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Les religions abrahamites dans le discours du Front National dans le contexte d’extrêmes droites populistes européennesJohnen, Thomas 03 December 2019 (has links)
Cet article analyse l’image des trois religions abrahamites dans les programmes politiques récents du Front National en la comparant avec celle créée par d’autres partis d’extrême droite populiste de pays de l’Union Européenne appartenant à l’Europe occidentale continentale et à la Scandinavie qui ont été couronnés d’un certain succès lors des élections récentes. Il sera montré que, même si l’on peut constater une convergence quant à l’image négative créée de l’islam ainsi que dans la tendance d’éviter un antisémitisme ouvert, il y a, toutefois, des différences en ce qui concerne le judaïsme et/ou Israël et le poids attribué au christianisme dans la culture nationale et/ou européenne. On y peut observer des parallèles intéressants avec les traditions discursives nationales ainsi que l’histoire de ces partis d’extrême droite. / This article analyses the image of the three abrahamic religions in the recent political programs of the French Front National (2012 und 2017) in a comparative perspective with other successful populist radical right-wing parties in EU-Countries of continental Western and Northern Europe. It will be shown that even if there is a common tendency of representing Islam negatively and avoiding overt antisemitism, there are differences with regard to Judaism and/or Israel as well as to the weight of Christianity for the national and/or European culture, which have interesting parallels with the national discourse traditions and the particular radical right-wing history of these parties. / Dieser Beitrag analysiert das Bild der abrahamitischen Religionen in den Präsidentschaftswahlprogrammen des Front National (2012 und 2017) im Vergleich zu anderen erfolgreichen rechtsextremen populistischen Parteien in EU-Ländern Nord- und Westeuropas. Die Analyse zeigt einerseits eine gemeinsame Tendenz, den Islam negativ darzustellen, andereseits auch Unterschiede zwischen den einzelnen Parteien in bezug auf die Darstellung des Judemtums und/oder Israel sowie der Bedeutung, die dem Christentum für die nationale oder europäische Identität zugemessen wird, die jeweils interessante Parallelen zu den nationalen diskursiven Traditionen und der Geschichte der jeweiligen Partei aufweisen.
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La Basse-Normandie : terre de l'écologie politique ? Du combat des associations environnementales à l'action des partis écologistes (1968-2012) / Normandie : politic ecology's realm ? Ecology's history from communities battle to political parties action (1974-2012)Requet, Laurent 15 December 2017 (has links)
Cette monographie porte sur l’écologie politique en Basse Normandie de 1968 à 2012. En effet, elle nous invite à nous interroger sur le développement du mouvement écologiste, puis sur sa structuration et enfin sur son poids électoral dans cette région. En d’autres termes, nous allons nous demander si la région bas-normande, dominée par la droite, est une terre favorable à l’écologie politique ? Dès la fin des années 1960, la Basse Normandie se caractérise par l’apparition d’associations environnementales et écologiques qui sont déterminantes dans le développement de ce mouvement. Par ailleurs, dans un contexte de remise en cause de l’autoritarisme, du centralisme et de la société de consommation par une partie de la population, le Nord Cotentin fut le théâtre d’une importante mobilisation antinucléaire qui compte dans la naissance de l’écologie politique à l’échelle régionale. Cette lutte a cristallisé les différentes sensibilités partisanes et l’extrême hétérogénéité de ses sympathisants. Au même titre que l’Alsace, la Basse Normandie devient une terre pionnière de l’écologie politique. Toutefois, étant donné leur répulsion quasi-structurelle à s’organiser en parti, les écologistes tardent à s’unifier dans une même structure. Suite à de nombreuses crises et départs, le mouvement connaît de profondes mutations régionales. Ainsi, après le succès électoral, la région bas-normande devient une terre de mission au cours des années 2000. Anti-systèmes dès son l’origine, les écologistes se professionnalisent et participent à des alliances électorales en vue d’obtenir des postes à responsabilité, et ce, malgré les rapports complexes avec les partis de gauche, et plus particulièrement avec le PS, au sujet de la présence du nucléaire dans la Manche. Toutefois, malgré leur réussite électorale lors des élections locales, ils ne parviennent pas à « se construire de fiefs » dans la région. / This monograph which focuses on ecological politics in Basse Normandie from 1968 to 2012, tackles the topic question, the development of the ecological movement, its structure, and finally its electoral representation in this region. In other words, we are going to ask ourselves if the Basse Normandie region, despite its right-wing domination, is a land in favor of political ecology? By the end of the 1960s, Basse Normandie was characterized by the emergence of environmental and ecological associations which were decisive in the development of this movement. Moreover, in a time when a part of the population was challenging authoritarianism, centralism consumer society, Nord Cotentin was the scene of an important antinuclear mobilization which paved the way to political ecology at the regional level. This struggle epitomized the different strands of the movement and the deep differences between its members. Like Alsace, Basse Normandie became a pioneer of political ecology. However, given their deeply-rooted rejection of founding party, ecologists postponed the creation of that structure. After many crises, the movement underwent deep regional changes. Thus, after a few electoral successes, the region Basse Normandie became a land of conquest during the 2000's. Despite their anti-system essence, ecologists professionalized themselves and took part in voting alliance to obtain position of responsibility in spite of their complex relationships with left-wings parties, and more particularly with the Socialist Party, about nuclear power plants implementation in the Manche. However, despite electoral successes in local elections, they failed to build their own political territories.
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Politique et préjugés : l'influence des stéréotypes liés à l'ethnicité, au genre et à l'âge sur le comportement politique = Politics and Prejudice : the influence of ethnicity-based, gender-based, and age-based stereotypes on political behaviour / Politics and PrejudiceBouchard, Joanie 21 March 2024 (has links)
RésuméCette thèse s’intéresse à l’impact du genre, de l’âge et de l’ethnicité des chef·fes de partis au Canada sur la réception de leur candidature par les électeur·rices. La perception sociale est intrinsèquement relationnelle et met autant en scène l’identité du/de la candidat·e que de l’électeur·rice. Par conséquent, cette thèse s’attarde à la fois au profil sociodémographique des chef·fes de partis et des électeur·ices qui sont appelé·es à les évaluer. Ce faisant, elle contribue aux champs des études électorales et de la psychologie politique.Trois méthodes complémentaires sont employées. La première partie de la thèse s’appuie sur une analyse quantitative de données électorales fédérales (1988-2015) ainsi que dans trois provinces canadiennes (Québec (2012-2014), Alberta (2012) et Colombie Britannique (2013)). Elle s’intéresse à l’évaluation des chef·fes de partis ainsi qu’aux intentions de vote en fonction du profil sociodémographique des leaders politiques et des électeur·rices en ancrant fermement l’analyse dans le contexte social et politique canadien. Pour finir, un dernier chapitre présentant une analyse quantitative de démocraties occidentales (l’Allemagne (2017), la Nouvelle-Zélande (2017), la France (2017) et les États-Unis (2016)) permet de mettre les conclusionstirées au sujet du Canada en perspective. La seconde partie de cette thèse présente deux expériences, l’une réalisée en laboratoire à l’Université Laval et l’autre en ligne. Basées surdes élections fictives mettant en scène des candidat·es varié·es en termes de genre, d’âge etd’ethnicité, ces expériences s’attardent à la teneur de la relation causale entre l’apparencede candidats et le comportement politique des électeur·rices. La dernière partie de la thèse consiste, quant à elle, en l’analyse de données qualitatives recueillies lors de six groupes de discussion ayant eu lieu entre 2018 et 2019 à l’Université Laval. Trois d’entre eux ont été réalisés avec des personnes ayant participé à l’expérience en laboratoire, et trois autres suites à un appel de volontaires. L’étude de ces discussions met en lumière le mécanisme causal à l’étude en identifiant la teneur des stéréotypes politiques basés sur le genre, l’âge et l’ethnicité au Québec ainsi que la façon dont des stéréotypes sont employés, réprimés, pensés et remis en question par l’électorat. En particulier, cette section de la thèse s’attarde à la possibilité d’inférence de valeurs et d’idées politiques en fonction du profil et de l’apparence d’un·e candidat·e. La principale conclusion de cet ouvrage est le caractère conditionnel, mais bien réel, des comportements politiques pouvant être qualifiés d’affinitaires (liés a l’appui politique de candidat·es partageant des caractéristiques sociodémographiques avec des électeur·ices) au Canada et basés sur l’apparence des candidat·es politique. En d’autres mots, les électeurs sont bel et bien au courant des narratifs sociaux entourant la présence de personnes issues de groupes historiquement marginalisés dans l’arène politique, et ils emploient et questionnent les notions préconçues liées à certains groupes sociaux à différents degrés. Bien que les stéréotypes associés à l’"outsider" politique s’avère parfois nettement divergents du profil du politicien dittypique, cette déviation face à la norme politique n’est pas systématiquement sanctionnée.Dépendant du profil de l’électeur, des idéologies qu’il porte et de l’offre politique en place àun moment donné, cette marginalité peut être activement recherchée, car associée à la per-formance de "la politique autrement" ou encore à une meilleure représentation politique d’ungroupe social auquel l’électeur peut s’identifier. Un survol de l’état de la question dans d’autresdémocraties occidentales soulève cependant la question des règles du jeu politique. Il révèleque ces comportements politiques au Canada en contexte électoral ressemblent davantage auxphénomènes observés lors d’élections présidentielles que lorsqu’il est question d’autres régimesparlementaires s’appuyant quant à eu sur un mode de scrutin proportionnel mixte. / This thesis examines the impact of the gender, age, and ethnicity of party leaders in Canada on the way these candidates are received by electors. Social perception is intrinsically relational and puts as much emphasis on the identity of the candidate as the voter. Consequently, this thesis focuses on both the socio-demographic profile of party leaders and the electors who are called upon to evaluate them. In doing so, she contributes to the fields of electoral studies and political psychology. To do this, three complementary research methods are employed. The first part of the thesis is based on a quantitative analysis of federal electoral data (1988-2015) as well as three Canadian provinces (Quebec (2012-2014), Alberta (2012) and British Columbia (2013)). It looks at the evaluation of party leaders and votes intentions according to the socio-demographic profile of political leaders and voters. The analysis is firmly anchored in the Canadian social and political context. However, a last chapter presenting a quantitative analysis of Western democracies (Germany (2017), New Zealand (2017), France (2017) and the United States (2016)) provides a different perspective on the conclusions drawn in about Canada. The second part of thist hesis presents two experiments, one done in a laboratory at Université Laval and the other online. Based on fictitious elections featuring diverse candidates in terms of gender, age and ethnicity, these experiments focus on the content of the causal relationship between the appearance of candidates and voters’ political behaviour. The last part of the thesis consists in the analysis of qualitative data collected during six discussion groups held between 2018 and 2019 at Université Laval. Three of them were done with people who had participated in the lab experiment, and three others after a call for volunteers. The analysis of these discussions highlights the causal mechanism under study by identifying the content of political stereotypes based on gender, age, and ethnicity in Quebec as well as the way stereotypes are used, repressed, thought out, and questioned by the electorate. In particular, this section of the thesis focuses on the possibility of inferring values and political ideas based on the appearance of a candidate. The main conclusion of this work is the conditional, but very real, occurrence of political be-haviours that can be described as affinity-based (linked to the political support of candidates sharing socio-demographic characteristics with electors) in Canada. In other words, voters are well aware of the social narratives surrounding the presence of people from historically marginalized groups in the political arena, and they use and question preconceived notions related to these groups to different degrees. Although a particular set of characteristics maybe associated with the political "outsider", this deviation from the political norm is not systematically sanctioned. Depending on the profile of voters, the ideologies they carry and the political offer in place at a given moment, this marginality can be actively sought, because associated with the performance of "politics differently" or the better political representation of a social group to which the elector can identify. An overview of the state of affairs in other Western democracies, however, raises the question of the rules of the political game. It reveals that these political behaviours in Canada are more similar to the phenomena observed in pres-idential elections than when we look at other parliamentary systems using mixed proportional voting.
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Le parti conservateur fédéral et le Québec, 1927-1957La Terreur, Marc 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Poésie et politique : l'engagement par la poésie des revues Parti pris et FermailleMcCann, Alex 02 February 2024 (has links)
Le présent mémoire s’intéressera aux formes que prend l’engagement par la poésie au sein des revues Parti pris et Fermaille, emblématiques de la Révolution tranquille et de la grève étudiante de 2012. Ayant noté un graduel effacement de la poésie au fil de la production des deux revues qui, au départ, la présentaient comme seule solution possible, nous tenterons de déterminer les causes qui poussent, dans un premier temps, les collaborateurs à adopter la poésie puis, ensuite, à s’en détourner.
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La politique de brèche conservatrice au Canada : le cas de l'abolition du registre des armes à feu d'épauleDumouchel, David 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Alors que la littérature scientifique commence à s’intéresser aux effets du recours aux enjeux de brèche sur la participation électorale et sur la valence du vote, aucune étude n’a encore cherché à comprendre comment ces enjeux étaient mobilisés par les acteurs politiques qui tentent de maximiser leur efficacité. Ce mémoire de maitrise vise à combler ce vide en décrivant les tactiques de politique de brèche mises en œuvre par le Parti conservateur du Canada (PCC) dans le dossier de l’abolition du registre des armes à feu d’épaule (ARAF). Pour ce faire, il propose une analyse de contenu des débats parlementaires fédéraux tenus entre 2006 et 2011. Il teste quatre hypothèses principales. La première d’entre elles veut que la probabilité qu’un politicien invoque volontairement un enjeu de brèche donné dépende de son allégeance partisane. La deuxième établit un lien entre l’allégeance d’un politicien et la probabilité qu’il mentionne certains segments électoraux lorsqu’il invoque un enjeu de brèche donné. La troisième hypothèse propose un lien entre l’allégeance politique d’un politicien et la probabilité qu’il cible une circonscription électorale que son parti ne représente pas lorsqu’il invoque un enjeu de brèche donné. Enfin, la dernière hypothèse examine si la probabilité qu’un politicien qui invoque un enjeu de brèche donné pointe la dissension que ce dernier génère chez ses adversaires dépende de son allégeance partisane. Les résultats des régressions probit menées avec les données obtenues grâce à l’analyse de contenu démontrent que les élus conservateurs agissent différemment des autres députés lorsqu’il est question de l’ARAF. Cette différence est d’ailleurs systématique à travers toutes les dimensions mesurées. Les parlementaires du PCC sont en effet plus susceptibles de faire de la politique de brèche à partir de l’enjeu en l’invoquant de leur propre gré plus souvent que leurs adversaires (la différence avec les bloquistes n’est toutefois pas significative au plan statistique), en ciblant avec constance trois segments ruraux ainsi que des circonscriptions qui ne leur appartiennent pas et en soulignant la dissension qui gangrène les autres coalitions politiques à ce sujet. Ces résultats s’arriment toutefois à de complexes patrons d’invocation. D’une part, la plupart des interventions volontaires conservatrices sont concentrées pendant cinq périodes d’activités, qui correspondent le plus souvent à des périodes où la fièvre électorale monte à Ottawa. D’autre part, le recours aux tactiques de « ciblage » et de « mise en évidence de la dissension » est presque limité à la 40e législature (2008 à 2011) et semble catalysé par les soubresauts législatifs qui surviennent dans le dossier de l’ARAF. Ces données offrent un éclairage novateur sur la façon dont les propriétés fractionnistes des enjeux de brèche sont activées par les acteurs politiques et ouvrent des perspectives de recherche qui permettraient de mieux évaluer l’effet de la politique de brèche sur les comportements électoraux des citoyens. L’étude contribue par ailleurs au développement d’une perspective canadienne sur la politique de brèche, un concept souvent évoqué dans les médias du pays, mais qui tarde à être analysé de manière systématique par la recherche scientifique.
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« Oser plus de social-démocratie ». La recréation et l’établissement du Parti social-démocrate en RDA (1989-1990) / “To dare more social democracy”. New foundation and establishment of the Social Democratic Party in the GDR (1989-1990)Dubslaff, Étienne 14 December 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat se propose d’éclairer les parcours personnels et collectifs de la quarantaine de membres fondateurs du Parti social-démocrate en RDA (SDP puis SPD), au-delà de sa création le 7 octobre 1989, afin de retracer leurs efforts de structuration mais aussi d’élaboration d’un programme social-démocrate proprement est-allemand, tout ce travail partisan qui dépasse la charge révolutionnaire à l’encontre du régime socialiste quarantenaire du SED. Après la chute du Mur, ce parti résolument est-allemand doit s’ouvrir à la question allemande et se confronter au Parti social-démocrate d’Allemagne ouest-allemand qui l’aide tout autant qu’il tente de le récupérer, notamment lorsque le parti est-allemand accède au gouvernement de la RDA en mars 1990. Alors que les deux gouvernements de Berlin et de Bonn préparent l’unification selon la volonté majoritaire, les sociaux-démocrates est-allemands, patriotes, s’affairent à empêcher que leur identité et leur pays ne soient happés par la RFA au niveau national ou par le parti frère de Bonn au niveau partisan. Au-delà de la politique effectivement menée, ce travail s’intéresse donc aux aspirations véhiculées par le parti est-allemand durant son l’année d’existence autonome jusqu’à sa fusion avec le SPD de RFA, le 26 septembre 1990, quelques jours avant la Réunification nationale. / This dissertation analyses the personal and collective background and development of the approximately 40 founding members of the Social democratic Party in the GDR (SDP, then SPD) from October 7th 1989 until the fusion of both German Social democratic parties on September 26th 1990, 8 days before the national Reunification. Beyond the revolutionary act against the East German regime and the SED, this thesis tries to retace the structural and programmatic development of the party and insists on the East-German basis of its ideology. After the fall of the Berlin Wall, the SDP has to position itself vis-à-vis the national question and its relations to the West German SPD. The latter helps its new partner but tries to dominate the East German party, especially after it has become part of the East German government after the free national elections on March 18th 1990. Although the majority of the East German population hopes for a prompt reunification as it is promised by the conservative parties in Bonn and Berlin, the SPD tries to avoid a complete rendition of East-German identity and succeeds in maintaining some of its aspects beyond the German Reunification. Nevertheless, the East German social democrats fight for the ratification of the three Treaties by the West German SPD part of which seems reluctant. Throughout their political actions, the East German social democrats seek to maintain their identity which they consider no less valuable than the one that is impersonated by the Federal Republic and the West German SPD. This dissertation tries not only to depict the social democratic policies but to analyze the evolution of objectives within the year of its autonomous existence.
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Origine et signification idéologiques de la scission communiste dans le parti ouvrier belge, 1921: étude dans un contexte internationalLiebman, Marcel 01 January 1963 (has links)
Origine et signification idéologiques de la scission communiste dans le parti ouvrier belge (1921) / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la social-démocratie au social-libéralisme. Les débats au sein de la social-démocratie européenne : 1990-2010 / From social democracy to social liberalism. Debates within the european social democracy since 1990Bihet, Karine 08 February 2012 (has links)
La thèse vise à appréhender la situation de la social-démocratie européenne et son évolution au cours des deux dernières décennies. Adoptant une approche comparatiste, elle repose sur l’étude du Parti socialiste français, du Parti social-démocrate allemand et du Parti travailliste britannique. En partant du projet de Troisième voie proposé par Tony Blair et les modernisateurs du New Labour, il s’agit de montrer la mutation doctrinale et programmatique de ces partis. Ceux-ci, avec des divergences et des spécificités nationales, ont, dans les programmes adoptés et les politiques gouvernementales menées, convergé vers une même orientation d’ensemble, marquée par un accueil beaucoup plus favorable aux thèses libérales. Cette prise de distance par rapport au modèle traditionnel pour tendre vers un paradigme social-libéral ne signifie pas pour autant l’abandon des valeurs propres à la social-démocratie. Les partis concernés ont essayé de s’adapter au nouveau contexte économique et social tout en préservant les principes et les idéaux sociaux sur lesquels ils se sont construits. Le socle identitaire de cette famille politique demeure ainsi largement préservé. Cette évolution idéologique s’accompagne d’une mutation des organisations partisanes qui l’accomplissent. Celles-ci ont connu à la fois une modification de leur sociologie, électorale et militante(caractérisée par une désaffection des soutiens traditionnels), et une diminution de leur ancrage dans la société liée à la baisse du nombre d’adhérents et à l’éloignement par rapport aux syndicats. Leur place au sein des systèmes partisans nationaux est également remise en cause : dans la recherche du bon positionnement sur l’échiquier politique, la question des alliances avec les autres partis constitue alors un enjeu essentiel. Le mode de fonctionnement de ces organisations a enfin lui aussi connu des modifications significatives. Les réformes internes menées par les dirigeants tendent à valoriser l’adhérent et accroître son rôle ; de nouvelles pratiques militantes, plus individualistes, apparaissent. La fonction et la spécificité de ces partis s’en trouvent diminuées. / The thesis aims to understand the situation of european social democracy and its evolution over the last two decades. Taking a comparative approach, it is based on the study of French Socialist Party, the German Social Democratic Party and the British Labour Party. Beginning from the Third Way project proposed by Tony Blair and New Labour modernizers, the matter is to show the doctrinal and programmatic transformation of these parties. These, with some differences and national characteristics, in the programs and policies undertaken, have converged towards the same overall direction, marked by a much more favorable reception to liberal theories. This distancing from the traditional model to move towards a social-liberal paradigm does not necessary mean the abandonment of values belonging to the Social Democrats. The parties involved have tried to adapt to new economic and social context while preserving the principles and social ideals on which they are built. The base of this political family’s identity remains largely well preserved. The ideological evolution goes with a mutation of partisan organizations who realize it. These have experienced both a change in their sociology, electoral and activist (characterized by a dis like of traditional supporters), and a decrease from their roots in society related to the decline in membership and distance against unions. Their position within the party systems is also questionned : in search of good positioning on the political spectrum, the question of alliances with other parties is then a key issue. The modus operandi of these organizations has finally also experienced significant changes. Internal reforms undertaken by the leaders tend to enhance the member and increase its role and new militant practices, more individualistic, appear. The function and specificity of these parties have diminished.
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Innovations démocratiques et logiques partisanes : le cas de la campagne de Ségolène Royal en 2007Gauthier, Nicole 25 September 2013 (has links) (PDF)
A la veille de l'élection présidentielle de 2007, la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, revendique la transformation des modalités classiques d'une campagne électorale au profit de méthodes participatives. Sans rompre avec certaines techniques habituelles du marketing et de la communication politique, cette démarche se fonde sur des expériences délibératives menées au niveau local ou à l'étranger et sur les capacités interactives d'Internet mises au service de nouvelles pratiques démocratiques. Elle participe à la mutation en cours dans les partis politiques, confrontés à des enjeux de démocratie interne et à une interrogation persistante sur leur représentativité. Dans cette thèse, nous mettons en évidence les tensions, les interactions et les formes d'hybridation entre les logiques partisanes et les innovations participatives. Nous montrons comment la construction de dispositifs participatifs agit comme révélateur des rapports de force entre les principaux acteurs du jeu partisan.
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