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Lien bidirectionnel entre des caractéristiques personnelles des parents et leurs pratiques parentales dans un contexte d’interventionSimard, Myriam 04 1900 (has links)
Les parents d’enfants aux prises avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) sont à risque de dépression. Ces parents rapportent aussi des relations familiales plus problématiques, des expériences plus stressantes, un sentiment d’auto-efficacité plus faible à l’égard de leur rôle parental et des pratiques parentales plus coercitives ou inadéquates en comparaison aux parents d’enfants sans ce diagnostic. Plusieurs recherches ont relevé que les parents d’enfants ayant un TDA/H qui ont participé à un programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) rapportent une amélioration générale des difficultés énumérées précédemment. Le changement d’attitude et de pratiques parentales est souvent relié à une diminution des symptômes du TDA/H chez les enfants. L’intervention peut donc contribuer à améliorer la condition du parent et par le fait même celle de son enfant. Toutefois, le TDA/H est un trouble chronique qui peut affecter certaines caractéristiques personnelles du parent pouvant interférer avec la capacité de ce dernier à bénéficier d’une intervention. Peu d’études s’attardent aux caractéristiques du parent pouvant affecter l’efficacité de l’intervention. Le but de la présente étude est d’étudier le lien bidirectionnel entre certaines caractéristiques personnelles (dépression, stress, sentiment d’auto-efficacité) et les pratiques parentales dans un contexte d’intervention qui s’adresse aux parents d’enfants ayant un TDA/H. Les résultats démontrent que le sentiment d’auto-efficacité initial du parent est prédicteur d’une discipline inconstante, et ce, indépendamment de la condition expérimentale. De plus, les pratiques positives initiales sont prédicteurs d’un sentiment d’auto-efficacité élevé au post-test et ce, indépendamment de la condition expérimentale. / When compared to parents of non-diagnosed children, parents of children with ADHD face a higher risk of experiencing parenting stress, depression, and family functioning problems. They also report lower levels of parental self-efficacy, and use more coercive or inadequate parental practices. Some evidence suggests that parental abilities training programs can help offset some of the risks associated with raising a child with ADHD. Changes in attitudes and parental practices are also associated with reductions in child ADHD symptoms. Parent training interventions therefore represent promising strategies for improving both parent and child outcomes. Nevertheless, the personal characteristics of parents can intervene with their ability to benefit from parental training. Few studies have examined how parental characteristics can influence program efficacy. The objective of the present study is to examine the bidirectional link between parental characteristics (depression, stress, self-efficacy) and parental practices within the context of a parent training program. Baseline parent self-efficacy predicted use of inconsistent discipline regardless of whether parents had followed the training program. Furthermore, baseline positive parental practices predicted parent self-efficacy, regardless of experimental condition.
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factorsDi Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation.
Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant.
Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété.
La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation.
La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative.
Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association.
The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment.
Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety.
The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment.
The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables.
The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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Pratiques parentales, fréquentation d'amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l'adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexeGagnon, Valérie 12 1900 (has links)
La consommation et la consommation problématique de substances psychoactives sont des phénomènes répandus à l’adolescence qui ont suscité beaucoup d’intérêt dans les pays occidentaux au cours des dernières décennies. La recherche a souligné la nécessité d’établir un modèle examinant les effets conjoints du groupe de pairs et de la famille sur ces phénomènes. Deux grandes lignées théoriques émergent de la littérature, soit les courants de la socialisation et de la sélection. De plus, de nombreuses études ont tenté d’expliquer la fréquente cooccurrence de ces phénomènes avec la symptomatologie dépressive, généralement associée à un pronostic plus lourd. Toutefois, la nature et le sens de cette association demeurent peu clairs. Une clarification des mécanismes en jeu est nécessaire afin de pouvoir mieux orienter les efforts de prévention et d’intervention.
Le premier objectif de cette thèse est de contribuer à clarifier l’étiologie de la consommation problématique à l’adolescence, en examinant comment elle s’articule avec certains facteurs familiaux, comportementaux et affectifs, et avec l’association à des amis déviants et consommateurs, en testant conjointement deux modèles de médiation compétitifs. Le deuxième objectif est de clarifier l’association entre ces différentes dimensions et la symptomatologie dépressive, en testant l’effet modérateur des symptômes dépressifs dans la chaîne médiatrice proposée. Le troisième objectif est de spécifier les particularités pouvant exister entre les garçons et les filles en testant l’effet modérateur du sexe sur cette même chaîne médiatrice.
Les données utilisées proviennent d’une cohorte de l’échantillon longitudinal de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) comprenant plus de 3000 jeunes fréquentant des écoles de milieux majoritairement défavorisés du Québec, qui ont été suivis pendant leur secondaire (2003-2007).
Lorsque testés séparément, le modèle de socialisation (Patterson) se reproduit dans notre échantillon, mais pas le modèle de sélection (Brown). Lorsque testés simultanément, les modèles structurels de régressions croisées suggèrent toutefois qu’aucun des liens postulés par les modèles ne semble se reproduire, au profit de liens médiateurs de stabilité, à l’exception d’un lien de médiation proposé par le modèle de Patterson chez les garçons. Les analyses de modération (multi-groupes) suggèrent que le sexe a bien un effet modérateur, le contrôle comportemental parental semblant particulièrement important dans l’étiologie des comportements problématiques des garçons, alors que les conflits familiaux semblent plus centraux pour les filles. Les analyses de modération suggèrent également un effet modérateur par les symptômes dépressifs, mais alors qu’il était attendu que ces symptômes exacerberaient les liens à l’étude, il apparaît qu’au contraire, aucun des liens ne se révèle significatif dans le groupe des dépressifs. Cette étude suggère donc que la symptomatologie dépressive et la consommation problématique se présentent conjointement dans un profil plus global de risque.
À notre connaissance, cette thèse est la première à s’intéresser spécifiquement au rôle modérateur des symptômes dépressifs sur les liens existant entre les différentes dimensions à l’étude. Les résultats soulignent l’importance d’une intervention psychosociale précoce auprès des jeunes à risque et aux prises avec des symptômes dépressifs, en ciblant des aspects spécifiques pour les garçons et pour les filles. / Psychoactive substance use and problem substance use are common phenomena in adolescence. They have generated a sustained interest in Western countries in the past few decades. Research has highlighted the necessity of a model examining the joint effects of peer group and family on these phenomena. Two major theoretical trends have emerged from the literature, namely socialization and selection processes. Moreover, many studies have attempted to explain the observed comorbidity of these phenomena with depressive symptomatology, which is generally associated with a heavier prognostic. However, the nature and direction of this association remain unclear. Clarifying the underlying mechanisms is necessary to guiding prevention and intervention efforts.
The first objective of this thesis is to contribute to clarify the nature of the etiology of problem substance use in adolescence. It examines how problem substance use revolves around familial, behavioral and affective factors and with substance using and deviant friend affiliations. To do so, it tests two competitive mediation models. The second objective of this thesis is to clarify the association between these different dimensions and depressive symptomatology by testing the moderator effect of depressive symptoms on the proposed mediation sequence. The third and last objective is to identify the particularities that may exist between boys and girls by testing the moderator effect of gender on the same mediation sequence.
This work was carried out using a cohort from the New Approaches, New Solutions (NANS) longitudinal dataset, which comprises more than 3000 students attending school in mostly disadvantaged areas of Quebec who were followed throughout high school (2003-2007).
The analyses carried out in this thesis provide empirical support to the socialization model but not to the selection model when both models are tested separately. However, when tested simultaneously, the structural crosslagged models provide no empirical support to the mediation associations predicted by both models, in favor of stability mediation associations, except for one association suggested by Patterson’s model for boys. Moderation analyses (multigroups) suggest indeed that gender has a moderator effect. Parental behavioral control appears particularly important in the etiology of problematic behaviors in boys, while familial conflicts seem more central for girls. Moderation analyses also suggest a moderator effect of depressive symptoms, but while it was expected that these symptoms would exacerbate the studied associations, none of the associations actually remained significant in the depressive group. This study therefore suggests that depressive symptomatology and problem substance use appear together in a more global profile of risk.
To our knowledge, this thesis is the first to take a specific interest in the moderation effect of depressive symptoms on the associations between the different dimensions under study. The results underscore the importance of an early psychosocial intervention with adolescents at risk and with adolescents struggling with depressive symptoms, while targeting specific aspects for boys and girls.
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The relationship between parental practices and suicidal behaviors in Québec adolescentsAhmadi, Shamila 08 1900 (has links)
Sommaire
Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés. / Abstract
This thesis explores the relationship between the risk of suicidal behaviour in adolescents and their perception of parental practices used in their families. This study is primarily aimed at investigating the association between suicidal behavior in a Montreal sample of adolescents and several aspects of their parents’ parental practices including parent-child bonding, parental psychological and behavioral control, and parent- adolescent conflict. The second goal of this thesis was to examine the effect of parents’ marital status on adolescents’ suicidal behavior. The final objective of this study was to explore the link between gender difference and vulnerability to suicidal behavior in adolescents. The participants of this study included 1096 Montréal high school students, aged between 11 and 18 years, equally divided in boys and girls, in the province of Québec, Canada. There were two groups involved in this study: non suicidal and suicidal behavior. The suicidal behavior group included both suicidal ideation and suicide attempt behaviors. A self-report questionnaire was administrated to evaluate the level of parent and child bonding, the quality of parental psychological and behavioral control, and the level of adolescent’s conflict with each of the parents and risk of suicide in young individuals. A series of descriptive analysis and a multivariate analysis of covariant (MANCOVA) was performed in order to test the hypotheses of the study. The general hypotheses of the study postulating that adolescents who perceived a more troubled relationship with their parents, were at a higher risk of suicidal behaviors were confirmed. The evaluation of parental practices characteristics after being controlled for psychological distress and family structure concluded that in the case of intact families the high emotional impact and frequency of conflict with the mother, lack of maternal emotional bonding, excess of maternal psychological control, and lack of maternal supervision are significantly related to adolescents’ suicidal behaviors. In both families structures, the strongest significant characteristics of paternal parental practices perceived by adolescents with suicidal behavior was the lack of emotional bonding between father and child, the high impact and frequency of conflict between them, and lack of paternal supervision respectively. These results are interpreted in the light of socialization theory which emphasizes on the crucial role of the quality of the parent- adolescent bonding as a protective factor against suicidality in adolescents.
The result also revealed that adolescent girls are at a higher risk of demonstrating suicidal behaviors such as ideation and attempt than boys. The findings of this study demonstrate an urgent need for more research on adolescent’s suicidal behavior and risk factors especially on parents’ marital status. The study also highlights the necessity of designing prevention programs specifically aimed at adolescents with an elevated risk of suicide.
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Lien bidirectionnel entre des caractéristiques personnelles des parents et leurs pratiques parentales dans un contexte d’interventionSimard, Myriam 04 1900 (has links)
Les parents d’enfants aux prises avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) sont à risque de dépression. Ces parents rapportent aussi des relations familiales plus problématiques, des expériences plus stressantes, un sentiment d’auto-efficacité plus faible à l’égard de leur rôle parental et des pratiques parentales plus coercitives ou inadéquates en comparaison aux parents d’enfants sans ce diagnostic. Plusieurs recherches ont relevé que les parents d’enfants ayant un TDA/H qui ont participé à un programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) rapportent une amélioration générale des difficultés énumérées précédemment. Le changement d’attitude et de pratiques parentales est souvent relié à une diminution des symptômes du TDA/H chez les enfants. L’intervention peut donc contribuer à améliorer la condition du parent et par le fait même celle de son enfant. Toutefois, le TDA/H est un trouble chronique qui peut affecter certaines caractéristiques personnelles du parent pouvant interférer avec la capacité de ce dernier à bénéficier d’une intervention. Peu d’études s’attardent aux caractéristiques du parent pouvant affecter l’efficacité de l’intervention. Le but de la présente étude est d’étudier le lien bidirectionnel entre certaines caractéristiques personnelles (dépression, stress, sentiment d’auto-efficacité) et les pratiques parentales dans un contexte d’intervention qui s’adresse aux parents d’enfants ayant un TDA/H. Les résultats démontrent que le sentiment d’auto-efficacité initial du parent est prédicteur d’une discipline inconstante, et ce, indépendamment de la condition expérimentale. De plus, les pratiques positives initiales sont prédicteurs d’un sentiment d’auto-efficacité élevé au post-test et ce, indépendamment de la condition expérimentale. / When compared to parents of non-diagnosed children, parents of children with ADHD face a higher risk of experiencing parenting stress, depression, and family functioning problems. They also report lower levels of parental self-efficacy, and use more coercive or inadequate parental practices. Some evidence suggests that parental abilities training programs can help offset some of the risks associated with raising a child with ADHD. Changes in attitudes and parental practices are also associated with reductions in child ADHD symptoms. Parent training interventions therefore represent promising strategies for improving both parent and child outcomes. Nevertheless, the personal characteristics of parents can intervene with their ability to benefit from parental training. Few studies have examined how parental characteristics can influence program efficacy. The objective of the present study is to examine the bidirectional link between parental characteristics (depression, stress, self-efficacy) and parental practices within the context of a parent training program. Baseline parent self-efficacy predicted use of inconsistent discipline regardless of whether parents had followed the training program. Furthermore, baseline positive parental practices predicted parent self-efficacy, regardless of experimental condition.
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Étude des types de compliments et leurs liens avec l’estime de soi et les processus motivationnels d’enfants de 8 à 12 ansGrenier, Fanny 04 1900 (has links)
Différents courants de recherches se sont intéressés à identifier les compliments à éviter afin de ne pas nuire au développement de l’estime de soi et des processus motivationnels optimaux chez les enfants (p.ex. Kamins et Dweck, 1999 ; Kast et Konnor, 1988). Pourtant, aucune étude n’avait tenté d’identifier les compliments potentiellement optimaux pour favoriser ces développements. À travers 3 études, cette thèse exploratoire visait ainsi à comparer différents types de compliments recensés comme positifs dans la documentation à l’aide d’un échantillon de dyades mères-enfants (N = 65 ; Âge moyen des enfants = 10,20 ans).
La première étude de la thèse a examiné les relations entre les différents types de compliments, d’une part, et l’estime de soi et les processus motivationnels des enfants, d’autre part, tout en contrôlant pour les variables démographiques de sexe et d’âge des enfants. Étant donné que les différents types de compliments étaient hautement susceptibles de coexister, mais qu’ils n’avaient jamais été comparés au sein d’une même étude, leurs relations avec les variables dépendantes ont été examinées en considérant également leurs interrelations à l’aide de régressions multiples. La deuxième étude de cette thèse visait à mettre en lumière les liens entre la perception des enfants des pratiques parentales typiques de leur mère et les compliments recensés comme positifs dans la documentation grâce à des questionnaires complétés par les enfants et leur mère. La troisième étude, de nature expérimentale, a examiné les impacts situationnels des compliments comparatifs, orientés vers le résultat et descriptifs sur la compétence perçue (ou l’estime de soi situationnelle) et les processus motivationnels des enfants en s’intéressant aux impacts potentiels de trois modérateurs susceptibles d’accentuer ou de diminuer l’impact de la manipulation expérimentale, soit le sexe, l’âge et l’estime de soi globale des enfants.
Les principaux résultats révèlent qu’il est possible de dresser un portrait des compliments rapportés comme positifs dans la documentation en distinguant quatre types : les compliments comparatifs, orientés vers le résultat, orientés vers l’effort et descriptifs. Deux de ces compliments, les compliments orientés vers le résultat et les compliments orientés vers l’effort, semblent être les plus utilisés. La thèse révèle également que seul le compliment descriptif semble lié positivement à l’estime de soi des enfants (globale et situationnelle), en particulier chez les filles et chez les enfants ayant une estime de soi plus faible que la moyenne. À travers ces trois objectifs, cette thèse contribue à l’avancement des connaissances sur les compliments, à la théorie de l’autodétermination (TAD) et permet d’identifier des pistes d’interventions qui permettront aux parents d’intervenir et de communiquer de façon optimale auprès de leurs enfants. / Different lines of research have focused on compliments that parents should avoid in order not to jeopardize the development of children’s self-esteem and optimal motivational processes (e.g. Kamins and Dweck, 1999; Kast and Konnor, 1988). However, no study had yet attempted to identify potentially optimal compliments to favor these developments. Through three studies, this exploratory thesis thus aimed at comparing different compliments conceptualized as positive in the literature using a sample of mother-child dyads (N = 65, mean age of the children = 10.20 years).
The first study examined the relations between different types of compliments, on one hand, and children's self-esteem and motivational processes on the other, while controlling for demographic variables of children’s sex and age. Given that the different types of compliments were likely to coexist but were never compared in a single study, their relations with the dependent variables were examined while also controlling for their interrelations using multiple regressions. The second study aimed at highlighting the links between children's perception of their mother typical parenting practices and the different types of compliments conceptualized as positive in the literature. To investigate these relations, we relied on questionnaires filled out by two different respondents (children and their mothers). The third study relied on an experimental design to investigate the situational impacts of comparative, result-oriented and descriptive compliments on children's perceived competence (or their situational self-esteem) and motivational processes, with a focus on the potential impacts of three moderators likely to accentuate, or reduce, the effect of the experimental manipulation (i.e. sex, age and children's global self-esteem).
The main results show that it is possible to provide a comprehensive portrait of the compliments conceptualized as positive in the literature by distinguishing four types: comparative, result-oriented, process-oriented and descriptive compliments. Two of these compliments, namely result-oriented compliments and process-oriented compliments, seem to be the most used. The thesis also reveals that only descriptive compliments seem positively related to children's self-esteem (global and situational), especially for girls and children reporting lower than average self-esteem. Through the pursuit of these three objectives, this thesis contributes to the advancement of knowledge on compliments, to self-determination theory (SDT) and helps identify intervention avenues that will allow parents to intervene and communicate optimally with their children.
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