• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Travailler autrement: critiques et pratiques alternatives

Tessier, Marie-Ève 12 1900 (has links)
La « critique sociale » doit être comprise comme étant la capacité d’exprimer, d’afficher et d’exercer sa différence. Par ailleurs, la capacité d’exprimer sa différence est étroitement liée à l’état d’égalité. En revanche, ce sont les inégalités sociales qui poussent à l’homogénéisation. Alors, comment les personnes qui subissent les inégalités sociales peuvent-elle échapper à l’homogénéisation et devenir agents de critique sociale et moteurs de changement ? Autrement dit, faut-il donner raison à Marcuse sur le fait qu’une véritable remise en question du modèle dominant ne peut qu’émerger à la marge ? On peut penser que c’est là le rôle des organismes communautaires, même s’il arrive que le modèle dominant les récupère pour en faire un organe d’intégration des forces en opposition. Notre premier objectif de recherche est donc de voir s’il existe une critique concernent le travail chez les personnes interviewées. En outre, notre second objectif est de voir si le fait d’être à la marge permet de développer un rapport contestataire au modèle dominant de travail. / "Social critique" can be understood as the capacity to express, to show and to “live out” one’s difference. Moreover, the capacity to express difference is closely linked to the condition of equality. Social inequalities, however, stimulate homogenization. How can people who are subject to social inequalities escape homogenization and becomes vectors of social criticism and change ? Should we agree with Marcuse that a real questioning of dominant ways of being can only arise from the margin? We could come to the conclusion that this is the role of the community or voluntary sector even if community organizations can be recuperated and transformed in the light of the dominant model into devices for integrating the forces of opposition. Among the people interviewed for this project, there is clearly a critique of work and the development of alternative practices. This is where the margin needs to be considered in relation to the dominant model. The dominant model’s logic is the logic of progress. It promotes consumerism and work while promising freedom from necessity. Thus, the construction of new social relationships, based on greater equality, has to be created in the sphere of everyday social relationships. Refusing to submit to the logic of the dominant model creates the opportunity to conceive a different approach to wealth and poverty.
2

Militer pour la décroissance : De l'émergence d'une idéologie à sa mise en pratique / Militating for degrowth : From the emergence of an ideology to its implementation

Mège, Arnaud 01 December 2016 (has links)
Né au début des années 2000, le militantisme pour la décroissance est une forme d'engagement revendiquée par celles et ceux qui cherchent à rompre avec les logiques de la croissance économique. Partant du principe qu'une croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini, les militants décroissantistes se positionnent en rupture vis-à-vis des injonctions à consommer formulées par l'ensemble des promoteurs de la « société de consommation ». Prenant ses racines dans la production intellectuelle émise par les anticonformistes des années 1930 et à leur suite les écologistes de la « première heure » et autres opposants à la « société de consommation », l'engagement pour la décroissance trouve aujourd'hui à s'exprimer au travers de groupements militants variés, du parti politique labellisé au collectif local le plus informel. Mais, quand bien même ces espaces sont à appréhender comme des lieux où il devient possible de militer, c'est davantage dans l'incarnation d'un mode de vie spécifique que cet engagement trouve à s'exprimer. Dès lors, vivre selon ses convictions afin de favoriser un haut niveau de cohérence susceptible de maintenir les contours de son identité devient un enjeu fondamental pour les militants.Aussi, cet engagement à plusieurs niveaux (idéologique, politique, pratique) doit être appréhendé dans sa globalité. C'est pourquoi, la construction d'une généalogie des idées décroissantistes se révèle tout aussi indispensable que l'analyse des pratiques militantes, l'une permettant alors d'éclairer l'autre et vice versa. / Born in the early 2000s, activism for degrowth is a form of commitment demanded by those who seek to break with the logics of economic growth. Assuming that infinite growth is not possible in a finite world, the degrowth activists are in opposition with the injunctions to consumption formulated by all the promoters of the "consumer society".Taking root in the intellectual production formulated by the anti-conformists of the 1930s and then by the ecologists of the "first hour" and other opponents of the "consumer society", the commitment to degrowth is being expressed nowadays through various activist groups, from the labeled political party to the most informal local collective. But even if these spaces are to be understood as places where it becomes possible to militate, it is more in the embodiment of a specific way of life that this commitment finds expression. From then on, living according to one's convictions in order to promote a high level of coherence likely to maintain the contours of one's identity becomes a fundamental issue for activists.This commitment at several levels (ideological, political, practical) must be understood in its entirety. Therefore, the construction of a genealogy of the ideas for degrowth is just as indispensable as the analysis of activists practices, the one enlightening the other and vice versa.
3

S'engager pour et dans un autre monde : ethnographie d'une initiative alternative luttant pour une transition sociale, politique et environnementale

Autin, Grégoire 02 1900 (has links)
Dans le cadre de ma thèse, je m’intéresse à Bioma, un collectif engagé dans des pratiques alternatives s’inscrivant dans une stratégie de « transition socio-écologique ». C’est là un collectif qui s’inscrit pleinement dans le mouvement environnemental mais qui en redéfinit en partie les revendications et les perspectives sans s’engager directement dans des actions contestataires. L’objectif de ma thèse est d’analyser précisément comment ces pratiques alternatives se construisent et s’articulent à d’autres actions collectives afin de comprendre de quelle(s) manière(s) l’alternatif participe à un type de changement social. Le modèle porté par l’alternatif, est un modèle de transition – qui se démarque ainsi des perspectives réformatrices et révolutionnaires de changement social. Cependant, le thème de la transition reste largement débattu, notamment concernant son contenu, sa forme, ses objectifs et sa potentielle radicalité. En étudiant précisément les tensions, contraintes et ambivalences qui sont vécues par Bioma, je reconstruis à la fois ce que peuvent être des pratiques alternatives, dans leur matérialité empirique, mais aussi la manière dont elles s’inscrivent dans un modèle spécifique de changement social par transition. L’alternatif est un type d’action qui, bien que s’inscrivant principalement dans un mouvement social – ici le mouvement environnemental –, soutient, participe et s’articule fortement à d’autres mouvements sociaux. En ce sens, il ne faut pas comprendre les stratégies et modèles de changements sociaux de manière exclusive : bien qu’inscrit avant tout dans une perspective de transition, l’alternatif participe ici en même temps à des stratégies plus contestataires d’un côté et à certaines stratégies institutionnelles de l’autre. Dans l’ordre de l’alternatif lui-même, les membres de Bioma expérimentent et préfigurent des pratiques matérielles et relationnelles qui visent à transformer les subjectivités des individus. Ces pratiques internes se déploient et sont projetées dans les relations dans lesquelles le collectif s’engage et participent ainsi à une diversification des modes – possibles comme réels – d’existence et d’engagement. Ces pratiques alternatives prennent place et construisent des espaces particuliers qui participent à une lutte d’occupation de l’espace. Finalement, la transition que Bioma propose est de type « ontologique »~: il s’agit de construire un « monde », différent bien qu’imbriqué dans le monde dominant. L’ensemble de ma thèse montre la manière dont ce monde, imparfait et toujours incomplet, est construit, expérimenté et engendre en même temps nombre de tensions et d’ambivalences que les membres de Bioma vivent au quotidien. Ma thèse s’appuie sur un terrain ethnographique de trois ans avec Bioma, un collectif engagé dans l’agriculture urbaine et la permaculture. Lors de ces trois années, je me suis engagé dans le collectif et j’ai participé à l’ensemble des activités et pratiques du groupe, j’ai effectué des entretiens, mené des conversations informelles et récolté et analysé l’ensemble des documents présents et produits par Bioma. C’est en tant que chercheur engagé que j’ai mené cette recherche. / In my thesis, I investigate Bioma, a self-managed collective involved in alternative practices that are part of a "socio-ecological transition" strategy within the environmental movement. Without engaging directly in contentious actions, Bioma contributes to a redefinition of the environmental movement's demands and perspectives. The aim of my thesis is to analyze precisely the ways alternative practices are constructed and articulated with other collective actions. This allows me to better understand how alternative initiatives can participate in a certain type of social change. Alternative practices carry a model of social transformation by transition. Thus, it is different from other perspectives of social change such as revolutionary or reformist ones. Transition, as a model of social transformation, is a highly debated topic. Its content, form, objectives and potential radicality are all subjected to controversies. By studying the tensions, constraints and ambivalences that are experienced by Bioma's activists, I explore what real alternative practices may be, in their empirical materiality, but also the ways in which they are involved in a specific model of social change by transition. In addition to being part of a main social movement, alternative practices usually support, participate and are articulated with other types of social movements. Hence, we shouldn't understand the strategies and models of social change in an exclusive manner. Alternative practices carry a perspective of transition while also participating in both contentious strategies and more institutional ones. The members of Bioma are experimenting and prefiguring material and relational practices that aim at transforming individuals' subjectivity. These internal practices unfold and are projected in the relationships that Bioma create. Therefore, this group participates to the diversification of possible and actually existing modes of existence and commitment. Through these alternative practices, Bioma builds specific spaces that are part of a spatial struggle. The type of transition for which Bioma fights is "ontological" as it aims at creating a "world" different from the dominant world, even though it is interwoven within it. My thesis shows how this always imperfect and unfinished alternative world is built and experimented. Through this analysis, we see how this world generates a number of tensions and ambivalences that the activists of Bioma live daily. My analysis draws from a three-year long ethnographic fieldwork during which I was immersed in projects of urban agriculture and permaculture. During this time, I became part of the group and I participated in every collective activities and practices. I also conducted interviews, had in-depth informal conversations and collected and analyzed the documents that were present in my fieldwork. For the whole of my fieldwork, my research posture was one of a militant ethnographer.

Page generated in 0.0972 seconds