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Mécanismes expliquant l'effet longitudinal du climat de sécurité psychosocial sur l'engagement et l'épuisement chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé pendant la pandémie COVID-19

Bourgoin Boucher, Kelly 04 May 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / La pandémie de COVID-19 a fortement détérioré la santé psychologique de la population en général, mais en particulier de certains secteurs d'emploi qui ont été particulièrement touchés par des problèmes d'absentéisme et de pénurie de main-d'œuvre, tels que les secteurs de l'enseignement et des soins de santé. Peu d'études réalisées dans cette période de crise ont vérifié si le climat de sécurité psychosocial était un précurseur de l'engagement et de l'épuisement à travers les demandes et les ressources de l'emploi. Cette étude longitudinale vise donc à évaluer le rôle médiateur des demandes et des ressources de l'emploi, dans les relations entre le climat de sécurité psychosocial et l'engagement et l'épuisement émotionnel et à vérifier les différences selon le secteur d'emploi chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé pendant la pandémie COVID-19. Notre échantillon était composé de 70 professionnels de l'enseignement et 69 professionnels des soins de santé qui ont répondu à un questionnaire mesurant le climat de sécurité psychosocial, la charge de travail, l'autonomie, le soutien social, la reconnaissance, l'engagement et l'épuisement émotionnel. Les résultats ont montré que climat de sécurité psychosocial est significativement plus élevé chez les professionnels de l'enseignement. La relation bêta entre l'autonomie et l'épuisement est positive. En contrôlant pour le secteur d'emploi, le soutien des collègues et la reconnaissance agissent comme médiateurs dans la relation climat de sécurité psychosocial-engagement, alors que la charge de travail agit comme médiateur dans la relation CSP-épuisement émotionnel, uniquement chez les professionnels de l'enseignement. Toutefois, la différence entre les deux secteurs d'emploi n'est marginalement significative que lorsque la reconnaissance est le médiateur de la relation CSP-engagement. La reconnaissance est liée positivement à l'engagement chez les professionnels de l'enseignement de façon significative, alors qu'elle y est liée négativement chez les professionnels de la santé, mais de façon non significative. Notre étude a permis de mettre en lumière l'importance du climat de sécurité psychosocial en temps de pandémie pour équilibrer les demandes et les ressources de l'emploi et améliorer la santé psychologique chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé. / The COVID-19 pandemic severely deteriorated the psychological health of the general population, but particularly of certain employment sectors that were particularly affected by problems of absenteeism and labour shortages, such as the education and healthcare sectors. Few studies conducted during this period of crisis have tested whether psychosocial safety climate is a precursor to engagement and burnout across job demands and resources. The purpose of this longitudinal study was therefore to assess the mediating role of job demands and resources in the relationship between psychosocial safety climate and engagement and emotional exhaustion and to test for differences by employment sector among education and healthcare professionals during the COVID-19 pandemic. Our sample consisted of 70 teaching professionals and 69 healthcare professionals who completed a questionnaire measuring psychosocial safety climate, workload, autonomy, social support, recognition, commitment, and emotional exhaustion. The results showed that psychosocial safety climate is significantly higher in teaching professionals. The beta relationship between autonomy and emotional exhaustion was positive. Moderating for employment sector, co-worker support and recognition mediate the PSC-engagement relationship, whereas workload mediates the PSC-emotional exhaustion relationship, only among teaching professionals. However, the difference between the two job sectors is only marginally significant when recognition mediates the PSC-engagement relationship. Recognition is significantly positively related to engagement among teaching professionals, whereas it is negatively related among health professionals, but not significantly so. Our study highlighted the importance of psychosocial safety climate during a pandemic to balance job demands and resources and improve psychological health among teaching and healthcare professionals.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Modes d'engagement dans les fonctions de directeur d'école : rôle des caractéristiques socio-biographiques et des significations accordées à l’activité / Patterns of teachers commitment who become principals / Modi d’impegno nelle funzioni del direttore didattico : ruolo delle caratteristiche socio-biografiche e dei significati dati all’ attività / Mòdos d’engagemen dens las fonctions de directùr d’escola : ròlo de las caracteristicas socio-biògraficas e de las significacions balhadas a l’activitat

Ménacq, Bernard 18 September 2012 (has links)
Nous explorons et analysons, dans cette recherche, les modes d’engagement d’enseignants qui deviennent directeur d’école. Il s’agit d’une transition personnelle et professionnelle qui a lieu dans un contexte d’évolution de l’environnement éducatif et de transformation institutionnelle. Ce passage dans de nouvelles fonctions s’accompagne souvent d’une restructuration identitaire. Au-delà de l’action, l’engagement repose sur un ensemble complexe et dynamique de conduites, d’attitudes mais aussi de processus psychoaffectifs, sociocognitifs et conatifs. Dans une approche active et plurielle de la socialisation, le modèle de l’interstructuration du sujet et des institutions (Baubion-Broye, A., Malrieu, P. & Tap, P., 1987) auquel nous nous référons, considère qu’au-delà d’influences externes et de composantes socio-biographiques, c’est bien le sujet qui reste l’agent de ses engagements. Nous montrons que les conduites d’engagement professionnel ne proviennent pas uniquement d’influences sociales ou d’intentions personnelles mais qu’elles sont orientées par des processus d’inter-signification du travail. Les origines de l’engagement se réfèrent à d’autres domaines de vie et temps d’existence pour les individus et reposent notamment surdes arbitrages de valeurs et de visées concurrentes. La recherche met à jour une typologie des trajectoires socioprofessionnelles des directeurs en trois classes, dont on mesure l’influence différentielle sur l’orientation de leurs engagements. Nos résultats indiquent comment certaines valeurs orientent les conduites et comment ces valeurs sont mises à l’épreuve quand, au cours de l’exercice professionnel, s’installe un sentiment de décalage entre attendu, prescrit et réalisé.Chaque type d’engagement apparaît comme dimension d’un projet de vie qui articule de manière singulière les visées, les ressources et les contraintes de différents domaines de vie (familial, professionnel, personnel, social). / We explore and analyze, in this research, patterns of teacher’s commitment who become principals. This is a personal and professional transition that takes place in a context of changing educational environment and institutional transformation.This passage of new features is often accompanied by a restructuring of identity. Beyond the action, the commitment is based on a complex and dynamic behavior, attitudes, but also processes psycho, socio-cognitive and conative.In an active and plural approach of socialization, the model of the subject and institutions interstructuration (Baubion-Broye, A., Malrieu, P. & Tap, P., 1987) which we refer, considers that beyond external influences and socio-biographical components, that is the subject who is the agent of its commitments.We show that the conducts of professional commitment are not confined to social influences or personal intentions but they are guided by the process of inter-service work. The origins of commitment refer to other areas of life and time of existence for individuals and based in particular on trade-offs of competing values and referred.Research updates a typology of socio-professional trajectories of directors into three classes, which we measure the differential influence on the direction of their commitments.Our results indicate how certain values drive behaviors and how these values are tested when in the course of professional practice, installs a sense of gap between expected, realized and prescribed.Each type of commitment appears as a dimension of life plan that articulates a singular way the aims, resources and constraints of different domains of life (family, professional, personal, social). / Esploriamo e analizziamo i coinvolgimenti di insegnanti che diventano direttori scolastici. Si tratta di una transizione personale e professionale che si svolge in un contesto di evoluzione educativa e di trasformazione istituzionale. Questo passaggio a nuove funzioni coincide spesso con una ristrutturazione dell'identità. Oltre all’ azione, l'impegno si basa non solo su un insieme complesso e dinamico dei comportamenti, ma anche su dei processi psico-affettivi , socio-cognitivi e conativi. In un approccio attivo e plurale della socializzazione, il modello dell’ interstructurazione del soggetto e delle istituzioni (Baubion-Broye, A., Malrieu, P. & Tap, P., 1987) alle quali ci riferiamo, ritiene che al di là di influenze esterne e di elementi socio-biografici, è al soggetto che spetta la decisione del suo impegno. Mostriamo che le linee di impegno professionale non si limitano solo alle influenze sociali o alle intenzioni personali, ma sono anche guidate dai processi d’inter-significato del lavoro. Le origini di questo impegno provengono da altri settori della vita e dai tempi di esistenza degli individui e si basano particolarmente sugli arbitraggi di valori e di ambizioni rivali. La ricerca evidenzia una tipologia delle traiettorie socio-professionali dei direttori in tre classi, di cui si misura l'influenza differenziale sulla direzione degli impegni assunti. I nostri risultati mostrano che certi valori orientano i comportamenti e che questi valori vengano testati quando, nel corso della pratica professionale, si installa un senso di discrepanza fra ciò che è atteso, previsto e realizzato. Ogni tipo di impegno appare comme una dimensione di un progetto di vita che organizza in modo singolare gli obiettivi, le risorse e gli obblighi dei diversi settori della vita (familiare, professionale, personale, sociale) / Dens la nosta recerca, qu’esploram e qu’analisam modos d’engagemen del regents que basan directùrs d’escola. Que pot estar ua transicion personela e professionella qu’arriva dens un contexto d’evolucion de l’educacion e de transformacion institucionela.Aquet passage dens naoeras foncions que va taben dabt ua restructuracion de l’identitat. Meij que l’accion, l’engagemen qu’ei contenut dens un ensemblo complexo e dinamico de comportaments, d’attitudas e taben de procesus psico-affectifs, sociocognitifs e conatifs.Dens ua approcha activa e pluriela de la socialisacion, lo modelo de l’interstructuracion do sujet dabt las institucions (Baubion-Broye, A., Malrieu, P. & Tap, P., 1987), qu’ei aquiu la nosta referença teorica, considera que meij qu’influenças externas e composantas socio-biograficas, qu’ei lo sujet qui, eht tot sol, megna lo son engagemen.Que mushem que los comportaments d’engagemen profesionel ne venguen pas sulamen d’ influenças socialas o d’intencions personalas ; au loc de quò que son guidadas per processus d’intersignificacion do travalh. Las originas de l’engagemen qu’es referan a d’autis dòmanis de vita et temps d’existença per los sujets e que dependan d’arbitrajos de valors e d’ambicions concurentas.La nosta estudia que presenta ua tipologia de trajectorias socioprofessionalas dos regents en trés classas, per cadùa que mesurem taben l’influença diferenciala sur l’orientacion do sons engagemens.Los nostos resultats que mushent cum caocas valors orientan los comportemens e cum aqueras valors son boutades a l’eprova quan, pendan lo travalh, qu’arrivo un sentimen de descalage entre ço qui ei attendut, prescrit et heit.Cado tipò d’engagemen qu’ei la dimension d’un projet de vita qui compren las ambicions, las resorças e las obligacions dos diferents dòmanis (familial, profesionel, personel, social).
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Vivre avec un chien. Étude en psychologie clinique de la relation à l'animal à partir des cliniques psychosociales et des effets du contre-transfert social. Proposition des concepts de compagnon de relation paradoxal et d'objet social de la rue / Living on the street with a dog. A clinical study of the relationship with the animal from a psychosocial perspective and the effects of social counter-transference. Construction of the concepts of a paradoxical companion relationship and of social object in the street

Chevalier, Julie 27 November 2017 (has links)
Les personnes SDF et leurs chiens restent à la marge de la majorité des dispositifs sociaux et sont l’objet d’un contre-transfert social généralement négatif. L’objectif de ce travail est de comprendre pourquoi certaines personnes ont des chiens dans la rue. En s’appuyant sur un référentiel psychanalytique, cette recherche se fonde sur les discours d’acteurs rencontrés sur le terrain et sur des entretiens semi-directifs réalisés auprès de neuf SDF possédant au moins un chien, rencontrés au sein d’un CAARUD et d’un CHRS. Les entretiens ont été traités à l’aide de l’analyse de contenu (Bardin, 1977 ; Castarède, 1983) et d’une analyse clinique de cas (Castro, 2005 ; Pedinielli, 2005). Les résultats soulèvent un paradoxe. D’une part, le chien apparaît notamment comme un support d’étayage aux besoins du moi (Roussillon, 2008a); comme un objet de relation (Gimenez, 2002) et la relation à l’animal comme une voie d’accès à l’aire transitionnelle (Winnicott, 1971b) où œuvrent les processus d’identification projective normale et d’identification introjective (Bion, 1962, 1967). D’autre part, cette relation peut incarner une défense psychique contre une souffrance psychosociale et une stratégie de survie conduisant, paradoxalement, ces personnes à se suradapter à leurs conditions de vie délétères sans pouvoir le penser. Seules une véritable préoccupation sociétale et des prises en charges adaptées pourront soutenir le chien comme un moyen par lequel le sujet peut négocier sa souffrance psychique, son identité et développer sa subjectivité. Comprendre cette relation implique par ailleurs une approche en santé mentale, soucieuse des ressources du sujet et de son environnement. / Homeless people and their dogs remain on the fringe of most social structures and are subject to a generally negative social counter-transference. This study aims at a better understanding of why some people living on the street have a dog. Within a psychoanalytical frame of reference, this research is based on speeches of actors encountered on the field and includes semi-directive interviews conducted on nine homeless people possessing at least one dog encountered in a CAARUD and a CHRS. A content analysis (Bardin, 1977; Castarède, 1983; Pedinielli, 2009) was conducted on all these interviews. The nine dog owners were each object of a clinical case study (Castro, 2005; Pedinielli, 2005; Schauder, 2012; Thurin, 2012). The results showed a paradox. On the one hand, the dog appeared as a way of supporting the needs of the ego (Roussillon, 2008a) and as an object of relation (Gimenez, 2002). Similarly the relationship with the animal appeared as a means of gaining access to the transitional area (Winnicott, 1971b) where processes of normal projective identification and introjective identification develop (Bion, 1962, 1967). On the other hand, this relationship may embody a psychic defense against psychosocial suffering and a survival strategy paradoxically leading these people to unconsciously over-adapt to their nefarious living conditions. Only real societal concern and appropriate care can support the dog as a way for the subject to become a real subject and for him a way to soothe the psychical pain and shore up his identity. Understanding this relationship also implies using a mental health approach, taking into account the resources of the subject and his environment.
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Quel regard porter sur le travail social à l’ère des changements climatiques? : le cas des inondations (2017-2019) au Québec

Hamelin, Marilou 10 1900 (has links)
Les changements climatiques anthropogéniques posent des défis énormes pour toutes les sociétés humaines. Ces défis majeurs mettront à l’épreuve les capacités d’adaptation des États et de ses institutions et des communautés partout dans le monde et devront se résoudre par un élan de solidarité humaine afin d’en atténuer les conséquences. Le Canada connaît déjà un réchauffement climatique important. Le pays a d’ailleurs récemment été touché par des événements climatiques extrêmes : des canicules, des feux de forêt, une sécheresse anormale et des inondations dont l’intensité est prévue d’augmenter avec les changements climatiques anthropogéniques. La province du Québec a quant à elle été touchée par de fortes inondations entre 2017 et 2019. L’objectif principal de la présente étude vise à discuter la manière dont le paradigme écosocial peut faire évoluer le travail social en tant que champ de savoir et d’intervention dans un contexte de changements climatiques. Cette étude s’est appuyée sur des données issues de groupes focus réalisés avec des intervenants suite aux inondations survenues au Québec (2017-2019). Notre analyse vise les interventions réalisées en contexte d’inondations, dans le sud de la province, mise en œuvre par le système de santé. Les données ont été collectées lors d’entrevues de groupe réalisées avec des intervenants psychosociaux et des gestionnaires de CI(U)SSS au courant des mois d’octobre et de novembre 2019. Les thèmes suivants ont émergé des analyses: les caractéristiques des inondations de 2019, les divergences d’opinions vis-à-vis des changements climatiques, l’aide et le soutien apportés durant les inondations et la participation citoyenne. J’insisterai également sur l’exacerbation possible des inégalités sociales dans ce contexte. D’autres thèmes se sont également révélés importants : l’engagement des intervenants psychosociaux, la participation et la décentralisation des décisions politiques. Enfin, mes réflexions porteront sur les conséquences sociales qu’entrainent les inondations et sur les types de pratiques sociales qui s’avèrent pertinentes à l’ère des changements climatiques et dans un contexte d’urgence. / Anthropogenic climate change poses enormous challenges for all human societies. These major challenges will test the adaptive capacities of States and their institutions and communities around the world and will need to be resolved through a surge of human solidarity in order to mitigate the consequences. Canada is already experiencing significant global warming. The country has recently been affected by extreme weather events: heatwaves, forest fires, abnormal drought and floods which are expected to increase in intensity with anthropogenic climate change. The province of Quebec was affected by heavy flooding between 2017 and 2019. The main objective of this study is to discuss how the ecosocial paradigm can evolve social work as a field of knowledge and intervention in a context of climate change. This study was based on data from focus groups carried out with stakeholders following the floods in Quebec (2017-2019). Our analysis targets interventions carried out in the context of flooding, in the south of the province, implemented by the health system. The data were collected during group interviews carried out with psychosocial workers and CI(U)SSS managers during the months of October and November 2019. The following themes emerged from the analyzes: the characteristics of the floods in 2019, the differences of opinion on climate change, the help and support provided during the floods and citizen participation. I will also emphasize the possible exacerbation of social inequalities in this context. Other themes were also found to be important: the engagement of psychosocial workers, participation and the decentralization of political decisions. Finally, my reflections will focus on the social consequences of flooding and the types of social practices that are relevant in the era of climate change and in an emergency context.

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