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Étude internationale : l'effet modérateur d'un trait culturel sur la relation entre les traits psychopathiques et la coopération sociale chez des individus non incarcérés

Ferfache, Daphnée-Sarah 08 1900 (has links)
La psychopathie est caractérisée par diverses manifestations affectives et comportementales qui peuvent se traduire en contexte relationnel par un manque d’empathie à l’égard d’autrui, de la manipulation, ou encore de l’exploitation. À ce jour, les études sur la psychopathie se sont principalement intéressées aux comportements antisociaux, tandis que la capacité éventuelle à adopter des comportements prosociaux a peu été explorée. Pourtant, bien qu’observée chez environ 10% de la population carcérale, la psychopathie se retrouve également chez des individus de la population générale. Dans le but de mieux comprendre ce qui pouvait distinguer les psychopathes adaptés à la vie en société de ceux impliqués dans des activités criminelles, quelques chercheurs ont tenté d’étudier la relation entre l’endossement de traits psychopathiques et la capacité à coopérer chez des individus non incarcérés. Toutefois, les résultats sont inconsistants d’une étude à l’autre. Jusqu’à présent, aucune recherche n’a exploré l’effet modérateur d’une tierce variable, qui pourrait éventuellement expliquer cette divergence dans les données. Or, certains traits culturels, notamment l’individualisme et le collectivisme, sont conceptuellement reliés à la fois aux traits psychopathiques et à la coopération sociale. L’objectif de cette thèse était donc de vérifier la relation entre les traits psychopathiques et l’adoption de comportements coopératifs chez des individus de la population générale, tout en considérant l’effet des traits individualistes ou collectivistes de chacun. Il était attendu: 1) que les traits psychopathiques soient prédicteurs de choix non coopératifs, et 2) que cette relation diffère en fonction des attitudes individualistes ou collectivistes rapportées par les participants. Le recrutement a été effectué sur la scène internationale via les réseaux sociaux, les sites de petites annonces et certains départements universitaires. Un total de 134 personnes a complété l’entièreté de l’étude. Chacun a effectué dans un ordre aléatoire les tests suivants : l’Échelle de Psychopathie de Levenson, les Scenarios for the measurement of collectivism and individualism, ainsi qu’une simulation itérative du dilemme du prisonnier comprenant 12 essais. Une régression hiérarchique a été effectuée, et n’a pas permis de confirmer les hypothèses. Diverses analyses exploratoires ont également été tentées, notamment des régressions logistiques et des analyses de contrastes. Il s’est avéré que les traits psychopathiques n’étaient pas significativement prédicteurs des choix de coopération au dilemme du prisonnier, et que les traits culturels endossés n’avaient pas non plus d’impact significatif sur cette relation. Une discussion approfondie a été menée afin d’expliquer ces résultats et de les replacer dans le contexte de la littérature scientifique actuelle. Notamment, un retour a été effectué sur la conceptualisation des traits psychopathiques et de leurs manifestations dans la population générale, ainsi que sur la recherche en contexte interculturel. Une deuxième expérience a été conduite auprès d’un nouvel échantillon, apportant des corrections aux failles méthodologiques identifiées lors de l’étude internationale. Cette deuxième expérience s’est concentrée sur la relation entre les traits psychopathiques et la coopération sociale, sans tenir compte des traits culturels. Pour améliorer le devis de recherche, seuls des hommes ont été recrutés, la taille d’échantillonnage a été augmentée, et le recrutement n’a pas été conduit sur la scène internationale afin de limiter la variabilité au sein des participants. Également, un questionnaire mesurant la présence d’indices de traits psychopathiques à l’enfance et à l’adolescence a été ajouté. L’objectif de cette deuxième expérience était d’explorer une nouvelle fois la relation entre les traits psychopathiques et l’adoption de comportements coopératifs chez des individus de la population générale. Il était attendu que les traits psychopathiques soient prédicteurs de choix non coopératifs. Plus spécifiquement, l’hypothèse était que plus les individus rapporteraient de traits psychopathiques à l’âge adulte et de traits psychopathiques présents dès l’enfance, moins ils auraient tendance à coopérer. Le recrutement a été effectué via les réseaux sociaux. Un total de 150 hommes a complété l’entièreté de l’étude. Chacun a effectué dans un ordre aléatoire les tests suivants : l’Échelle de Psychopathie de Levenson, l’Échelle des Indicateurs de Psychopathie à l’Enfance et à l’Adolescence (Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report), ainsi qu’une simulation itérative du dilemme du prisonnier comprenant 12 essais. Des régressions multiples de type standard et hiérarchique ont été effectuées. Les hypothèses étaient partiellement confirmées. Les indices infantiles de psychopathie étaient prédicteurs des décisions effectuées au dilemme du prisonnier, toutefois la relation n’allait pas dans le sens attendu. Statistiquement, les données indiquaient que plus le score sur l’Échelle des Indicateurs de Psychopathie à l’Enfance et à l’Adolescence était élevé, plus les individus coopéraient au dilemme du prisonnier. Des nuances quant à cette interprétation ont été amenées en Discussion. Ensuite, les traits psychopathiques à l’âge adulte, mesurés par les scores obtenus à l’Échelle de Psychopathie de Levenson, ne permettaient pas à eux seuls de prédire les décisions au dilemme du prisonnier. Les traits psychopathiques à l’âge adulte étaient prédicteurs du comportement de coopération uniquement lorsque considérés conjointement avec la mesure des indicateurs de traits psychopathiques à l’enfance. Le pourcentage de variance des comportements coopératifs qui était expliqué par le modèle était faible. Également, la valeur prédictive des traits psychopathiques adultes était entièrement attribuable aux traits relevant du Facteur 1 (interpersonnel et affectif). La relation allait cette fois dans le sens attendu : plus le score était élevé sur l’Échelle de Psychopathie de Levenson, moins les participants coopéraient au dilemme du prisonnier. Ces résultats ont été interprétés lors d’une nouvelle Discussion, qui a permis en lumière les similitudes et les différences entre les deux expériences menées dans le cadre de la thèse. Également, des questionnements entourant la validité du concept de psychopathie dans la population générale ont été étayés. Sur la base de l’entièreté de la thèse, des recommandations pour les recherches futures ont été formulées. / Psychopathy is characterized by various emotional and behavioural manifestations that include a lack of empathy towards others, manipulation and exploitation. To date, studies of psychopathy have focused primarily on antisocial behaviours, while little attention has been paid to the potential for prosocial behaviours. Although generally observed in about 10% of the carceral population, psychopathy is also found in the general population. In order to better understand what might distinguish psychopaths adapted to life in society from those involved in criminal activities, some researchers have attempted to study the relationship between psychopathic traits and the ability to cooperate in non-incarcerated individuals. However, the results are inconsistent from one study to another. To date, no research has explored the moderating effect of a third variable, that could potentially explain this discrepancy in data. For example, some cultural traits, such as individualism versus collectivism, are conceptually linked to both psychopathic traits and social cooperation. The objective of the thesis was to verify the relationship between psychopathic traits and cooperative behaviours among individuals in the general population, while taking into account the effect of participants individualistic or collectivist traits. It was expected that: 1) psychopathic traits would predict uncooperative choices; and 2) this relationship would differ according to the individualistic or collectivist attitudes reported by participants. Recruitment was conducted on the international scene via social networks, classified advertisement sites and some university departments. A total of 134 participants completed the entire study. They completed the following tests in random order: the Levenson Scale of Psychopathy, the Scenarios for the measurement of collectivism and individualism, and an iterative simulation of the prisoner's dilemma involving 12 trials. A hierarchical regression was conducted and did not confirm the hypotheses. Various exploratory analyses were also attempted, including logistic regressions and contrast analyses. Psychopathic traits were not significantly predictive of cooperative choices in the prisoner's dilemma, nor did the cultural traits have a significant impact on this relationship. An in-depth discussion was conducted to explain these results and to place them in the context of the current scientific literature. More specifically, the Discussion focused on the conceptualization of psychopathic traits and their manifestations in the general population, as well as on research in an intercultural context. A second experiment was conducted with a new sample, correcting the methodological flaws identified in the international study. This second experiment focused on the relationship between psychopathic traits and social cooperation, without considering cultural traits. To improve the research design, only males were recruited, the sample size was increased, and recruitment was not conducted internationally in order to limit variability among participants. Also, a questionnaire measuring the presence of clues to psychopathic traits in childhood and adolescence was added. The objective of this second experiment was to further explore the relationship between psychopathic traits and the adoption of cooperative behaviours in individuals from the general population. Psychopathic traits were expected to be predictors of uncooperative choices. More specifically, the hypothesis was that the more individuals report psychopathic traits in adulthood and psychopathic traits present in childhood, the less likely they are to be cooperative. Recruitment was conducted via social networks. A total of 150 men completed the entire study. Each completed the following tests in random order: the Levenson Psychopathy Scale, the Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report, and an iterative simulation of the prisoner's dilemma involving 12 trials. Standard and hierarchical multiple regressions were performed. The hypotheses were partially confirmed. Childhood psychopathy indices were predictive of decisions made in the prisoner's dilemma, however the direction of the relationship was not as expected. The results indicated that the higher the score on the Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report, the more cooperative the individuals were to the prisoner's dilemma. Second, psychopathic traits in adulthood, as measured by scores on the Levenson Psychopathy Scale, alone did not predict decisions about the prisoner's dilemma. Adult psychopathic traits were predictive of cooperative behaviour only when considered in conjunction with measures of childhood psychopathic trait indicators. The percentage of variance in cooperative behaviour that was explained by the model was small. Also, the predictive value of adult psychopathic traits was entirely attributable to Factor 1 traits (interpersonal and emotional). This time, the relationship was as expected: the higher the score on Levenson's Psychopathy Scale, the less cooperative participants were to the prisoner's dilemma. These results were interpreted in a new Discussion, which shed light on the similarities and differences between the two experiments carried out in the framework of the thesis. Also, questions surrounding the validity of the concept of psychopathy in the general population were supported. Based on the entire thesis, recommendations for future research were formulated.
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Comparaison de différentes méthodes de recrutement permettant la détection d’un niveau élevé de traits psychopathiques dans la communauté

Chaussé, Sarah 11 1900 (has links)
Outre les milieux carcéraux et psychiatriques, les traits de personnalité et les comportements associés à la psychopathie se retrouveraient chez des personnes non-institutionnalisées. Plusieurs chercheurs soulèvent que le recrutement des personnes qui possèdent un niveau élevé de traits psychopathiques représente un réel défi (Benning et al., 2018; Dinn et Harris, 2000; Mullins-Sweatt et al., 2010 et Ndiaye, 2009). Par conséquent, déterminer une méthode de recrutement efficace serait bénéfique, épargnant du temps et des coûts aux chercheurs qui recrutent de trop grands échantillons sans avoir accès à la population cible (Patrick et al., 1998). Ainsi, l’objectif du mémoire est d’évaluer l’efficacité de trois annonces visant à cibler spécifiquement les personnes qui possèdent un niveau élevé de traits psychopathiques au sein de la communauté. La première annonce est une traduction renversée de celle de Widom (1977), soit : « Nous recherchons des personnes charmantes, agressives, insouciantes, qui sont impulsivement irresponsables, mais bons pour manipuler les autres et égoïstes ». La seconde est conforme à la méthode utilisée par Chapleau (2015) et DeMatteo et al. (2005), étant : « Êtes-vous charmeur, intelligent, aventureux, combatif et êtes-vous souvent porté à agir sous le coup de l’impulsion? Avez-vous tendance à vous ennuyer rapidement et cherchez-vous à profiter de la vie au maximum? ». Finalement, la dernière annonce consiste à solliciter les participants pour une étude portant sur la personnalité. L’échantillon de 969 participants se divise en trois groupes dépendamment de l’annonce à laquelle ils ont été exposés, remplissant un même questionnaire composé du Self-Report Psychopathy Scale III (SRP-III; Paulhus et al., sous presse) et du Levenson self-report Psychopathy Scale (LSRP; Levenson et al., 1995). L’annonce qui semble la plus efficace est celle de Widom (1977), qui a permis de recruter le niveau moyen de psychopathie le plus élevé. Ce faisant, les chercheurs qui s’intéressent aux personnes possédant les caractéristiques affectives, interpersonnelles et comportementales associées à la psychopathie pourront utiliser cette annonce. / Personality traits and behaviors associated with psychopathy have often been found in environments such as prisons and psychiatric institutions. These traits can also be found among individuals living in the community. However, recruiting individuals showing various levels of psychopathy is challenging for researchers (Benning et al., 2018; Dinn et Harris, 2000; Mullins-Sweatt et al., 2010 et Ndiaye, 2009). In order to help researchers who are recruiting large community, it would be beneficial to refine recruiting procedures (Patrick et al., 1998). Therefore, the goal of the present thesis was to evaluate the efficiency of three recruitment procedure that can be used to specifically target people in the community who have some level of psychopathic traits. The first advertisement is a back translation in French of Widom (1977) : “Wanted: charming, aggressive, carefree people who are impulsively irresponsible but are good at handling people and at looking after number one”. The second was taken from Chapleau (2015) and DeMatteo et al. (2005) : “Are you charming, intelligent, adventurous, combative, and impulsive? Do you get bored easily and like to live life on the edge?”. Finally, the last advertisement is to recruit participants for a study on personality. A sample of 969 participants was divided into three groups depending on which ad they were exposed. All participants answering the same questionnaires including the Self-Report Psychopathy Scale III (SRP-III; Paulhus et al., sous presse) and the Levenson self-report Psychopathy Scale (LSRP; Levenson et al., 1995). The recruitment procedure used by Widom (1977) was found to be the most effective in that it allowed the recruitment of the highest average of psychopathy. It is recommended that researchers who are interested in people having affective traits, interpersonal traits and behaviors associated with psychopathy can use this recruitment procedure.
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L'association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle

Gagné, Julie 03 1900 (has links)
La présente thèse avait pour but d’étudier les liens qui existaient entre la psychopathie du parent et les pratiques parentales utilisées. L’échantillon était composé de 65 parents francophones, hommes ou femmes, ayant au moins un enfant âgé entre 6 et 10 ans. Les parents ont été rencontrés à leur domicile, à l’école de leur enfant ou dans un organisme communautaire. Le Self Report Psychopathy Scale R12-III (Paulhus, Hemphill & Hare, sous presse) a été traduit en français pour la présente étude afin de mesurer la psychopathie du parent. La version francophone de l’Alabama Parenting Questionnaire (Pauzé & al., 2004) a été utilisée pour mesurer cinq pratiques parentales : les pratiques éducatives positives, le manque de supervision, l’engagement, la discipline incohérente et les punitions corporelles. La version francophone de l’échelle de désirabilité sociale abrégée de Marlowe-Crowe (Crowe-Marlowe, 1960) a été jointe aux deux autres questionnaires (Bergeron, Valla & Breton, 1992). Des régressions simples ont été effectuées entre le score global de psychopathie et chacune des cinq pratiques parentales énumérées ci-dessus. Ensuite, des régressions multiples ont été exécutées afin de vérifier quel était le meilleur facteur de la psychopathie pouvant prédire chaque pratique parentale. Les résultats ont montré que la psychopathie était associée négativement de façon significative aux pratiques éducatives positives et à l’engagement. Un lien significatif positif a été soulevé entre la psychopathie et l’utilisation des punitions corporelles. Les analyses secondaires ont démontré que le facteur interpersonnel de la psychopathie expliquait une proportion significative des pratiques éducatives positives. Le facteur antisocial a prédit, quant à lui, une petite partie significative de l’engagement au-delà de l’explication fournie par la désirabilité sociale. Le style de vie du psychopathe a contribué à une proportion significative de l’explication de la variance des punitions corporelles. Il semblerait pertinent d’intervenir le plus tôt possible auprès du parent et de l’enfant afin d’éviter que les mauvaises pratiques et les traits psychopathes ne se répètent dans les générations futures. Des méthodes d’intervention ont été suggérées. Les forces et les faiblesses de l’étude ont été discutées. / The goal of the present thesis was to evaluate the associations between parental psychopathy and parenting methods. A total of sixty-five French parents, male or female, having at least one child between the ages of 6 and 10 year old, participated in the study. Parents were met at home, at their child’s school or in a community center. Parental psychopathy was measured by the Self Report Psychopathy Scale R12-III (Paulhus, Hemphill & Hare, sous presse) that had been translated into French for the purpose of the study. The French version of Alabama Parenting Questionnaire (Pauzé & al., 2004) was used to assess positive reinforcement, lack of parental monitoring, parental involvement, consistency in applying discipline and corporal punishment. Social desirability was assessed using the French version of the short form of the Marlowe-Crowe (Crowe-Marlowe, 1960) scale (Bergeron, Valla & Breton, 1992). Regressions between psychopathy and parenting practices were used to explore the associations. Multiple regressions were used to examine if one of the four psychopathy factors could predict educational methods. Psychopathy was negatively associated with positive reinforcement and involvement. Psychopathy was related positively with corporal punishment. Of the four factors of psychopathy, the interpersonal dimension accounted for a significant explanation of positive reinforcement. The antisocial factor account for a significant incremental of the involvement variance after social desirability was controlled. Life style seemed to explain a significant account of corporal punishment. The results suggested that it would be important to take action as early as possible towards the parent and the child to prevent the transmission of less effective parenting methods and psychopathic traits in the future generations. Suggestions of interventions were made and the strengths and limitations of the study were discussed.
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Étude des liens entre l’isolement, la psychopathie et l’hostilité avec le risque de récidive chez les délinquants sexuels

Bennaceur, Maria 04 1900 (has links)
La présente recherche vise à cerner les liens entre l’isolement et les traits psychopathiques avec le risque de récidive chez les délinquants sexuels. La littérature scientifique montre que le manque d’intimité, le sentiment de solitude et la psychopathie sont des caractéristiques très présentes chez les délinquants sexuels. Le manque d’intimité et la solitude émotionnelle peuvent être dus à une peur du rejet en lien avec un attachement fragile. D’un autre côté, l’isolement social peut être lié à des déficits relationnels causés par la présence de traits psychopathiques. De plus, le manque d’intimité, la solitude émotionnelle et les traits psychopathiques engendrent de l’hostilité et ont chacun un impact sur la récidive. La présente étude a alors pour objectif de voir les liens entre le manque d’intimité, le sentiment de solitude, les traits psychopathiques et l’hostilité avec le risque de récidive sexuelle et violente tel qu’évalué par la Statique-99. Les résultats font ressortir qu’il n’y a pas de relation entre l’isolement et les traits psychopathiques mais que l’isolement et les traits psychopathiques sont liés à l’hostilité. Les agresseurs sexuels d’adultes sont plus psychopathiques que les agresseurs sexuels d’enfants qui éprouvent plus de solitude émotionnelle. Les traits psychopathiques sont liés à la dimension antisociale et la solitude émotionnelle à la dimension sexuelle de la Statique-99. La solitude émotionnelle et les traits psychopathiques ont une relation distincte avec le risque de récidive chez les agresseurs sexuels. / The present study aims to determine the links between isolation and psychopathic traits with the risk of recidivism for sexual offenders. The scientific literature shows that a lack of intimacy, loneliness and psychopathy are often found in sexual delinquents. Lack of intimacy and loneliness may be due to a fear of rejection associated with a fragile attachment. On the other hand, social isolation may be related to relational deficits caused by the presence of psychopathic traits. Furthermore, lack of intimacy, loneliness and psychopathic traits engender hostility and each have an impact on recidivism. The objective of the current study is to investigate the effect of lack of intimacy, loneliness, psychopathic traits and hostility on sexual and violent recidivism risk as evaluated by the Static-99, in sexual offenders whose victims are adults or children. Our findings show that there is no link between isolation and psychopathic traits, but isolation and psychopathic traits are bound with the hostility. Sexual offenders whose victims are adults are more psychopathic than those whose victims are children, who show more loneliness. Psychopathic traits are related to the antisocial dimension of the Static-99 and loneliness is related to the sexual dimension of the Static-99. Isolation and psychopathic traits sexual offenders: loneliness and psychopathic traits have a different relation with the risk of recidivism for sexual offenders.
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Epistémologie du meurtre en série / An epistemology of serial murder

Wilmes, Andréas 22 November 2014 (has links)
A partir de la fin du XIXe siècle, et notamment à travers les travaux de Richard Von Krafft-Ebing, de nouvelles représentations des perversions sexuelles humaines se mettent en place. La prise en compte de ces dynamiques dans l’homicide modifie les modes de classification des scènes de crime. Au XXe siècle, ces changements historiques conduisent à l’étude d’un phénomène rare et singulier : le meurtre sexuel sériel. Durant les années 1980, le F.B.I acquiert le monopole des savoirs et pratiques concernant la problématique des « serial killers ». De nos jours, ce monopole est remis en cause. Les profileurs du Bureau d’Investigation seraient les représentants d’une pratique pseudo-scientifique. Le serial killer serait avant tout une construction sociale initiée par la politique conservatrice des années Reagan. Selon certains psychiatres-psychanalystes, le F.B.I, en affirmant la place centrale des fantasmes sexuels dans la dynamique des crimes, aurait donné une image trompeuse du meurtre en série. A l’opposé, la présente étude entend démontrer que le principal enjeu n’est peut-être pas de déconstruire les discours du F.B.I, mais plutôt de confronter ces derniers à l’actualité des recherches scientifiques. Le profilage désignerait plutôt une méthode d’enquête dont les éléments de base sont susceptibles d’être corrigés et complétés. Sous cet angle, les modèles théoriques concurrents, notamment ceux défendus par la psychanalyse française, semblent également souffrir d’un certain nombre de difficultés. Certes, l’intensité des fantasmes sadiques ne peut pas être la seule dimension des actes criminels. Mais les fantasmes interagissent probablement avec les désirs et croyances des meurtriers. Si l’homicide sexuel sériel s’apparente, comme la plupart des commentateurs s’accordent à le dire, à une succession d’actes ritualisés, une approche anthropologique du phénomène pourrait avoir une certaine légitimité. Sous cet angle, des concepts tels que la psychopathie, la pulsion de mort ou l’omnipotence narcissique dissimulent peut-être l’existence d’un mécanisme victimaire à travers lequel les meurtriers engendrent leur propre religion ou mythologie. / From the late Nineteenth Century, in particular through Richard von Krafft-Ebing’s studies, new concepts have shaped the representations of sexual perversion. The study of the sexual dynamics in homicide cases changes the common methods of crime scene classification. In the Twentieth Century, these historical approaches lead to the study of a rare and particular phenomenon: serial sexual homicide. During the 1980s, the F.B.I dominates the field of practices and knowledge concerning the serial murder issue. Today, that domination is challenged. The F.B.I’s profiling methods are qualified as pseudo-scientific practice. Serial murder is nowadays more perceived as a simple social construction initiated by the Conservative politics of the Reagan years. According to some psychiatrists, the motivational model of the F.B.I has given a misleading picture of serial murder. The aim of the present work is to show that the main issue may not be to deconstruct the F.B.I’s studies, but to compare these first studies with current scientific research. Criminal profiling might be a method whose basic elements are likely to be corrected and completed. In this perspective, competing theoretical models, especially those held by psychoanalysis, also raise a number of difficulties. Of course, the intensity of sadistic fantasies can’t be the only dimension of criminal behavior. But fantasies probably interact with the desires and beliefs of the murderers. If serial sexual homicide appears to be, as most commentators agree, as a series of ritualistic acts, an anthropological approach may be legitimate. From this point of view, concepts such as “psychopathy”, “death drive” or “narcissism” do probably conceal the existence of a scapegoat mechanism by which killers are creating their own religion or mythology.
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Victimisation en contexte de délinquance, psychopathie et santé mentale chez les jeunes contrevenants

Ducharme, Anne-Marie 05 1900 (has links)
No description available.
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L'association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle

Gagné, Julie 03 1900 (has links)
La présente thèse avait pour but d’étudier les liens qui existaient entre la psychopathie du parent et les pratiques parentales utilisées. L’échantillon était composé de 65 parents francophones, hommes ou femmes, ayant au moins un enfant âgé entre 6 et 10 ans. Les parents ont été rencontrés à leur domicile, à l’école de leur enfant ou dans un organisme communautaire. Le Self Report Psychopathy Scale R12-III (Paulhus, Hemphill & Hare, sous presse) a été traduit en français pour la présente étude afin de mesurer la psychopathie du parent. La version francophone de l’Alabama Parenting Questionnaire (Pauzé & al., 2004) a été utilisée pour mesurer cinq pratiques parentales : les pratiques éducatives positives, le manque de supervision, l’engagement, la discipline incohérente et les punitions corporelles. La version francophone de l’échelle de désirabilité sociale abrégée de Marlowe-Crowe (Crowe-Marlowe, 1960) a été jointe aux deux autres questionnaires (Bergeron, Valla & Breton, 1992). Des régressions simples ont été effectuées entre le score global de psychopathie et chacune des cinq pratiques parentales énumérées ci-dessus. Ensuite, des régressions multiples ont été exécutées afin de vérifier quel était le meilleur facteur de la psychopathie pouvant prédire chaque pratique parentale. Les résultats ont montré que la psychopathie était associée négativement de façon significative aux pratiques éducatives positives et à l’engagement. Un lien significatif positif a été soulevé entre la psychopathie et l’utilisation des punitions corporelles. Les analyses secondaires ont démontré que le facteur interpersonnel de la psychopathie expliquait une proportion significative des pratiques éducatives positives. Le facteur antisocial a prédit, quant à lui, une petite partie significative de l’engagement au-delà de l’explication fournie par la désirabilité sociale. Le style de vie du psychopathe a contribué à une proportion significative de l’explication de la variance des punitions corporelles. Il semblerait pertinent d’intervenir le plus tôt possible auprès du parent et de l’enfant afin d’éviter que les mauvaises pratiques et les traits psychopathes ne se répètent dans les générations futures. Des méthodes d’intervention ont été suggérées. Les forces et les faiblesses de l’étude ont été discutées. / The goal of the present thesis was to evaluate the associations between parental psychopathy and parenting methods. A total of sixty-five French parents, male or female, having at least one child between the ages of 6 and 10 year old, participated in the study. Parents were met at home, at their child’s school or in a community center. Parental psychopathy was measured by the Self Report Psychopathy Scale R12-III (Paulhus, Hemphill & Hare, sous presse) that had been translated into French for the purpose of the study. The French version of Alabama Parenting Questionnaire (Pauzé & al., 2004) was used to assess positive reinforcement, lack of parental monitoring, parental involvement, consistency in applying discipline and corporal punishment. Social desirability was assessed using the French version of the short form of the Marlowe-Crowe (Crowe-Marlowe, 1960) scale (Bergeron, Valla & Breton, 1992). Regressions between psychopathy and parenting practices were used to explore the associations. Multiple regressions were used to examine if one of the four psychopathy factors could predict educational methods. Psychopathy was negatively associated with positive reinforcement and involvement. Psychopathy was related positively with corporal punishment. Of the four factors of psychopathy, the interpersonal dimension accounted for a significant explanation of positive reinforcement. The antisocial factor account for a significant incremental of the involvement variance after social desirability was controlled. Life style seemed to explain a significant account of corporal punishment. The results suggested that it would be important to take action as early as possible towards the parent and the child to prevent the transmission of less effective parenting methods and psychopathic traits in the future generations. Suggestions of interventions were made and the strengths and limitations of the study were discussed.
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Examining the incremental validity of psychopathy versus antisocial personality disorder in understanding patterns of criminal behavior

Braithwaite, Erika 08 1900 (has links)
La psychopathie et le trouble de personnalité antisociale sont deux syndromes reliés qui ont été identifiés comme prédicteurs importants de comportements violents et de criminalité. Cependant, la recherche indique que les facteurs de la psychopathie centrés sur la personnalité ne sont pas des prédicteurs fiables de récidive violente chez les personnes atteintes de maladies mentales. Toutefois, peu d’études se sont centrées sur l’identification des facteurs associés au patron des antécédents criminels. Les 96 hommes de l’étude ont été déclarés non criminellement responsables en raison de troubles mentaux. Ils ont été évalués quant au trouble de la personnalité antisociale ainsi qu’à la psychopathie. Les dossiers criminels de la Gendarmerie Royale du Canada ont également été consultés afin de reconstituer l’histoire criminelle. Les résultats suggèrent que ni les traits de personnalité antisociaux, ni les facteurs de la psychopathie ne démontrent une validité prédictive incrémentielle les uns sur les autres quant au nombre ou à la sévérité des délits. La présence d’un grand nombre de traits antisociaux est associée à un plus grand nombre et à une plus importante sévérité d’actes criminels non-violents. Les résultats sont discutés en termes de l’utilité d’une classification du trouble de personnalité antisociale, et de la pertinence du construit de la psychopathie pour les personnes atteintes de maladies mentales graves. / Psychopathy and antisocial personality disorder are two related yet clinically distinct syndromes both coined as important predictors of violence and criminality. Among the mentally ill, there is increasing evidence that only the behavioral aspects of psychopathy are related to criminality. Studies have shown that the personality-oriented facets of psychopathy add little to the prediction of future violence among the mentally ill. However, few studies have sought to examine whether a lifetime of crime shows the same pattern. A total of 96 men who had been declared not criminally responsible on account of mental disorder participated in this study. Trained interviewers assessed antisocial personality and psychopathy among participants. Official RCMP criminal records were consulted in order to ascertain criminal history. Results suggest that neither antisocial personality disorder traits nor psychopathy facets evidenced incremental validity one over the other regarding a lifetime pattern of offending. A higher number of antisocial traits were related to a greater number and higher severity of non-violent offenses. Results are discussed with regards to the usefulness of the antisocial personality disorder classification, and the applicability of conceptual models of psychopathy to individuals with a severe mental illness.
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Comment la psychopathie est-elle liée aux habitudes sexuelles : effet possible d’une exposition précoce à la sexualité

Pelletier, Dominique 08 1900 (has links)
La psychopathie est souvent définie comme étant un trouble de personnalité qui se reflète par une exagération de traits interpersonnels et antisociaux ou une absence de traits émotifs (Hare et Neumann, 2005). La psychopathie serait associée à des de nombreuses habitudes sexuelles qui pourraient être qualifiées de cliniquement déviante lorsqu’elles sont présentent à un niveau élevé. Depuis les fondements mêmes de la définition de ce qu’est la psychopathie, les auteurs font référence à la sexualité anormale des personnes à la personnalité psychopathique et certains la considèrent même comme une dimension probable de la psychopathie (Hare et Neumann, 2005). Cependant, peu d’études se sont intéressées à ce qui pourrait expliquer que les personnes à la personnalité psychopathique développent ces habitudes sexuelles à l’âge adulte. Pour cette raison, un des objectifs de cette étude est d’explorer la relation entre la psychopathie et le développement de différentes habitudes et intérêts sexuels. L’hypothèse émise dans ce mémoire vise les effets modérateurs que pourrait avoir une exposition précoce à la sexualité chez les personnes à la personnalité psychopathique dans le développement de certaines habitudes sexuelles à l’âge adulte. Pour mesurer la relation entre la psychopathie et la sexualité, des analyses de corrélations et de régressions linéaires multiples seront effectuées. Pour mesurer l’effet modérateur de l’exposition précoce à la sexualité, une série d’analyses de modération sera effectuée pour explorer l’effet que la précocité sexuelle, l’exposition à la pornographie et les abus sexuels dans l’enfance et l’adolescence pourraient avoir sur l’association entre la psychopathie et les habitudes sexuelles. Ces analyses ont été effectuées auprès d’un échantillon de 529 délinquants sexuels adultes qui ont tous été évalués à l’aide du Multidimensional Inventory of Sex and Agression, un inventaire autorapporté créé par le chercheur Raymond A. Knight. Les résultats confirment ce qui est avancé par la littérature par rapport au fait qu’il existe une relation importante entre la psychopathie et la prévalence de certaines habitudes sexuelles. Il y aurait aussi une relation importante entre des événements sexuels perturbateurs à l’enfance et l’adolescence, la psychopathie et leurs habitudes sexuelles. Finalement, les résultats semblent supporter l’hypothèse selon laquelle une exposition précoce à la sexualité exacerberait la présence de certaines habitudes sexuelles chez les personnes à la personnalité psychopathique. / Psychopathy is often described as a personality disorder that is characterized by exaggerated antisocial and interpersonal (Hare and Neumann, 2005). Psychopathy is also an important predictor of recidivism as well as a predictor of more violent recidivism (Serin and Amos, 1995). Psychopathy is also linked to different sexual behaviours. Since the inception of the definition of psychopathy, there has been mention of their abnormal sexual behaviour. Some authors have referenced the abnormal sexual tendencies of people with psychopathic personality and some even consider it as a probable dimension of psychopathy (Hare and Neumann, 2005). However, few studies have been interested on the reasons that could explain why people with psychopathic personality develop a problematic sexuality in adulthood. For that reason, one of the objectives o this study is to explore the relationship between psychopathy and problematic sexuality. The hypothesis in this study stipulates that there could be moderating effects of an early exposure to sexuality on the development of different sexual habits on people with psychopathy. To achieve this, a series of moderations will be made to evaluate the impact of precocious sexuality, of early exposure to pornography and sexual abuse in childhood and as teenagers on the association between psychopathy and various sexual fantasies and behaviours. To measure the relationship between psychopathy and problematic sexuality, a series of correlations and multiple linear regressions will be made. To measure the moderating effects of early exposure to sexuality, a series of moderations will be made to explore the effects that precocious sexuality, early exposure to pornography and sexual abuse could have on the development of a problematic sexual lifestyle for people with psychopathy traits. These analyses will be made on a sample of 529 sexual offenders who have all been assessed by the Multidimensional Inventory of Sex and aggression, a self-report inventory developed by researcher Raymond A. Knight. The results seem to suggest that there is a strong relationship between psychopathy and sexual habits. They also seem to support the hypothesis formulated in this study which stipulates that being exposed to certain forms of sexuality at a younger age could crystallize problematic sexual behaviours and fantasies in people with the psychopathic personality.
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Examining the incremental validity of psychopathy versus antisocial personality disorder in understanding patterns of criminal behavior

Braithwaite, Erika 08 1900 (has links)
La psychopathie et le trouble de personnalité antisociale sont deux syndromes reliés qui ont été identifiés comme prédicteurs importants de comportements violents et de criminalité. Cependant, la recherche indique que les facteurs de la psychopathie centrés sur la personnalité ne sont pas des prédicteurs fiables de récidive violente chez les personnes atteintes de maladies mentales. Toutefois, peu d’études se sont centrées sur l’identification des facteurs associés au patron des antécédents criminels. Les 96 hommes de l’étude ont été déclarés non criminellement responsables en raison de troubles mentaux. Ils ont été évalués quant au trouble de la personnalité antisociale ainsi qu’à la psychopathie. Les dossiers criminels de la Gendarmerie Royale du Canada ont également été consultés afin de reconstituer l’histoire criminelle. Les résultats suggèrent que ni les traits de personnalité antisociaux, ni les facteurs de la psychopathie ne démontrent une validité prédictive incrémentielle les uns sur les autres quant au nombre ou à la sévérité des délits. La présence d’un grand nombre de traits antisociaux est associée à un plus grand nombre et à une plus importante sévérité d’actes criminels non-violents. Les résultats sont discutés en termes de l’utilité d’une classification du trouble de personnalité antisociale, et de la pertinence du construit de la psychopathie pour les personnes atteintes de maladies mentales graves. / Psychopathy and antisocial personality disorder are two related yet clinically distinct syndromes both coined as important predictors of violence and criminality. Among the mentally ill, there is increasing evidence that only the behavioral aspects of psychopathy are related to criminality. Studies have shown that the personality-oriented facets of psychopathy add little to the prediction of future violence among the mentally ill. However, few studies have sought to examine whether a lifetime of crime shows the same pattern. A total of 96 men who had been declared not criminally responsible on account of mental disorder participated in this study. Trained interviewers assessed antisocial personality and psychopathy among participants. Official RCMP criminal records were consulted in order to ascertain criminal history. Results suggest that neither antisocial personality disorder traits nor psychopathy facets evidenced incremental validity one over the other regarding a lifetime pattern of offending. A higher number of antisocial traits were related to a greater number and higher severity of non-violent offenses. Results are discussed with regards to the usefulness of the antisocial personality disorder classification, and the applicability of conceptual models of psychopathy to individuals with a severe mental illness.

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