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Understanding change: an intellectual and practical study of military innovation U.S. army antiaircraft artillery and the battle for legitimacy, 1917-1945Greenwald, Bryon E. January 2003 (has links)
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Les chemins d'une éducation à l'écocitoyenneté. Discours et pratiques de l'écomobilité scolaire : l'exemple du "Pédibus" en Metropole Rouen Normandie / The paths of an education in eco-citizenship. Discourses and practices of school eco-mobility : the paths of an education in eco-citizenship : Discourses and practices of school eco-mobilityIbinga, Kery Juladys Joëlle 26 November 2018 (has links)
L’écomobilité en milieu scolaire, étudiée à travers le Pédibus ou walking school bus, système de ramassage pédestre organisant bénévolement le trajet domicile-école à l’initiative des parents, peut questionner l’éducation relative à l’environnement (ERE) et l’éducation au développement durable (EDD). S’inscrivant à la suite des travaux de Lucie Sauvé, Sandrine Depeau, Alain Legardez, Angela Barthes, Marie-Louise Martinez et Jean-Marc Lange, les analyses ont cherché à montrer comment la pratique du Pédibus peut devenir un enjeu éducatif qui touche aux finalités de l’éducation : « construire des savoirs », « construire une identité de sujet et de citoyen », « devenir une personne responsable évoluant au sein d’une communauté ». Le point de départ a été d’interroger la façon dont le discours véhiculé par les textes officiels, dont les grandes déclarations onusiennes fondatrices du développement durable (DD), voient en l’école le lieu fondamental de la formation des esprits conscients et responsables. A ces discours prônant une réforme par le haut, la thèse a mis en regard les discours des acteurs du Pédibus en Métropole Rouen Normandie, recueillis entre 2016 et 2018, afin de montrer comment s’articule un discours écocitoyen, inscrit dans un processus de réforme par la base et par l’action quotidienne. S’inspirant des études sur l’écocitoyenneté, en particulier des travaux de Marie-Louise Martinez, l’analyse interlocutive des discours a mis en évidence la constitution d’une conscience écocitoyenne et l’émergence d’une personne écoresponsable, inscrite dans son milieu urbain et naturel, ainsi que dans son milieu social (rue, quartier, ville). Par ailleurs, cette thèse constitue la première monographie universitaire consacrée au Pédibus, incluant un état de la recherche inspiré de divers pays et de domaines différents (sciences de l’éducation, médecine, sociologie, géographie) concernés par le « car-à-pattes », à l’origine des principaux types de discours portant sur un objet complexe (discours sécuritaire, hygiéniste, sociétal, environnemental). Conformément à la nature même d’un processus d’apprentissage dénué de curriculum et dont la compréhension peut s’inspirer des travaux de l’éco-ontogénèse dans l’esprit de Tom Berryman, les relations entre apprentissage non formel et apprentissage formel ont été interrogées, d’autant que les élèves concernés relèvent du « cycle des observations » et du « cycle de consolidation » de l’école primaire. Sur ces bases, la thèse a formulé des pistes de remédiation, susceptibles de renforcer la synergie entre éducation non formelle et éducation formelle d’une part, et de contribuer à la multiplication et à la pérennisation des lignes de Pédibus d’autre part, très engagée depuis des décennies dans les « déplacements doux », pourrait servir de modèle dans le domaine de l’écomobilité. / Eco-mobility in connection with schools, studied through the Walking School Bus, a pedestrian collecting system that voluntarily organizes the home-school journey for young pupils at the initiative of some parents, can raise questions about environmental education (EE) and education for sustainable development (ESD). Following the work of Lucie Sauvé, Sandrine Depeau, Alain Legardez, Angela Barthes, Marie-Louise Martinez and Jean-Marc Lange, the analyses sought to show how the practice of the Walking School Bus can become an educational issue that touches on the aims of education: "building knowledge", "building an identity as a subject and a citizen", "becoming a responsible person evolving within a community". The starting point was to question how the discourse conveyed by official texts, including the major UN declarations founding sustainable development (SD), see schools as the fundamental place for the training of conscious and responsible minds. To these discourses advocating a reform from above, the thesis compared the discourses of the actors of the Walking School Bus in Rouen Normandy Metropolis, collected between 2016 and 2018, in order to show how an eco-citizen discourse is articulated, as part of a reform process from the bottom up, and through daily action. Inspired by studies on eco-citizenship, in particular the work of Marie-Louise Martinez, the interlocutory analysis of the discourses highlighted the creation of an eco-citizen awareness and the emergence of an eco-responsible person, inscribed in its urban and natural environment, as well as in its social environment (street, neighborhood, city). Moreover, this thesis is the first university monograph devoted to the Walking School Bus, including a state of research inspired by various countries and different fields of science (educational sciences, medicine, sociology, geography) concerned by the WSB, at the origin of the main types of discourse on a complex subject (safety, hygienist, societal, environmental discourse). In accordance with the very nature of a curriculum-free learning process whose understanding can be inspired by the work of eco-ontogenesis in Tom Berryman's mind, the relationship between non-formal and formal learning was questioned, especially because the pupils concerned fall within the "observation cycle" and the "consolidation cycle" of primary school. On this basis, the thesis formulated remedial approaches that could strengthen the synergy between non-formal and formal education on the one hand, and contribute to the multiplication and sustainability of the Walking School Bus lines on the other hand. Rouen Normandy Metropolis, which has been very much involved for decades in "soft mobility", could serve as a model in the field of eco-mobility.
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Une "forêt" royale au Moyen Age : Le pays de Lyons, en Normandie (vers 1100 - vers 1450) / A royal forest in the Middle Ages : The pays de Lyons in Normandy (circa 1100 - circa 1450)Nardeux, Bruno 19 June 2017 (has links)
Alors que la forêt de Lyons est souvent assimilée à une simple forêt-frontière, dix années d’enquête nous obligent à modifier radicalement cette définition géo-historique. Il faut dire qu’entre temps, il a fallu reconsidérer la notion même de forêt qui désignait au haut Moyen Âge, non pas de grandes étendues boisées, mais tout au contraire un espace fortement humanisé où coexistent futaies et taillis, landes et prairies, champs et villages. De cette grande forêt médiévale de Lyons – la plus importante de Normandie avec ses 30 000 ha – entièrement dévolue à l’usage et aux besoins de son détenteur ducal ou royal se dégage alors un pays, lui-même fruit de la sédimentation de quatre espaces nettement identifiés, entre 1100 et 1450. Des multiples séjours des Plantagenêts puis des Capétiens, attestés par plus de 500 chartes signées en forêt de Lyons entre 1100 et 1400 et justifiées soit par la chasse (espace résidentiel), soit par la guerre (espace militaire) résultent en effet un espace politique qui explique la fortune étonnante d’au moins deux favoris issus du pays de Lyons : Guillaume de Longchamps, chancelier d’Angleterre sous Richard Cœur de Lion et Enguerrand de Marigny, le familier de Philippe le Bel. S’ajoutent à cela tous les revenus qu’un espace économique comme la forêt de Lyons procure à son détenteur, en se rappelant l’importance prise par le bois dans l’économie médiévale. En définitive, l’on découvre ainsi que ce pays a fini par produire un véritable écosystème d’une résilience à toute épreuve jusqu’à ce que les années sombres de la fin de la Guerre de cent ans finissent par avoir raison de cet âge d’or qu’a représenté le Moyen Âge pour la forêt de Lyons. / Although the forest of Lyons is often defined simply as a border forest, ten years of research has enabled me to make a radical change to this old geographical definition. My reconsideration of even the concept of “forest,” shows that, in the High Middle Ages, the word meant not large stretches of woodlands but, instead, a well-developed space, where timberlands, thickets, heaths, pastures, cultivated fields, and villages coexisted. The medieval forest of Lyons, the most important in all Normandy with its 30,000 hectares, was entirely devoted to the use and necessities of its ducal or royal title-holder, and it emerged as a pays formed by the coalescence of four distinct spaces between 1100 and 1450. The many sojourns of the Plantagenets and then the Capetians — due to hunting (residential space) and various wars (military space) — are documented by more than 500 acts signed in the forest of Lyons between 1100 and 1400. These sojourns produced a political space that explains the stunning careers of at least two royal favorites, natives of the pays of Lyons: William Longchamp, chancellor under Richard the Lionheart, and Enguerrand de Marigny, chief minister of Philip the Fair. Since wood was a necessity in medieval times, the forest of Lyons was also an important economic space because it earned significant revenue for its title-holder. All things considered, it is clear that the pays of Lyons produced a true ecosystem able to survive all hardships until the dark, final period of the Hundred Years War put an end to the Golden Age that the Middle Ages had brought to the forest of Lyons.
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