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Les prêtres Hmw-ntr du culte divin (de l’époque thinite à la fin de l’Ancien Empire) / The Priests Hmw-ntr from the Divine Cult (Early Dynastic to the end of the Old Kingdom)Atanassova, Vessela 26 September 2015 (has links)
Les prêtres sont une partie indissociable de l’organisation et du fonctionnement de la société égyptienne. Parmi eux les prophètes avaient une grande importance dans le clergé égyptien. Leur étude nous permet non seulement une meilleure compréhension du sacerdoce égyptien, mais aussi une meilleure connaissance de la religion égyptienne. Concentrée sur l’époque thinite et l’Ancien Empire, notre recherche a fait l’examen exhaustif des titulaires des prêtrises divines afin de comprendre les mécanismes de l’obtention de celle-ci et les fonctions déléguées aux prophètes. L’examen de sources nous a parmi d’attester une relation entre fonction civile et prêtrise divine qui est étudiée en détail. Nous discuterons la chronologie des prêtrises, les divinités concernées et la nature de ses titulaires. Nous interrogeons sur l’obtention et la transmission de la prêtrise divine. Enfin, nous poserons la question sur les lieux d’exercice de la fonction sacerdotale, ainsi que sur ce que celle-ci devait être. / The priests were an inseparable part of the organisation and functioning of the Egyptian society. Among them the prophets were one of the most important for the Egyptian clergy. The study of them allows us not only a better comprehension ofthe Egyptian priesthood but also a better knowledge of the Egyptian religion. Focused on the Early dynastic period and the Old Kingdom our research examinedthe holders of the divine priesthoods in order to understand the ways of having andobtaining it. The study of the sources allowed us to attest a relation between the civil service and the divine priesthood. We discussed the priesthood’s chronology, the mentioned gods and its holders. We question about its obtainment and transmission. At last, we focused on finding the place of exercise of the priesthood and its significance.
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The violence of bearing witness in Flannery O’Connor and Cormac McCarthySt-Laurent, Alexander 10 1900 (has links)
Les études présentées dans ce thèse, The Violence of Bearing Witness in Flannery O’Connor and Cormac McCarthy, portent sur les représentations narratives de l’acte de témoigner dans les textes des écrivains américains Flannery O'Connor et Cormac McCarthy. Plus précisement, j'identifie l'acte de témoigner comme étant une fonction essentielle du prophète et situe ensuite la représentation narrative de cet acte dans la tradition de la jérémiade américaine. Je débute alors mon étude de O’Connor en examinant son interprétation du rôle du prophète aussi bien dans ses textes que dans la société en générale et sa culture en particulier. Je place ensuite son corpus dans le contexte du mouvement des droits civiques des 1950s-60s et retrace l’évolution de ses personnages noirs à travers la progression d’un groupe de récits que je term « The Geranium Variations ». Mon analyse herméneutique de Blood Meridian emploie la typologie de la violence de Slavoj Žižek pour affirmer que, bien que le roman soit rempli de représentations vives de la violence, McCarthy démontre que la violence structurelle est à l’origine des flambées individuelles – c’est-à-dire de guerre, d’expansion territoriale agressive et de génocide sanctionné par l’État. De plus, mes études démontre que les descriptions excessives de violence du roman sont juxtaposées à une pénurie de description narrative dans la mesure où les représentations incessantes de violence tout au long du roman aboutissent à la mort non décrite du protagoniste, the kid. Enfin, je conclus que les allusions aux Écritures au tout début du roman prédit que the kid aura un rôle liminal dans le texte en tant que prophèt maudit qui a pour fonction de témoigner les horreurs indescriptibles de la nuit des temps. / This dissertation, The Violence of Bearing Witness in Flannery O’Connor and Cormac
McCarthy, investigates the narrative expressions of bearing witness in the fiction of two writers of the American South: Flannery O’Connor and Cormac McCarthy. I identify the act of bearing witness as an essential function of the prophet and locate the narrative representation of this act within the tradition of the American jeremiad. I begin my study of O’Connor’s works by investigating her understanding of the significance of the role of the prophet in her writing as well as in modern society. I then situate O’Connor’s literary art within the context of the civil rights movement and trace the evolution of her treatment of Black characters through the progress of a group of stories I have termed the “Geranium Variations.” My hermeneutic analysis of Blood Meridian employs Slavoj Žižek’s typology of violence to argue that though the novel is replete with vivid portrayals of violence, the true horror with which McCarthy reckons is the structural violence that fosters the individual outbreaks of brutality, i.e. warfare, aggressive territorial expansion, and state-sanctioned genocide. I demonstrate that the novel’s excessive descriptions of violence are juxtaposed with an absence of description insofar as the relentless representations of gratuitous violence throughout the novel culminate in the unnarrated death of the protagonist, the kid. I conclude that the allusions to scripture in the opening sentences of the novel foretells the kid’s liminal role in the text as a cursed prophet whose function is to witness the unspeakable horrors of history.
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L'annonce du jour de YHWH dans les derniers versets de Malachie : une finale du livre des DouzePfuti-Phabu, Sébastien 12 May 2003 (has links)
D'après la critique biblique contemporaine, les trois derniers versets du livret actuel de Malachie n'appartenaient pas à l'original ; ils constitueraient deux appendices, les vv. 22 et 23-24 du chapitre 3. Mais lorsqu'il faut déterminer le corpus auquel ces rédactions ont été ajoutées, les propositions divergent et portent ou sur le livret de Malachie, ou sur les Douze, ou sur le corpus prophétique, ou sur " la Loi et les Prophètes ". Notre travail a choisi de vérifier la pertinence de l'hypothèse selon laquelle Mal 3,22-24 est une conclusion du livret de Malachie mais aussi une finale rédactionnelle du livre des Douze. Concrètement, par une analyse littéraire et thématique, il s'agit de voir si les thèmes majeurs de ces derniers versets s'expliquent à partir des oracles de Malachie, mais aussi et surtout à partir du livre des Douze.
L'exposé se développe en quatre parties. Après un examen de critique textuelle qui conduit à privilégier le TM par rapport à la LXX de Mal 3,22-24, la première partie montre la cohésion du texte et la place principale qu'y occupe l'expression yôm YHWH. Celle-ci est ensuite reconnue comme étant exclusivement prophétique et majoritairement présente dans le livre des douze Prophètes.
Mais le texte étudié se présente d'abord comme une finale de Malachie ; l'aurait-on ajouté pour conclure le livret ? La deuxième partie donne une réponse à cette question. Une analyse rhétorique révèle la construction interne des sections et leur enchaînement. Elles forment une construction concentrique où les trois derniers versets, en parallèle à Mal 1,1, s'intègrent comme conclusion du livret. D'ailleurs, Mal 3,23 est sans aucun doute une relecture de 3,1 ; les versets finaux se rattachent donc au livret de Malachie surtout par le thème du mal'ak (1,1 ; 2,7 ; 3,1), mais aussi par l'invitation à respecter la Loi rappelée tout au long du livret. Par contre, dans ce dernier, en dehors des appendices, l'expression yôm YHWH ne se rencontre pas. Pour expliquer sa présence en Mal 3,23, il faut absolument se tourner vers le corpus des Douze.
La troisième partie s'attelle d'abord à rappeler la position de la tradition ancienne et des critiques modernes qui considèrent les Douze comme un livre. Elle montre alors, en s'appuyant particulièrement sur J. Nogalski, comment par la technique de la concaténation, les livrets s'enchaînent et forment un tout. Celui-ci se trouve même encadré par une inclusion thématique constituée par le prologue d'Osée et par Malachie. Or, c'est dans le livre des Douze que le thème du Jour de YHWH trouve ses développements les plus importants. Amos en est le héraut le plus ancien (Am 5,18-20). Des livrets entiers y sont consacrés : Joël, Sophonie et Abdias. On retrouve ce thème ailleurs dans les Douze, exprimé de façon plus implicite, dès le prologue d'Osée, à travers des formules où intervient le mot yôm. Parallèlement à la finale de Malachie, en Jl 3,1 suivi par Za 12-14, le Jour de YHWH est marqué par un prophétisme nouveau et eschatologique. Placé au cœur des Douze, Jonas se présente sous les traits du prophète Élie.
La visée et la datation du Mal 3,22-24 constituent l'objet de la quatrième partie. La rédaction est à situer probablement à la même époque que Joël, ou bien entre Joël et la publication du Siracide (cf. Si 49,10). Ces derniers versets de Malachie sont, en somme, une relecture de Mal 3,1, en vue d'identifier le mal'ak YHWH, préciser sa mission, et conclure le livret ; mais ils servent aussi de finale aux Douze considérés comme le livre du Jour de YHWH. La thèse que nous soutenons n'écarte pas d'emblée les autres qui, malgré les réserves que nous avons émises à leur sujet, attendent plutôt d'être approfondies pour que soit possible le débat sur la fonction de Mal 3,22-24 dans le canon de l'Ancien Testament.
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La Retraite Spirituelle *Khalwa* dans la Pensée Arabo-Musulmane : origines, Pratiques Anciennes et Actuelles, et Dimensions Mystiques / The Spiritual Retreat *Khalwa* in the Arabic-Muslim thought : origins, Old and Current Practices, and Mystical DimensionsStaali, Samir 07 November 2014 (has links)
La présente étude résulte d’une synthèse approfondie de plusieurs approches visant à cerner les différents sens et aspects de la retraite spirituelle (khalwa) dans l’Islam. Dans un premier temps, une étude historico-linguistique du terme et de ses définitions a été réalisée pour montrer la manière qui a permis de le comparer puis le différencier de ses synonymes ou pseudo-synonymes. Par la suite, une réflexion sur les origines et les tous débuts de la pratique spirituelle a fait l’objet de notre recherche, suivie d’une description des règles énoncées dans les manuels destinés aux murîd(s) qui dans l’ensemble, sont au nombre de vingt six. D’autre part, nous avons tenté d’énumérer les mérites de cette pratique à travers un recensement de ses utilités et de ses vertus. Par ailleurs, dans la deuxième partie de ce présent travail, une étude comparative entre les pratiques des anciens et celles de nos contemporains a été menée à travers une enquête au cœur de certaines voies mystiques, plus particulièrement, la cAlawiyya et la Naqshbandiyya. Par conséquent, les résultats apportés ont permis un éclairage ainsi qu’une meilleure connaissance sur le vécu actuel des mystiques, pratiquant la khalwa dans la région Nord-ouest de l’Algérie ainsi que dans d’autres pays occidentaux comme le Canada, les États-Unis, la Suisse et la France. / The present study was undertaken to deepen evaluate the different senses and aspects of the spiritual practice widely known as *Khalwa* within Islam. This was firstly investigated by an historical and a linguistic study of the term and its definitions. This approach allowed in particular, to understand how the term could be distinguished and differentiated by the synonyms and pseudo-synonyms. In the second part of this research, a serious thought on the origins and the beginning of the practice was undertaken, followed by a clear description of the rules as determined in different manuals which were addressed to murîd(s). Furthermore, we tried in this study to clarify and enumerate the merits of this spiritual practice through a census of its advantages and benefits. Interestingly, a comparative study between the old and current practices has contributed to enrich widely our research through several mystical ways, such as the cAlawiyya and Naqshbandiyya. In conclusion, our findings might allow a better understanding of the mystical ways applied in the practices of the *khalwa* not only in the Ouest-North of Algeria, but in others countries like Canada, United-States, Switherland and France.
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Construire la parole des dieux : les rites mantiques et leurs agents dans les grands sanctuaires oraculaires du monde grec aux époques hellénistique et romaineLesgourgues, Manfred 10 1900 (has links)
Co-tutelle avec l'Université Paris-Nanterre / La pratique de la divination en Grèce ancienne est un phénomène bien connu du grand public, qui l’associe au personnage emblématique de la Pythie de Delphes. Inspirée par Apollon, cette prophétesse délivrait ses oracles en répondant aux questions que lui posaient les fidèles et l’on trouve dans de nombreux textes anciens le déroulement des consultations du dieu résumé sous la forme de deux affirmations complémentaires : « le fidèle a demandé » et « le dieu a répondu ».
Pourtant, on ne saurait réduire la pratique divinatoire qui prenait place dans les sanctuaires oraculaires à un tête-à-tête entre deux personnes. Loin de se limiter à un agent inspiré, le personnel sacerdotal des sanctuaires oraculaires était nombreux et se trouvait mobilisé dans des rites complexes pour permettre de mettre en communication le monde des hommes avec celui des dieux. C’est à la diversité de ces agents et à la manière dont leurs interactions permettaient qu’advienne la parole divine qu’est consacré ce travail.
Dans une première partie, sont étudiés les agents qui participaient aux rites mantiques des sept sanctuaires oraculaires les mieux attestés du monde grec aux époques hellénistique et romaine : celui de Zeus à Dodone, d’Apollon à Didymes, Claros et Delphes, celui de Trophonios à Lébadée, d’Amphiaraos à Oropos et de Glykon à Abonoteichos. Chaque sanctuaire est l’objet d’un chapitre dans lequel sont considérés, un à un, tous les agents, humains ou non, qui prenaient part au rituel afin de reconstituer les rites d’interrogation du dieu dans leur spécificité.
Dans un second temps, cette pratique est pensée de manière transversale comme une pratique institutionnelle qui mobilisait des acteurs distincts à trois niveaux différents : celui de la cérémonie, du rituel et de l’échange verbal. / Divination in ancient Greece is a well-known phenomenon, often associated with the emblematic character of the delphic Pythia. Inspired by Apollo, this prophetess delivered her oracles by answering the questions asked to her, and in many ancient texts the oracular consultations are summarized in the form of two complementary statements: "a man asked" and "The god has answered".
However, the practices that took place in the oracular sanctuaries can’t be reduced to a tête-à-tête. Far from being limited to an inspired agent, the priestly staff of the oracular sanctuaries was numerous and took part in complex rites to enable the world of men to be put in communication with the gods. This work studies the diversity of these agents and the way in which their interactions allowed the divine word to come out.
In the first part, we study the agents who participated in the rites of the seven oracular sanctuaries best attested in the Greek world in the Hellenistic and Roman times: the shrine of Zeus in Dodona, Apollo in Didyma, Claros and Delphi, Trophonios in Lebadeia, Amphiaraos in Oropos and Glykon in Abonoteichos. Each sanctuary is the subject of a chapter in which all the agents, human or not, who took part in the ritual are taken into consideration, in order to reconstitute the rites of questioning the god in their specificity.
In a second part, this practice is thought more broadly as an institutional process who associated distinct actors at three different levels: the ceremony, the rite and the verbal exchange.
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