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Survivre à la violence organisée : parcours et témoignage de deux femmes rwandaises

Martinez, Elssa 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur la survivance des femmes en contexte de violence organisée. Notre recherche s’appuie sur le témoignage de deux femmes rwandaises réfugiées au Canada dont le récit sera exploré afin de comprendre leurs points de vue sur trois dimensions de la survivance : la victimisation et la revictimisation qu’elles ont subi, les actes qu’elles ont pu poser pour survivre et le sens qu’elles ont donné aux situations vécues. D’abord, ces femmes rapportent qu’au-delà du génocide de 1994, elles ont vécu dans un climat d’insécurité, d’incertitude et d’impunité durant la guerre au Rwanda (1990-1994) et en exil, durant la guerre qui a visé le renversement de Mobutu, le massacre des ressortissants rwandais et le pillage des ressources naturelles par l’AFDL. Leurs récits confirment donc la continuité de la violence organisée d’un régime politique à un autre. De plus, les femmes témoignent de la non-reconnaissance de leur statut de réfugié par les bureaux qui traitent outre-mer les demandes d’asile, du traitement déshumanisant et accusateur des administrateurs de l’aide humanitaire et, de manière plus importante, de la non-reconnaissance des crimes commis par les forces armées du gouvernement actuellement au pouvoir au Rwanda et de leur impunité. Ensuite, les témoignages recueillis montrent des actrices sociales engagées dans l’activisme politique, l’action collective, la protection, la sécurité, la survie et l’établissement de leurs proches, du début du conflit jusqu’à leur arrivée au Canada. En effet, pour surmonter les difficultés engendrées par la violence organisée, elles ont mobilisé et transformé de manière créative toutes les ressources de leur capital humain, social et économique pour subvenir aux besoins de leurs proches et de leur communauté, et ce, tout au long de leur parcours migratoire. Enfin, au sujet du sens, nous verrons d’une part comment les femmes conçoivent leurs expériences individuelles de souffrances comme une histoire de victimisation collective, ce qui semble les aider à normaliser leurs expériences. D’autre part, nous verrons comment une identité de femmes fortes, résilientes et capables de s’adapter dans un climat d’adversité se dégage de leur témoignage, ce qui semble favoriser chez elles un sentiment de cohérence, de continuité et nourrir une certaine fierté. / This Master’s Thesis is about the survival of women in contexts of organized violence. Our research is supported by the testimonials of two women living in Canada who are refugees from Rwanda. We seek to explore their perspectives on three dimensions of survival: the victimization and re-victimization to which they were subjected, the actions they were able to perform to survive, and the meanings they gave to these experiences. First, these women express that in addition to the genocide in 1994, they lived in a climate of insecurity, uncertainty and impunity during the war in Rwanda (1990-94); in exile, during the war to overthrow Mobutu; the massacre of Rwandan refugees; and the pillage of natural resources by the AFDL. They describe the continuity of organized violence from one political regime to another. From the beginning of the war to their arrival in Canada, they were victims and witnesses of human rights violations perpetrated by various armed groups. In addition, these women testify to the non-recognition of their refugee status by the officials that deal with overseas requests for asylum, of the dehumanizing treatment by administrators of humanitarian aid, and more importantly, of the non-recognition and impunity of crimes committed by the military and the government currently in power in Rwanda. In addition, these testimonies show social actors engaged in political activism, collective action and the protection, security, survival of their loved ones, from the beginning of the conflict to their arrival in Canada. In fact, to overcome the difficulties imposed by organized violence, they creatively mobilized and transformed all of the resources available to them in their human, social and economic capital to meet the needs of their loved ones and of their community, and this, throughout the entire migration process. Finally, in regards to meaning, we discuss how women perceive their individual experiences of suffering as a history of collective victimization, which seems to help them normalize their experiences. We also see emanating from their testimony, the identity of strong, resilient women capable of adapting in a climate of adversity, which seems to encourage coherence, continuity and a sense of pride.
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Survivre à la violence organisée : parcours et témoignage de deux femmes rwandaises

Martinez, Elssa 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur la survivance des femmes en contexte de violence organisée. Notre recherche s’appuie sur le témoignage de deux femmes rwandaises réfugiées au Canada dont le récit sera exploré afin de comprendre leurs points de vue sur trois dimensions de la survivance : la victimisation et la revictimisation qu’elles ont subi, les actes qu’elles ont pu poser pour survivre et le sens qu’elles ont donné aux situations vécues. D’abord, ces femmes rapportent qu’au-delà du génocide de 1994, elles ont vécu dans un climat d’insécurité, d’incertitude et d’impunité durant la guerre au Rwanda (1990-1994) et en exil, durant la guerre qui a visé le renversement de Mobutu, le massacre des ressortissants rwandais et le pillage des ressources naturelles par l’AFDL. Leurs récits confirment donc la continuité de la violence organisée d’un régime politique à un autre. De plus, les femmes témoignent de la non-reconnaissance de leur statut de réfugié par les bureaux qui traitent outre-mer les demandes d’asile, du traitement déshumanisant et accusateur des administrateurs de l’aide humanitaire et, de manière plus importante, de la non-reconnaissance des crimes commis par les forces armées du gouvernement actuellement au pouvoir au Rwanda et de leur impunité. Ensuite, les témoignages recueillis montrent des actrices sociales engagées dans l’activisme politique, l’action collective, la protection, la sécurité, la survie et l’établissement de leurs proches, du début du conflit jusqu’à leur arrivée au Canada. En effet, pour surmonter les difficultés engendrées par la violence organisée, elles ont mobilisé et transformé de manière créative toutes les ressources de leur capital humain, social et économique pour subvenir aux besoins de leurs proches et de leur communauté, et ce, tout au long de leur parcours migratoire. Enfin, au sujet du sens, nous verrons d’une part comment les femmes conçoivent leurs expériences individuelles de souffrances comme une histoire de victimisation collective, ce qui semble les aider à normaliser leurs expériences. D’autre part, nous verrons comment une identité de femmes fortes, résilientes et capables de s’adapter dans un climat d’adversité se dégage de leur témoignage, ce qui semble favoriser chez elles un sentiment de cohérence, de continuité et nourrir une certaine fierté. / This Master’s Thesis is about the survival of women in contexts of organized violence. Our research is supported by the testimonials of two women living in Canada who are refugees from Rwanda. We seek to explore their perspectives on three dimensions of survival: the victimization and re-victimization to which they were subjected, the actions they were able to perform to survive, and the meanings they gave to these experiences. First, these women express that in addition to the genocide in 1994, they lived in a climate of insecurity, uncertainty and impunity during the war in Rwanda (1990-94); in exile, during the war to overthrow Mobutu; the massacre of Rwandan refugees; and the pillage of natural resources by the AFDL. They describe the continuity of organized violence from one political regime to another. From the beginning of the war to their arrival in Canada, they were victims and witnesses of human rights violations perpetrated by various armed groups. In addition, these women testify to the non-recognition of their refugee status by the officials that deal with overseas requests for asylum, of the dehumanizing treatment by administrators of humanitarian aid, and more importantly, of the non-recognition and impunity of crimes committed by the military and the government currently in power in Rwanda. In addition, these testimonies show social actors engaged in political activism, collective action and the protection, security, survival of their loved ones, from the beginning of the conflict to their arrival in Canada. In fact, to overcome the difficulties imposed by organized violence, they creatively mobilized and transformed all of the resources available to them in their human, social and economic capital to meet the needs of their loved ones and of their community, and this, throughout the entire migration process. Finally, in regards to meaning, we discuss how women perceive their individual experiences of suffering as a history of collective victimization, which seems to help them normalize their experiences. We also see emanating from their testimony, the identity of strong, resilient women capable of adapting in a climate of adversity, which seems to encourage coherence, continuity and a sense of pride.
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Au-delà du sens commun : reconsidérer la vulnérabilité de femmes réfugiées en provenance de Syrie détenant la responsabilité principale du soutien de leur famille au Québec et au Liban

Richard, Myriam 12 1900 (has links)
Ce mémoire de maitrise en travail social porte sur les expériences de femmes réfugiées en provenance de Syrie détenant la responsabilité principale du soutien financier et des soins au quotidien de leur famille au Québec/Canada et au Liban. Le questionnement au cœur de cette recherche est issu du constat que les femmes qui assument cette responsabilité en contexte d’exil sont le plus souvent ciblées comme étant d’emblée vulnérables par les instances de gouvernance de la migration forcée, sans que l’on sache toutefois très bien comment elles vivent réellement ces réalités (Freedman, 2017). Bien qu’elle s’avère une des pierres angulaires du système de protection des personnes réfugiées, la vulnérabilité des femmes réfugiées fait rarement l’objet d’une définition en dehors du sens commun l’associant au risque d’être blessée. L’approche féministe transnationale (Mohanty, 2003; Zeweri, 2017; McLaren, 2017) a été mobilisée dans le cadre d’une démarche qualitative de type exploratoire se basant sur 12 entrevues de type récits de vie effectuées avec des femmes réfugiées détenant la responsabilité principale du soutien financier et des soins au quotidien de leur famille (5 au Québec et 7 au Liban). Elle visait d’une part à documenter leurs expériences et d’autre part à reconsidérer la notion de vulnérabilité au-delà du sens commun, en analysant leurs récits à travers le prisme du concept de vulnérabilité ambivalente (Oliviero, 2016). Les résultats de la recherche ont clairement démontré que les femmes rencontrées doivent faire face à de nombreuses formes de violences et de marginalisations, mais qu’elles sont également exposées à des opportunités transformatrices et à des expériences qui s’inscrivent dans la continuité de leurs trajectoires de vie (Oliviero, 2016; Grace, 2018; Zeweri, 2017). L’impact de la migration sur les dynamiques familiales est ressorti comme élément central de leurs préoccupations et fait l’objet d’un article scientifique présentant les résultats de recherche (à soumettre). Les femmes ont mentionné se sentir responsables d’agir pour soutenir et protéger les membres de leur famille et elles-mêmes, induisant ainsi qu’elles doivent, mais aussi qu’elles peuvent faire quelque chose pour faire face aux conditions de la migration forcée. En cela, leurs témoignages s’éloignaient des conceptions victimisantes et de celles qui réduisent leurs expériences à la précarité socioéconomique induites par la notion de vulnérabilité de sens commun. La reconnaissance de la polysémie de leurs expériences gagnerait à être mise au cœur des représentations académiques, médiatiques et politiques des femmes réfugiées, mais aussi du développement de pratiques de protection et d’accompagnement solidaires qui placent au centre le respect de leur humanité et de leur dignité pleines et entières. / This Master’s thesis in Social Work focuses on the experiences of refugee women coming from Syria, who are holding the main financial and caring responsibility of supporting their family in Quebec/Canada and in Lebanon. Women who hold this responsibility in exile are often seen as being de facto vulnerable by organizations that are in charge of the global management of forced migration, although what women experience concretely in these situations remains unclear (Freedman, 2017). Despite being a corner stone of the refugee protection system, vulnerability doesn’t appear to be defined beyond common sense conceptions - to be susceptible to harm. A transnational feminist approach (Mohanty, 2003; Zeweri, 2017; McLaren, 2017) is at the core of the analysis of the “life story” interviews that were conducted with 12 women holding the main responsibility of supporting their family (5 in Quebec, 7 in Lebanon). More specifically, their testimonies were analyzed through the conceptual lens of ambivalent vulnerability (Oliviero, 2016) in order to document their experiences, as well as to reconsider the notion of vulnerability beyond its common sense assumptions. The women who participated in this research were undoubtedly facing various forms of violence and marginalization, but they also turned out to be exposed to a series of transformative opportunities and experiences inscribed in the continuity of their life trajectories (Oliviero, 2016; Grace, 2018; Zeweri, 2017). The impact of forced migration on family dynamics was at the core of their testimonies and was chosen as the main theme used to illustrate the wide spectrum of their experiences through a scientific article (to be submitted). They said they felt responsible to take action to support and to protect their family members and themselves, implying that they don’t only have to do so, but that they also feel like they can also do something to face the conditions of their life in exile. Their testimonies diverged from representations of their vulnerability, focusing mainly on victimization and socio-economic precarity. This research shows that the acknowledgment of the polysemic character of their realities should be put at the core of academic, humanitarian and political representations of refugee women’s experiences. It could thus inform the development of protection and support practices anchored in solidarity, as well as full respect of refugee women’s humanity and dignity.
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Spaces of Urban Refuge and Social Stress

Mehran, Nassim 13 December 2021 (has links)
Die wachsende Zahl an Menschen, die aus ihren Herkunftsländern fliehen musste und nach 2015 in Berlin ankam, stellte städtische Einrichtungen und die Bereitstellung sozioökonomischer Dienstleistungen für Personen mit diversen soziokulturellem und politischen Hintergründen vor eine große Herausforderung. Es gilt anzunehmen, dass zusätzlich zu früheren traumatischen Erfahrungen, der mehrdimensionale und komplizierte Prozess der Verteilung von Geflüchteten in städtischen Räumen zu Belastungen führen und die Prävalenz psychischer Störungen erhöhen kann. Angesichts der Tatsache, dass geflüchtete Frauen verstärkt unter verschiedenen Formen stressbedingter Störungen leiden, zielt die Dissertation darauf ab, jene sozialen Stressoren in drei verschiedenen sozio-räumlichen Settings zu untersuchen, welchen sich geflüchtete Frauen bei ihrer Ankunft in Berlin ausgesetzt wahrnahmen. / The growing number of forcibly displaced people arriving in Berlin after 2015 brought about an extensive challenge in providing urban socio-economic facilities and services for numerous individuals from different socio-cultural and political backgrounds. The multi-dimensional and complicated process of resettlement of refugees in urban spaces, in addition to their earlier traumatic experiences, might result in distress and intensify the prevalence of mental disorders. Considering that refugee women are more likely to suffer from various forms of stress-related disorders, the dissertation aimed to evaluate the perceived social stressors by refugee women in three different socio-spatial settings upon their arrival in Berlin.

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