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Building Jerusalem : nonconformity, labour and the social question in Wales, 1906-1939 /

Pope, Robert, January 1998 (has links)
Texte remanié de: Ph. D. thesis--University of Wales, 1995. Titre de soutenance : Nonconformity, labour and the social question in Wales, 1906-1939. / Bibliogr. p. 250-260. Index.
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L'émigration bretonne en Armorique : du Ve au VIIe siècle de notre ère /

Loth, Joseph, Tanguy, Bernard, January 1980 (has links)
Thèse--Lettres--Paris, 1883. / Bibliogr. p. 242-256.
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Ireland, Wales and England in the eleventh century /

Maund, Karen Lesley, January 1991 (has links)
Diss. Ph. D.--University of Cambridge, 1987.
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Le Régime légal de l'enseignement primaire, secondaire, ultérieur en Angleterre et dans le Pays de Galles. La "Reconstruction" de 1944, ...

Bruyas, Jean. January 1949 (has links)
Thèse. Droit. Paris. 1947. / Bibliogr., pp. 321-325.
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Wales in America : Scranton and the Welsh, 1860-1920 /

Jones, William D., January 1993 (has links)
Texte remanié de: Th. Ph. D.--University of Wales.
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Des ténèbres à la gloire : peindre la montagne en Grande-Bretagne (1747-1867) / Mountain gloom, mountain glory : mountain landscape paintings from Great-Britain (1747-1867)

Whalley, Cybill 22 November 2018 (has links)
Jusqu’à la seconde moitié du XVIIIe siècle, les territoires montagneux de Grande-Bretagne sont inconnus pour la majorité de la population. Pourtant, les territoires du Lake District en Angleterre, du Snowdonia au pays du Galles et des Highlands d’Écosse font partie de l’essor de la peinture de paysage en Grande-Bretagne entre les XVIIIe et XIXe siècles. L’observation des artistes portée aux montagnes du nord profite à l’imagination à travers deux notions majeures : la beauté pittoresque et le sublime. En effet, la promenade dans le jardin anglais s’ouvre au Home Tour en terres montagneuses. D’une immensité suscitant la terreur en souvenir du Déluge, la montagne en tant que symbole de l’insularité fait appel au réenchantement grâce au travail des artistes, des poètes et des voyageurs. Les aquarellistes observent les montagnes britanniques et font de ces territoires des ateliers en plein air. Cependant les vues héritées de la topographie poussent à une reconstruction de la composition où les montagnes deviennent de plus en plus présentes dans les arts visuels jusqu’à engendrer un chaos synonyme de l’union romantique. Depuis la fin du XVIIIe siècle, les territoires montagneux de Grande-Bretagne nourrissent le mythe du caractère britannique (Britishness). Les montagnes deviennent ainsi le symbole de l’origine développé en parallèle de la modernité industrielle. La pacification des Highlands à partir de 1747 encourage l’étude des vestiges du passé où les montagnes sont les ruines naturelles. Cette recherche de l’origine incite aussi à partir des années 1820-1830 le développement des identités nationales en Écosse et au pays de Galles au sein de la Grande-Bretagne. Ces identités tentent de mettre fin à l’anglicisation en revendiquant leurs spécificités culturelles et se réapproprient la montagne en tant que symbole national. / Until the 18th century, mountainous scenery in Britain was unknown to most of the inhabitants, and it was regarded as wild and gloomy. However, places such as the English Lake District, the Welsh Snowdonia and the Scottish Highlands were instrumental in the development of the art of landscape painting in Britain between the 18th and 19th centuries. Artists’ observation of the northern mountains captured the imagination through two major notions : the picturesque beauty and the sublime. Indeed, walking in English gardens lead to the Home Tour in mountainous lands. From a gloomy natural form following the Flood, the mountain became a symbol of insularity. This called for a re-enchantment through paintings and poetry, and then the mountain was allowed its glory. Watercolourists drew the mountains from Britain and turned them into a studio en plein-air. Thus, topography views led to a new artistic composition, where mountains became more and more painted in visual arts until the creation of a chaos synonymous with Romanticism. In the second half of the 18th century, these mountainous territories took part in the myth of Britishness. They became a symbol of origin, developing along with industrial modernity. The pacification of the Highlands from 1747 encouraged studies on the primitive past, where the northern mountains were natural ruins. In 1820-1830, the quest for origin also implemented the rise of national identities in Scotland and Wales upon British soil. These identities attempted to put an end to Anglicisation by claiming their own cultural specificities and reclaiming the mountain as their national symbol.
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Comparaison des structures, des processus et des résultats en matière de traitement des blessures dans les systèmes de traumatologie intégrés au Québec et en Angleterre et Pays de Galle

Bouderba, Samy 31 May 2021 (has links)
La mise place des systèmes de traumatologie a fait suite au besoin croissant d’améliorer la prise en charge des patients gravement blessés. Pour maintenir le bon fonctionnement d’un système, quel qu’il soit, une évaluation régulière doit être instaurée. Une des méthodes d’évaluation du bon fonctionnement du système de traumatologie est la comparaison de ce dernier à d’autres systèmes de traumatologie dits « matures ». À ce jour, peu d’études ont comparé le système de traumatologie du Québec à d’autres systèmes. Pour pallier ce manque, nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective dont les objectifs étaient la comparaison des systèmes de traumatologie du Québec et de l’Angleterre sur le plan des structures, des processus de soins (i.e. temps nécessaire pour obtenir les soins définitifs et temps passé au service des urgences) et des résultats cliniques (i.e. mortalité, durées de séjour hospitalier et aux soins intensifs), sur la période allant du 1er avril 2014 au 31 mars 2017. Pour les structures, nous avons constaté des différences dans les soins pré-hospitaliers, principalement le triage et l’intubation sur la scène de l’accident. Pour les processus, le délai aux soins définitifs était plus long au Québec pour les patients transférés (médiane=6,0 heures [étendu interquartile 4,0-9,3] vs 2,5 heures [1,5-4,9]), mais plus courts pour les patients transportés directement (1 heure [0,7-1,5] vs 1,5 heures [1,1-1,9]). Le délai à l’urgence était plus long au Québec (médiane=6,4 heures [étendu interquartile 3,1-16,1] vs 4 heures [2,8-6,1]) Pour les résultats cliniques, la cote de mortalité ajustée était plus élevée au Québec (Rapport de cotes (RC)=1,16, intervalle de confiance (IC) à 95% :1,02-1,33), particulièrement pour les patients avec blessures à la tête ( RC=1,28 IC à 95% : 1,09-1,51) et quel que soit l’âge (RC pour les <65 ans=1,35 IC à 95% :1,06-1,73 et RC pour les ≥ 65 ans =1,27 IC à 95%=1,04-1,57). Les durées de séjours hospitaliers étaient sensiblement les mêmes sauf pour les patients avec blessures à la colonne vertébrale où les séjours hospitaliers et en soins intensifs étaient plus courts au Québec, les rapports des risques instantanés (Hazard ratio) étaient de 1.23 (IC à 95% : 0,97-1,56) et de 1,36 (IC à 95% :1.07-1,71), respectivement. / The introduction of trauma systems followed the growing need to improve the care of severely injured patients. To maintain the proper functioning of any system, regular evaluation must be instituted. One method of evaluating the proper functioning of the trauma system is to compare it to other so-called "mature" trauma systems. To date, few studies have compared Quebec's trauma system to other systems. To make up for this lack, we carried out a retrospective cohort study whose objectives were to compare the trauma systems of Quebec and England in terms of structures, care process (i,g time required to obtain final care and time spent in the emergency department) and outcomes (i,g mortality, length of hospital stay and intensive care), over the period from April 1, 2014 to March 31, 2017. For the facilities, we noted differences in care pre-hospital, mainly triage and intubation at the scene of the accident. For the processes, time to definitive care was longer in Quebec for transferred patients (median = 6.0 hours [extended inter-quartile 4.0-9.3] vs 2.5 hours [1.5-4, 9]), but shorter for patients transported directly (1 hour [0.7-1.5] vs 1.5 hours [1.1-1.9]). The delay in the emergency department was longer in Quebec (median = 6.4 hours [extended interquartile 3.1-16.1] vs 4 hours [2.8-6.1]). For outcomes, the adjusted odds of mortality was higher in Quebec (Odds ratio (OR) = 1.16, 95% confidence interval (CI): 1.02-1.33), especially for patients with head injuries (OR = 1.28 95% CI: 1.09-1.51) in all age groups (OR for <65 years = 1.35 95% CI = 1.06-1.73 and OR for ≥ 65 years = 1.27 95% CI = 1.04- 1.57). Hospital stays were similar except for patients with spinal injuries where hospital stays and intensive care stays were shorter in Quebec with Hazard Ratio= 1.23 (95% CI: 0.97-1.56 and 1.36 95% CI: 1.07-1.71), respectively.
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La mobilisation linguistique au Pays de Galles, en Ontario et au Nouveau-Brunswick (1962-2012) : cycles de mobilisation et rémanence dans une perspective comparée

Normand, Martin 07 1900 (has links)
Les minorités linguistiques francophones au Nouveau-Brunswick et en Ontario et la minorité galloisante au Pays de Galles ont plusieurs éléments en commun. D’abord, elles se sont dotées d’un réseau associatif dense qui a mené de front plusieurs luttes, souvent avec succès, et qui a eu pour résultats l’amélioration de la situation sociopolitique et la reconnaissance symbolique de la communauté minoritaire. Ensuite, le statut légal et social de la langue minoritaire a relativement progressé dans les trois cas, grâce à l’adoption de lois et de politiques linguistiques. Ajoutons qu’elles ont tous accès à des institutions qui leur permettent de faire entendre leurs voix ou encore de se gouverner, que ce soit à travers leurs gouvernements locaux ou les assemblées législatives, et peuvent compter sur un ombudsman linguistique. Toutefois, la principale différence entre ces trois cas réside dans le niveau de mobilisation linguistique que l’on y observe à l’heure actuelle. On pourrait le qualifier d’élevé au Pays de Galles, de modéré en Ontario et de faible au Nouveau-Brunswick. Comment expliquer cette différence malgré un contexte similaire dans chacun des cas ? En nous inspirant des travaux sur la mobilisation linguistique, sur la rémanence et sur les régimes linguistiques, nous proposons une hypothèse qui établit un lien causal entre la satisfaction des groupes représentant les minorités linguistiques à l’égard des régimes linguistiques et le niveau de mobilisation. Le niveau de mobilisation d’une minorité linguistique varie en fonction de sa satisfaction à l’égard du régime linguistique, et cette satisfaction est liée à la perception qu’ont les groupes quant aux succès ou aux échecs de leurs mobilisations linguistiques. Autrement dit, quand une minorité linguistique considère que sa mobilisation linguistique n’a pas obtenu le succès escompté et que le régime linguistique ne répond pas à ses principales attentes, les organisations qui la représentent maintiennent un niveau de mobilisation élevé. À l’inverse, quand une minorité linguistique perçoit que sa mobilisation linguistique a connu du succès et que le régime linguistique répond à ses principales attentes, les organisations se réorganisent et entrent en rémanence. De façon plus précise, cette hypothèse propose donc une explication pour chacun des cas. Au Pays de Galles, le niveau de mobilisation des Galloisants demeure élevé parce que les modifications apportées au régime linguistique gallois ne répondent toujours pas aux attentes formulées par les acteurs de la société civile et ces acteurs ne considèrent pas que leur mobilisation a connu les succès escomptés. En Ontario, le niveau de mobilisation est modéré, parce qu’après une période de rémanence suivant un succès de la mobilisation linguistique, elle a repris une certaine vigueur alors que certains acquis étaient menacés. Au Nouveau-Brunswick, la mobilisation linguistique est en rémanence après que la mobilisation ait atteint sa finalité, c’est-à-dire qu’elle a connu le succès qu’elle recherchait, mais les acteurs de la société civile ne sont pas pour autant absents de l’espace public. / The Francophone linguistic minorities in New Brunswick and Ontario and the Welsh-speaking minority in Wales share many common elements. They have each developed a dense network of organization which spear-headed many campaigns that led to the improvement of the socio-political standing and of the symbolic recognition of the minority community. Also, the legal and social status of the minority language has progressed in each case, following the enactment of language laws and public policies. They all have access to institutions in which they can voice their demands or where they can govern themselves, be it in local governments or legislative assemblies. They can also appeal to linguistic ombudsmen. But, the main difference is seen in their current level of linguistic mobilization. We can describe it as high in Wales, moderate in Ontario and low in New Brunswick. How can we explain this difference in spite of a similar context in each case? We draw upon the literature on linguistic mobilization, on abeyance and on linguistic regimes to suggest a hypothesis which makes a causal relationship between the satisfaction expressed towards the linguistic regime by groups representing linguistic minorities and the level of mobilization. The level of linguistic mobilization of a linguistic minority depends on the minority’s satisfaction towards the linguistic regime under which it lives, and this satisfaction is linked with how the groups that represent the minority perceive the successes or the failures of their linguistic mobilization. When a linguistic minority feels that its linguistic mobilization has not obtained the successes it anticipated and that the linguistic regime does not meet its main demands, the groups representing it keep the mobilization at a high level. Conversely, when a linguistic minority feels that its linguistic mobilization was successful and that the linguistic regime meets its demands, the groups reorganize and enter into abeyance. This hypothesis suggests an explanation for each case. In Wales, the linguistic mobilization level remains high because the changes to the regime have yet to meet the demands of the linguistic minority and because the groups representing Welsh-speakers do not consider that their linguistic mobilization has been successful. In Ontario, the linguistic mobilization level is moderate, because after a period of abeyance following what is considered as a success of the linguistic mobilization, the mobilization has reignited when the community felt under threat. In New Brunswick, the linguistic mobilization is in abeyance after the mobilization achieved its main goal, but the groups representing the community remain active in the public sphere.
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L’aristocratie laïque du Glamorgan et l’abbaye de Margam (1147-1283) / The lay aristocracy of Glamorgan and Margam Abbey (1147-1283)

Papin, Elodie 10 December 2016 (has links)
Le processus d’européanisation des élites aristocratiques au pays de Galles aux XIIe et XIIIe siècles constitue le point de départ de cette étude. L’objectif est de saisir les mécanismes de la réception de la culture aristocratique continentale par la noblesse autochtone ainsi que la sélection et l’adaptation de certains modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande. Ces mécanismes sont analysés à travers le prisme de l’abbaye de Margam. Elle est considérée comme un potentiel « espace de rencontre », inhérent au processus d’interculturation des élites aristocratiques du Glamorgan du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle. La production scripturaire de l’abbaye de Margam, fondée en 1147 par le comte de Gloucester, offre un riche corpus documentaire qui permet de dresser le portrait de l’aristocratie laïque du Glamorgan.Le portrait qui se dégage de cette étude reflète une aristocratie laïque aux multiples facettes. Malgré une hétérogénéité culturelle et sociale se dessine la naissance d’une identité catégorielle commune aux élites aristocratiques. Acquérant un rôle d’agents de transition et de transformation, les cisterciens ont répondu aux besoins spirituels des nobles gallois et anglo-normands qui recherchaient l’intercession de la Vierge afin de réussir leur salut. Anticipant toute contestation aux transferts de propriété, le monastère a sécurisé les transactions en s’adaptant aux usages propres aux grands laïcs du Glamorgan. Cette reconnaissance des pratiques de l’aristocratie locale n’a pas évité l’éclatement de conflits, parfois violents, souvent résolus devant la cour comtale du Glamorgan. Cette dernière apparaît alors comme un second « espace de rencontre » du processus d’interculturation.En tant qu’« espace de rencontre », l’abbaye de Margam a contribué au processus d’européanisation qui a touché l’aristocratie galloise du Glamorgan. Cependant, ce concept présente des limites. L’européanisation des nobles autochtones n’a pas été complète, car ils ont conservé leur héritage culturel. Il laisse également dans l’ombre le processus inverse. L’adaptation et la sélection de modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande mettent donc en lumière le processus d’interculturation des élites du Glamorgan aux XIIe et XIIIe siècles. / The process of Europeanization of aristocratic elites in Wales in the twelfth and thirteenth centuries is the starting point of this study. It aims at understanding the mechanisms underlying the reception of the Continental aristocratic culture by the local aristocracy as well as the selection and adaptation of some Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy. In order to grasp these mechanisms, this study revolves around Margam Abbey. It is considered as a possible “meeting place”, inherent to the process of interculturation of the Anglo-Norman and Welsh aristocratic elites from the mid-twelfth century to the end of the thirteenth century. The written production of Margam Abbey, founded by the earl of Gloucester in 1147, gives a rich corpus to draw the portrait of the lay aristocracy in Glamorgan.The portrait made in this study is representative of a multifaceted lay aristocracy. In spite of a cultural and social heterogeneousness, the birth of a common class identity to the aristocratic elites draws. Obtaining a role of agents of transition and transformation, the Cistercians answered the spiritual needs of the Welsh and Anglo-Norman nobles, all seeking the Holy Virgin intercession in order to win their salvation. In order to prevent any claim to transfers of property, the monastery secured the transactions by different adaptations to the specific practices of the lay aristocracy of Glamorgan. This recognition of the aristocratic particularities did not avoid the breaking of conflicts, sometimes violent, often settled before the county court. This latter appears as a second “meeting place” of the process of interculturation.As “meeting place”, Margam Abbey contributed to the Europeanization impacted the lesser Welsh aristocracy in Glamorgan, who adapted to the Continental models. However, this concept presents some significant limits. The Europeanization of the native elites was not complete, because they kept their cultural inheritance. It does not also shed light on the reverse process. So, the adaptation and selection of Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy highlight the process of interculturation of the aristocratic elites in Glamorgan.
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Produire et reproduire la langue et la culture à l’école primaire au pays de Galles : Gwaith athrawon a chynorthwywr addysgu yng Nghaerdydd / Le travail d’enseignantes et d’aides-enseignantes à Cardiff

Turner, Karine 28 May 2020 (has links)
La recherche entreprise dans le cadre de cette thèse doctorale se veut une réflexion sur le travail des enseignantes et des aides-enseignantes d’une école primaire de langue galloise, à Cardiff, capitale du pays de Galles. Ce travail apparait marqué par des rapports de force entre la langue majoritaire (anglais) et la langue minoritaire (gallois), et s’inscrit dans un contexte sociétal de revendication et de reconnaissance de la langue en situation diglossique. Par l’entremise d’observations consignées dans un journal de bord réflexif et d’entretiens semi-dirigés, j’explore la façon dont ces membres du personnel de l’école contribuent à la (re)production de la langue et de la culture galloises. Plus précisément, j’appréhende leur travail au regard de deux dimensions de cette (re)production linguistique et culturelle, soit : les politiques linguistiques éducatives et la culture de l’école. Les résultats de cette enquête ethnographique, présentés dans le cadre d’articles scientifiques, mettent en évidence les voix et les perspectives des aides-enseignantes et enseignantes, encore trop peu présentes dans les travaux de recherche sur l’éducation en gallois. Le premier article vise à démontrer que le travail des enseignantes et des aides-enseignantes s’inscrit dans un processus dynamique de mise en oeuvre des politiques linguistiques éducatives. De fait, celles-ci sont en mesure d’adopter, de résister, de négocier, voire même de créer ces politiques au sein de l’école ou de la salle de classe. Leurs discours et leurs pratiques montrent qu’elles se questionnent quant à la place à accorder à la langue majoritaire, et qu’elles sont parfois à la recherche de compromis visant à mitiger les effets néfastes perçus à l’égard d’un règlement scolaire qui interdit l’usage de l’anglais. Le deuxième article de cette thèse explore la notion de la culture de l’école. Compte tenu de la prévalence de la langue anglaise à Cardiff et dans la plupart des foyers des élèves qui fréquentent cette école, les enseignantes et aides-enseignantes réalisent un important travail de valorisation de la langue et de la culture galloises. En s’appropriant la mission de l’école et en perpétuant des traditions et rituels, elles contribuent à façonner la culture de l’école d’une manière qui permet aux élèves d’évoluer dans un cadre à la fois communautaire et familial, ancré dans la langue et la culture galloises. Enfin, par l’entremise du troisième article, l’ensemble des données de cette étude sont mises en relation avec mon parcours de chercheure franco-ontarienne, confrontée aux défis de l’apprentissage d’une langue et de l’ethnographie en milieu non familier. Je pose un regard critique sur mon positionnement d’Insider/Outsider en exposant tant les aspects qui provoquent un rapprochement au terrain que ceux qui entraînent une distance avec celui-ci. Il s’agit, entre autres, d’un aller-retour entre ma familiarité avec le contexte sociétal de la langue au pays de Galles, qui s’apparente à celui de l’Ontario français, et le sentiment d’éloignement provoqué par mon immersion dans un milieu scolaire entièrement gallois. Cette ethnographie se veut à la fois une enquête sur le rôle des enseignantes et des aides-enseignantes dans la (re)production de la langue et de la culture galloises, et un examen de ce que signifie mener une ethnographie dans un contexte linguistique minoritaire autre que celui auquel appartient la chercheure.

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