• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 507
  • 159
  • 48
  • 29
  • 14
  • 13
  • 11
  • 10
  • 9
  • 6
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • Tagged with
  • 840
  • 286
  • 227
  • 112
  • 109
  • 94
  • 92
  • 83
  • 74
  • 73
  • 69
  • 50
  • 48
  • 46
  • 44
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
711

Du monastère au musée : statuts et fonctions de l'oeuvre peinte à l'hôpital général de Québec (1693-1960)

Savard, Guillaume 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2005-2006 / Notre mémoire se concentre sur la collection d'œuvres peintes des Augustines du Monastère de l'Hôpital Général de Québec (1693-1960). À travers l'examen de l'historicité de l'œuvre, il explicite la pluralité de ses statuts et les fonctions multiples que les religieuses lui attribuèrent dans la durée. Il repose sur l'hypothèse principale que l'entrée de l'œuvre au musée en 1930 marque l'aboutissement d'un processus évolutif impliquant à la fois des transformations de sens et des superpositions de plusieurs strates de valorisation. Trois chapitres examinent ce processus. Le premier s'attarde à la triple transition de l'œuvre dans le temps : objet de mémoire, objet d'histoire puis d'esthétique. Le second interroge les motivations ayant déterminé sa (re)contextualisation au musée en 1930. Le troisième évalue les enjeux de cette (re)fondation de l'œuvre en objet de collection sur ses représentations par la Communauté et, ultimement, sur ses modalités actuelles de transmission.
712

Le sentiment de présence au monde, le sentiment de présence à la peinture

Prévost-Lefebvre, Gabrielle 18 April 2018 (has links)
Ce texte est l'accompagnement réflexif du corpus d'oeuvres Les assises, un ensemble de huit tableaux, réalisé lors de mes deux années à la maitrise et présenté à la Galerie des arts visuels du 25 au 30 août 2009. Il décortique le processus élaboré pour ce projet en peinture, dont la principale problématique touche à la nature de l'expérience de représentation, en permettant d'expliciter deux phases de la création de l'oeuvre qui demeurent inaccessibles à l'exposition. La première phase concerne la création d'un matériel photographique saisissant dans un espace neutre différentes étapes d'une mise en scène où j'entre en relation avec certains objets dont principalement des chaises. Afin de constituer une expérience originale, je vise à réinventer la relation physique avec ces objets en tentant d'éliminer les automatismes liés à la fonctionnalité de ceux-ci dans le cadre quotidien. Cette étape est nourrie par la recherche d'une intensité de la présence personnelle dans le champ spatio-temporel de l'expérience qui prend la forme d'une « performance » dite privée, captée par une caméra vidéo. La deuxième phase se situe dans le champ du « faire » de la peinture. J'élabore les tableaux à partir des documents vidéo ou photographiques produits lors des événements performatifs. Les oeuvres prennent forme par des étapes d'actions connectées tout autant à l'expérience passée qu'à l'apparition graduelle de la représentation. Double état de conscience qui puise dans la mémoire affective tout en développant une traduction picturale à partir des choix de couleurs, et des gestuelles d'application. Aussi, au cours de ce mémoire, je m'intéresse au point de vue du regardeur, j'expose certaines notes d'ateliers et présente les oeuvres.
713

La bourgeoisie en portrait au Bas-Canada (1790-1830)

Bernier, Geneviève 19 April 2018 (has links)
Notre mémoire propose une nouvelle compréhension des portraits bourgeois peints au Bas-Canada entre 1790 et 1830. Partant du constat que ces portraits étaient symptomatiques de la société dans laquelle ils ont été conçus, c'est le concept de « représentation sociale » qui dirige l'ensemble de notre étude. Pour ce faire, nous avons élaboré une argumentation en trois chapitres. Le premier chapitre nous permet de situer les éléments théoriques et historiques nécessaires à la compréhension du désir de représentation. S'ensuit, dans le deuxième chapitre, une analyse plastique, stylistique et iconographique, d'un vaste corpus de portraits, peints par cinq artistes. mis en relation avec la biographie des différents bourgeois portraiturés. Finalement, le troisième chapitre nous permet de donner tout son sens à cette analyse. La présentation des différents liens unissant les modes de représentativité de la bourgeoisie et ses aspirations, permet de comprendre le portrait, à la fois reflet de la société, de ses valeurs et de son évolution, comme un puissant objet de représentation sociale.
714

Le surréalisme dans l'œuvre de Jean-Philippe Dallaire (1938-65)

Thibault, Caroline 07 February 2019 (has links)
Parmi les peintres qui ont marqué la scène artistique québécoise on retrouve Jean-Philippe Dallaire (1916-1965). La force créatrice et originale de sa production se compare avantageusement à d’autres plus connues, comme celle de Pellan. Cette réflexion qui a comme sujet Le surréalisme dans l’oeuvre de Jean-Philippe Dallaire (1938-1965) se veut une clé pour comprendre l’évolution picturale de l’artiste. Notre analyse s’articule autour d’un petit groupe de toiles réalisé en 1957 et jugé comme l’ensemble le plus important de Dallaire. Le traitement des oeuvres combine une facture mi-surréaliste à une facture mi- abstraite et témoigne autant du savoir faire de l’artiste que de sa connaissance des esthétiques modernes. Le surréalisme dans 1’oeuvre de Jean-Philippe Dallaire (1938-1965) propose une lecture contemporaine des oeuvres par une approche sémiologique du langage visuel telle que développée au Québec par Fernande Saint-Martin et Marie Carani. Cette approche appliquée aux oeuvres de ce corpus a permis d’inscrire l’artiste dans la modernité et ainsi de le dissocier d’une tradition québécoise alors essoufflée. / Montréal Trigonix inc. 2018
715

O jovem Pedro Américo entre arte, ciência do belo e um outro nacional / -

Maciel, Fábio D\'Almeida Lima 01 August 2016 (has links)
Esta Tese concentra seu interesse nos anos de formação do pintor e filósofo brasileiro Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Toma como objetos principais de reflexão as suas primeiras obras autorais - escritas e pictóricas -, produzidas no fim de sua bolsa de estudos na Europa, especialmente em Paris, concedida diretamente pela Casa Imperial brasileira. São os textos \"La réforme de l\'École des Beaux-Arts et l\'opposition\" (1863), Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos (1864), Cartas de um Plebeu (1865), e a pintura A Carioca (1863-64). A partir dessas produções, discutem-se retrospectivamente os estudos artísticos e científicos realizados por Américo no Rio de Janeiro, em Paris e em outras cidades européias, suas inclinações artísticas e filosóficas, e suas relações com alguns artistas e políticos, no Brasil e no exterior. Apresenta-se como hipótese central o esforço do artista em estruturar uma teoria artística e seu primeiro projeto político endereçado às artes no Brasil, que proverão as bases permanente para várias de suas atuações ao longo da carreira. Defende-se se tratar de uma teoria interessada em revelar o \"Belo ideal\", mas um \"ideal moderno\"; e de um projeto centrado na valorização social do artista por meio de uma demanda permanente de instrução teórica e filosófica; na expansão \"universal\" e obrigatória do ensino do desenho; e na fundação de uma arte nacional que se opusesse - com o aporte das teorias sobre as diferenças entre as \"raças\" humanas - ao indianismo que, nas artes plásticas, ganhava força no país, a partir dos anos 1860. / Dans cette thèse, nous nous sommes intéressés à la période de formation du peintre et philosophe brésilien Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Nous y étudions les premières oeuvres écrites et picturales de cet artiste, produites à la fin d\'une bourse d\'études à Paris, offerte directement par la Maison de l\'Empereur brésilien. Ces travaux sont La réforme de l\'Ecole des Beaux-Arts et l\'opposition (1863), Considérations Philosophiques sur les Beaux-Arts des Anciens («Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos») (1864), Lettres d\'un plébéien («Cartas de um Plebeu») (1865), et la peinture A Carioca (1863-64). A partir de ces productions, nous discutons la démarche d\'études artistiques et scientifiques poursuivies par Américo à Rio de Janeiro, à Paris et dans d\'autres villes européennes. Nous analysons ses intérêts artistiques et philosophiques, et les relations qu\'il avait directement ou indirectement établies avec des artistes et des politiciens, au Brésil et à l\'étranger. VII L\'hypothèse principale de cette thèse concerne l\'effort de l\'artiste à structurer une théorie artistique et, aussi, un projet politique pour les arts au Brésil. Le premier servira de base permanente à plusieurs d\'autres tout au long de sa carrière. Notre postulat de départ est qu\'il s\'agit d\'une théorie adressée à la réalisation du « Beau idéal », mais dans une perspective comprise comme « moderne »; et d\'un projet axé sur la valorisation sociale de l\'artiste, nourrie par une demande permanente de son apprentissage théorique et philosophique; par l\'expansion « universelle » et obligatoire de l\'enseignement du dessin; et, finalement, par la fondation d\'un art national qui devrait être « blanc », aux yeux d\'Américo, en s\'opposant de cette manière à la représentation de l\'indigène, représentation qui, à partir des années 1860, devenait un symbole important pour les arts plastiques au Brésil.
716

Charles Le Brun décorateur de fêtes et de cérémonies / Charles Le Brun designer of festivals and ceremonies

Lafage, Gaëlle 22 November 2013 (has links)
Les fêtes et les cérémonies, de Cour, publiques ou privées, firent partie des grandes heures du règne de Louis XIV. Charles Le Brun, le Premier peintre du roi, magnifia quelques-unes de ces brillantes célébrations, associant apparat, musique, danse ou feux d’artifice. Les peintures, sculptures, tapisseries ou grandes structures, telles que des arcs de triomphe, étaient conçues ou disposées afin de s’adapter aux divertissements ou aux cérémonies, métamorphosant pendant quelques heures les édifices ou les jardins. Détruites à la fin des événements qu’elles accompagnaient, ces œuvres ont reçu peu d’attention jusqu’à présent. L’analyse des sources contemporaines et des images des décors permet de restituer ces ouvrages, mais également de les replacer dans leur contexte. La genèse de ces œuvres, leur conception et leur fabrication sont étudiées, redessinant les liens que Le Brun avait tissés avec les hommes d’État (le roi, Séguier, Fouquet et Colbert), avec les hommes de lettres, ainsi qu’avec ses principaux collaborateurs, notamment à la Manufacture des Gobelins. L’une des particularités de Le Brun dans ce domaine fut d’ordonner lui-même des fêtes et des cérémonies, ce qui constitue peut-être un cas unique pour un peintre à cette période. Ces œuvres oubliées complètent donc le portrait d’un des plus grands artistes français du XVIIe siècle. Plus que tout autre ouvrage, les décorations ordonnées par Le Brun donnent l’image la plus juste de ses recherches et de ses goûts. Enfin, l’étude de ces fêtes et de leur réception offre une meilleure compréhension de ces moments éphémères, tout en leur conférant la pérennité qu’ils méritent. / Religious ceremonies and festivals, courtly, public or private, constituted the most glorious moments of the reign of Louis XIV. Charles Le Brun, the King’s First Painter, enhanced some of these brilliant celebrations, involving pageantry, music, dance or fireworks. The paintings, sculptures, tapestries or great structures, such as triumphal arches, were designed or arranged to adapt to entertainment or ceremonies, transforming for a few hours gardens or buildings. Destroyed at the end of the events that required them, these works have received little attention until now. In this study, contemporary descriptions and reproductions of Le Bruns decorations are analyzed and brought to light to set them in the context of their day. The origin of these works, their conception and their making are studied, showing Le Bruns connections with statesmen (the King, Seguier, Fouquet and Colbert), with men of letters, and with other artists and workers, in particular those at the Gobelins Manufactory. One of the particularities of Le Brun in this domain was to commission himself festivals and ceremonies, which was perhaps a unique case for an artist at that time. These forgotten works round out the portrait of one of France’s greatest XVIIth Century artists. More than any other work, the decorations commissioned by Le Brun give the most accurate image of his research and taste. Finally, the study of these festivals and their reception offers a better understanding of these ephemeral moments, while giving them a permanence they deserve.
717

Le rayonnement international des gravures flamandes aux XVIe et XVIIe siècles: les peintures murales des églises Sainte-Bethléem et Saint-Sauveur à la Nouvelle-Djoulfa, Ispahan

Eftekharian, Sâyeh 13 October 2006 (has links)
L’auteur inventorie les sources iconographiques de la plupart des quelque 250 peintures de l’église Sainte-Bethléem et de la cathédrale Saint-Sauveur de la cité arménienne de la Nouvelle-Djoulfa, dans les faubourgs d’Ispahan. Elle établit que ces sources, contrairement à la thèse qui faisait autorité depuis plus de cinquante ans, ne sont pas des xylographies du graveur Christoffel Van Sichem, mais des estampes de la Bible de Natalis, ouvrage jésuite publié pour la première fois à Anvers en 1593.<p><p>L’auteur démontre qu’il existe également une autre source, à savoir l’album Thesaurus veteris et novi Testamenti de l’éditeur anversois de confession calviniste G. de Jode, dont la première publication date de 1579 et dont les planches furent reprises, entre autres, dans l’album Theatrum Biblicum publié à Amsterdam à partir de 1639 par l’éditeur C. J. Visscher. Une comparaison avec des miniatures de l’école de la Nouvelle-Djoulfa conservés au Matenadaran et à la BNF permet de confirmer que ces deux albums sont parvenus dans la cité arménienne. Enfin, la thèse recense plusieurs estampes isolées qui ont aussi servi de modèle aux peintures murales.<p><p>Par une étude stylistique comparée mettant en évidence la transformation caractéristique de certains modèles utilisés, l’auteur établit que les peintres impliqués dans la décoration de l’église Sainte-Bethléem et de la cathédrale Saint-Sauveur sont des artistes de la cité, dont l’un au moins a une connaissance approfondie des techniques et des conventions de l’art pictural occidental. Dans le même temps, elle fait ressortir le fait que l’influence de la gravure flamande sur l’art pictural arménien se traduit à la fois par un renouvellement des formes et par une évolution de certains contenus et signale que le rayonnement de la Nouvelle-Djoulfa en prolonge les effets tant en Arménie que dans d’autres communautés de la diaspora arménienne.<p><p>Enfin, en fournissant plusieurs exemples inédits témoignant de l’influence internationale de l’art flamand de cette époque – et tout particulièrement des œuvres de Maarten De Vos – par le truchement de la gravure, l’auteur ouvre des pistes de recherche tant en Perse que dans d’autres zones géographiques. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
718

Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage, 1780-1850

Favry, Amélie 21 March 2005 (has links)
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.<p>Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.<p>La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.<p>Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges. <p>Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.<p>Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint. <p>Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.<p>Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
719

Le bivouac d’Austerlitz selon Louis-François Lejeune : les guerres napoléoniennes entre construction identitaire et construction historique

Denis, Béatrice 08 1900 (has links)
Le peintre, soldat et mémorialiste Louis-François Lejeune (1775-1848) entendait faire de son corpus de peintures de bataille et de ses Souvenirs d’un officier de l’Empire (1851) des témoignages historiques de la période napoléonienne, destinés à la postérité. Or, cette conjugaison entre peintures et mémoires renvoie aussi à la dualité médiale de la propagande napoléonienne, qui diffuse un récit unique des événements militaires à l’aide d’organes d’information inédits tels que les Bulletins de la Grande Armée. Ce récit, déjà médiatisé comme étant historique, est repris en images par le mécénat impérial. Ce mémoire vise à démontrer comment Lejeune contribue à ce récit historicisant, d’abord à un niveau individuel en construisant son identité par rapport à sa participation aux guerres napoléoniennes, puis aussi à un niveau étatique. Son Bivouac d’Austerlitz, présenté au Salon de 1808, est une commande du gouvernement. Il sera question de la façon dont ce tableau de Lejeune s’insère d’abord dans sa carrière, ensuite dans son corpus de peintures de bataille, puis finalement dans le récit napoléonien sur Austerlitz. La forme épisodique du tableau, empruntée à la ligne narrative du 30e bulletin de la Grande Armée, où Napoléon rapporte la victoire d’Austerlitz, peut s’expliquer par la complémentarité voulue entre récit textuel et visuel. Ce tableau contribue ainsi à la construction historique de la bataille. Au milieu des transformations profondes du monde académique et de la hiérarchie des genres, la dualité peintre-soldat de Lejeune répond en tous points à la vocation historique attribuée à la peinture sous Napoléon. / Painter, soldier, and memorialist Louis-François Lejeune (1775-1848) conceived his battle paintings and his memoirs, Souvenirs d’un officier de l’Empire (1851), as historical testimonies of the Napoleonic period, destined for posterity. This twinning of paintings and memoirs mirrors the duality of Napoleonic propaganda as a whole, which disseminates a single version of military events with the help of unprecedented information tools such as the Bulletins de la Grande Armée. This written narrative, already thought of as historical, is picked up again in the paintings commissioned by the government. This master’s thesis argues that Lejeune contributes in a unique way to this historical narrative, first at an individual level by constructing his identity from his participation in the Napoleonic wars, and also at a state level. His Bivouac d’Austerlitz, presented at the 1808 Salon, was commissioned by the government as part of a larger order. It is shown that this painting fits first into Lejeune’s career, then into his cycle of battle paintings, and finally into the narrative of Austerlitz that Napoleon himself promoted. The episodic form of this painting can be explained by the deliberate pairing of written and pictorial narratives, which borrows from the 30th bulletin de la Grande Armée where Napoleon recounts the victory at Austerlitz. This painting thus contributes to the historical construction of the battle. As deep transformations threatened the academic genre hierarchy at the turn of the nineteenth century, the duality of Lejeune’s persona as soldier and painter helped promote the historical function given to paintings under Napoleon.
720

Etude des mécanismes de photovieillissement de revêtements organiques anti-corrosion pour application comme peintures marines. Influence de l'eau

Malajati, Yassine 30 June 2009 (has links) (PDF)
La préservation des structures métalliques en milieu marin conduit au développement de revêtements organiques anticorrosion de type époxy, époxy-polyamine ou polyester, voire de nouvelles formulations respectueuses de l'environnement. Les peintures marines se trouvent exposées à la lumière solaire lors de leur utilisation en zone de marnage et elles doivent conserver leurs propriétés fonctionnelles pour assurer leur rôle de protection contre la corrosion. Afin d'évaluer le comportement à long terme de ces formulations, des vieillissements artificiels accélérés impliquant la lumière et l'eau (alternativement ou simultanément) ont été mis au point. Trois types de vieillissement ont alors été utilisés : photovieillissement à sec, cycles alternés irradiation / immersion et irradiation dans l'eau. Deux peintures marines industrielles à base de résin époxy (avec ou sans solvant) ont été étudiées ainsi que des polymères modèles : soit bidimentionnel (résine phénoxy PKHJ(R) ou tridimentionnel (DGEBA/TETA). En présence d'eau, l'étude des mécanismes de vieillissement a permis de mettre en évidence l'hydrolyse de photoproduits et leur migration dans la solution d'immersion. De plus, dans le cas de la PKHJ(R), cette hydrolyse conduit à la production de phénols qui ont un effet photoinducteur, et d'acides qui sont extraits par l'eau. Les évolutions moléculaires des matériaux ont pu être corrélées aux évolutions macroscopiques des propriétés physico-chimiques au cours du vieillissement. Les mécanismes, les cinétiques, l'influence du milieu dépendent de la nature de la structure chimique, de la structure morphologique et de l'état du plymère étudié (vieilli ou non).

Page generated in 0.0526 seconds