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Vieillissement et santé: étude de la santé subjective, de la problématique des chutes et des enjeux méthodologiques rencontrés

Mendes da Costa, Elise 29 August 2014 (has links)
Les personnes âgées représentent de nos jours une proportion importante de la population, proportion qui augmentera encore dans les futures années. Face aux défis que soulève le vieillissement de la population en termes de santé publique, nous avons abordé dans ce travail trois thématiques de recherche :1. la perception que les personnes âgées ont de leur santé (santé subjective); 2. la problématique des chutes; 3. les aspects méthodologiques et les spécificités qui peuvent être liés à la réalisation d’études chez les personnes âgées. Dans le cadre de ce travail, nous avons réalisé d’une part une étude de synthèse de la littérature biomédicale (concernant les facteurs influençant la santé subjective globale des personnes âgées) et d’autre part une analyse des données issues de deux études :l’enquête « Qualité de vie après 65 ans » (Belgique - 1994 à 1997) et l’enquête « Chutes chez les personnes âgées à Fontaine l’Evêque » [Fontaine l’Evêque (ville belge wallonne semi-rurale) – 2006]. Nous nous sommes intéressés aux personnes âgées de 65 ans et plus, vivant à domicile et ne souffrant pas de certains problèmes ou pathologies en particulier. Nous avons privilégié une approche positive de la santé qui prenait en compte des facteurs reliés à différents domaines, et non pas uniquement des facteurs reliés aux aspects fonctionnels et de morbidité. <p><p>Notre premier objectif général était de décrire et d’identifier quels facteurs influencent la santé subjective des personnes âgées non-institutionnalisées. Il est tout d’abord intéressant de noter qu’une proportion importante de personnes âgées non-institutionnalisées (entre 50 à près de 80% selon les études) évalue sa santé de manière positive, alors qu’une part non négligeable des études s’intéresse plutôt à ce qui est associé à une mauvaise santé perçue. Ensuite, les facteurs influençant la santé subjective, facteurs mesurés de manières diverses selon les auteurs, sont nombreux. La morbidité et le statut fonctionnel jouent un rôle. D’autres facteurs, hors du champ biomédical, interviennent également. On peut citer certaines caractéristiques sociodémographiques, comme l’âge, le sexe, le niveau socio-économique (en particulier le niveau d’instruction), le statut marital, les conditions de résidence ou l’origine ethnique. Certaines variables relatives à la santé mentale ont aussi une influence, de même que certains aspects du support social. D’autres types de facteurs, comme les difficultés de vision ou d’audition, l’indice de masse corporelle, ou certains comportements tels que le tabagisme ou la consommation d’alcool, doivent aussi être considérés. Ainsi, par rapport à la perception que les personnes âgées ont de leur santé, si certains éléments comme l’âge ou le sexe ne sont pas modifiables, il y a néanmoins des éléments sur lesquels on peut agir pour améliorer cette perception. Il est par exemple important d’être attentif à la présentation par les personnes âgées de symptômes de types dépressifs, et de sensibiliser les professionnels de la santé à les rechercher, les prendre en charge et à en identifier les causes. Encourager la pratique d’une activité physique adaptée ou le développement d’activités sociales répondant aux envies des personnes âgées et se déroulant dans des lieux sûrs et accessibles peut aussi être utile, de même que lutter contre l’isolement des personnes. Corriger d’éventuelles difficultés de vision ou d’audition peut aussi être bénéfique. Réfléchir et garantir l’accessibilité à ce type de soins pour les personnes âgées est donc essentiel. <p><p>Notre deuxième objectif général était d’analyser, d’un point de vue épidémiologique, la problématique des chutes chez les personnes âgées vivant à domicile. Celles-ci touchent au moins un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus chaque année. Elles relèvent de multiples facteurs de risque, qui peuvent être regroupés en quatre catégories :1. des facteurs biologiques, médicaux, psychologiques, fonctionnels, reliés à la mobilité et sensoriels, 2. des facteurs comportementaux, 3. des facteurs environnementaux, et 4. des facteurs socio-économiques. Les chutes se passent le plus fréquemment dans l’environnement domiciliaire des personnes, lors d’activités fréquentes et habituelles de la vie quotidienne. Le plus souvent, elles sont liées à des glissades ou des trébuchements. Elles peuvent avoir des conséquences importantes, dont des lésions corporelles, souvent mineures, mais parfois graves également. Un recours aux soins peut aussi suivre la chute, celui-ci pouvant engendrer des coûts considérables. Les chutes peuvent de plus causer des détériorations fonctionnelles parfois sérieuses, et de là altérer l’autonomie des personnes, leur qualité de vie, et entraîner leur institutionnalisation. Des répercussions ou difficultés psychologiques peuvent aussi survenir, dont la peur de tomber et la restriction d’activités par peur de tomber. La peur de tomber et la restriction d’activités par peur de tomber sont fréquentes, touchant jusqu’à 60% des personnes âgées pour la peur de tomber et autour de 40% des personnes âgées pour la restriction d’activités. Elles concernent des activités importantes du quotidien et touchent les chuteurs mais aussi les non-chuteurs. Il est donc important de sensibiliser les personnes âgées à la problématique des chutes et à sa prévention, ce avant même la survenue de la première chute ou d’une chute aux conséquences sérieuses. Il est aussi nécessaire d’attirer l’attention des professionnels de la santé travaillant avec des personnes âgées sur cette problématique, sur le fait qu’un certain nombre de chutes ne sont pas rapportées, et sur l’importance de la peur de tomber et de la restriction d’activités conséquente. Il nous semble par ailleurs utile d’aborder directement avec les personnes âgées l’existence éventuelle de cette peur ou de cette restriction d’activités, sachant qu’un certain nombre de celles-ci peuvent être réticentes à les évoquer spontanément. La multifactorialité des chutes souligne par ailleurs l’implication nécessaire, pour sa prévention et sa prise en charge, de professionnels de différents domaines, que ce soient des médecins, des kinésithérapeutes ou des architectes par exemple. <p><p>Notre troisième objectif général était d’examiner les questions et aspects méthodologiques pouvant être reliés à la réalisation d’études auprès de personnes âgées. Tout d’abord, les personnes âgées peuvent présenter différents types de troubles (troubles cognitifs, visuels, auditifs, physiques ou fonctionnels) qui peuvent interférer à divers niveaux de la réalisation des études. Nous avons examiné les éventuelles différences dans les facteurs influençant la bonne santé subjective selon que l’on excluait ou non les personnes présentant des troubles cognitifs. Nous n’avons pas observé de différence importante dans ces facteurs. Comme recommandé par certains auteurs, nous pensons cependant qu’il est important d’évaluer le statut cognitif des personnes, même si cela ne constitue pas l’objectif premier des études menées. Nous ne préconisons pas d’exclure d’office des études les personnes présentant ce type de troubles mais bien de tenir compte du statut cognitif des personnes et de l’influence que celui-ci peut avoir sur les résultats observés. Ensuite, dans un certain nombre de cas lors d’études auprès de personnes âgées, il peut être nécessaire de recourir à l’assistance de proxies, c’est-à-dire de personnes répondant à la place d’une autre personne. Nous avons dans notre travail observé que le fait qu’une personne se fasse aider pour répondre à un questionnaire était associé à une fréquence rapportée plus élevée de la restriction d’activités par peur de tomber, et cela même après prise en compte de possibles co-variables. Ainsi, si le recours à un proxy s’avère nécessaire, il est important d’en tenir compte dans l’interprétation des résultats sachant que, pour pouvoir examiner l’influence des proxies sur les résultats observés, il est nécessaire de recueillir un certain nombre d’informations (caractéristiques des proxies, caractéristiques des personnes concernées, …). Il faut également garder à l’esprit que l’influence des proxies peut se marquer même si ceux-ci interviennent uniquement en fournissant une aide ponctuelle ou minime pour remplir les questionnaires. Les non-réponses, les valeurs manquantes et les déperditions de personnes lors d’études longitudinales peuvent également constituer un problème non négligeable dans la population âgée. La question de la fiabilité des informations données par les personnes âgées peut aussi être posée. D’autres aspects méthodologiques doivent être considérés, que ce soient des aspects en lien avec la construction des questionnaires, la manière dont le recrutement des personnes est effectué, le consentement informé recueilli, ou les préoccupations spécifiques que les comités d’éthique peuvent avoir par rapport à la population âgée. De plus, la réalisation d’études auprès de personnes âgées en maison de repos ou en hôpital présente également certaines spécificités. Enfin, il semble utile de former les enquêteurs aux caractéristiques liées à la réalisation d’enquêtes dans la population âgée. Un certain nombre de considérations et spécificités méthodologiques doivent donc être prises en compte lors de l’élaboration, la planification et la mise en œuvre d’études auprès de personnes âgées, études dont le nombre sera fort probablement amené à augmenter dans les futures années. En outre, nous avons noté, au fil de notre travail, une grande hétérogénéité dans les données collectées et/ou la manière de les catégoriser, ce qui rend la comparaison et la mise en commun des résultats parfois difficiles. Il nous semble donc important de veiller à une meilleure uniformité dans les données collectées, en tenant cependant compte des contextes et des spécificités culturelles, qui peuvent faire varier la manière dont on mesure un même élément ou un même concept. <p><p>Pour conclure, que nos résultats concernent la santé subjective ou la problématique des chutes, ceux-ci montrent la nécessité d’approcher la personne âgée et sa santé de manière globale, sans se limiter aux aspects uniquement médicaux ou fonctionnels. Il est par ailleurs important d’aborder la santé de cette population de manière positive et de sortir de l’idée préconçue que les personnes âgées sont nécessairement et inévitablement des personnes malades ou en mauvaise santé. Une part non négligeable de celles-ci évaluent en effet leur santé de manière positive. De plus, des pistes existent, que ce soit pour améliorer la perception que les personnes âgées ont de leur santé ou pour prévenir les chutes par exemple. Par rapport à cette approche globale et positive de la santé de la population âgée, il est intéressant de s’interroger sur l’application de celle-ci dans la prise en charge au quotidien des personnes âgées et également d’en tenir compte dans l’élaboration des politiques qui leur sont destinées. Des pistes de recherche restent à explorer et la confrontation de certains de nos résultats à des données plus actuelles serait utile. De même, il serait intéressant d’élargir nos recherches au contexte des pays en développement, étant donné le vieillissement rapide de la population auquel ceux-ci devront faire face.<p> / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à la question du sens de la chute du sujet âgé : les raisons de la chute, la chute de la raison / Reflection upon the question of the meaning of the fall of the elderly : the reasons for the fall, the fall of reason

Martin, Natacha 13 December 2014 (has links)
Avec l’allongement de la durée de vie, les écrits sur la psychologie du vieillissement se sont développés à une moindre échelle que ceux concernant la clinique de l’adulte et de l’enfant. Il nous est donc apparu intéressant, passionnant et fécond de réfléchir à cette période de senescence en reprenant la dualité somat/psyché à travers l’événement chute. L’utilisation d’une méthodologie quantitative et qualitative permet d’aborder l’évènement chute comme une expérience traumatogène selon les données corporelles (sujet dit fragile ou valide, conséquences somatiques et psychomotrices…), temporelles (délai de la dernière chute, moment de la chute, âge objectif et subjectif de la chute…) et psychiques (défenses mises en place, réminiscence, travail du vieillir…). Nous nous sommes donc plus particulièrement penchés sur le point de bascule de cet événement dans un contexte de traitement coûteux des conflits issus de cette période pour y découvrir des défenses de type obsessionnel et une régression maternelle primaire. Par conséquent, le développement des réflexions psychologiques et psychanalytiques sur la clinique de la chute du sujet âgé ne peut être appréciable qu’à la condition de ne pas « tomber » dans le mythe d’un lien de causalité unique, dans une classe démographique indifférenciée dont l’âge serait vu comme un facteur étiologique. L’utilisation de l’analyse quantitative et qualitative du discours donne accès aux données réactionnelles post chute mais également aux modalités de traitement psychique des affects et conflits éveillés par cet événement. Nous avons associé le discours en libre association avec la technique du dessin pour avoir un aperçu des images mentales fixées dans le récit historien de la mémoire. La chute est alors exposée comme un agir, pour pallier la défaillance du système pare-excitation, des capacités d’élaboration et de liaison de la blessure narcissique de la sénescence. Cependant, elle peut également être appréciée comme un retour au corps pour une reprise élaborative des liens d’attachement en vue d’une fin inéluctable. C’est alors que « ce qu’on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir » (Albert Camus). En effet, les communications sur la question de la psychologie de la chute du sujet âgé sont principalement étudiées dans le cadre de processus déficitaires ou psychopathologiques du sujet âgé fragile, hospitalisé, sans réellement prendre en compte les remaniements complexes individuels et groupaux inhérents au travail du vieillir. Nous nous sommes donc intéressés au mouvement psychique chez le sujet âgé valide afin d’en tirer de nouvelles réflexions cliniques sur le type d’angoisse et de relation d’objet. Le TAT/SAT proposé au sujet de notre étude a établi la constitution psychique d’un modèle interne de relation insécure du chuteur, en lien avec des expériences d’empiètement relationnel avec un objet maternel défaillant et décevant. / With the increase of life expectancy, psychological writings about ageing have not developed as much as those concerning adults and children. It seemed to us interesting, fascinating and fruitful to think about this senescence period by restating the « somat/psyche » duality throughout the deterioration event. The use of a quantitative and qualitative methodology allows us to tackle the fall event as a traumatic experience according to physical data (fragile ou valid subject, somatic or psychomotor consequences…), temporal (since the last fall, moment of the fall, objective and subjective age of the fall…) and psychic (defenses set up, reminiscence, the work of getting old…) So we specifically looked at the turning point of this event in the context of expensive treatment of conflicts emerging at that time to discover obsessive defense mechanisms and primary maternal regression. In consequence, the development of psychological and psychoanalytical reasoning on the observation of the fall of the ageing subject can only be appreciated by not « falling » in the belief of a unique link of casuality, within an indistinguishable demographic class where age would be seen as an etiological factor. The use of quantitative and qualitative analysis of the discourse gives access to postfall reactive data but also to psychic treatment methods of the conflicts and affects which emerged from this event. We combined verbal communication with the drawing technique to get an insight of the mental images set in the historical narrative of memory. The fall is then exposed as an action, to mitigate the failure of the protective shield system and the capacities of development and connection to the narcissistic injury of senescence. However, it can also be appreciated as a coming back an elaborative resumption of attachment that leads to an inevitable end. It was then that "what is called a reason for living is also an excellent reason for dying" (Albert Camus). Indeed writings on the subject of the psychological deterioration of the ageing person are mainly studied in the context of the psychopathological or deficient process of the frail person in question, hospitalized without really taking into account the individual and collective complex alterations common to the process of ageing. We therefore concentrated on the psychic process of a valid old subject in order to glean more clinical reflections on the type of anxiety and object interaction. The TAT/SAT proposed concerning our study has established the psychic constitution of an internal model of an insecure relationship of the ageing, linked with an infringing relational experience with a failing and disappointing maternal object.
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The Effect of Fall Prevention Exercise Programmes on Fall Induced Injuries in Community-Dwelling Older Adults / La prévention des chutes et des blessures dues aux chutes par l’exercice physique chez les personnes âgées

El-Khoury, Fabienne 15 May 2015 (has links)
IntroductionLes chutes et les blessures dues aux chutes représentent un véritable enjeu de santé publique. Les programmes d’exercices physiques axés sur l’équilibre permettent de réduire de 30 à 40% le taux de chutes chez les personnes âgées vivant à leur domicile. Cependant, leur efficacité sur la prévention des traumatismes dus aux chutes n’a pas été établie.Ce travail comporte 2 parties :- Une revue systématique de la littérature et méta-analyse des résultats d’essais contrôlés randomisés (ECR) qui évaluent l’efficacité de l’exercice sur différents types de chutes traumatiques chez les personnes âgées en milieu communautaire. - L’analyse des données de l’ECR multicentrique ‘Ossébo’, qui évalue l’efficacité d’un programme d’exercice physique de prévention de chutes traumatiques chez des femmes âgées.MéthodesRevue systématiqueDes recherches bibliographiques ont été effectuées pour repérer les ECR de prévention des chutes par l’exercice physique, réalisés chez des personnes âgées vivant à leur domicile, et présentant des données sur les chutes traumatiques.Ensuite, on a regroupé les définitions des chutes traumatiques trouvées dans les études sélectionnées en 4 catégories :A/ avec conséquence.B/ avec recours à des soins médicaux. C/ ayant entraîné un traumatisme grave.D/ avec fracture.On a réalisé une méta-analyse (MA) pour chaque catégorie, donc on a calculé un effet global (effet poolé) de l’exercice correspondant au ratio des taux d’incidence dans les 2 groupes par un modèle à effet aléatoire.L’essai OsséboLes participantes à l’essai sont des femmes âgées de 75 à 85 ans, vivant à leur domicile, et ayant des capacités physiques diminuées. Au total, 706 femmes, dans 20 centres en France, ont été randomisées en 2 groupes : le groupe intervention (GI), et le groupe contrôle (GC).L’intervention comprend des ateliers hebdomadaires d’exercice en petits groupes pendant 2 ans, et des exercices au domicile.La survenue de chutes a été enregistrée à l’aide des cartes-calendriers. Les circonstances et les conséquences de la chute étaient demandées en cas de signalement d’une chute, afin de classer la chute (sans conséquence, traumatisme modéré, traumatisme grave).Des bilans ont été effectués à 1 an et 2 ans après l’inclusion, selon le même protocole que le bilan initial, qui comprenait notamment des tests fonctionnels simples.Le critère principal est le taux d’incidence des ‘chutes traumatiques’ (modérée et graves). Des modèles à fragilité (modèles de survie avec un effet aléatoire) ont été utilisés pour modéliser ce taux dans les 2 groupes.L’évolution au cours du temps des capacités physiques, et d’autres facteurs ont été comparés grâce à un modèle marginal avec un effet aléatoire au niveau du centre.RésultatsRevue systématique17 essais totalisant 4305 participants ont été sélectionnés. Toutes les interventions évaluées comprenaient des exercices de l’équilibre. Les résultats de la MA montrent que l’exercice est associé à une réduction du taux de chutes traumatiques dans chacune des catégories considérées, avec un effet poolé de 0.63 (IC95% : 0.51-0.77) pour la catégorie A(10 essais). Le RaR poolé était de 0.70 (0.54-0.92) pour la catégorie B (8 essais), de 0.57 (0.36-0.90) pour la catégorie C (7 essais), et de 0.39 (IC 95% : 0.22-0.66) pour la catégorie C (6 essais). L’essai OsséboOn a recensé 397 chutes traumatiques dans le GC, et 305 dans le GI, correspondant à une réduction significative de 19% du taux de chutes traumatiques (‘hazard ratios’ HR= 0.81 IC95% : (0.67 - 0.99). A 2 ans, les femmes du GI ont des performances significativement meilleures que les femmes du GC sur l’ensemble des tests physiquesDiscussionLes programmes d’exercice destinés à prévenir les chutes sont également efficaces pour réduire les traumatismes dus à la chute, y compris les plus graves. Aussi, il est possible de mettre en place à large échelle un programme efficace d’exercice de prévention des chutes traumatiques de longue durée chez des personnes âgées / Context: Exercise programmes can prevent falls in older community-dwellers. However, evidence that these programmes can also prevent injurious falls was poor.Objectives : Systematic review of evidence of the effect of exercise interventions on injurious fall prevention from randomised controlled trials (RCT).Evaluate the effectiveness of ‘Ossébo’, a multi-centre RCT assessing the effectiveness of a 2-year injurious fall prevention balance training programme.Methods:Systematic reviewThe definitions of injurious falls from included studies were classified into more homogeneous categories. This allowed the estimation of a pooled rate ratio for each injurious falls category based on random effects models. Ossébo trial706 women aged 75-85 years ; home-living with diminished functional capacities were included. The 2 groups were compared for rates of injurious falls with a frailty model. Other outcomes included physical functional capacities, and quality of life indicators. Results:Systematic review17 trials involving 4305 participants were included. Four categories were identified: all injurious falls, falls resulting in medical care, severe injurious falls, and falls resulting in fractures. Exercise had a significant preventive effect in all categories.OsséboThere were 305 injurious falls in the intervention group and 397 in the control group, for a HR of 0.81 (0.67 to 0.99). At 2 years, women in the intervention group had significantly better performances on all physical tests and a better perception of their overall physical function. Conclusion:Fall prevention exercise programmes are effective in preventing injurious falls, and are feasible for long-term, wide-spread dissemination

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