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The role of critical thinking in the knowledge building process of a networked community of nursesMessas, Niki January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'ob-scène de la pensée et la parole poétique chez Nietzsche, Heidegger, Camus, Blanchot et Bataille / The ob-scene of the thought and the poetic dictionPoullain, Yasmine 16 February 2013 (has links)
Nous cheminerons vers la possibilité pour la parole d’exprimer malgré l’usure du langage sous la quotidienneté qui arase le sens, l’intuition d’une complétude qui lui échappe et la laisse parcellaire au monde face à l’incommensurable altérité de celui qui l’écoute ou qui la lit. Avec Camus, mais aussi Nietzsche et Bataille, nous comprendrons la pensée comme une expérience; une transgression des frontières vers une extériorité irréductible de l’être. La pensée de la nuit, du neutre et du rien questionneront alors la possibilité même d’une pensée dans le cadre d'un rapport. Pensée devenue expérience de pensée, fragmentée dans et par une extériorité intrinsèque, ilots de sens disséminés qui disent plus dans le non- dit et la résonnance ; la pensée est confrontée à son propre ob-scène. L’approche heideggérienne de l’oeuvre d’art puis de la parole ainsi que la pensée de Blanchot qualifient dès lors la parole poétique comme seule parole pouvant penser et dire cette solitude essentielle du penser; mais en le maintenant suspendu dans le champ de l’indicible, de l’absence, du sens retenu et de l’écart entre être et exister. / We first question the possibility for the speech to express despite the day-to-day existence which flattens the meaning and despite the perception of a fleeing integrity which lets it into pieces face the scene of the world as the deep alterity of whom is listening. Then, walking with Camus, Nietzsche and Bataille, we will understand the thinking as an experience that has to break boundaries up to the inextinguishable exteriority of Being. Helped by the concepts of the Night (Hegel and Bataille), of the Neuter (Blanchot) or of the Nothing (Heidegger), we will from there interrogate the possibility left for the thought to build itself out of a frame of relations from the otherness. The thought broken up in as by its self-otherness faces its own ob-scene. Islets of meanings, speaking more in what stays unsaid or by reverberations the thought finds in the poetic diction, as approched by heidegger and Blanchot, the only speech qualified to think and deliver the essential seclusion of the act of thinking. Though this parole lets it straddling the fence of what is unutterable, of the absence, of the meaning keept unsaid as the irreducible gap between being and existing.
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Le théâtre comme penséeSaccomano, Olivier 18 November 2011 (has links)
Ce travail se propose une double tâche : penser l’expérience théâtrale à partir de ses coordonnées internes et, partant de là, voir à quelles conditions elle peut constituer une expérience de pensée. Dans la première partie, nous procédons à une analyse praxéologique de la situation théâtrale (ses termes, sa numéricité, son unité) qui met à jour l’articulation de deux dimensions (poïétique et pratique) auxquelles sont diversement noués chacun des termes de cette expérience triadique (« acteurs », « public » « texte »). Cette analyse s’efforce de mettre à jour ses propres procédés méthodologiques et de les confronter à d’autres. La seconde partie, plus nettement prescriptive, propose l’examen de trois opérations du théâtre, envisagées comme ses opérations de pensée. Ces opérations sont coextensives à l’expérience et appuyées aux conditions pratiques que la situation dispose : la première opération, portant sur l’objet de la pensée théâtrale, indique comment le théâtre peut faire vérité sur des situations d’hétérogénéité (amour, inimitié) en les convertissant à la tenue d’une action infinie et partagée ; la seconde, partant du régime de la répétition dont la situation se soutient, consiste en l’advenue, comme mode de la pensée théâtrale, d’une relation de crédibilité ; la troisième donne pour fin (finalité) à la pensée théâtrale la suspension de l’individualité en l’insérant dans un système de mises où se mesure, à partir d’une « mise » en commun, la situation historique de l’assemblée. / This work intends to meet a double task : consider the theatre experience starting from its internal references and, from there on, see in what conditions it can form a thought experience. In the first part, we carry out a praxeological analyses of the theatre situation (it’s terms, numerical aspect, unity) revealing the articulation between two dimensions (poïetical and practical) to which are variously linked each of the terms of this triadic experience («actors » - «public» - «text»). This analysis strives to reveal its own methodological processes and check them against others. The second part, more distinctly prescriptive, puts forward the study of three theatre operations, considered as its thought operations. These operations share extensions with experience and rely on the practical conditions laid by the situation : the first operation, bearing on the object of theatrical thought, points out how theatre can make truth on heterogenous situations (love, enmity) by converting them to holding an endless or shared action ; the second operation, based on the repetition scheme where the situation is self-sustaining, consists in the happening, as theatrical thought mode, of a credibility relationship ; the third gives as theatrical thought end (finality) the suspension of individuality by inserting it in a stake system where one can mesure, using a shared « stake », the historical situation of the gathering.
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La doctrine constitutionnelle sous la IVe République : Naissance d'une nouvelle génération de constitutionnalistes / Constitutional law Professors under the French IVth RepublicFargeaud, Benjamin 21 November 2018 (has links)
En 1945, la période de la Libération devait également être un moment de rénovation pour le droit constitutionnel. Au moment même où la France se dotait d’une nouvelle Constitution, une nouvelle génération de constitutionnalistes accède au devant de la scène. A la génération des « disciples », qui elle-même avait succédé à la génération des fondateurs, succède celle que Marcel Prélot avait baptisée la « troisième génération de constitutionnalistes » et qui devait être la génération des « novateurs ». La rénovation du droit constitutionnel s’avéra toutefois un programme difficile à mettre en œuvre. La IVe République, malgré l’adoption d’une Constitution nouvelle, est rapidement revenue aux pratiques et usages de la IIIe République antérieure, décevant ainsi les espoirs de la doctrine constitutionnelle et les tentatives de façonner un droit constitutionnel propre au nouveau régime. Constatant l’échec du droit constitutionnel à encadrer la vie parlementaire, les constitutionnalistes ont alors délaissé le terrain de la technique constitutionnelle et se sont tournés vers la science politique afin de refonder leur discipline. Si cette voie politiste a permis à la « jeune école de droit public » d’aborder des champs de recherches nouveaux, tels que les partis politiques ou l’histoire des idées politiques, elle l’a toutefois détournée du terrain de la technique constitutionnelle sur lequel allait finalement se jouer la révision constitutionnelle de 1958, qui a consacré la Constitution de la Ve République. / In 1945, the Liberation era was supposed to be a time when constitutional law would be renovated. At the very moment where France was adopting a new Constitution, a new generation of constitutional law Professors emerged. From the « disciple » generation which succeeded to « the founders » generation itself, the « Third generation of constitutional law Professors », as Marcel Prélot named them, emerged. It was meant to be the « creative » generation. But renewing constitutional law was not an easy task. Notwithstanding the adoption of a new Constitution, the IVth Republic rapidly came back to the uses and habits of the IIIrd Republic. It therefore disappointed the hopes of the constitutional legal doctrine and its attempts to reshape a specific constitutional law suiting the new regime. Taking note of the failure of constitutional law to frame the parliamentary daily life, constitutional law Professors reoriented their efforts to renew their academic discipline in a way that would get closer to political sciences. This new orientation allowed the « Third generation » to tackle new fields of research, such as political parties or the history of political ideas, but diverted them from a more technical approach. However, it was on the latter that the constitutional revision of 1958 that set out the Constitution of the Vth Republic settled.
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La morale à l’épreuve de la politique : la pensée politique de l’intelligentsia libérale soviétique de l’époque de la perestroïka / Morality in the crucible of politics : political thought of the Soviet liberal intelligentsia during perestroikaSauvé, Guillaume 13 December 2016 (has links)
Cette thèse est inspirée d’un phénomène paradoxal dans l’histoire politique récente de la Russie, soit le soutien d’un grand nombre de figures célèbres de l’intelligentsia libérale, au début des années 1990, à la concentration des pouvoirs dans les mains d’une élite « éclairée », contribuant ainsi à l’épuisement de la démocratie qu’ils cherchaient à consolider. Sur la base d’une étude contextualiste de la pensée politique d’auteurs qui sont au cœur des débats de la perestroïka, cette recherche met en lumière la perspective morale de l’intelligentsia libérale soviétique. Elle montre aussi comment ces postulats et idéaux moraux sont mis à l’épreuve de l’émergence de la vie politique pluraliste à partir de 1989. L’une des principales conclusions de cette étude est de remettre en question une fréquente présomption de similarité entre la pensée politique des libéraux soviétiques et le libéralisme tel qu’il est communément défini en Occident. Le projet moral de la perestroïka porté par les libéraux soviétiques, en effet, ne vise pas à assurer l’indépendance individuelle par la neutralité de l’État : c’est un projet perfectionniste confié à un pouvoir étatique réformateur visant à l’épanouissement d’un bien moral substantiel par le démantèlement du système communiste. Cela ne signifie, pour autant, que la vision politique des libéraux soviétiques soit simplement « immature » ou « utopique », comme on leur reproche parfois. Leur réflexion sur le renouvellement moral nécessaire à la démocratisation s’inscrit au contraire dans une riche tradition de réflexion, dans la philosophie politique occidentale, sur les conditions morales et institutionnelles de la fondation de la liberté. / This dissertation is inspired by a paradoxical phenomenon in recent Russian political history: the support for the concentration of power in the hands of an “enlightened elite” by a large numbers of distinguished figures of the liberal intelligentsia, who thus favored the conditions of the demise of their own political project. Based on a contextual study of the political thought of authors who were at the heart of the debates at the time, this research sheds light on the specific moral perspective of the liberal intelligentsia. It also demonstrates how these moral assumptions and ideals were challenged in the crucible of pluralist politics, from 1989 on. One of the main conclusions of this study is to question a pervasive presumption of similarity between the ideas of Soviet liberals and the Western liberal canon. Indeed, the moral project of perestroika, as it was conceived by Soviet liberals, did not aim at the guarantee of individual independence and state neutrality about the definition of the good. It was rather a perfectionist project in which the reformers were expected to create the political and economical conditions of the thriving of a substantial good, by way of the dismantling of the administrative and ideological control of the communist system. This does not mean, however, that Soviet liberals were merely ‘immature’ or ‘utopian’ in their understanding of politics, as they are also accused of. We argue that it is more fruitful to situate their association of democratization with moral renewal in a long tradition of reflection, in Western political philosophy, on the institutional and moral conditions for the foundation of freedom.
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La peine carcérale discontinue à l’épreuve de la rationalité pénale moderne : une analyse des motifs juridiques évoqués dans le processus de détermination de la peineMonette, Audrey 17 April 2019 (has links)
En 1972, l’article 732 du Code criminel canadien a été introduit, permettant aux personnes condamnées à un emprisonnement maximal de 90 jours de purger leur peine de façon discontinue. Cette sentence revêt un statut particulier puisqu’elle s’inscrit à la fois dans deux types de mesures prévues par le système pénal, soit les peines carcérales et alternatives. À partir du cadre conceptuel de la rationalité pénale moderne (RPM), la présente étude vise à identifier, au-delà des considérations législatives prévues à l’article 732 du Code criminel, de quelle façon le système judiciaire motive l’octroi de la peine de prison discontinue. Plus précisément, nous cherchons à distinguer les motifs juridiques mobilisés par les juges pour justifier la nécessité d’incarcérer un individu sur certains jours de la semaine seulement. Par l’analyse de contenu, 77 décisions de la Cour d’appel du Québec ont été codifiées pour faire ressortir les motifs juridiques se rapportant à la rationalité pénale moderne et ceux qui, au contraire, présentent des innovations cognitives. Les vocabulaires de motifs présents dans les arrêts peuvent être classés en quatre grandes catégories. Tout d’abord, nous retrouvons plusieurs décisions dans lesquelles les juges mobilisent des motifs juridiques s’inscrivant directement dans les théories de la peine constitutives de la RPM, soit pour justifier la nécessité de révoquer la peine discontinue au profit d’une sentence d’incarcération ferme ou pour démontrer le caractère suffisamment sévère de la prison intermittente vis-à-vis des objectifs généraux de dissuasion et de dénonciation. Ensuite, plusieurs juges motivent leurs décisions en s’appuyant sur les principes et objectifs de détermination de la peine codifiés à l’article 718 du Code criminel. Ces motifs, en s’appuyant sur des considérations plus individualisées, contribuent parfois à prolonger explicitement les principes de la RPM et parfois à diluer leur rigueur, sans pour autant proposer des raisonnements novateurs. En troisième lieu, nous retrouvons certaines décisions dans lesquelles les juges parviennent à sortir du cadre conceptuel de la RPM pour innover et proposer des vocabulaires de motifs alternatifs, mais en demeurant toujours encadrés par l’obligation de punir qui caractérise le droit criminel moderne. Enfin, nous avons identifié quelques cas non usuels, c’est-à-dire des décisions dans lesquelles les juges s’appuient sur des considérations législatives ou constitutionnelles qui ne traduisent ni des idées de la RPM, ni des innovations cognitives.
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La "pensée unitive" comme fondement de l'ontologie : recherches sur la théorie de la "pensée unitive" dans le commentaire et les notes explicatives du Traité sur la production de la foi dans le Grand Véhicule de Won-Hyo (617~686) : exégèse et traduction / Research on the theory of “unified thought” in the Won-Hyo’s (617-686) Combined text of the commentary and expository notes on The Awakening of Mahayana Faith : exegesis and translationChoi, Won-Ho 07 April 2015 (has links)
Au VIIe siècle, dans le royaume coréen de Silla 新羅, le maître Won-Hyo (617-686), moine coréen, composa pour son usage personnel des Notes explicatives, Byeolgi 別記, sur le Traité de l’élévation de la Foi dans le Grand Véhicule, Daeseung gisinnon 大乘起信論, un célèbre traité composé en Chine. Won-Hyo composa un Commentaire de ce Traité en vue de le diffuser dans le monde. Ultérieurement, un auteur inconnu compila un Recueil synthétique (Sogi Hoebon 疏記會本) en suivant rigoureusement l’ordre du Traité de la Foi, le commentaire, puis les notes explicatives de Won-Hyo. L’objet du présent travail consiste en la traduction de ce Recueil synthétique et donc des Notes explicatives de Won-Hyo. C’est la première fois que ces notes sont traduites dans une langue occidentale. D’abord, la compréhension rigoureuse de la théorie du Grand Véhicule, et ensuite, l’éclairage sur le processus de la pratique. Le Recueil synthétique expose une façon de penser structurée en huit étapes, correspondant aux huit niveaux de conscience. À l’éveil de chaque structure, on approche de plus en plus de la nature de « la Pensée-S, sim 心 » telle qu’elle est. Won-Hyo insiste sur l’importance de cette voie pour accéder à la « Pensée unifiée » qui elle seule permet d’atteindre la liberté. Pour lui, il importe d’y arriver en maintenant constamment « une concomitance entre l’apaisement et l’examen mental ». / The main focus of this thesis is the translation of Won-Hyo’s (617-686) Combined Text of the Commentary and Expository Notes on the Awakening of Mahayana Faith, Daeseung gisinnon Sogi Hoebon 大乘起信論疏記會本 of the Silla 新羅 period, and the exegesis of his annotation. Won-Hyo first wrote for himself the Expository Notes 別記, which concern only the first four fascicles. Then, he wrote his Commentary intended for a wider audience. The Sogi Hoebon 疏記會本 was rewritten as the Combined Text by someone else, following the order of the sentences of The Awakening of Mahayana Faith. This thesis is a translation and exegesis of the Sogi Hoebon up to the fourth fascicle, together with a study of its theory. This is the first complete translation of the Expository Notes in a Western language. The Awakening of Mahayana Faith was compiled with an end to awaken beings living each in their own individual illusion. First of all, the method to make them escape is to produce the faith in the Great Vehicle. Won-Hyo shows us in the course of his treatise the two lights in his Combined Text. Firstly, the rigorous understanding based on the theory of the Great Vehicle, and secondly, the process of practice. The Sogi Hoebon considers the structure of thinking, divided into eight stages of consciousness. One must observe each structure from the outside, without getting locked in it. With the awakening of each structure, we progressively approach the nature of “Thought, sim 心” as it is.
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Expliquer, quantifier, prouver : une histoire de l'économie des discriminations 1957-2010 / No English title availableChassonnery-Zaïgouche, Cléo 17 December 2014 (has links)
A la suite des travaux de Becker (1955), de nombreuses analyses économiques se sont consacrées à la description, à l’explication, à la mesure – voire à la résorption – des discriminations. Ces recherches se sont d’abord intéressées aux discriminations raciales et de genre sur le marché du travail, puis ont, par la suite, concerné d’autres groupes discriminés et d’autres domaines d’application – comme le marché des prêts immobiliers ou l’accès au système scolaire. Se sont ainsi constitués un domaine d’analyse, une littérature théorique et un important corpus empirique. La première partie de la thèse est consacrée aux modèles théoriques qui ont tenté d’expliquer les discriminations. Les conditions d’énonciation du concept – les “catégories de la différence” et la norme de non-discrimination – émergent au tournant des XIXème et XXème siècles et constituent la pré-histoire de l’économie des discriminations (Chapitre 1). Gary S. Becker est le premier à proposer une modélisation microéconomique du phénomène dans le sillage de l’émergence d’une “économie du travail analytique” (Chapitre 2). Les théories de la discrimination statistique, initiées séparément par Kenneth J. Arrow et Edmund S. Phelps, ont ensuite apporté d’autres explications aux discriminations, fondées sur le manque d’information sur les caractéristiques économiques des individus (Chapitre 3). La deuxième partie de la thèse est consacrée l’histoire de la controverse entre mesure directe et mesure indirecte des discriminations, et aux enjeux méthodologiques de la quantification et de la preuve des discriminations. La technique de décomposition salariale dite Oaxaca-Blinder constitue la première mesure empirique étudiée en économie (Chapitre 4). Cette méthode indirecte sera remise en perspective par l’émergence des expérimentations de laboratoire et de terrains sur les discriminations (Chapitre 5). Enfin, trois “régimes d’expertise” utilisant l’économie des discriminations sont analysés : le conseil au Prince à travers la position politique de Friedman sur les politiques raciales dans les années 1960; l’évaluation quantitative des politiques d’anti-discrimination et d’affirmative action; et l’utilisation des analyses de décomposition salariale dans les cours de justice (Chapitre 6). La problématique de la thèse consiste à délimiter ce qui, dans l’histoire de la pensée récente, est spécifique à l’économie des discriminations. Du point de vue de l’histoire des méthodes, l’économie des discriminations est une illustration des évolutions générales de la discipline. De plus, l’étude de la discrimination a été une des voies par laquelle le renouveau du traitement de l’information en économie s’est effectué : de la prise en compte des défauts d’information aux effets de signal, des conséquences de l’appartenance de groupe à la modélisation de l’identité. / No English summary available.
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« Champion[s] de la même cause » ? : la pensée politique des rédacteurs de l’Allgemeine Zeitung des Judenthums et des Archives israélites entre Allemagne et France (1848-1914) / « Champion[s] for the same cause » ? : the Political Thought of the journalists of the Archives israélites and the Allgemeine Zeitung des Judenthums between France and Germany (1848-1914)Knörzer, Heidi 16 June 2011 (has links)
Les textes de Ludwig Philippson, Gustav Karpeles, Isidore Cahen, Hippolyte Prague, publiés dans l’Allgemeine Zeitung des Judenthums et dans les Archives Israélites entre 1848 et 1914, témoignent d’un incessant souci politique. De l’égalité politique des minorités juives et de leur discrimination à la réflexion sur les relations entre politique et religion, en passant par les nouveaux courants politiques du XIXe siècle, tels le nationalisme, le socialisme ou encore le sionisme, nombreux sont les thèmes liés à la politique qu’ils abordent dans leurs articles. C’est le discours politique tel qu’il se donne à voir dans leurs articles qu’il s’agit d’étudierdans cette thèse. La pensée politique des minorités juives en Allemagne et en France au XIXe siècle a déjà fait l’objet de diverses études. Certaines abordent la thématique dans une perspective nationale, d’autres adoptent, comme nous, une approche comparée, en soulignant essentiellement les différences de points de vue entre les deux collectivités juives. Ces recherches partent du principe que l’Allemagne et la France sont structurées différemment, notamment en ce qui concerne les conceptions de la nation, les rôles joués par la religion et, partant, le mode d’émancipation des juifs, pour en déduire que la réalité des minorités juives et leur façon de penser, de sentir et d’agir l’est aussi. S’il ne s’agit pas de nier une certaine influence du contexte national sur lafaçon dont les journalistes voient le monde, la conviction qui anime le présent travail est que les contextes nationaux apparemment différents ne doivent pas nous empêcher de voir que leurs discours politiques obéissent à une logique commune. La thèse que nous nous proposons de démontrer dans cette étude consiste à dire que les discours politiques des juifs allemands et français, loin de former deux discours disjoints et opposés, se sont mutuellement rencontrés et fertilisés pour former un discours largement transnational. Grâce à leurs revues, il existait en effet de nombreux contacts entre les journalistes qui pourraient expliquer, entre autres, les parallèles et ressemblances dans leur manière d’aborder certaines questions politiques / The articles published by Ludwig Philippson, Gustav Karpeles, Isidore Cahen and Hippolyte Prague inthe Allgemeine Zeitung des Judenthums and the Archives Israélites between 1848 and 1914 show a constant concern for politics. Their writings deal with such topics as equal rights for – and discrimination against – Jews, the relationship between politics and religion, the new political movements of the 19th century like nationalism, socialism or zionism. The purpose of this doctoral dissertation is to study the political discourse that manifests itself in the articles these journalists published in these journals. The political thought of Jewish minorities in 19thcentury Germany and France has been at the center of many scholarly works. Some of them adopt a national perspective, others – like the present study – chose a comparative framework approach, focusing essentially on the differences between the two Jewish communities’ points of view. These works are based on the assumption that Germany and France show basic structural differences, particularly with regards to the conception of nation, the role of religion and subsequently the emancipation model adopted for Jews, inferring that the same is true for the Jewish communities, their way of thinking, feeling and acting. While not denying the influence of thenational context on the way the journalists see the world, this dissertation rests on the conviction that it should not prevent us from seeing how their political discourses share a common logic. Its claim is that the political discourses of German and French Jews, far from being disconnected or opposed, did meet and influence one another to form a largely transnational discourse. The mere existence of these journals created contacts between the journalists that could, among other factors, explain the parallels and similarities in their political approaches
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La décision de l'expérimentation à l'interprétation : l'apport de Donald DavidsonHarnay, Pôl-Vincent 08 December 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la théorie de la décision telle que la propose le philosophe américain Donald Davidson. Après avoir lu et discuté les théories de Ramsey (1926), von Neumann et Morgenstern (1954), Savage (1954), Davidson propose es propres axiomatiques et procédures de test en introduisant, à la différence des expériences antérieures de la théorie de l'utilité espérée, des probabilités subjectives. Les résultats de ces expériences qu'il mène entr 1957 et 1959 le conduisent toutefois à critiquer, voire à rejeter ses premières analyses de la décision. Il se tourne alors vers la philosophie de l'action et du langage et étaye ses critiques dont la plus importante est celle qui consiste pour l'expérimentateur à faire l'impasse sur les significations que les sujets attribuent aux issues. Pourtant, fort de son expérience philosophique, il propose dans les années 1980 une nouvelle théorie de la décision qui intègre une théorie de l'interprétation du langage. S'appuyant sur le modèle Bolker-Jeffrey (1965), Davidson propose d'analyser simultanément les désirs (utilités), les croyances (probabilités) et les significations. <br />Nous cherchons à montrer si cette seconde version enrichie de la théorie de la décision, pour le moins originale, répond aux différentes critiques que l'on pouvait adresser à la première. Et, d'une manière plus générale, nous mettons en lumière l'apport d'une théorie de la décision au carrefour de l'économie et de la philosophie.
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