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L'importance des conditions de l'estime de soi à l'adolescence pour le bien-être psychologique des jeunes et le rôle du soutien social perçu

Dupras, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat s'inscrit dans l'examen des processus du développement et du maintien de l'estime de soi à l'adolescence. Récemment, certains chercheurs s'intéressant au développement de l'estime de soi ont proposé qu'il vaudrait mieux, plutôt de s'attarder au contenu des évaluations de soi et à l'estime de soi globale des jeunes, examiner la dépendance de leur estime de soi aux événements survenant dans différents domaines de leur vie, ce que nous avons appelé dans cette thèse les conditions de l’estime de soi. La présente thèse s'intéresse ainsi à l'importance qu'ont pour l'estime de soi de jeunes à l'adolescence divers événements positifs et négatifs survenant dans différentes sphères de leur fonctionnement. La visée première de cette thèse était de préciser le rôle qu'exercent les conditions de l'estime de soi des adolescents dans la présence de symptômes dépressifs et de voir si le soutien parental et celui des pairs sont de nature à modifier cette association. Pour ce faire, cette recherche doctorale comporte deux volets. Les études réalisées dans chacun ont en commun une perspective développementale et multidimensionnelle de l'estime de soi. Un devis transversal a été utilisé couvrant cinq années de développement des adolescents de sorte que les divers échantillons étaient composés d'élèves de la première à la cinquième année du secondaire de la Rive Sud de Montréal. Les données ont été recueillies par questionnaires et les mesures ont été complétées par les élèves. Cette thèse comprend deux articles (volets 1 et 2). Le premier porte sur le développement et la validation d'une échelle de mesure en langue française des conditions de l'estime de soi à l'adolescence. Destinée à des jeunes du début à la fin de l'adolescence, l'échelle a pour but de mesurer à quel point les jeunes assujettissent leur estime de soi aux événements positifs et négatifs reliés à leur acceptation sociale, leur apparence physique, leur compétence sportive et athlétique, leur poids corporel et leur réussite scolaire. Cet article comprend trois études conduites sur des échantillons différents. La première a examiné la structure factorielle et la validité interne d'un questionnaire de conditions de l'estime de soi à l'adolescence de façon à confirmer que l'instrument permet de distinguer clairement les cinq domaines de fonctionnement (n = 431). La distinction entre les événements positifs et les événements négatifs pour chacun des domaines de fonctionnement dans l'estime de soi a également été examinée, de même que la consistance interne et la stabilité temporelle de l'instrument. L'analyse factorielle confirmatoire faite sur les données de la deuxième étude (n = 1523) a permis de valider la structure factorielle observée dans la première étude. Enfin, la troisième étude a permis de montrer la validité de convergence de l'instrument (n = 344). Les résultats des trois études conduites auprès de plus de 2000 jeunes montrent que l'échelle est un instrument d'évaluation des conditions de l'estime de soi à l'adolescence ayant des propriétés robustes. L'hypothèse voulant que les événements de vie positifs et négatifs associés a ces domaines de vie se distinguent chez les jeunes à l'adolescence est partiellement confirmée. Le modèle à cinq facteurs des conditions de l'estime de soi des jeunes observé dans la première étude est retrouvé dans la seconde, et s'avère semblable chez les filles et les garçons. Trois des facteurs portent sur un domaine de vie propre et regroupent autant les événements positifs que négatifs. Ces domaines sont la réussite scolaire, le poids corporel et la compétence sportive et athlétique. Les deux autres facteurs combinent les domaines de l'apparence physique et de l'acceptation sociale selon la valence des événements, positifs pour un des facteurs, et négatifs pour l'autre. Le second article porte sur l'influence de la perception par les jeunes du soutien social des parents et des pairs sur les liens entre les conditions de l'estime de soi et la présence de symptômes dépressifs à l'adolescence. Le premier objectif était d'évaluer un modèle des liens directs entre les conditions de l'estime de soi et les symptômes dépressifs (modèles de base) chez les garçons et les filles (n = 1641). Le deuxième objectif était d'examiner l'effet médiateur du soutien social perçu par les jeunes sur ces relations en évaluant les indices d'adéquation de trois différents modèles : celui ne comprenant que le soutien par les pairs, celui ne comprenant que le soutien des parents et celui incluant les deux sources de soutien simultanément. Des analyses de modélisation par équations structurelles selon la méthode de vraisemblance maximale ont permis de répondre aux objectifs. Les résultats montrent que si les structures diffèrent selon le genre, dans les deux cas, le modèle combinant le soutien de deux sources est nettement supérieur à chacun des deux autres. Chez les garçons, le modèle combiné explique 32 % de la variance observée dans les symptômes dépressifs, alors qu'il en explique 39 % chez les filles. Les résultats indiquent des effets à la fois négatifs et positifs du soutien perçu par les pairs et les parents sur les relations entre les conditions de l'estime de soi et les symptômes de dépression chez les adolescents. Enfin, la discussion soulève les thèmes importants de la thèse en intégrant les résultats issus de ces deux articles. Le premier concerne l'opérationnalisation des conditions de l'estime de soi à l'adolescence et les contributions théoriques originales y étant associées. Le deuxième thème concerne les différences de genre dans la direction de liens observés entre les conditions de l'estime de soi, les symptômes dépressifs et les perceptions du soutien social des parents et des pairs. Les implications théoriques et pratiques sont abordées par la suite, suivies des limites et pistes de recherches futures en découlant de la recherche réalisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conditions de l'estime de soi, adolescence, échelle de mesure, propriétés psychométriques, modèle, perception du soutien social, symptômes dépressifs
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Interventions psychologiques brèves du trouble panique chez les individus qui se présentent au service d'urgence pour des douleurs thoraciques non cardiaques : efficacité et recension des écrits

Lessard, Marie-Josée 04 1900 (has links) (PDF)
Près de 91% des patients qui souffrent d'un trouble panique (TP) cherchent d'abord de l'aide dans les services médicaux, en particulier les services d'urgence médicale (SU). Le TP est ainsi davantage fréquent dans ces services où ces individus se présentent souvent décrivant les symptômes physiques d'anxiété (tel qu'une douleur thoracique) qu'ils craignent le plus. Les SU sont souvent la porte d'entrée de ces patients qui recherchent une explication à leurs symptômes et par le fait même, un traitement adéquat. Cependant, dans la plupart des cas, ces patients avec des douleurs thoraciques non cardiaques (DTNC) et un TP concomitant reçoivent les soins usuels (c.-à-d., une évaluation médicale et des tests médicaux permettant d'éliminer la présence d'une maladie potentiellement fatale) sans que l'on initie ou qu'on les dirige vers un traitement approprié. Or, sans traitement le TP suit généralement un cours chronique et les DT tendent à persister. Les interventions psychologiques comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), en format conventionnel ou bref, ont démontré leur efficacité à traiter le TP (avec ou sans agoraphobie) et des résultats prometteurs semblent le prouver pour les DTNC (avec ou sans TP). Pourtant, la TCC, bien que considérée comme traitement de choix par les principaux guides de pratiques pour le TP n'est que rarement initiée dans le cadre des soins offerts dans les SU. Or, non traité, le TP peut aussi mener au développement d'autres troubles mentaux, et le TP et les DTNC conduisent à une utilisation répétée des services de santé, tout en contribuant à alourdir le système de santé. Dans ce contexte, il apparaît souhaitable et nécessaire de rendre les interventions psychologiques brèves et précoces accessibles à tous ces patients souffrant de TP et de DTNC (reliée à l'anxiété) sollicitant de l'aide par l'entremise des services médicaux, en particulier des SU et ce, afin de favoriser une meilleure compréhension de leurs symptômes, d'en alléger leur souffrance et d'améliorer leur niveau de fonctionnement. Une solution prometteuse consiste à initier des interventions psychologiques dans le cadre des SU par l'entremise de personnel qualifié ou d'introduire une procédure systématique de référence à un professionnel de la santé mentale. La présente étude vise à évaluer l'efficacité de deux différentes modalités d'intervention psychologique brèves utilisant des stratégies d'orientation cognitive et comportementale auprès d'individus souffrant d'un TP et consultant via les SU en raison de DTNC. Cinquante-huit adultes participent au projet et reçoivent soit une intervention concernant la gestion de la panique de deux heures, une TCC répartie sur sept séances d'une heure chacune ou les soins usuels généralement offerts au SU pour cette population. Le présent document présente un compte-rendu des travaux de thèse. Le premier chapitre expose le contexte général en situant notamment le problème à l'étude, en décrivant les caractéristiques de cette population médicale et en faisant l'état des écrits scientifiques à ce jour dans le domaine du traitement du TP et des DTNC, particulièrement en milieu de première ligne tel que les SU. Le second chapitre présente les résultats obtenus lors du premier volet de cette thèse portant sur l'efficacité d'une intervention ciblant la gestion de la panique (une séance) et d'une intervention cognitive et comportementale (sept séances), versus une condition contrôle de type soins usuels offerts au SU. Dans l'ensemble, les données révèlent une diminution significative de la sévérité du TP suite aux deux types d'intervention psychologique. L'intervention brève de sept séances ne diffère pas de l'intervention brève d'une séance sur l'ensemble des mesures (mise à part sur le nombre de participants avec le diagnostic du TP suite à l'intervention). Le troisième chapitre présente les résultats du second volet de la thèse consistant à une recension systématique des diverses études effectuées au SU et ciblant l'efficacité de traitements psychologiques et pharmacologiques offerts aux patients qui consultent pour des DTNC avec ou sans réactions anxieuses concomitantes (c.-à-d. des AP et/ou TP). Malgré le peu d'études portant sur cette question, les résultats divulguent que les interventions pharmacologiques (ISRS) et psychologiques brèves (utilisant principalement des stratégies d'approche cognitive-comportementale) semblent efficaces, lorsque comparé à une condition contrôle de type aux soins usuels au SU. Finalement, le quatrième chapitre comporte une discussion générale des résultats obtenus. Des considérations méthodologiques et cliniques y sont suggérées, en plus d'avenues de recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : trouble panique, attaque de panique, douleur thoracique non cardiaque, département d'urgence, efficacité, thérapie cognitive-comportementale, pharmacothérapie.
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Entre l'advenu et le devenir, la vie suite au génocide : vers une compréhension dynamique de l'expérience d'hommes rwandais

Bourgeois-Guérin, Élise 08 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative porte sur l'expérience de vie d'hommes rwandais ayant été exposés, directement ou indirectement, à la violence du génocide des Tutsi au Rwanda. Elle offre ceci d'original qu'elle met en lumière la pluralité des effets du génocide dans la vie des sujets à partir d'une compréhension qui ne relève pas uniquement du vocabulaire de la pathologie. De nombreuses recherches recensent les conséquences débilitantes associées au vécu de la violence organisée. Cependant, rares sont les écrits qui s'attardent aux significations individuelles et collectives qui entourent le traumatisme tout comme peu d'études se penchent sur les efforts déployés par les sujets pour composer avec une telle expérience. Dans le cas précis du génocide des Tutsi au Rwanda, les initiatives documentées témoignent fréquemment de la mobilisation des femmes. Les moyens sur lesquels les hommes, eux, s'appuient pour continuer à vivre suite au génocide demeurent beaucoup moins connus. Notre thèse se fonde sur le discours d'hommes rwandais et s'articule autour de trois grands objectifs : sonder les processus individuels ou collectifs via lesquels ces sujets arrivent (ou non) à construire du sens autour de leur expérience du génocide; mettre en évidence les moyens qu'ils utilisent pour faire face à cette expérience et finalement, explorer la place et le rôle de la parole et du silence dans leur discours portant sur l'expérience du génocide. Neuf hommes adultes rwandais habitant au Québec ont été invités à participer, à deux reprises chacun, à des entretiens semi-directifs. Totalisant plus de 30 heures d'entrevues, le verbatim de ces dix-huit entretiens a été soumis à une analyse de discours en trois temps (thématique, par tableau synthèse et dynamique). La méthodologie qualitative de cette recherche s'est inspirée de l'approche psychodynamique. Nous nous sommes ainsi attardée aux contenus manifestes et latents du discours des sujets mais également à leur contexte d'énonciation: celui d'une rencontre intersubjective entre sujet et chercheur. Notre analyse met en relief la difficulté qu'éprouvent les participants à s'expliquer le génocide. Cette difficulté ne semble cependant pas bloquer l'effort de pensée des sujets qui, s'ils ne trouvent pas de réponses satisfaisantes au pourquoi du génocide, n'en continuent pas moins de chercher. Pour plusieurs sujets ayant été sur place lors du génocide, leur survie même est le fruit du hasard. Lorsque saisie dans l'horizon du don et de la dette, cette vie reçue pourrait représenter une forme de don à la fois précieux et accablant impliquant une certaine réciprocité. Une part des aménagements de vie des participants suite au génocide peuvent ainsi être lus dans une optique de retour du don. Les sujets ont recours à une diversité de moyens pour composer avec l'expérience du génocide tels que l'aide apportée à d'autres victimes, le raccrochage à certains éléments de la vie active, la mobilisation autour d'un devoir de transmission et la recherche de support auprès de membres de la communauté. Il appert que la valence structurante de ces moyens ne soit pas absolue mais plutôt tributaire du mouvement par lequel les sujets arrivent à se distancier de l'horreur tout en parvenant à en assimiler certains contenus. Finalement, la parole de l'intime se fait effacée dans le discours des sujets au profit d'une parole politique qui se rallie à une identité collective et cherche à promouvoir la mémoire du génocide dans l'espace public. L'emprunt d'une telle parole pourrait notamment viser à rétablir un lien social mis à mal par le génocide. En conclusion, la complexité et la mouvance des rapports que les sujets entretiennent face à leur expérience du génocide interrogent le statisme des modèles normatifs qui ramènent la conception du traumatisme à la présence de symptômes préétablis. Notre analyse souligne la pertinence d'un travail clinique qui ne se fixe pas uniquement sur la recherche de sens mais qui admet aussi la part d'absurdité sur laquelle s'ouvre l'expérience du génocide. Cette thèse met aussi en lumière le décalage qui s'opère entre le dévoilement de l'intime prescrit par certaines approches cliniques centrées sur le traumatisme et la parole politique que les sujets privilégient. Finalement, la prégnance des initiatives que les sujets mettent en œuvre dans l'espace public réaffirme l'importance de reconnaitre le pouvoir thérapeutique non seulement dans l'espace privé de la clinique mais également dans l'espace social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Génocide, Rwanda, Hommes, Parole, Aménagements de vie, Construction de sens, Survie, Traumatisme, Psychologie
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non experts

Laberge, Marie Élizabeth 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la médiation de l'architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L'objectif de cette recherche est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des différents outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s'entend généralement pour dire que la communication du projet architectural par l'exposition n'est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent, son concept et le processus qui a mené à sa réalisation. Plusieurs des objets présentés sont jugés complexes à interpréter, surtout pour un néophyte dans le domaine, notamment en raison des codes qu'ils contiennent. Une méthode fréquemment employée par les commissaires pour présenter l'architecture en exposition est la « mise en série » de divers types de représentations, chaque outil permettant d'accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d'accès, et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaissait important d'investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d'une connaissance empirique de la réception d'expositions d'architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d'opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d'un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l'attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d'une trentaine de visiteurs architectes et non-architectes s'est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l'exposition « Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ». Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Seule la section de l'exposition portant sur le projet de Taylor appelé « Trois petites maisons dans Chance Street » a été retenue pour l'étude. Plusieurs des résultats obtenus confirment certaines idées déjà avancées par les spécialistes dans le domaine telles la popularité des photographies, le peu d'intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux divers types d'objets exposés, ou encore l'établissement de liens entre les objets comme moyen d'identifier la série. D'autres résultats viennent plutôt mettre en doute des affirmations souvent retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires d'expositions d'architecture considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l'architecture et qu'elle est appréciée de tous les publics. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Ceci porte à constater que le type de maquette choisi et la manière dont elle est disposée dans l'espace peuvent rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais, chose intéressante, ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles de types variés. La présente recherche permettra d'obtenir une meilleure connaissance de ce qui se passe pour les visiteurs en exposition d'architecture. Ce savoir rendra possible la conception de médiations mieux adaptées aux besoins des publics variés par les musées, autant les expositions elles-mêmes que les diverses formes d'aide à la visite. L'optimisation de la communication du projet architectural en exposition contribuera, à son tour, à rendre l'architecture - à la fois discipline, pratique et champ de connaissance - plus accessible à l'ensemble de la population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médiation de l'architecture, étude de réception au musée, exposition d'architecture, construction de sens, visiteur de musée, projet architectural, objet exposé, aspect psychologique.
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Impacts de l'entraînement physique sur la cognition, la qualité de vie et les capacités fonctionnelles chez les personnes âgées fragiles

Langlois, Francis 01 1900 (has links) (PDF)
De plus en plus d'études suggèrent que l'entraînement physique peut améliorer les capacités physiques, le fonctionnement cognitif, et la qualité de vie d'aînés sédentaires vivant un vieillissement normal. Toutefois, aucune étude n'a évalué les impacts multidimensionnels d'une telle intervention chez les aînés fragiles. En gériatrie, l'état de fragilité est caractérisé par une diminution des réserves fonctionnelles et une moindre résistance face aux stresseurs, rendant les personnes âgées plus à risque de chutes, de maladies aiguës, d'hospitalisation prolongée, et de mortalité. La prévalence d'aînés fragiles augmente avec l'avancée en âge, affectant 7% des aînés de 65 à 74 ans, 18% des 75 à 84 ans, et finalement 37% des aînés âgés de 85 ans et plus. La première étude de cette thèse vise à mieux comprendre le concept de fragilité dans sa globalité. Après une évaluation médicale exhaustive, 39 aînés fragiles ont été comparés à 44 aînés non fragiles sur diverses variables physiques, cognitives, et psychologiques, en contrôlant statistiquement la variance associée à un ensemble de variables sociodémographiques et médicales. Les résultats ont permis d'observer qu'en comparaison des aînés non fragiles, les aînés fragiles ont des atteintes globales sur le plan des capacités physiques [capacités fonctionnelles, endurance physique, vitesse de marche, et mobilité diminuées], ainsi que des atteintes spécifiques cognitives [atteintes de la vitesse de traitement de l'information et des fonctions exécutives], et psychologiques [perception d'une diminution des capacités physiques, des capacités cognitives, de la capacité d'entretien ménager, et de la santé physique, de même qu'une altération de la sphère affective]. Dans le deuxième article de cette thèse, nous avons voulu voir s'il était possible d'améliorer le fonctionnement physique, cognitif, et psychologique d'aînés fragiles par un programme d'entraînement physique adapté. Deux groupes expérimentaux étaient à l'étude : un groupe entraînement (n=36) bénéficiant de trois séances d'exercices physiques multimodaux par semaine durant 12 semaines, ainsi qu'un groupe contrôle sur une liste d'attente (n=36). Les participants fragiles (n=34) et non fragiles (n=38) étaient divisés aléatoirement dans chacune des conditions. Les résultats de cette étude montrent des impacts significatifs comparables entre les aînés fragiles et non fragiles du groupe entraînement en comparaison du groupe contrôle, autant sur les plans physique [endurance physique et mobilité], cognitif [mémoire de travail, vitesse de traitement de l'information, et fonctions exécutives], que psychologique [qualité de vie globale, perception de la santé physique, des capacités physiques, des loisirs, et de la sphère sociale et familiale]. La fragilité étant conceptualisée sur un continuum, les aînés très sévèrement fragiles sont souvent laissés pour compte dans les différentes études évaluant les bienfaits de l'entraînement physique chez les aînés. Ainsi, le troisième article de cette thèse décrit les impacts multidimensionnels de l'entraînement physique chez une aînée sévèrement fragile, en comparaison de trois participants contrôles appariés selon le niveau de fragilité et les caractéristiques sociodémographiques. Des bénéfices notables de l'intervention ont été objectivés chez cette patiente sévèrement fragile sur le plan physique [capacités fonctionnelles], cognitif [raisonnement verbal et fonctions exécutives], et de sa qualité de vie [sphère affective et perception des capacités physiques]. Enfin, le quatrième et dernier article évalue les impacts physiques et cognitifs d'une intervention par l'entraînement physique chez des aînés sévèrement fragiles (n=14), tout juste avant qu'ils reçoivent leur congé d'un hôpital de jour gériatrique (IUGM). Les résultats de cette étude montrent que l'entraînement (deux séances de 90 minutes par semaine durant trois mois) a permis d'améliorer significativement les capacités physiques de ces patients, en plus d'apporter des bénéfices cognitifs potentiels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entraînement physique, vieillissement, fragilité, qualité de vie, cognition.
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Evaluation de l'utilisation et de l'efficacité de systèmes d'aide à la maintenance en télédiffusion Texte imprimé /

RIBERT, CORINNE. FISCHER, GUSTAVE NICOLAS.. January 1998 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Psychologie : Metz : 1998. / 1998METZ010L. 323 ref.
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Téléphone clinique et adolescence analyse de 398 appels reçus en 6 ans dans le service de pédopsychiatrie de l'hôpital d'enfants de Nancy /

Vigier, Aurélie Kabuth, Bernard. January 2007 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine : Nancy 1 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre.
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L'impact du soutien social sur l'état de stress post-traumatique à la suite d'un événement traumatique chez les policiers : une étude longitudinale

Nadeau, Céline 05 1900 (has links) (PDF)
Les policiers, par la nature de leur travail, constituent une population à haut risque d'être exposée à des événements traumatiques (ÉT) et demeurent donc susceptibles de développer un état de stress post-traumatique (ÉSPT). Chez diverses populations victimes de trauma, le soutien social apparaît comme un prédicteur important à la modulation des symptômes d'ÉSPT. Malgré la portée significative de cette variable, il existe actuellement peu d'études prospectives et longitudinales traitant de l'impact du soutien social en lien avec l'ÉSPT chez les policiers. La présente étude vise à dresser un portrait global, sur une période de 12 mois, des symptômes d'ÉSPT, des interactions sociales négatives (ISN), du soutien positif (perçu et reçu) tels que rapportés par des policiers québécois récemment exposés à un ÉT. Afin d'évaluer en profondeur le soutien social, un nouvel instrument de mesure adapté pour la population policière et intégrant les multiples facettes du construit du soutien social a été développé et validé dans le cadre de cette recherche. L'étude tente également d'identifier, à l'aide du nouvel outil, quelles sont les dimensions du soutien social et à quel(s) moment(s) celles-ci prédisent la symptomatologie post-traumatique. Pour ce faire, 83 policiers récemment impliqués dans un ÉT dans le cadre de leur travail ont été recrutés de quatre services de police municipaux au Québec. Ils ont été évalués à quatre moments, soit 2 semaines, 1 mois, 3 mois et 12 mois après l'événement. Le chapitre I du présent document expose les principaux concepts liés au soutien social et à son évaluation ainsi que l'état des connaissances actuelles concernant l'impact du soutien social sur l'ÉSPT chez les policiers. Le chapitre II, pour sa part, porte sur la validation du nouvel instrument de mesure du soutien social développé pour cette étude. À la lumière des résultats obtenus, il semble que l'outil présente des qualités psychométriques satisfaisantes et offre plusieurs atouts dont celui de couvrir largement le construit du soutien social, ce qui en fait un outil d'évaluation prometteur tant sur le plan de la recherche que de la clinique. Par la suite, le chapitre III examine la relation entre les symptômes d'ÉSPT et les différentes dimensions du soutien social mesurées. Dans l'ensemble, les résultats démontrent l'importance des ISN, et du soutien perçu et reçu tôt après l'ÉT. En effet, tant les ISN que le soutien positif (perçu et reçu) dans les deux premières semaines après l'événement prédisent les symptômes post-traumatiques à moyen terme jusqu'à trois mois plus tard dans le cas du soutien positif). Les résultats confirment ainsi les données d'autres études chez les policiers quant à l'importance de la perception d'un soutien disponible et adéquat (soutien perçu) pour favoriser le rétablissement à la suite d'un ÉT. Par surcroît, cette recherche vient ajouter aux connaissances actuelles en démontrant, auprès des policiers, que les ISN sont également associées à l'ÉSPT et peuvent constituer un facteur potentiellement nuisible à leur rétablissement. Cependant, dans le cas du soutien reçu, les résultats indiquent une association positive plutôt que négative avec la symptomatologie. Ce résultat qui semble de prime abord contre-intuitif, génère un certain questionnement et vient suggérer à la communauté scientifique de prêter davantage attention à cette dimension du soutien social qui se trouve plus rarement évaluée. Enfin, le faible taux d'ÉSPT obtenu dans cette étude se trouve en accord avec plusieurs autres études récentes qui tendent à démontrer que les policiers soient résilients malgré des expositions répétées à des ÉT dans l'exercice de leurs fonctions. Pour terminer, le chapitre IV constitue une discussion générale de l'ensemble des résultats obtenus. Différentes considérations méthodologiques, implications cliniques et pistes de recherches futures y sont également exposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État de stress post-traumatique, soutien social, policiers, interactions sociales négatives.
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Vivre à proximité d'un stresseur environnemental persistant : comprendre les interactions pour une meilleure régulation

Rioux, Richard 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à caractériser les modalités de régulations mises en œuvre par des citoyens vivant à proximité d'un dépotoir et à comprendre les éléments des environnements social et physique qui peuvent influencer le recours à ces modalités. Le cadre théorique proposé montre la pertinence d'une recherche qui s'ancre dans une perspective systémique par une compréhension des environnements, mais aussi des interactions entre les éléments de ces environnements. Après avoir abordé les stresseurs persistants, nous proposons le concept d'inconfort comme alternative à la notion de stress puisqu'il correspond davantage à la situation étudiée. En réponse aux stresseurs, un processus de régulation s'active ; soit la mise en œuvre de modalités de régulation spontanées, mais aussi à la structuration de ces modalités en stratégies d'ajustement qui résulte d'une analyse de la situation. Ces stratégies peuvent alors devenir des schèmes de réponse quasi automatiques. Au processus de régulation à un stresseur persistant, nous indiquons l'importance des différents éléments qui composent le système et qui se trouvent en interaction dans une perspective systémique. De cette façon, nous détaillons les éléments de l'environnement physique, mais aussi de l'environnement social qui sont présents par les relations qu'entretient un individu avec les membres de la famille, mais aussi ceux de la communauté. Au final, les facteurs sociodémographiques permettent aussi de situer la complexité de ce processus. La méthodologie consiste en une analyse de contenu des transcriptions d'entretiens semi-dirigés à l'aide du logiciel d'aide à l'analyse sémantique Sémato. Ce logiciel permet de situer le discours des participants en rapport à celui des autres et de faire émerger les récurrences et les facteurs sociodémographiques qui peuvent influencer le recours aux modalités de régulation et leur structuration en stratégies d'ajustement. Au terme de notre analyse, nous avons observé que des éléments déclencheurs engendrent plusieurs types de modalités dans le discours des participantes et participants. Ces modalités qui sont surtout associées à des changements de comportement et à des modifications dans les interactions sociales rappellent que les nuisances associées au dépotoir sont présentes au quotidien et sur de longues périodes obligeant une régulation constante. L'environnement social est celui qui est le plus sollicité dans ce contexte. L'apport des membres de l'entourage fournit des ressources supplémentaires autant dans le soutien social que dans l'offre de nouvelles modalités. Le traitement des données fait ressortir des éléments non identifiés par d'autres auteurs, par exemple : les craintes, les questionnements ainsi que l'absence d'inconfort comme élément du processus de régulation. Nos analyses pointent aussi la pertinence d'une prise en compte de facteurs sociodémographiques et de santé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : interaction, environnement, ajustement, régulation, soutien social
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Essai clinique randomisé sur les effets de l'exercice dans la réduction de la fatigue chez les femmes atteintes de dépression post-partum

Dritsa, Maria January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'efficacité d'un programme d'entraînement physique fait à la maison pour diminuer la fatigue physique et mentale chez les femmes en dépression post-partum. Les objectifs secondaires étaient d'explorer les modérateurs et médiateurs de l'effet des exercices à la maison sur la diminution des scores de fatigue physique et mentale. Quatre-vingt-huit femmes dans la période post-partum (4-38 semaines) ayant obtenu un score ≥10 sur l'échelle de dépression postnatale d'Edinburgh (EPDS) ont été recrutées. Les participantes ont été réparties de façon aléatoire dans le groupe d'intervention (n=46) ou dans le groupe contrôle (n=42). Les femmes du groupe intervention ont participé à un programme d'exercice à domicile supervisé pendant 12 semaines. Toutes les participantes ont complété le test de condition physique cardiovasculaire à l'entrée dans l'étude et en post-traitement. Les participantes ont complété une série de questionnaires mesurant les résultats (fatigues physique et mentale) de même que des variables médiatrices et modératrices potentielles à l'entrée dans l'étude, en post-traitement et 3 mois post-traitement. Basé sur le principe de l'analyse en intention de traiter, les femmes dans le groupe d'exercice sont comparées aux femmes du groupe contrôle et montrent de façon significative, une plus grande diminution de la fatigue physique en post-traitement et à 3 mois post-traitement. Avec l'exercice, on a observé chez les femmes ayant rapporté peu de fatigue physique à l'entrée dans l'étude, une diminution significative de la fatigue mentale en post-traitement. Selon les résultats des régressions linéaires hiérarchiques sur les variables modératrices de l'effet des exercices sur la fatigue physique, les femmes qui commencent à s'entraîner après approximativement 9 semaines post-accouchement et celles avec une meilleure condition physique cardiovasculaire initiale ont montré de plus grandes réductions de la fatigue physique grâce à l'exercice. La sévérité de la dépression au moment de l'entrée dans l'étude n'a pas modéré les effets de l'exercice sur la fatigue physique. Les régressions linéaires hiérarchiques évaluant les variables modératrices de l'intervention sur la fatigue mentale ont montré que l'intervention est efficace pour les femmes qui sont entrées dans l'étude à une période post-partum plus tardive et pour les femmes avec des scores de dépression élevés. La diminution du stress perçu et l'augmentation de la dépense énergétique reliée à l'exercice ont été identifiées comme variables médiatrices des diminutions de la fatigue physique grâce à l'exercice. Dans la période post-partum, la fatigue est un symptôme couramment vécu, et elle peut être amplifiée par la dépression. Ces découvertes montrent que chez les femmes déprimées dans la période post-partum, l'exercice fait à la maison peut réduire les fatigues physique et mentale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dépression post-partum, Fatigue, Exercice physique.

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