751 |
Evaluation des Capacités de la Microscopie Raman dans la Caractérisation Minéralogique et physicochimique de Matériaux Archéologiques : Métaux, Vitraux & Pigments.Bouchard, Michel 05 December 2001 (has links) (PDF)
L'évaluation des capacités non-destructives de la Microscopie Raman en Archéologie est la ligne directrice de ce travail de recherche. Trois domaines ont été choisis afin d'estimer les avantages et les limites d'une telle technique d'analyse ; il s'agit de l'étude 1) des pigments issus des peintures préhistoriques, 2) des produits de corrosion de métaux d'origine archéologique et 3) des vitraux (le verre, la coloration et l'altération). Les résultats plus ou moins « positifs » selon les domaines, mettent en<br />évidence, par exemple, les capacités de la MR à distinguer les oxydes de Mn du carbone dans les peintures noires préhistoriques ou encore, la facile identification de l'hématite ; ils permettent également de distinguer assez facilement les différentes phases<br />d'altérations existantes sur les métaux corrodés (sulfates, oxydes, chlorures...). Enfin, si l'étude du verre et des colorations en surface offrent des résultats assez positifs (complexes de type : PbCrO4.PbO), l'identification de la coloration dans la masse des vitraux par des colloï des métalliques reste plus complexe. La fluorescence constitue<br />également un des désavantages certain de cette méthode. Toutefois, la réussite de cette technique, dans le domaine de l'archéometrie, où elle est encore peu appliquée, permet d'entrevoir un avenir prospère et une utilité incontestable pour les archéologues,<br />restaurateurs et conservateurs.
|
752 |
"L'art ne s'apprend pas aux dépens des moeurs!" Construction du champ de l'art, genre et professionnalisation des artistes (1789-1848)Sofio, Séverine 03 December 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'éclairer l'évolution des conditions sociales de la production artistique au cours de la première moitié du XIXe siècle, à partir d'un point de vue particulier : celui de la place qu'y occupent les artistes femmes. En d'autres termes, nous montrons les liens et les influences réciproques qui ont pu exister, à cette époque, entre les mutations du monde de l'art - en l'occurrence, sa transformation progressive en champ autonome et la professionnalisation de l'activité artistique qui s'actualise alors à travers la centralité du Salon dans les structures institutionnelles et dans les carrières des artistes - et les modalités de sa féminisation, qui s'avère alors tout à fait exceptionnelle.
|
753 |
Of master Hongyi's last calligraphic workWang, Fei 08 1900 (has links)
Hongyi (1860-1942) est le maître de l’école bouddhiste appelée « Terre Pure » en Chine moderne. Dans l'histoire du bouddhisme chinois, il est le seul maître bouddhiste qui peut se classer parmi les plus grands calligraphes chinois. Dans l'histoire de la calligraphie chinoise, il est le premier moine-calligraphe qui allie sa foi bouddhiste avec son art calligraphique tout en appliquant des principes de la peinture occidentale à son travail de calligraphie. Son art serve bien sa croyance religieuse et n’est pas indépendent de celle-ci, ce qui est extraordinaire dans l’histoire calligraphique. Il utilise le concept bouddhiste de «une forme sans forme» pour interpréter la calligraphie chinoise, et propose une série de théories calligraphiques bouddhistes pour guider sa pratique. D’ailleurs, sa calligraphie ne sert qu'à retranscrire les textes bouddhistes classiques et contemporains. Ses œuvres illustrent donc l'influence du bouddhisme chinois sur la calligraphie chinoise. Traditionnellement, la dernière œuvre d'un calligraphe est souvent considérée comme son chef-d'œuvre en fonction de deux critères: sa technique et son contenu moral. En outre, quelques-unes des dernières œuvres de grands calligraphes ont survécu. La rareté les rend encore plus précieuses. Bei xin ji jiao («悲欣交集») est la dernière œuvre de Hongyi, qui a été achevée trois jours avant son nirvana. Ce mémoire sera d'étudier et d'analyser l'influence de sa pensée bouddhiste sur le contenu littéraire et la forme artistique de cette œuvre, et d’expliciter qu’elle guide pleinement vers l'état ultime de sa pratique bouddhiste au plus haut niveau de sa calligraphie. / Hongyi (1860-1942) is a Master of Pure Land Buddhism in modern China. In the history of Chinese Buddhism, he is the only Buddhist Master who can rank among the greatest Chinese calligraphers. In the history of Chinese calligraphy, he is the first monk calligrapher who combines his Buddhist faith with his calligraphic art, and applies Western painting principles in his work of calligraphy. His calligraphic art well serves his religious belief, not independent from the latter as it is in most cases in the history. He uses the Buddhist concept of “a form without form” to interpret Chinese calligraphy, and puts forward a series of Buddhist calligraphic theories to guide his practice. Moreover, his calligraphy serves only to transcribe classical and contemporary Buddhist texts. In this sense, his calligraphic work exemplifies the influence of Chinese Buddhism on Chinese calligraphy. Traditionally, the last work of a calligrapher is often considered as his masterpiece according to two standards: its technique and its moral content. Furthermore, few of the last works by great calligraphers have survived. Scarcity makes these works even more valuable. Bei xin jiao ji (“悲欣交集”) is Hongyi’s last calligraphic work, which was completed three days before his nirvana. This thesis will study and analyze the influence of Hongyi’s Buddhist thought on the literary content and artistic form of this work and expounds that his last work fully displays the ultimate state of his Buddhist practice and the highest level of his calligraphy.
|
754 |
Enjeux de la couleur dans le cinéma hollywoodien d'après-guerreCaron-Ottavi, Apolline 06 1900 (has links)
Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines.
La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre.
La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme. / After WWII, the treatment of color in Hollywood cinema takes a new turn. Because it was too artificial, color was at first relegated to "unrealistic" films (musicals, westerns, etc). But in the post-war period, a change took place, and color was used in films that showed the common life of America, and became a new way of understanding contemporary issues.
Color is not anymore a superfluous ornament, nor a mere device to increase realism: it is meaningful, as meaningful as any other element of the « mise en scène ». The bright colors and the exacerbation of the artifice are used from that time by some of the film-makers in a different purpose from that of pure entertainment : sometimes with irony, and even an underlying pessimism. What is aesthetically at stake in color films must be considered in the post-war context.
The depreciation of color in the history of arts is an ancient trend, and since Antiquity, color in art has often been associated to feminine makeup and illusion. Hollywood films of the fifties changed the archetypical image of women: there was a shift from the mythical woman to women of flesh and blood, overtly sexualized, which allowed a more thorough evocation of the everyday life social relations. Through the actress and her acting - the way she manipulates color, or find a way to exist through it –, color releases itself from prejudices, participate to a release of expressiveness, and serve a rejection of basic mimesis.
|
755 |
Les images de la vie terrestre de la Vierge dans l'art mural (peintures et mosaïques) en France et en Italie : des origines de l'iconographie chrétienne jusqu'au Concile de TrenteFerraro, Séverine 08 December 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse est consacré aux images murales de la vie terrestre de la Vierge, une séquence iconographique composée de l'histoire de la jeunesse de Marie et des épisodes de la vie du Christ auxquels la Vierge est associée, jusqu'à la Pentecôte. La recherche s'inscrit dans un cadre chronologique étendu, depuis le premier art chrétien jusqu'au concile de Trente. Elle repose sur une abondante documentation iconographique qui comporte plus de 2300 images, peintures et mosaïques murales, conservées en France et en Italie. La première partie du mémoire est consacrée à l'analyse quantitative de la documentation iconographique, selon un triple point de vue. Une analyse thématique permet de déterminer trois séquences chronologiques dans le déroulement de la vie terrestre de la Vierge, tout en précisant l'importance quantitative de chacun des thèmes iconographiques étudiés. Une analyse de la répartition géographique des différents sites de conservation répertoriés révèle des caractéristiques spatiales propres à chacun des territoires étudiés, en lien avec l'histoire locale. Enfin, une analyse chronologique permet d'intégrer les images murales recensées aux grandes phases de l'histoire de l'art, tout en mettant en lumière les décors les plus emblématiques. La seconde partie du mémoire est dédiée à l'enquête iconographique à proprement parler. En forme de préambule, les différentes sources textuelles utilisées dans le cadre de cette recherche sont présentées. Elles ont été regroupées en trois catégories : les sources canoniques, les évangiles apocryphes et les textes médiévaux. L'analyse iconographique des différents thèmes qui composent la vie terrestre de la Vierge s'organise autour des trois séquences qui ont été déterminées : les épisodes qui précèdent la naissance du Christ (jeunesse de Marie et Incarnation), ceux de l'Enfance de Jésus (de la Nativité à Jésus parmi les Docteurs) et ceux de l'âge adulte du Christ dans lesquels Marie joue un rôle (des Noces de Cana à la Pentecôte). Cette analyse a pour objectif de déterminer les éléments constitutifs des différents thèmes iconographiques étudiés, de mettre en place une typologie propre à chacun, en soulignant les constantes et les points de rupture. La mise en exergue des liens qui existent entre les images et les sources textuelles constitue également un enjeu prioritaire de cette recherche. Des questions transversales, relatives au développement d'une iconographie proprement mariale, aux processus de diffusion des images, à la perception de la figure mariale comme un modèle édifiant et à l'étude du rapport entre les images et les textes ou leur emplacement dans l'espace ecclésial sont présentées sous la forme de réflexions conclusives. En parallèle, une sélection d'images murales de la vie terrestre de la Vierge, choisies pour leur exemplarité par rapport à l'argumentation de l'analyse, est présentée sous la forme de trois catalogues correspondant aux séquences narratives déjà évoquées. Ils s'accompagnent d'une bibliographie sélective concernant les différents sites de conservation présentés dans chacun des catalogues. D'autres outils bibliographiques sont mis à disposition dans un volume d'annexes. Un répertoire thématique, récapitulant toutes les images murales qui appartiennent à la documentation iconographique de l'étude, est également fournit en annexe.
|
756 |
Le sacré et la représentation de la femme dans le théâtre et la peinture symbolistesBuatois, Isabelle 02 1900 (has links)
L’art symboliste pictural ou théâtral qui s’est développé à la fin du dix-neuvième siècle est habité par le sacré, que celui-ci se manifeste sous la forme du spirituel, du religieux ou sous toute autre forme (spiritisme, occultisme, mysticisme). Quelle que soit sa forme, le sacré est pour tous les symbolistes lié à l’art. Leurs recherches formelles, multiples et variées, tendent toutes à faire surgir l’invisible du visible. Or toutes voient l’émergence, dans les œuvres, de la représentation de la femme, qui dès lors devient intimement liée au «symbolisme». En véhiculant le sacré, la femme devient le symbole des idées des artistes sur leur art, voire le symbole du rapport de l’artiste à son art. Ainsi la thèse étudie la femme dans son rapport aux idées et à l’esthétique propres à chaque artiste, dans son interrelation avec l’art et le sacré et les études détaillées des œuvres dramatiques et picturales visent à montrer la variété et la complexité de ses représentations. En même temps, cette recherche est une étude d’ensemble concernant les relations entre le théâtre et la peinture dans la période fin-de-siècle, abordées non pas de l’extérieur, mais de l’intérieur (c’est-à-dire par les caractéristiques propres des œuvres), dans le cadre de la théorie de l’image ouverte, telle qu’elle a été développée par Georges Didi-Huberman. Finalement, que la forme d’expression artistique soit celle de l’art dramatique ou celle de l’art pictural, la femme n’est dans les œuvres que la manifestation d’une réflexion esthétique qui est aussi une réflexion philosophique, elle est le lieu de rencontre entre le Moi et l’Autre à partir duquel s’origine l’œuvre. / Symbolist art, be it pictorial or theatrical, which developed in the late nineteenth century was filled with sacredness, whatever its form: spiritual, religious or any other (spiritualism, occultism, mysticism). However in all its forms, sacredness is for all symbolists linked to Art. Formal research by symbolists, which is numerous and diverse, all tends to make the invisible visible. However all symbolists formal research saw in the works the emergence of the representation of women, which therefore becomes intimately linked to the "symbolism". By conveying sacredness, woman becomes the symbol of the ideas of the artists on their Art; even the symbol of the relationship of the artist to his Art. Thus this thesis studies woman in its relationship to the ideas and aesthetics of each artist, in its interrelationship with Art and the sacredness. The detailed studies of drama and paintings aim to show the variety and complexity of its representations. At the same time, this research is a global study on the relationship between theatre and painting in the end-of-century period, approached not from outside but from within (i.e. by the characteristics of works), as part of the theory of the open image developed by Georges Didi-Huberman. Finally, whatever the form of artistic expression – drama or painting – woman is only in the works, the manifestation of aesthetic reflection that is also a philosophical reflection, situated at the crossroads between the Ego and the Other, from which the work originates.
|
757 |
Étude de la fonction symbolique du paysage dans les tableaux dévotionnels de Giovanni BelliniStaniscia, Mélanie 03 1900 (has links)
Dans les années 1500, la villa qui se présentait comme une alternative à la ville permettait aux hommes de reprendre contact avec la nature. Cette dernière, qui possédait selon les théoriciens, hommes de lettres, architectes et médecins de l'époque des vertus sacrées et curatives contribuait au bonheur de l'être humain. Alors que les villas se multipliaient dans les campagnes vénitiennes l'on vit apparaître dans les années 1500, une tendance à incorporer la villégiature dans les tableaux de paysage. Les peintres comme Giovanni Bellini avaient recours à la nature pour créer la charge sacrée de leurs oeuvres et instaurer un sentiment de bien-être chez le spectateur. Le paysage dans lequel gravitaient les figures saintes contenait alors de nombreux symboles renvoyant à l'image de la Vierge Marie et du Christ. Les Vierges à l'enfant connurent ainsi une vague de popularité en Italie et en Flandres où le paysage symbolique avait pour effet de stimuler la dévotion des fidèles. / During the 1500's,the villa was as a safe alternative to the city, offering to men the possibility to establish a relationship with nature. The villa was for writers, architects, and doctors a safe haven equipped with curative as well as sacred virtues that contributed to the happiness of mankind. While villas where multiplying in the Venetians countryside, they also began to be integrated in landscape paintings. Giovanni Bellini used nature to create the religious character of his works and to give a sense of well-being to his public. The bucolique landscape in which the religious figures gravited were presented with many symbols of the Virgin Mary and Child. The images of the Madonna, widely collected in Flanders and in Italy, stimulated the devotion of worshippers. / « Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal ».
|
758 |
"Un épisodio en la vida del pintor viajero" de César Aira : le peintre voyageur dans l'Amérique latine du 19è siècle entre littérature, art et science.Magnin, Lucile 16 November 2012 (has links) (PDF)
Le roman de César Aira, l'un des plus grands écrivains argentins actuels, Un episodio en la vida del pintor viajero (Un épisode dans la vie du peintre voyageur), publié en 2000 en Argentine et traduit en français en 2001, constitue le fil conducteur de notre recherche. Dans cette fiction inspirée d'un fait réel, Aira raconte le premier voyage en Argentine de Johann Moritz Rugendas, peintre romantique allemand de la première partie du XIXe siècle, qui sillonna l'Amérique latine durant vingt ans et rapporta de ses voyages des milliers de dessins et de peintures. Inspiré par les théories du savant Alexandre de Humboldt, et en particulier par la pensée de la " physionomie de la nature ", Rugendas fit également partie de ces artistes naturalistes dont l'art servit la science. En 1838, accompagné du peintre Robert Krause, il traversa les Andes puis la pampa argentine, mais il fut victime d'une grave chute de cheval avant d'arriver à San Luis. Durant le trajet de retour vers le Chili, il aurait approché les Indiens de la région du sud de Mendoza. C'est cet épisode de la vie de Rugendas que Aira relate, à sa façon. La première partie de cette thèse consiste en l'analyse littéraire approfondie du roman, à travers ses différentes thématiques. Parmi celles-ci, figurent l'art en voyage, les liens entre écriture et peinture, art et science, la perception de la beauté et de la laideur. Ce périple fait d'épreuves et de découvertes se révèle être finalement un véritable voyage initiatique pour l'artiste. Dans la deuxième partie, nous adoptons un point de vue historique pour confronter le roman aux faits vécus, tels qu'ils sont racontés dans les biographies de Rugendas ou dans les témoignages de ses contemporains, et réfléchissons à la dialectique entre fiction et réalité. Tout cela nous amène à réfléchir, dans une troisième partie, à l'activité de peintre voyageur. Nous retraçons l'itinéraire des deux artistes en mettant en parallèle les peintures de Rugendas et le récit de Krause, puis nous nous intéressons à chacune des caractéristiques de la pratique de l'art en voyage à travers les expériences de ces deux peintres mais aussi à travers celles d'autres artistes ayant voyagé en Amérique latine au XIXe siècle, tels Léon Pallière, Auguste Borget ou Raymond Monvoisin par exemple, et les peintres de l'école artistique humboldtienne. Cette thèse, qui allie littérature, histoire de l'art et esthétique, est à vocation pluridisciplinaire.
|
759 |
Distributions cohérentes de primitives pour le rendu expressif de scènes animées et le rendu en demi-tonsVanderhaeghe, David 24 November 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la distribution de primitives graphiques dans les domaines du rendu expressif et des systèmes d'impressions. Une distribution est le placement d'objets dans un espace, dans notre cas un espace à deux dimensions. Cette distribution suit une fonction d'importance décrivant la densité de primitives souhaitée en chacun des points de l'espace. La qualité de la distribution se mesure par l'observation de la position des objets placés, notamment au moyen d'analyses spectrales. Dans le domaine du rendu expressif, nous nous intéressons à la distribution de points dans le cadre du rendu animé à base de marques. Le rendu à base de marques permet d'obtenir des images mimant des médias traditionnels tels que la peinture. L'animation est obtenue en déplaçant les marques d'une image à l'autre. Pour obtenir un rendu visuellement satisfaisant, les marques doivent suivre un mouvement en entrée et remplir l'image suivant une fonction d'importance pour correctement représenter le style visé. De plus, les changements brutaux sont à éviter. Nous appelons cohérence temporelle le compromis entre ces trois contraintes. Nous développons une approche complète pour le rendu animé à base de marques proposant plusieurs méthodes de distribution de marques ainsi qu'un mécanisme de contrôle du style. Dans le cadre des systèmes d'impressions, nous proposons une méthode de distribution de points d'encre avec de bonnes qualités d'un point de vue perceptif, supprimant les répétitions présentes dans les travaux précédents. Cette méthode est suffisamment peu coûteuse en temps de calcul pour être utilisée par les imprimantes actuelles.
|
760 |
Décors des résidences seigneuriales en Viennois et Grésivaudan du XIIIe au XVIe siècle : étude archéologique, stylistique et historique / Decoration of seigniorial residence in Grésivaudan and Viennois regions during the 13th- the 16th Centuries for archeological, stylistic and historical studyPeerapornpisal, Supamon 04 September 2018 (has links)
Aujourd’hui de nombreuses recherches sont menées sur les différents types de demeure aristocratiques. Notre étude porte sur un important corpus de résidences seigneuriales datées du XIIIe au XVIe siècle en Viennois et Grésivaudan ; quatre-vingts douze sites ont été rassemblés à partir, d’une part, de la recherche documentaire dans les archives, les bibliothèques et les centres de documentation, et d’autre part, de visites sur le terrain. Ce travail s’attache aux différents types de décors : les décors architecturaux, figuratifs, sculptés et peints. L’objectif de notre recherche est d’établir un corpus de résidences seigneuriales permettant d’étudier l’approche décorative intégrale des sites, ce qui permet un travail de recherche inédit. Le château et la maison forte subsistent encore de nos jours en grand nombre avec d’importants éléments architecturaux en place. La ressemblance entre les caractères architecturaux de ces deux catégories d’habitations assure un nombre suffisant de sites à étudier. Et la distinction de statut entre le château et la maison forte autorise des comparaisons intéressantes au niveau du décor. Le Dauphiné présente un grand nombre de résidences seigneuriales. Le territoire du Grésivaudan est connu comme étant une région propice à l’installation des habitants grâce aux terres fertiles des massifs de la Chartreuse et de la Belledonne. Quant au Viennois, son riche aspect géographique permet de trouver une grande variété de sites. Par ailleurs, l’histoire du Dauphiné démontre une longue période de dépendance du territoire où plusieurs comtes se sont succédés. La politique des conquêtes a permis d’étendre le territoire et de faire face aux ennemis. Notre recherche se concentre sur une période étendue allant du XIIIe au XVIe siècle. Elle inclut donc l’époque médiévale marquée par peu de changements dans les domaines économique et social en Europe occidentale du fait de la succession des guerres et des épidémies. Ceci ne signifie pas que cette période ait connu un recul mais qu’une faible mutation sociale influencée par la religion s’est produite. Cela se reflète dans le développement du domaine artistique. Notre recherche inclut également la période de mutation de la fin du Moyen-Âge et du début de la Renaissance. Ce moment se caractérise par la combinaison de l’art antiquisant et d’un nouveau courant artistique. Au travers de notre recherche, nous recherchons une possible évolution de l’approche décorative de l’habitat noble. L’étude de l’approche décorative des résidences seigneuriales nous permet de mieux appréhender les caractéristiques des décors aussi bien architecturaux que figuratifs. Les éléments architecturaux, sur lesquelles nous avons porté notre attention, comprennent les portes, fenêtres et coussièges, les tourelles en surplomb, les échauguettes, bretèches, meurtrières et cheminées. Les autres décors que nous avons examinés sont les décors figuratifs qui se composent des motifs peints et des peintures murales ainsi que des motifs et figures sculptées. Nous avons pu constater par nos études que toutes les formes de conception décorative (le décor architectural et le décor figuratif) possèdent la structure simple au début de la période étudiée (XIIIe siècle), puis cette forme élémentaire se développe de manière plus compliquée au cours du temps en particulier le décor peint. Nous constatons ainsi une évolution stylistique des décors. En outre, trois types des éléments décorés ; portes, fenêtres et cheminées montrent une ressemblance stylistique. Il s’agit du travail de moulure sur les linteaux, les encadrements et les bases de ces éléments et la présence d’écus armoriés symbolisant l’appartenance du site à une famille ou une personnalité. Ceci permet d’affirmer que ces décors sont caractéristiques de l’époque étudiée. Quant au décor figuratif, l’apparition de différentes figures autorise une dimension plus approfondie au travers d’une présentation narrative.... / There are nowadays many studies about aristocratic houses and their decoration. This study on decoration was achieved from the huge corpus of seignorial residences dated between the 13th and the 16th Centuries in the region of Viennois and Grésivaudan where a number of seignorial residences was found. Fifty-three selected sites gathered from a wide investigation were organized in two ways: firstly by documentary research in the archives, the libraries and the center of document resource, secondly by intervention in the studied area. This research focused on different categories of decoration: architectural, figurative, sculptural and painted decor. The research aims to establish the corpus of seigniorial residences which will enable it to study the entire decorative aspect of the selected sites. This will also allow for a new perspective of aristocratic house research.The castles and the fortified manor houses are known today as the existing aristocratic accommodation, which are in quite a large number and are unique in their architectural elements. The similarity of the two seignorial residences lies in their architectural characteristics. The quantity of them allows for an extension of the research framework for determining a sufficient number in terms of the studied sites. On the contrary, the difference of status between the castles and the fortified manor houses permits a comparison of their decorative aspects. Le Dauphiné has a great number of seignorial residences. The territory of Grésivaudan has been recognized for suitable settlement with fertile land in the mountains of Chartreuse and Belledonne. As for Viennois, this territory has a geographical variation which caused different characteristics of houses. Moreover, the history of Dauphiné presents a long period of independence with the succession of several Counts. The conquest policy was applied for defending the enemies in the surrounding areas and also for conquering more land. A great number of seignorial residences was included in this research. The study period from the 13th to the 16th Centuries is known as the transitional time from the end of the Middle Ages to the beginning of the Renaissance, there were many changes in different domains. These changes reflect the evolution of the decoration of aristocratic houses. The study of decoration of the respective seignorial residences will enable us to learn about the characteristics of the architectural and figurative decoration. Understanding the architectural decor involves a study of the architectural elements: doors, windows, turrets, watch-turrets, brattices, arrow holes and chimneys. The figurative decoration means a study of figurative presentation. The elements concerned are painting motifs and mural painting, sculptural motifs and figures. Molding in architectural decor emphasizes the structure of decorative elements. The frames of the doors and windows can be noticed by volumetric and symmetrical effects which can be seen on the lintel and the lower part of the frames of the structure. The appearance of sculpted shields above the doors and windows help complete the decorative aspect of the elements. The chimney has the same decorative effect but the molded decor would be on the upper part and the corbel or side posts. As for the figurative decoration, the presence of different figures like trees, animals, men create an in-depth dimension and more narration or a narrative scene. The painting motifs and the mural painting form a narrative which show a series of pictures which tell the sequence of an event or several successive scenes. Besides, as the corpus of the research assembles a great number of several types of decoration dating from 13th to 16th Centuries, it consequently reflects a stylistic evolution of decorative elements...
|
Page generated in 0.0412 seconds