophone and Anglophone clientele of western Montreal Island was the culmination of a process of social sensitivity to establish policy guidelines.
The entire approach was nuanced with obstacles to adaptation to multi-ethnicity, as well as internal institutional shortcomings. The concept of ethnicity was used sparingly, often blanketed by the term “cultural community.” This term embraces communities other than ethnic groups and reduces ethnicity to the simple expression of cultural dimension. The term also avoids pinpointing members of an ethnic group who do not identify with the community.
In conclusion, the study confirmed the existence of a position on multi-ethnicity in Québec now solidly anchored within Desjardins and more clearly directed at the institution’s adjustment to offering services in English and other languages.
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Les immigrants roumains post-1989 : vers une nouvelle communauté ethnoculturelle montréalaise?Busuioc, Iulian January 2007 (has links) (PDF)
Le mémoire a pour but général d'analyser l'organisation sociospatiale et économique
de la minorité roumaino-montréalaise, un groupe ethnoculturel né à la fin du XIXe siècle, mais dont les effectifs ont plus que triplé au cours des deux dernières décennies. On note, en fait, que parmi tous les ressortissants roumains admis au Québec depuis 1901, environ 83 % y ont immigré entre 1991 et 2005, inclusivement. Aussi l'étude s'intéresse-t-elle plus particulièrement aux immigrants «économiques» qui ont pu se déplacer après la chute du régime communiste roumain en 1989. Partant de l'idée sans cesse réitérée dans la littérature scientifique à l'effet que l'immigration internationale n'implique plus un simple déplacement spatial entre un point A et un point B mais constitue plutôt un processus complexe soulevant une foule d'enjeux, nous avons réalisé une enquête qualitative auprès de 15 immigrants et immigrantes. A l'aide d'un guide d'entretien comprenant des questions ouvertes, semi-ouvertes et fermées, les informateurs ont été invités à
«parler» des défis liés à leur implantation résidentielle dans le territoire métropolitain; leur insertion sur le marché du travail; et leur intégration socioculturelle à la société québécoise. Le mémoire compte trois chapitres. Le premier s'attarde à des considérations théoriques sur le phénomène de l'immigration internationale et la notion de communauté ethnoculturelle ; il fait état ensuite de la démarche méthodologique qui, outre les échanges susmentionnés avec de récents immigrants, a entraîné entre autres de l'observation participante et des entrevues avec sept porte-parole communautaires. S'appuyant pour une large part sur des statistiques colligées par le ministère québécois de l'Immigration et des Communautés culturelles, le chapitre Il dresse quant à lui un portrait chiffré de la minorité roumaine. Ce profil, toutefois, concorde plus ou moins avec les propos des immigrants interrogés (chapitre III). Selon les statistiques, par exemple, les Roumaino-Montréalais possèdent un degré passablement élevé de complétude institutionnelle, alors que de l'avis des répondants, cette collectivité n'est ni bien structurée ni très dynamique, à un point tel qu'elle ne forme pas, pour l'heure, une communauté ethnoculturelle en bonne et due forme. Le mémoire montre ainsi comment une recherche qualitative peut aider à comprendre autrement les données chiffrées couramment utilisées en études ethniques. Le mémoire suggère de surcroît que les immigrants roumains post-1989 cherchent avant tout un confort économique et non un «réconfort culturel» (pour reprendre l'expression de la géographe Claire McNicoll), sans doute parce qu'ils sont pour la plupart des jeunes hautement scolarisés, et donc spécialement ambitieux et débrouillards. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Immigration internationale, Immigrants roumains économiques, Communauté ethnoculturelle, Complétude institutionnelle, Montréal.
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Représentations de leur rôle d'acteur politique chez des personnalités politiques issues de la communauté haïtienne du QuébecMerveille, Hugo 07 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années le Québec devient une société de plus en plus diversifiée avec un nombre grandissant de ressortissants en provenance de l'étranger venant s'y établir. Pourtant cette diversité fait défaut dans de nombreux espaces de la vie publique. En effet, les communautés ethnoculturelles minoritaires font face à un déficit de représentation dans les instances politiques et décisionnelles. Or, la participation politique de ces communautés soulève pour celles-ci des enjeux sociaux et identitaires. Ceci nous a porté à nous interroger sur la manière dont des personnalités politiques issues de la communauté haïtienne, une minorité visible, perçoivent leur rôle dans le milieu politique. Pour répondre à cette question, les concepts de minorité ethnique, d'identité sociale et de représentation sociale ont servi de cadre de référence pour comprendre le sens des actions de nos répondants dans l'univers social. La recherche est ancrée dans une perspective interactionniste en mariant contexte, vécu et représentation du rôle. La méthode de recherche qualitative nous a permis à travers des entretiens semi-directifs de brosser un portrait du rôle d'acteur politique tel que perçu par nos répondants. Nos résultats indiquent un fort intérêt communautaire chez les personnalités politiques issues de la communauté haïtienne dans leur manière d'envisager leur rôle politique. Leur rôle d'acteur politique est vu comme une stratégie de revendications sociales et de revendications identitaires principalement au bénéfice des groupes défavorisés et de la communauté d'origine. Ils ont également un souci de transformation de la société québécoise pour en faire un espace auquel tous ses fils et filles peuvent non seulement s'identifier mais aussi avoir les mêmes chances. Cependant, il est difficile de détacher aspects sociaux et aspects identitaires des rôles, ceux-ci évoluant de préférence sur un axe où ils s'interpénètrent. En nous référant à l'approche théorique des minorités actives de Moscovici (1996) nous constatons que leurs actions tendent principalement vers la normalisation et l'innovation sociale.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : minorité, communauté haïtienne, participation politique, représentation sociale, identité, reconnaissance sociale
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Managing ethno-cultural differences in healthcare service delivery in hospital settings : the Irish experience / La prise en compte des différences ethnoculturelles dans la prise en charge du patient à l'hôpital : l'expérience irlandaiseMac Gabhann, Kevin 31 October 2012 (has links)
L’élargissement de l’Union Européenne à vingt-sept états membres, les flux commerciaux constants et la migration des peuples ont engendré une forte diversité ethnique et culturelle au sein de cet espace géographique. La diversité ethnoculturelle croissante se répercute sur les différents systèmes de santé qui sont confrontés au défi de s’adapter à la diversité des prestataires de services médicaux et de leur personnel, ainsi qu’à la diversité des usagers des services médicaux. Nos travaux ont comme point de départ le multiculturalisme apparu en Irlande dans les années 1990 et le processus suivi pour mettre en place une stratégie d’ensemble, ou « Whole Organisation Approach » (WOA), qui sert de cadre aux hôpitaux afin de répondre au mieux à la diversité de leur personnel et à la diversité ethnoculturelle de leurs usagers. Le système de santé en République d’Irlande est intéressant, car il a tenté de planifier et de mettre en œuvre des services de soins et de soutiens qui tiennent compte des besoins spécifiques des minorités ethniques présentes dans un état nouvellement multiculturel. Nos travaux analysent l’étendue de la mise en œuvre de la WOA pour la gestion de la diversité ethnoculturelle dans six hôpitaux en Irlande grâce à la recherche qualitative et identifient les facteurs qui favorisent et freinent la bonne mise en œuvre des trois volets de la stratégie adoptée par l’Irlande qui sont la déclinaison organisationnelle des valeurs de l’organisation, l’environnement de travail et les éléments de service nécessaires à la formation interculturelle. / Europe in the 21st century is a continent of cultural and ethnic diversity. Recent enlargement of the European Union to 27 states, constant flows of free trade and the migration of people have resulted in an increasingly diverse Europe. National health systems face the challenge of accommodating the cultural diversity of healthcare providers and service users. The Irish health system is an example of a national health system which has attempted to implement adequate planning and delivery of care and support services, encompassing the needs of minority ethnic communities (MECs) in a new and rapidly changing multicultural Ireland.This research focuses on the challenges of recent multiculturalism in Ireland and describes the Irish health sector’s process in the construction of the Whole Organisation Approach (WOA) as the framework for Irish hospitals to respond to the management of diversity and the provision of culturally sensitive healthcare service delivery to members of MECs.The aim of the research is to investigate how six hospitals have implemented the Whole Organisation Approach as recommended in the Irish Health Services Executive’s National Intercultural Health Strategy 2007-2012. Research findings indicate to what extent the Irish strategy has been implemented in each hospital and outline factors that promote and impede successful implementation at a hospital level and analyses how each of the three strands, i.e. organisational ethos, workplace environment and service elements necessary to support intercultural training, of the WOA have been implemented across the 6 hospitals.
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Les minorités ethno-culturelles : une analyse fondée sur la théorie sociale critique et le concept de reconnaissanceLamarche, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Malgré les efforts consentis par la communauté intellectuelle pour faire avancer la cause des minorités ethno-culturelles et les progrès réalisés en matière du droit des minorités, les combats menés par les minorités ethno-culturelles continuent, dans bien des cas, de souffrir d'un déficit de légitimité. Dans ce mémoire, nous cherchons à démontrer dans quelle mesure la théorie de la lutte pour la reconnaissance développée par Axel Honneth peut servir à déterminer la légitimité des luttes menées par les minorités ethno-culturelles. La théorie critique peut-elle en effet ouvrir une fenêtre sur le progrès social en mettant en lumière le potentiel normatif de certaines luttes sociales et identitaires dont pourrait bénéficier l'ensemble de la société? Afin d'identifier, au sein du cadre théorique de Honneth, les critères normatifs permettant de déterminer la légitimité des luttes menées par les minorités ethno-culturelles, nous allons dans le premier chapitre situer la théorie de Honneth au sein des champs théoriques auxquels elle appartient, soit la théorie critique et les théories de la reconnaissance. Le deuxième chapitre est consacré aux fondements théoriques de la théorie de la lutte pour la reconnaissance dans lequel nous allons développer, d'une part, le concept de reconnaissance et, d'autre part, celui de la conflictualité. Dans le troisième chapitre, nous tentons de démontrer si la théorie de la lutte pour la reconnaissance possède une pertinence pour la question des minorités ethno-culturelles. En effet, en détenant la capacité de prendre en considération toutes les formes d'injustices, en adoptant la perspective des victimes de l'injustice et en évaluant les conflits à partir des justifications données par les groupes concernés, la théorie de Honneth cherche à déterminer les luttes sociales qui sont légitimes de celles qui ne le sont pas. Dans le quatrième chapitre, nous verrons que plusieurs facteurs limitent la théorie à juger du potentiel normatif des conflits ethno-culturels. D'abord, deux des trois sphères de la reconnaissance (la sphère du droit et celle de la solidarité) ne permettent pas d'inclure les demandes des minorités ethno-culturelles dans les attentes susceptibles d'être reconnues par les membres de la société. De plus, l'approche individualiste de Honneth rend inapte la théorie à juger de la pertinence des revendications des minorités ethno-culturelles dans la mesure où les luttes sociales sont vues uniquement sous l'angle de la réalisation individuelle et jamais dans une perspective collective. De surcroît, les institutions, telles que vues par Honneth, sont considérées, somme toute, que comme « expression de la reconnaissance »; elles ne peuvent d'elles-mêmes, ni accorder de la reconnaissance, ni la refuser.
Malgré les limites théoriques que nous venons d'énoncer, la théorie de la lutte pour la reconnaissance perd-elle pour autant toute pertinence par rapport à la question des minorités ethno-culturelles? Il nous semble en effet que Honneth, en accordant une grande importance à l'expérience de l'injustice et aux caractères particuliers de chaque conflit, pose, peut-être malgré lui, les jalons nécessaires pour le développement d'une approche qui parviendrait à mettre en valeur le potentiel normatif de certains conflits et ce, par sa capacité à déterminer les revendications qui sont légitimes de celles qui ne le sont pas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Axel Honneth, Reconnaissance, Minorités, Théorie sociale critique, Conflit social.
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Les politiques du gouvernement du Québec concernant l'intégration des minorités ethnoculturelles à la société québécoise (1978-1985)Ramos, Eduardo January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite du processus décisionnel menant à l'adoption du modèle québécois d'intégration des minorités ethnoculturelles à la société, tel qu'il est élaboré par le gouvernement péquiste en 1978, puis affiné en 1981 dans le Plan d'action à l'intention des communautés culturelles, suite à des consultations avec les « gens du milieu ». L'objectif est d'identifier si le modèle gouvernemental de la convergence culturelle est partagé entre 1978 et 1985 par les minorités ethnoculturelles et par le Parti libéral du Québec. Selon nous, le modèle de la convergence culturelle n'a jamais été endossé ni par le PLQ, ni par les minorités ethnoculturelles, malgré leur diversité de points de vue. Cette divergence fondamentale a eu peu d'incidence sur le modèle gouvernemental jusqu'en 1985, date de la défaite du Parti Québécois aux élections générales. En 1978, le gouvernement du Québec adopte le modèle de convergence culturelle dans la Politique québécoise du développement culturel, qui fait de la culture de tradition française le pôle dominant vers lequel doivent tendre tous les horizons culturels minoritaires du Québec. La même année, le gouvernement se dote d'une politique d'immigration avec une nouvelle grille de sélection, dans laquelle les critères économiques et humanitaires l'emportent sur la connaissance du français. C'est donc au modèle de convergence culturelle que revient le mandat d'intégrer toutes les cultures minoritaires à la culture majoritaire de tradition française. En 1979, le gouvernement organise une série de colloques régionaux visant à associer les minorités ethnoculturelles à l'élaboration du modèle québécois d'intégration. Que ce soit une opération de communication politique ou une véritable écoute de la parole minoritaire, les colloques ont été l'occasion pour les participants de s'opposer à la culture de convergence au profit de l'égalité des citoyens et du maintien et développement des cultures d'origine. Entre 1978 et 1981, le PLQ et les minorités ethnoculturelles réitèrent à plusieurs occasions leur opposition au modèle de la convergence culturelle et développent leurs propres modèles normatifs d'intégration.
En 1981, le modèle de convergence culturelle est toutefois repris et développé dans le Plan d'action. Si plusieurs mesures concrètes, notamment dans la lutte pour l'égalité réelle, s'accordent avec les demandes des minorités, le modèle normatif d'intégration est dans l'ensemble conservé. Cependant, après les élections de 1981 et dans un contexte de ralentissement économique, peu de mesures seront réellement appliquées. En 1981 est aussi créé un nouveau ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration. Entre 1981 et 1985, tant le PLQ que l'ensemble des minorités ethnoculturelles déplorent l'inaction gouvernementale et affinent leurs propres modèles d'intégration, toujours en opposition à la notion de convergence culturelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Convergence culturelle, Intégration, Minorités ethnoculturelles, Communautés culturelles, Immigrants, PLQ, PQ, Pluralisme normatif, Gouvernement du Québec, Plan d'action de 1981.
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Les représentations de « l'autre » dans les manuels de français langue seconde au QuébecEl-Hélou, Mourady January 2006 (has links) (PDF)
Dans le but d'étudier les représentations sociales des minorités ethniques (que l'on désigne sous le terme de l'Autre dans les écrits spécialisés) dans les manuels de français langue seconde au Québec, nous exposons tout d'abord l'état du contexte scolaire, incontournablement lié au contexte social. Plus l'immigration et le multiculturalisme s'accentuent, dans la société québécoise, et plus la question de la représentativité de la diversité pose un défi et amène à des modifications tant sur le plan gouvernemental que sur le plan éducatif. Comme les curriculums et les manuels jouent un rôle majeur non seulement dans l'information mais aussi dans la formation et des apprenants et des enseignants, il était nécessaire pour le ministère de l'Éducation du Québec, devant l'arrivée massive des immigrants, de faire des aménagements dans le matériel didactique et de créer des critères et des grilles d'évaluation des manuels afin d'éliminer les stéréotypes discriminatoires. Il était également nécessaire qu'il mette de l'avant une nouvelle approche interculturelle dont le but est l'ouverture à l'Autre, à la réciprocité et à la tolérance afin d'amener les jeunes à accepter la diversité et à analyser les valeurs culturelles avec un oeil relativiste loin de tout ethnocentrisme. Il est selon nous pertinent de vérifier comment sont représentées les minorités ethniques dans les manuels et de voir si ces représentations sont considérées comme une ouverture à l'Autre. Notre étude porte sur un corpus de manuels de français langue seconde, discipline par excellence où sont traitées les caractéristiques des groupes culturels, couvrant le niveau primaire et secondaire, dans le but de vérifier comment cet Autre est représenté. Nous essayons de voir si les critères émis par le MEQ/MELS pour l'élimination des stéréotypes discriminatoires dans le matériel didactique de français langue seconde sont respectés et si les représentations des minorités ethniques sont considérées comme une ouverture à l'Autre. Ceci dit, nous avons bâti notre propre grille et nous avons appliqué nos propres critères dans notre recherche sur le corpus inventorié. Dans notre analyse, nous nous basons sur divers critères tels que, entre autres: l'apport de l'Autre, le processus d'intégration de l'Autre et ses problèmes, l'accueil et l'acceptation de l'Autre, la prise en compte de sa culture et de ses valeurs etc. Suite à la classification des données selon cette grille, nous effectuons la description et l'interprétation des résuItats. À partir de cette analyse, nous concIuons que les représentations de l'Autre dans les manuels peuvent être regroupées autour de trois axes principaux: 1) la valorisation de l'apport des communautés ethniques, 2) la prise en compte de la culture de l'Autre et de son intégration, 3) l'ouverture à l'Autre et l'acquisition de compétences interculturelles. Nos conclusions touchent les pistes d'amélioration possibles des manuels, en regard d'une société pluriethnique à la recherche de la tolérance et de l'altérité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation interculturelle, Manuels, Français langue seconde, l'Autre, Multiculturalisme, Minorités ethniques, Représentations, Interculturalisme.
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Orientations normatives et politiques et pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle : perspectives comparées de trois villes de la région métropolitaine de MontréalDostie, Marie-Pier 12 1900 (has links) (PDF)
L'objet de la présente étude porte sur des orientations normatives et politiques et des pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle adoptées par trois villes de la Région métropolitaine de Montréal : Montréal, Brossard et Laval. Pour y parvenir, nous avons d'abord procédé à l'analyse de contenu qualitative d'un corpus de textes municipaux et à une série d'entrevues auprès de fonctionnaires municipaux et de représentants des services de police. Cette méthodologie nous a permis de vérifier nos principales hypothèses de recherche : 1) les trois municipalités ont adopté un ensemble d'orientations normatives et politiques qui les guide dans leur prise en compte du pluralisme; 2) les orientations et les pratiques s'articulent avec l'une ou l'autre des politiques publiques d'intégration ainsi qu'avec la théorie de la citoyenneté urbaine; 3) les villes proposent un ensemble varié de pratiques de gestion du pluralisme; 4) il existe une adéquation entre les orientations proposées par les trois municipalités et la mise en œuvre de mesures concrètes d'aménagement de la diversité ethnoculturelle et 5) il y a production de différences entre les orientations normatives et politiques et les pratiques adoptées par les trois municipalités. Suite à notre analyse, nous avons pu conclure que les trois villes sont interpellées par la gestion du pluralisme. Nous avons observé que leurs visions de l'aménagement de la diversité ethnoculturelle s'articulent bel et bien avec les politiques publiques d'intégration, mais il s'agit de l'interculturalisme pour les villes de Montréal et de Brossard alors que la municipalité lavalloise s'inspire de la citoyenneté urbaine. Ensuite, elles ont mis en place un ensemble varié de pratiques d'aménagement du pluralisme. D'autre part, certaines municipalités ont adopté des textes qui assurent la convergence entre leurs orientations normatives et politiques et leurs pratiques. Finalement, il y a production de différences dans les orientations normatives et politiques et les pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle proposées par les villes parce qu'elles ne sont pas toutes aussi diversifiées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gestion de la diversité ethnoculturelle, pluralisme, immigrants, Région métropolitaine de Montréal.
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