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Les pianistes et le répertoire du baroque tardif pour clavier : réflexion sur un corpus d’interprétations discographiques (J.S.Bach, Rameau, D.Scarlatti) / Pianists and keyboard’s work of the late baroque : reflection for the recording’s interpretations of J.S. Bach, D.Scarlatti, Rameau. / عازفو البيانو و مجموعة أعمال الباروك المتأخرة لآلات الكلافيه- دراسة تحليلية لمجموعة أداءات موسيقية لأعمال باخ, رامو و سكارلاتيSulaiman, Samaa 21 October 2009 (has links)
Le vingtième siècle a vu la montée du mouvement de renouveau de l’interprétation de la musique ancienne, notamment celle de la période baroque, appuyé sur une forme de socle théorique. La mise à jour et l’étude des textes contemporains a fourni un ensemble d’éléments permettant de construire des exécutions obéissant à des normes qui rompaient avec l’héritage du dix-neuvième siècle. La démarche appliquée aux modalités d’élocution de la musique s’est accompagnée d’un travail de restauration et de remise en service de l’instrumentarium ancien, qui est devenu un élément central de la pratique moderne de la musique ancienne. Nous nous intéressons particulièrement au répertoire pour clavier de l’époque du baroque tardif. L’instrument pratiqué aujourd’hui, le piano, occupe une place visible dans l’interprétation de ce répertoire. Or, ce répertoire a été conçu pour des instruments différents. Comment le piano a-t-il conquis son statut d’instrument propre à l’exécution de ces oeuvres ? Comment les pianistes ont-ils vécu le mouvement baroquiste ? qu’en est-il des aptitudes du piano à rendre justice à cette musique ? Quelles sont les philosophies interprétatives impliquées dans la problématique ? La recherche projetée se propose de répondre à ces questionnements, en choisissant pour terrain d’étude des oeuvres de Bach, Scarlatti et Rameau, compositeurs porteurs chacun de caractéristiques stylistiques particulières. L’étude analytique appliquée sera circonscrite aux enregistrements discographiques depuis l’époque du microsillon. / The second half of the twentieth century witnessed the development of the movement of renewal in the interpretation of old music, especially that of the Baroque period, depending on theoretical updating, reading and studying of contemporary works that provided musicians with a range of elements which have no relation with the traditional interpretation inherited from the nineteenth century.The approach applied in composing music was accompanied by a restoration and reopening of the former instruments, which became essential to the modern performance of old music. As a pianist, I am very much interested in the keyboard repertoire of the late Baroque, or the second half of the eighteenth century. The instrument played today, the modern piano, has a visible place in the landscape interpretation of baroque repertoire for keyboard. However, these works were designed for an entirely different instrument. How could the harpsichord play old works? How pianists interested in Baroque music experienced the movement "baroque"? What is really the piano skills do to this music? Beyond that, how are the philosophers of interpretation involved in this issue? What is their philosophy and how was it built? The proposed study aims to answer this set of questions, preferred the keyboard works String of Bach, Scarlatti and Rameau, composers representing distinct tradition of writing and Holders of each particular stylistic characteristics.The analytical study was applied in addition to recordings from the time of microstomia. / شهد النصف الثاني من القرن العشرين تطورا مشهودا لحركة تجديد أداء الموسيقا القديمة, خصوصا موسيقا الباروك,مستندة على قاعدة نظرية إن إعادة النظر قراءة و دراسة الأعمال الحديثة قدمت للموسيقيين مجموعة عناصر سمحت لهم ببناء أداءات موسيقية تقطع صلتها تماما مع تقاليد أداء القرن التاسع عشر إن المنهجية المطبقة على كيفية الصياغة الموسيقية, ترافقت مع عملية ترميم و إعادة بناء معتمدين على ا لعودة إلى الآلة القديمة التي أصبحت بدورها عنصرا أساسيا في عملية الأداء المعاصر للموسيقا المؤلفة ماقبل ١٨٠٠كوني عازفة بيانو أعير اهتماما خاصا لمجموعة الأعمال المكتوبة لآلات الكلافيه في فترة الباروك المتأخرةأو الجزء الثاني من القرن الثامن عشر. الآلة الممارسة اليوم البيانو المعاصر يشغل مكانا مركزيا في أداء مجموعة هذه الأعمال. لكن هذه الأعمال كانت مكتوبة و مخصصة لآلات مختلفة كيف استطاعت آلة المطارق (البيانو) أن تحتل مكانها كآلة قادرة بدورها على أداء الأعمال القديمة؟ كيف نظرعازفو البيانو المهتمون بموسيقا الباروك الى ظاهرة حركة الباروكيين؟ ماهي صلاحيات آلتهم لاعطاء هذه الموسيقا حقها الكامل؟ ماهي الفلسفات التي تتضمنها هذه الإشكالية, ما هو تاريخ هذه الفلسفات وعلى أي أساس بنيت؟ إن البحث الآتي يقترح الإجابة على مجموعة هذه الأسئلة بالاستناد إلى دراسة خاصة لأعمال آلات الكلافيه للمؤلفين باخ, رامو وسكارلاتي، الذين يمثل كل منهم مدرسة قائمة بحد ذاتها, و تتميزمؤلفات كل منهم بخصائص أسلوبية واضحة. الدراسة التحليلية المطبقة, معززة أيضا بتسجيلات صوتية لأداءات مختلفة على آلة البيانو منذ عام ١٩٥٠ حتى يومنا الحاضر
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Une herméneutique des textes musicaux du XVIIᶱ et de la première moitié du XVIIIᶱ siècle : approche intersémiotique / An hermeneutics of musical texts of the 17th and the first half of the 18th century : intersemiotic approachBenhamou, Julia 24 November 2017 (has links)
L’objet de notre thèse est de rendre compte de textes musicaux du XVIIe et de la première moitié du XVIIIe siècle à travers une hypothèse de lecture innovante. Au moyen d’une approche intersémiotique du texte musical, approche qui croise la linguistique et la musique, nous montrons qu’il existe une autre lecture possible de ces textes et, par conséquent, qu’il existe une autre manière de les jouer. / The purpose of this thesis is to describe and analyze musical texts of the 17th and the first half of the 18th century through an innovative reading hypothesis. Using an intersemiotic approach to musical text, an approach that crosses linguistics and music, we show that there is another possible reading of these texts and, consequently, that there is another way of playing them.
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L’expansion du tango d’Astor Piazzolla. Conjugaison du populaire et du savant à travers l’articulation avec le jazz, la musique baroque et la musique savante moderne / The expansion of Astor Piazzolla’s tango. Association of popular and art music through the blending with jazz, baroque and modern musicFontes Saboga Cardoso, Thomas 05 July 2017 (has links)
La présente thèse se propose de comprendre la production musicale d’Astor Piazzolla, notamment la façon particulière dont le compositeur réalise le dialogue entre musique populaire urbaine et musique savante. Pour ce faire, nous avons repéré quatre courants musicaux principaux dont il a été possible de tracer les origines dans son œuvre : le tango, base structurelle de sa musique, le jazz, la musique baroque et la musique savante moderne. Après avoir montré leur présence dans la première partie, nous procédons à l’analyse de l’articulation particulière de ces éléments dans la deuxième. Certains traits du tango semblent privilégiés dans ce métissage, en constituant des éléments de base repérables principalement par des gestes mélodiques, des modèles d’accompagnement et des timbres caractéristiques très fréquemment employés, qui assurent aussi bien la cohésion et l’unité musicale que l’identité du genre urbain argentin. Cette fusion musicale utilise à de nombreuses reprises des caractéristiques communes des musiques métissées comme stratégie de réussite de l’alliage musical ; on constate dans certains passages un subtil et soigneux dosage des ingrédients musicaux utilisés. Le discours du compositeur, analysé au dernier chapitre, nous a permis en outre de dégager trois aspects de ce rapport entre populaire et savant : la recherche d’une identité, en produisant une musique qui représente la ville de Buenos Aires et l’Argentine ; un rapport aux avant-gardes modernistes, en cherchant à exprimer l’ère de son temps et à symboliser la nouveauté à travers une musique moderne ; la recherche d’une légitimité, apparue notamment sous l’expression de l’« élévation » du tango. / The aim of the present thesis is to understand the musical production of Piazzolla, especially the particular dialogue between popular and art music in his work. To do so, we located four main musical streams which origins were possible to trace: the tango, structural basis of his music, the jazz, the baroque music and the modern art music. Having shown their presence in the first part, we proceed to the analysis of the particular articulation of these elements in the second one. Certain features of the tango seem favored in this junction, constituting the basic elements mainly through the presence of melodic gestures, accompaniment models and characteristic timbres very frequently used, which assure the cohesion and musical unity as well as the identity of the Argentine urban genre. On numerous occasions, his fusion employs common characteristics of the several music crossed as a strategy for reaching the musical jointure; we also noticed in certain passages a subtle and careful dosage of the musical ingredients used. The speech of the composer analyzed in the last chapter still allowed us to identify three aspects of this relationship between popular and art music: the search for an identity, by producing a music which represents the city of Buenos Aires and Argentina; a relationship with the modernist avant-gardes, in an attempt to express the present time and to symbolize the novelty through a modern music; and the quest for legitimacy, appeared notably under the expression of the "rise" of the tango.
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La vie musicale à l’Ambassade de France près le Saint-Siège (1724-1791) / Musical life in the French Embassy to the Holy See (1724-1791) / La vita musicale all’ambasciata francese presso la Santa Sede (1724-1791)Berti, Michela 06 December 2010 (has links)
L’Ambassade de France à Rome fut, au cours du dix-huitième siècle, l’un des pôles principaux pour l’organisation de fêtes, de mascarades, de conversations, et tout ceci put contribuer à célébrer la gloire et le faste de la monarchie et du « Roi Très-Chrétien ».Cette étude a pour ambition de fournir une large documentation qui permette de comprendre en quelles occasions la musique était convoquée dans le cadre de l’institution française, qui illustre les buts, principalement politiques, de l’utilisation de la musique par les ambassadeurs, qui éclaire les moments, les lieux et les modalités de l’exécution musicale.La partie principale, et la plus intéressante, de ce travail est consacrée aux commandes de musique que les différents ambassadeurs de France près le Saint-Siège passèrent en des occasions particulières liées à la famille royale.Beaucoup plus complexe s’est avérée la reconstitution des événements pour lesquels, sans être directement commandée par les ambassadeurs, la musique était traditionnellement liée aux festivités françaises : c’est le cas des fêtes organisées pour la Saint-Louis, le 25 août, ou pour la Sainte-Lucie, le 13 décembre. En ces deux occasions se déroulaient traditionnellement des fêtes « mécénées », et donc financées, par les ambassadeurs.Durant la période comprise entre 1724 et 1791, les ambassadeurs de France à Rome utilisèrent l’art musical comme miroir grossissant pour leur devoir principal : représenter leur monarque avec un luxe, une magnificence et une générosité extraordinaires, afin d’attirer l’estime et l’admiration de toute la Cour de Rome. / During the 18th century, the French embassy to the Holy See was one of the most important production centres of music, soirée, masquerade and festivity. All this was to celebrate Monarchy's and “Roi Très-Chrétien”'s glory and greatness.The aim of this study is to examine the role of music in French Institutions in Rome during this period. In particular, this study provides large documentation to investigate the events in which the music was performed, the purpose of the use of music during these events and to characterize places, conditions and times of the musical performanceThe main contribution of this study is the analysis of the new music commissioned in honour of the french royal family by the French ambassadors in the Holy See.More complex is the analysis of the events in which music was traditionally “linked” to the french festivities: this is the case of the feasts organized for the 25th August in honor of St. Louis or the 13th December in honour of St. Lucia. In these two occasions festivity was traditionally commissioned by the ambassadors who also sustain the financial costs of the entire celebration.During the period between 1724 and 1791, the ambassadors of France in Rome made use of the musical art to promote themselves and gain appreciation for their principal duty: to represent their king with luxury and extraordinary generosity in order to acquire the consideration appreciation of the entire roman Court.
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Le clavecin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles : découvertes organologiques et nouvelles techniques de l’interprétation / The harpsichord in France in the 17th and 18th centuries : organological discoveries and new playing techniquesMathis, Thierry 24 June 2013 (has links)
La musique française pour clavecin des XVIIe et XVIIIe siècles est-elle jouée de nos jours telle qu’elle devrait l’être ? De quelles sources disposent musicologues et musiciens pour approcher au plus près l’authentique sonorité du clavecin, la technique de son jeu, et la compréhension de son répertoire ? Cette approche nous a conduit à discerner neuf points déterminants, essentiels à la compréhension de la facture du clavecin. La mesure d’octave des claviers français de l’époque était inférieure à celle des instruments des pays voisins, et notamment inférieure à celle appliquée dans la facture de nos jours. Pour mémoire, cette mesure conditionne l’écartement entre le pouce et l’auriculaire, lequel écartement influence le jeu. Si l’écart est de moindre taille, les doigts sont plus rapprochés, et de ce fait, la main gagne en décontraction. Le jeu à la française se distingue aussi depuis ses origines par l’extrême souplesse de l’harmonisation, le peu de tension des cordes et le diapason bas (le La3 à 392 – 406 Hz). Par ailleurs, nous avons pu révéler l’existence de clavecins à trois claviers, la présence du seize pieds et du jeu nasal dans certains instruments (alsaciens notamment), et la paternité française de l’éclisse courbe en forme de « S ». Concernant les claviers, l’évolution de l’ambitus de l’instrument depuis le début du XVIIe jusqu’à la fin du XVIIIe siècle est bien connue des musicologues et des musiciens. Toutefois, aucune étude de cette évolution n’a été réalisée pour démontrer l’élargissement des claviers depuis le premier livre imprimé en 1670, les pièces de clavecin de Chambonnières, jusqu’à l’ambitus définitif des cinq octaves imposées dans les pièces de clavecin en concerts de Rameau en 1741. Notre étude s’est également étendue aux cordes, par la vérification de leur épaisseur et des matières dont elles étaient faites. Il s’avère que les facteurs de l’époque utilisaient des diamètres inférieurs à ceux des cordes actuelles, et qu’elles n’ont jamais été en cuivre dans les basses. Seul le laiton à forte teneur en cuivre était considéré comme satisfaisant pour la sonorité des cordes les plus graves. Quant aux cordes des trois cinquièmes supérieurs du clavier, elles étaient faites en fer mou qui n’avait qu’une faible tension. Il va sans dire que l’acier, employé de nos jours, était inconnu à cette époque. Enfin, il est admis aujourd’hui que le clavecin, une fois le tempérament posé, s’accorde en octaves pures, alors qu’il en était tout autrement au XVIIIe siècle, ainsi que nous l’avons établi à travers un texte de Corrette. / Is French harpsichord music of the 17th and 18th centuries played today as it should be ? What sources can help musicologists and musicians to reproduce the authentic harpsichord sound and playing techniques of that epoch, and understand its repertoire, as faithfully and fully as possible ? The mere fact that this music went unplayed for so long prompts that question. In fact, the harpsichord was forgotten overnight. The favoured instrument of court and fashionable society under the ancien régime, it had aristocratic associations which doomed it when the Revolution came. A century later, in June 1889, the noble, silvery sound of its plucked strings made a first, hesitant comeback, thanks to Louis Diémer. But it was only in the 20th century, between the two world wars, that Wanda Landowska’s tireless enthusiasm gave this baroque keyboard instrument a new lease of life. Interest in building “old-style” harpsichords, using traditional techniques, first developed in the late 1950s, and their popularity has grown steadily ever since. Today’s enthusiasts want to go back to the origins, and revive old ideas and techniques, but they still have a long way to go. At an earlier stage, techniques used in making pianos were extended to harpsichords - and some of these “alien” elements and additions are still present. We felt the time had come to clarify the picture by consulting certain contemporary texts, which had been unduly neglected. We found indeed that these were at odds with twentieth- century improvements, had been mistranslated or misunderstood, or were, quite simply, hard to find.Anyone wishing to form an idea of the original harpsichord sound must start with organology, and the various instruments used by French musicians in the 17th and 18th centuries offer valuable clues. X-ray examination reveals their design and shows how they were regulated (keys, jacks, plectra).Thanks to this approach, we have identified nine essential factors which illuminate the design and construction of these instruments. French manuals of the time had a narrower octave span than those of instruments made in neighbouring countries - or today. Span, of course, determines the distance between thumb and little finger, which itself affects playing. The smaller the gap, the closer the fingers, and the more relaxed the hand. From the beginning, the French sound was also distinguished by its highly flexible harmonies,low-tension strings and low pitch (A3 at 392-406 Hz.). We also found that some harpsichords had three manuals, that some (particularly Alsatian instruments) had 16 foot stops and a lute stop, and that the S-shaped bentside was a French innovation. Musicologists and musicians already know in general terms how manuals evolved from the early 17th to the late 18th century, but no specific research has been done on the process by which they became wider, between 1670, when the first book, Chambonnière’s Pièces de clavecin, was published, and 1741, when Rameau’s Pièces de clavecin en concerts made five octaves the norm.We have also studied strings, their thickness and the materials of which they were made. We have found that string diameter was smaller than it is now, and that bass strings were never made of copper. Only brass with high copper content was thought to give the deeper strings a satisfactory sound. Strings on the upper three-fifths of the manual were made of soft iron, which had little tension. Steel, which is used today, was obviously unknown.Finally, harpsichords, once their temperament is established, are today tuned in pure octaves –which, as a text by Corrette has shown us, was far from being the case in the 18th century.
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