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The fame monster ! : Revers et fortune du Pirate, du 19e siècle à nos jours, des Mers jusqu'à la Toile / The fame monster ! : Reverse and Fortune of the Pirate, from 19th century till today, from the Seas to the WebFreyheit, Matthieu 29 November 2013 (has links)
Nous savons tous à quoi ressemble un pirate. Ce que nous savons moins, c’est la raison de ces succès, les causes de notre engouement – voire de notre fascination pour ce Fame Monster. La formule permet de caractériser l’ambiguïté d’un personnage dont chaque fortune connaît un revers, révélant notre soif de transgression et notre tentation pour l’envers de la morale. L’approche littéraire comparatiste, augmentée d’emprunts à l’image, à la sociologie, à la philosophie politique et à l’histoire des mentalités, permet non pas de simplement décrire un phénomène, mais d’essayer d’en extraire les sens, les besoins, les attentes, en prenant pour hypothèse que la fiction pirate constitue un jalon spécifique dans l’histoire des mentalités occidentales, et autorise l’exploration d’un état de nos désirs : d’aventure, de danger, de transgression, d’insurrection ; mais aussi de conformisme, dans un mythe continuellement répété. Histoire dans l’histoire, fiction en négatif, le pirate marginal se donne à lire comme une part retranchée de la société qui l’évacue, et partant comme l’idéal révélateur du sang et de l’or de nos virtualités, de nos « occasions manquées ».C’est ainsi que l’étude du pirate traditionnel conduit non seulement à une analyse du personnage mais encore aux enjeux fictionnels qu’il engage. Piraterie et piratage, ses deux corollaires directs, mettent en œuvre des problématiques particulières de création et de réception, et amorcent une reconversion sémantique du personnage : le pirate connaît une nouvelle fortune numérique, tandis que, devenu comportement par le truchement du piratage, il conduit à repenser le champ de la fiction. Alors : tous pirates ? Ou plutôt : tous (déjà) piratés ? / We all know what a pirate looks like. We may wonder, however, why pirates fill us with such enthusiasm. Where does our fascination for this "Fame Monster" come from? The expression, Fame Monster, underlines the ambiguity of a character whose fortunes will always know a fall-down, unveiling our thirst for transgression – our temptation for the other side of morals. Our comparative literary approach (one that borrows from visual studies, sociology, political philosophy, and cultural history) not only allows for a description of this social trend, but intends to get to its specific meaning, and indeed reveal the needs and the desires it hides. Our hypothesis is that the pirate represents a specific marker in the cultural history of the western world, leading us to explore our own desire for adventure, danger, transgression, rebellion (although it should be noted that the pirate also exposes our willingness to embrace norms and conformism through a stereotypical figure that is constantly repeated, a never-ending myth). Secret history in the main one, negatively connoted fiction, the marginal pirate seems to be read as an outlawed part of our society, as the indicator of either our golden or our bloody potentialities – the indicator of our might-have-been. Thus our study moves further than the mere analysis of a figure, to investigate the true stakes of its fictions and representations. For instance, sea-piracy and web-piracy (and the semantic transformation implicit in the move from one to the other), point to specific issues with regards to creation and reception. As he achieves new e-success on the Web, and becomes more than a character – a behavior, through hacking – the pirate may also provide us with a model to reconsider the very possibilities of fiction. Perhaps, then, is it time to ponder: are we all pirates? Or have we all already been hacked?
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La résilience urbaine : art de la crise et architectures pirates. / Urban resilience : art of crisis, and pirate architectureStathopoulos, Marco 05 October 2016 (has links)
Le concept de résilience a été adopté dans le langage et les pratiques de l’urbanisation planétaire, dont le modèle dominant est la planification. La théorie de la résilience est cependant critiquée, notamment pour sa difficulté à mener à des résultats prévisibles, ou pour sa récupération par les approches les plus néolibérales de cette planification. Cette thèse montre qu’elle peut aussi être un point de départ pour questionner le modèle dominant et ouvrir à d’autres manières d’appréhender, théoriser et concevoir l’urbain. Elle développe comment la théorie de la résilience urbaine peut se fonder sur un cadre conceptuel spécifique, dont les critères permettent d'orienter des choix lors d’une mise en projet. La recherche débute avec le corpus qui s’est structuré en écologie, qui a ouvert à une théorie de la résilience dans l’urbain, et en développe les singularités. Etant donné que le modèle dominant entretient un brouillage des repères, elle emprunte une méthode d’analyse métaphorique, transportant donc la théorisation en dehors des cadres de celui-ci. Elle propose pour cela un concept, celui de « piraterie urbaine», comme art de la mise en projet de la résilience. La métaphore de la piraterie est construite autour de son sens étymologique, de ses archétypes, et de son histoire. À travers elle sont notamment théorisés : les conditions de la résilience et leurs aspects qualitatifs ; le rapport à la forme architecturale, au temps et au lieu d’un urbain conçu selon ses critères ; sa symbolique et son décalage vis-à-vis du modèle dominant ; sa dimension politique, dialogique, expérimentale et incrémentale ; les repères et seuils orientant des choix architecturaux et urbains. / The concept of resilience has been adopted by the language and practices of growing global urbanisation, the dominant model of which is planning. However, resilience theory is also questioned, notably for the difficulty it manifests in ensuring predictable results, or for the usage that is made of it by the most neoliberal approaches to planning. This thesis shows that concept of resilience can also be a starting point for questioning planning by introducing other ways of understanding, theorising and designing urban environments. It addresses how urban resilience theory can shed light on specific conceptual frameworks, whose criteria may orient design choices. The research originates in a corpus that has been developed in the field of ecology, opening the way to an urban resilience theory, and explores the singularities of this transition. To overcome the dominant model’s tendency to blur landmarks, and free this process of theorisation from the ambiguity of its frameworks, this thesis adopts the method of analysis through metaphor. It thus proposes the concept of "urban piracy", as an art of designing resilience in urban environments. The metaphor of piracy is constructed along its etymological sense, its archetypes and its history. It gives way to a theorisation that includes the qualitative aspects of the conditions of resilience; the relationship to form, time and place, of a city designed according to its criteria; the symbolism of its theory and its discrepancies vis-à-vis the dominant model; its political, dialogical, experimental and incremental dimension; and finally, the landmarks and the thresholds that orient choices in architectural and urban design.
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La protection des droits de la personne et la mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité des Nations unies par l'Union européenne et ses États membres : le cas de la lutte contre la piraterie maritime dans la Corne de l'AfriqueDiallo, Mohamadou 18 October 2022 (has links)
La résurgence de la piraterie maritime au large de la Somalie et dans l'océan Indien a interpellé le Conseil de sécurité des Nations unies qui sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies l'a appréhendé comme une menace à la sécurité internationale. Sur le fondement des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité appelant à une intervention et à s'assurer à ce que cesse l'impunité des pirates présumés, l'Union européenne et ses États membres ont entrepris de répondre à cette menace et aux demandes du Conseil de sécurité par la mise en place d'une opération militaire navale anti-piraterie maritime dénommée Atalanta, menée par les États membres. Cependant, cette mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité va soulever des problèmes juridiques pour l'Union européenne et ses États membres. En effet si les Nations unies promeuvent et développent des instruments de protection de droits de la personne, il n'existe pas de contrôle de conformité à ces derniers dans les décisions de ses organes, notamment celle du Conseil de sécurité. En revanche, l'Union européenne dans son fonctionnement ainsi que ses États membres sont soumis au respect des exigences des droits de la personne tant dans le cadre du droit de l'Union européenne que dans celui de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. L'Union européenne, ayant déjà été confrontée à ce problème dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité en matière de sanctions ciblées dans le contexte de lutte contre le terrorisme international, va prendre des mesures pour tout à la fois satisfaire à son obligation de mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité et du respect du droit européen des droits de la personne. Plus précisément, pour éviter toute contradiction entre les deux obligations, l'Union européenne va adopter des accords avec les États tiers afin qu'ils détiennent les pirates dans le respect des exigences des droits de la personne. Ces accords présentés comme des accords d'extradition apparaissent insuffisants, voire contraires aux exigences de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ainsi qu'à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. La présente thèse vise à examiner la délicate adéquation entre l'exigence du respect du droit européen des droits de la personne faite à l'Union européenne ainsi que son obligation de mise en œuvre des décisions du Conseil de Sécurité lors de son opération de lutte contre la piraterie maritime, et comment les accords d'extradition intègrent cette difficulté, forts de l'expérience de la mise en œuvre des sanctions ciblées. / The resurgence of maritime piracy off the coast of Somalia and in the Indian Ocean has raised the concern of the United Nations Security Council, which under Chapter VII of the UN Charter has identified it as a threat to international security. On the basis of the resolutions adopted by the Security Council calling for intervention and to ensure that impunity for suspected pirates ceases, the European Union and its Member States have undertaken to respond to this threat and to the demands of the Security Council by setting up a naval anti-piracy operation called Atalanta, led by the Member States. However, this implementation of Security Council resolutions will raise legal problems for the European Union and its Member States. Indeed, while the United Nations promotes and develops human rights protection instruments, there is no monitoring of compliance with these instruments in the decisions of its bodies, particularly the Security Council. On the other hand, the European Union in its functioning as well as its Member States are subject to the respect of the requirements of human rights both in the framework of the European Union law and in that of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms. The European Union, having already been confronted with this problem in the implementation of Security Council resolutions on targeted sanctions in the context of the fight against international terrorism, will take measures to both meet its obligation to implement Security Council decisions and to respect European human rights law. Specifically, to avoid any contradiction between the two obligations, the European Union will adopt agreements with third states to detain pirates in accordance with human rights requirements. These agreements, presented as extradition agreements, appear to be insufficient and even contrary to the requirements of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms and the Charter of Fundamental Rights of the European Union. This thesis aims to examine the delicate balance between the European Union's requirement to respect European human rights law and its obligation to implement Security Council decisions in its anti-piracy operation, and how extradition agreements incorporate this difficulty, based on the experience of the implementation of targeted sanctions.
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La protection des droits de la personne et la mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité des Nations unies par l'Union européenne et ses États membres : le cas de la lutte contre la piraterie maritime dans la Corne de l'AfriqueDiallo, Mahamadou 12 November 2023 (has links)
La résurgence de la piraterie maritime au large de la Somalie et dans l'océan Indien a interpellé le Conseil de sécurité des Nations unies qui sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies l'a appréhendé comme une menace à la sécurité internationale. Sur le fondement des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité appelant à une intervention et à s'assurer à ce que cesse l'impunité des pirates présumés, l'Union européenne et ses États membres ont entrepris de répondre à cette menace et aux demandes du Conseil de sécurité par la mise en place d'une opération militaire navale anti-piraterie maritime dénommée Atalanta, menée par les États membres. Cependant, cette mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité va soulever des problèmes juridiques pour l'Union européenne et ses États membres. En effet si les Nations unies promeuvent et développent des instruments de protection de droits de la personne, il n'existe pas de contrôle de conformité à ces derniers dans les décisions de ses organes, notamment celle du Conseil de sécurité. En revanche, l'Union européenne dans son fonctionnement ainsi que ses États membres sont soumis au respect des exigences des droits de la personne tant dans le cadre du droit de l'Union européenne que dans celui de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. L'Union européenne, ayant déjà été confrontée à ce problème dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité en matière de sanctions ciblées dans le contexte de lutte contre le terrorisme international, va prendre des mesures pour tout à la fois satisfaire à son obligation de mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité et du respect du droit européen des droits de la personne. Plus précisément, pour éviter toute contradiction entre les deux obligations, l'Union européenne va adopter des accords avec les États tiers afin qu'ils détiennent les pirates dans le respect des exigences des droits de la personne. Ces accords présentés comme des accords d'extradition apparaissent insuffisants, voire contraires aux exigences de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ainsi qu'à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. La présente thèse vise à examiner la délicate adéquation entre l'exigence du respect du droit européen des droits de la personne faite à l'Union européenne ainsi que son obligation de mise en œuvre des décisions du Conseil de Sécurité lors de son opération de lutte contre la piraterie maritime, et comment les accords d'extradition intègrent cette difficulté, forts de l'expérience de la mise en œuvre des sanctions ciblées. / The resurgence of maritime piracy off the coast of Somalia and in the Indian Ocean has raised the concern of the United Nations Security Council, which under Chapter VII of the UN Charter has identified it as a threat to international security. On the basis of the resolutions adopted by the Security Council calling for intervention and to ensure that impunity for suspected pirates ceases, the European Union and its Member States have undertaken to respond to this threat and to the demands of the Security Council by setting up a naval anti-piracy operation called Atalanta, led by the Member States. However, this implementation of Security Council resolutions will raise legal problems for the European Union and its Member States. Indeed, while the United Nations promotes and develops human rights protection instruments, there is no monitoring of compliance with these instruments in the decisions of its bodies, particularly the Security Council. On the other hand, the European Union in its functioning as well as its Member States are subject to the respect of the requirements of human rights both in the framework of the European Union law and in that of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms. The European Union, having already been confronted with this problem in the implementation of Security Council resolutions on targeted sanctions in the context of the fight against international terrorism, will take measures to both meet its obligation to implement Security Council decisions and to respect European human rights law. Specifically, to avoid any contradiction between the two obligations, the European Union will adopt agreements with third states to detain pirates in accordance with human rights requirements. These agreements, presented as extradition agreements, appear to be insufficient and even contrary to the requirements of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms and the Charter of Fundamental Rights of the European Union. This thesis aims to examine the delicate balance between the European Union's requirement to respect European human rights law and its obligation to implement Security Council decisions in its anti-piracy operation, and how extradition agreements incorporate this difficulty, based on the experience of the implementation of targeted sanctions.
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La piraterie dans la Méditerranée antique : représentations et insertion dans les structures économiquesVarenne, Clément 29 June 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'envisager la piraterie ancienne dans la longue durée, à la lumière des recherches menées par N. Purcell et P. Horden sur la Méditerranée antique. Elle s'appuie en premier lieu sur une étude des mots grecs et latins liés à la piraterie et de ses représentations dans les sources écrites anciennes. Ce travail est complété par une relecture de l'historiographie moderne qu'il est aussi nécessaire d'analyser dans son contexte historique afin d'écarter toutes les images afférant à notre notion. Alors qu'elle a été jusqu'à présent abordée dans un cadre événementiel, on entend mettre l'accent sur les structures du raid antique, en s'inscrivant dans le long terme. Ainsi, les pirates n'apparaissent plus seulement comme la face négative du commerce maritime, mais comme des agents d'échanges et de production de richesse. L'étude approfondie de deux régions de la Méditerranée (Cilicie, mer des Baléares) permet enfin de mettre en évidence les structures micro-locales et les dynamiques économiques, sociales, territoriales, géopolitiques qui ont permis et entretenu l'activité de prédation. Au terme de cette étude, nous proposons d'analyser la piraterie dans toute sa diversité grâce à une typologie nouvelle : le pirate imaginé, le pirate commerçant et le pirate opportuniste.
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Les relations franco-tripolitaines à l'époque de Youssef Pacha, entre 1795 et 1832Matrud, Fawzia 02 April 2013 (has links) (PDF)
Le XVIIe siècle a vu l'avènement de la domination des marines anglaise et française. La France et l'Angleterre se sont disputées le contrôle des voies maritimes en Méditerranée qui était alors le coeur stratégique du commerce mondial et de l'approvisionnement, mais également le théâtre de conflits entre les différentes flottes. Il est en effet nécessaire pour contrôler la Méditerranée d'intervenir dans les affaires intérieures des États du bassin méditerranéen, et c'est pour atteindre ce but que les Européens cherchèrent à consolider leurs relations avec l'empire ottoman, qui contrôlait les Régences d'Afrique du Nord, et bien évidemment celles aussi qu'ils entretenaient avec Tripoli. Les relations franco-tripolitaines se sont établies grâce à une activité diplomatique intense, renforcée par les multiples communications entre les deux pays surtout à l'époque de Youssef Pacha où le gouvernement français a joué un rôle important dans la vie politique et économique à Tripoli. La France considérait cette action diplomatique comme un moyen efficace pour maintenir la sécurité de ses navires au large des côtes de cet État, qui était l'un des plus puissants de la Méditerranée durant cette période. Tripoli constituait aussi pour la France un pont pour les échanges commerciaux. Le règne de Youssef Pacha est aussi marqué par un élément qui a valorisé Tripoli aux yeux de la France : la progression des découvertes géographiques en Afrique. La France et l'Angleterre étaient, là aussi, en compétition pour pénétrer à l'intérieur du continent noir à partir de Tripoli. De plus, Tripoli joua un rôle important au cours des conflits entre la France et l'Angleterre, en particulier au moment de l'expédition d'Égypte et pendant les guerres napoléoniennes. Tous ces facteurs ont contribué à la création d'un niveau élevé de relations diplomatiques et économiques entre les deux pays qui se sont construites grâce à un esprit de coopération et en dépit de nombreuses difficultés.
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La noblesse castillane et la mer durant la Guerre de Cent ans : étude des récits de voyage du Victorial et du CanarienBordua, Valérie 08 1900 (has links)
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La presse française et l'espace marocain 1822-1912 / French Press and Moroccan Space 1822-1912Bensalem, Boutaïna 10 October 2017 (has links)
Au début du XIXe siècle, la presse française connaissait peu le Maroc, certes ce dernier avait un traité de paix avec la France et un mouvement commercial existait entre les deux pays, mais ce n’est qu’à partir de la conquête d’Alger en 1830, que les quotidiens de Paris vont s’intéresser particulièrement à cet espace avec lequel désormais la France partageait des frontières. Ces dernières ouvertes et mouvantes seront la source de beaucoup de froissements entres les deux pays. La donne sécuritaire influencera ainsi le regard des journaux sur l’espace marocain. Ce dernier de plus en plus présent dans les éditions des grandes feuilles françaises intéressait les journalistes, académiciens et hommes politiques français de l’époque. Inconstant et turbulent, il dérangeait et fascinait à la fois. Observant l’espace marocain à travers la presse française, cette thèse nous éclaire sur l’évolution des relations franco-marocaines à partir du XIXe siècle jusqu’à la signature du protectorat en 1912. Elle explore la place qu’occupait le Maroc dans les relations internationales de l’époque. Les tensions entre Paris et le makhzen se répercutaient sur leurs relations avec les autres puissances d’Europe influent ainsi la dynamique qui liait les Etats dans leur environnement méditerranéen et surtout continental. / In early 19th Century, the French press was not particularly familiar with the Moroccan empire, despite old economic and diplomatic relations between France and Morocco. It is only after the colonization of Algeria that the French newspapers became interested in the old empire. France newly shared borders with Morocco created many tensions and speculations. The press started then to report concerns about the impact Morocco might have on the security of the new French colony. Journalists, men state and scholars turned their eyes toward this new turbulent neighbour. The old empire fascinated as much as it troubled and concerned them. The object of this thesis is to give us an insight into the Moroccan and French relations during the 19th century until 1912 through the particular perspective of the French press. It focuses on tensions and dynamics between the two countries and how they shaped the current international relations at both the Mediterranean and European levels.
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Les relations franco-tripolitaines à l'époque de Youssef Pacha, entre 1795 et 1832 / Franco-tripolitanian relations during the reign of Youssef Pacha, 1795 to 1832Matrud, Fawzia 02 April 2013 (has links)
Le XVIIe siècle a vu l'avènement de la domination des marines anglaise et française. La France et l’Angleterre se sont disputées le contrôle des voies maritimes en Méditerranée qui était alors le coeur stratégique du commerce mondial et de l'approvisionnement, mais également le théâtre de conflits entre les différentes flottes. Il est en effet nécessaire pour contrôler la Méditerranée d'intervenir dans les affaires intérieures des États du bassin méditerranéen, et c'est pour atteindre ce but que les Européens cherchèrent à consolider leurs relations avec l'empire ottoman, qui contrôlait les Régences d’Afrique du Nord, et bien évidemment celles aussi qu’ils entretenaient avec Tripoli. Les relations franco-tripolitaines se sont établies grâce à une activité diplomatique intense, renforcée par les multiples communications entre les deux pays surtout à l’époque de Youssef Pacha où le gouvernement français a joué un rôle important dans la vie politique et économique à Tripoli. La France considérait cette action diplomatique comme un moyen efficace pour maintenir la sécurité de ses navires au large des côtes de cet État, qui était l'un des plus puissants de la Méditerranée durant cette période. Tripoli constituait aussi pour la France un pont pour les échanges commerciaux. Le règne de Youssef Pacha est aussi marqué par un élément qui a valorisé Tripoli aux yeux de la France : la progression des découvertes géographiques en Afrique. La France et l’Angleterre étaient, là aussi, en compétition pour pénétrer à l’intérieur du continent noir à partir de Tripoli. De plus, Tripoli joua un rôle important au cours des conflits entre la France et l’Angleterre, en particulier au moment de l’expédition d’Égypte et pendant les guerres napoléoniennes. Tous ces facteurs ont contribué à la création d'un niveau élevé de relations diplomatiques et économiques entre les deux pays qui se sont construites grâce à un esprit de coopération et en dépit de nombreuses difficultés. / In the 17th century, the seas were dominated by the English and French navies. Just like the English, the French fought to control the Mediterranean sea-routes which represented major strategic world trading routes and they were also the scene of many battles between the different maritime fleets. Quite naturally, in order to control the Mediterranean, a certain level of intervention in the internal affairs of the Mediterranean States was necessary. This led Europeans to seek to strengthen their relations with the Ottoman Empire that controlled the North African Regencies and also Tripoli at the time. Franco-Tripolitanian relations were founded on intense diplomatic efforts and quasi-permanent communication between the two countries, particularly during the reign of Youssef Pacha (most commonly Yusuf Karamanli) and the Tripoli Regency, when the French government played a decisive role in the political situation and economic development of the region. By focusing its activities on diplomatic relations, France considered its incursion as a tool for a Modern state to justify and maintain a fleet off the coast of this state that was, at the time, one of the most powerful in the Mediterranean region. For France, Tripoli was also a gateway for trading activities. Youssef Pacha’s reign was also marked by an element that gave even greater value to Tripoli for the French: the progress made in geographical exploration and discoveries in Africa. Here again, France and England were competing in their exploration of the Dark Continent from Tripoli down. Tripoli also played a key role during the political crises between France and England, particularly during the Napoleonic wars. All the above elements contributed to the creation of high-level diplomatic and economic relations that were built on cooperation, despite certain problems that arose during the period.
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Le cadre juridique contemporain de la lutte contre la piraterie maritime / The contemporary legal framework for the fight against maritime piracyAgrebi, Meriem 25 November 2017 (has links)
Bien que ni le crime de piraterie maritime ni sa répression ne soient récents, la résurgence de cette forme de criminalité séculaire mais renouvelée la présente sous des aspects inédits, nécessitant la réadaptation de l’arsenal juridique la régissant à sa réalité nouvelle. Son régime traditionnel dérogatoire aux règles classiques du droit de la mer et aux règles de compétence et de juridiction, a pu ainsi s’étoffer par de nouvelles règles intégrant et reflétant les modes contemporains de production normative de la société internationale, ainsi que l’action des structures et acteurs non-étatiques. N’étant cependant pas un problème juridique stricto sensu mais aussi bien le reflet d’une situation présentant des problématiques structurelles plus générales, il demeure évident que la lutte plus durable contre la piraterie nécessite l’adoption d’une approche « globale » ou « holistique », associant à court et à moyen termes un point de vue sécuritaire et judiciaire mais visant également et surtout, une sortie de crise pérenne allant au-delà de l’endiguement de cette menace transnationale. / Neither the crime of piracy nor its repression are recent. The upsurge of this ancient form of criminality underlines new aspects which call the readaptation of the legal rules governing its repression. In addition to its traditional regime, new rules were consequently developped, reflecting contemporary modes of normative production and incorporating the action of non-State structures and actors. Because piracy is not exclusively a legal issue but rather encompasses several broader structural problematics, the fight against piracy requires on the other hand a global and comprehensive approach. This approach associates short-term security and judicial aspects, as well as long-term strategies going beyong simply containing piracy as a transnational threat to maritime security to ensure further stability.
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