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Arès dans le quotidien des Grecs à travers l'épigraphie

Tremblay, Jean-Pascal 09 1900 (has links)
La présente recherche porte sur le dieu de la guerre des Grecs anciens, Arès. La communauté historienne s’entend pour affirmer qu’Arès était un dieu de second ordre et un dieu mal aimé par les Grecs de l’époque. Les investigations des historiens du XXe siècle sont axées sur les documents littéraires et elles ne font que reformuler, dans la majorité des cas, le contenu de ceux-ci. Alors, afin de bénéficier d’un regard nouveau sur le dieu, on a étudié Arès au travers les documents épigraphiques pour corroborer ou non nos présentes connaissances. Le dieu de la guerre tel que présenté dans les écrits littéraires est-il le même que celui qui est véhiculé dans l’épigraphie de l’époque? La réponse à cette question nous permettra d’établir si nos connaissances actuelles sont valables et elle les complètera. La recherche épigraphique s’effectue en cinq étapes. D’abord, on voit si le côté militaire d’Arès était également prédominant au sein des inscriptions. Ensuite, on porte une attention particulière aux documents épigraphiques pouvant démontrer un Arès mal aimé. Le tout se poursuit avec la mise en relation du dieu et des anciens serments. Enfin, on termine avec une approche plus géographique qui nous permet de définir deux foyers importants du dieu de la guerre, soit la cité de Métropolis et l’île de Crète. À la suite de ce parcours on a déterminé que l’appréciation et l’importance que les Grecs accordaient à ce dieu n’était pas unanime. Le ressentiment des Grecs variaient selon les individus et les lieux. On a aussi été capable d’établir des faits au sujet d’Arès : son domaine d’action prédominant restait le militaire dans les inscriptions; il était un réel dieu, présent, respecté et loué; il possédait d’importants lieux de culte à Lato et Métropolis. Compte tenu d’une redéfinition notable du profil d’Arès, une révision des sources littéraires propres à Arès s’impose ainsi qu’une évaluation complète de toutes les autres sources (iconographique, archéologique, numismatique, épigraphique, etc.). / This study talks about the god of war for the ancient Greeks, Ares. The historical community asserts that Ares was a god of second order and unloved by the Greeks of this period. Investigations of historians of XXe century are focus on literary sources and they simply restate, in most cases, the content of them. To gain a new perspective on the god, Ares was studied through the epigraphic documents to corroborate or not our present knowledge. We want to know if the Ares, as presented in the literature, has been the same as that was transmitted in the ancient Greek epigraphy. The answer to this question will help us to see if our current knowledge is right and deepening it. The epigraphic research is done in five steps. First, we determine whether the military side of Ares was also predominant in the inscriptions. Then we pay a specific attention to documents that propose an unloved Ares in the epigraphy. After, we establish some links between the former oath and Ares. Finally, we close the epigraphic study with a geographic approach who allows us to determine two important sites that belong to the god of war, the city of Metropolis and the island of Crete. Through this process we were able to determine the appreciation and the importance, which the Greeks gave to this god, were not unanimous. The resentment of the Greeks varied among individuals and places. We were also able to establish some facts about Ares : his dominant sphere remained the military in the inscriptions; he was a reel god, present, respected and praised; he possessed important places of worship in Lato and Metropolis. In conclusion, we redefine Ares profile, so it would be interesting that a research reviews the literacy sources about him. Furthermore, an evaluation of all the sources (iconographic, archaeological, numismatic, epigraphic etc…) would also be appropriated.
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Amphilochos : étude sur la légende du héros grec et le sanctuaire oraculaire de Mallos

Labadie, Mathieu 11 1900 (has links)
Le héros grec Amphilochos, descendant mythique de la célèbre famille des hérosprophètes Mélampodides, était, comme son père Amphiaraos, un devin reconnu et un soldat aux aptitudes militaires formidables. Après avoir participé à la seconde expédition contre Thèbes et à la guerre de Troie, celui-ci aurait pérégriné dans bon nombre de contrées en fondant plusieurs cités situées entre l’Espagne et la Syrie. Quelque temps après sa mort brutale en combat singulier contre un autre devin nommé Mopsos, Amphilochos fut élevé au rang de divinité oraculaire à Mallos de Cilicie, une cité dont il avait été lui-même le fondateur. À l’époque romaine, Amphilochos avait acquit, en plus d’un statut ontologique supérieur, une très grande réputation dans cette région où il rendait des oracles à des pèlerins qui venaient eux-mêmes le visiter dans son antre. Cette recherche, qui vise d’une part à étudier de façon exhaustive la légende d’Amphilochos, tente surtout de déterminer, malgré un nombre restreint d’indices, les modalités de la révélation oraculaire dans le sanctuaire de Mallos de Cilicie. / The Greek hero Amphilochos, the mythical descendant of the famous family of the Melampodides hero-prophets, was, like his father Amphiaraos, a recognized soothsayer and a soldier with formidable military skills. After taking part in the second expedition against Thebes and the Trojan War, he is said to have wandered in many a land and founded several cities lying between Spain and Syria. Soon after his sudden death in a single combat with another seer named Mopsos, he was elevated to the rank of oracular divinity in Mallos of Cilicia, a city which he himself founded. During the Roman period, Amphilochos, indued with increased ontological status, got into high repute in this region where he gave oracles to the pilgrims who came and visited him by themselves in his abode. This research, which aims first to explore exhaustively the legend of Amphilochos, attempts above all to determine the terms of the oracular revelation in the sanctuary of Mallos of Cilicia, in spite of little compelling evidence.
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The Place of the Gods : Biblical, Tragic, and Humanist Modes in Shakespeare’s Antony and Cleopatra

Tourki, Mohamed Ali 11 1900 (has links)
Ce mémoire se focalise sur la pièce Antony and Cleopatra de Shakespeare en relation avec la pensée biblique, l’humanisme de la Renaissance et les caractéristiques de la tragédie comme genre littéraire et philosophie grecque. La chute d’Adam et Eve dans la Bible, ainsi que le conflit entre le héros tragique et les dieux, sont deux thèmes qui sont au centre de ce mémoire. Le mythe de la chute d’Adam et Eve sert, en effet, d’un modèle de la chute—et par conséquent, de la tragédie—d’Antoine et Cléopâtre mais aussi de structure pour ce mémoire. Si le premier chapitre parle de paradis, le deuxième évoque le péché originel. Le troisième, quant à lui, aborde une contre-rédemption. Le premier chapitre réfère à l’idée du paradis, ou l’Éden dans la bible, afin d’examiner ce qui est édénique dans Antony and Cleopatra. La fertilité, l’épicuréisme, l’excès dionysien sont tous des éléments qui sont présents dans la conception d’un Éden biblique et Shakespearien. Le deuxième chapitre est une étude sur la tragédie comme genre fondamentalement lié à la pensée religieuse et philosophique des grecs, une pensée qui anime aussi Antony and Cleopatra. Ce chapitre montre, en effet, que les deux protagonistes Shakespeariens, comme les héros tragiques grecs, défient les dieux et le destin, engendrant ainsi leur tragédie (ou ‘chute’, pour continuer avec le mythe d’Adam et Eve). Si le deuxième chapitre cherche à créer des ponts entre la tragédie grecque et la tragédie Shakespearienne, le troisième chapitre montre que le dénouement dans Antony and Cleopatra est bien différent des dénouements dans les tragédies de Sophocle, Euripide, et Eschyle. Examinant la pensée de la Renaissance, surtout la notion d’humanisme, la partie finale du mémoire présente les protagonistes de Shakespeare comme des éternels rebelles, des humanistes déterminés à défier les forces du destin. / This thesis focuses on Shakespeare’s Antony and Cleopatra in relation to biblical thought, Renaissance humanism, and tragedy as a literary genre and Greek philosophy. The fall of Adam and Eve as well as the conflict between the tragic hero and the gods are two themes that are at the center of this work. The myth of the fall of Adam and Eve functions as a model for the fall—and thus the tragedy—of Antony and Cleopatra and is also the very structure of this study. If the first chapter talks about heaven, the second evokes the original sin. The third chapter investigates a ‘counter-redemption’. The first chapter refers to the idea of heaven, or Eden in the Bible, in order to examine the idea of Eden in Antony and Cleopatra. Fertility, Epicureanism, and Dionysian excess are all elements that are present in the conception of a biblical and a Shakespearean Eden. The second chapter is a study of tragedy as a genre fundamentally related to ancient Greek religious thought and philosophy—which is also the case in Antony and Cleopatra. This chapter demonstrates that the two Shakespearean protagonists are indeed similar to Greek tragic heroes, constantly defying gods and fate, thus, engendering their own tragedy (or ‘fall’, to continue with the myth of Adam and Eve). If the second chapter seeks to bridge Greek tragedy and Shakespearean drama, the third, however, shows that the ending in Antony and Cleopatra is different from the endings in plays by Sophocles, Euripides, and Aeschylus. Analyzing the philosophy of the Renaissance, especially the notion of humanism, the final chapter of this work introduces Shakespeare’s protagonists as eternal rebels, humanists who are determined to defy the forces of fortune.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divin

Boustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his subordination to a seemingly irrational phenomenon? From this disconcerting question was born the present study which is thus devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve our principal question.
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Xénophon et la divination

Labadie, Mathieu 08 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de dresser un panorama complet des croyances de Xénophon en la divination. À l’aide d’une analyse rigoureuse de la totalité des œuvres de cet auteur antique pendant longtemps déprécié, il ressort que le problème de la consultation des dieux, loin d’être abordé de manière anecdotique et spontanée à la façon d’un legs de la tradition que la pensée critique n’a pas touchée, est au contraire un élément essentiel de la formation d’une réflexion profonde sur la piété et plus généralement les rapports qu’entretiennent les hommes avec les dieux. D’autre part, en raison du zèle de Xénophon à avoir rapporté des récits ou des réflexions à propos de la divination, cette analyse offre l’occasion de mieux comprendre les subtilités de cette pratique rituelle logée au cœur de la religion grecque et qui ne saurait être réduite à une forme de superstition. / This thesis aims to provide a complete overview of the beliefs of Xenophon about divination. Using a rigorous analysis of all the works of this ancient author who has long been depreciated, it seems clear that the problem of the consultation of the gods, far from being addressed incidentally and spontaneously like a traditional legacy that critical thinking has not reached, is on the contrary an essential element in the formation of a deep thinking on piety, and more generally of the relationships between men and gods. On the other hand, due to Xenophon’s zeal to have reported stories or thoughts about divination, this analysis provides an opportunity to a better understanding of the intricacies of this ritual lying at the core of Greek religion and that can not be reduced to a form of superstition.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divin

Boustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his subordination to a seemingly irrational phenomenon? From this disconcerting question was born the present study which is thus devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve our principal question.
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Pratiques rituelles et espaces dramatiques : formes et fonctionnement des rites dans la tragédie attique / Pratiche rituali e spazi drammatici : forma e funzionamento dei riti nella tragedia attica / Ritual practices and theatrical spaces : forms and functioning of ritual in attic tragedy

Mugelli, Gloria 16 November 2018 (has links)
Pour les citoyens d’Athènes au Ve siècle, l’expérience de la tragédie n’avait pas son début lorsque les spectateurs prenaient leur place dans le théâtre de Dionysos : en tant qu’expérience rituelle, la tragédie s’inscrit dans le contexte festif des Grandes Dionysies, point de référence fondamental pour comprendre les interactions entre le drame et les spectateurs en tant que πολῖται.Au cours des rites accomplis aux Dionysies, et en général au cours de chaque rituel accompli dans d’autres contextes, le rôle de spectateur constituait une activité rituelle à tous égards. Lorsqu'un rituel fait partie de l’intrigue du drame, un mécanisme de mise en abyme est activé en fonction des compétences et des expériences rituelles des spectateurs, qui étaient capables de reconnaître la forme, les implications et les marges d'efficacité du rite. Les rites tragiques présentent donc une efficacité rituelle, déterminée par la comparaison avec le rite réel, et une efficacité dramatique, liée aux dynamiques de l’intrigue. Les images des rituels de la tragédie sont construites en tant qu'images polyvalentes, connectées aux événements dramatiques et associées à l'expérience rituelle des πολῖται.Le rituel est également inséré dans les dynamiques de la performance tragique ; certains rites (supplications, lamentations, offrandes non sanglantes) sont particulièrement « bons à représenter » sur la scène, tandis que d'autres (notamment le sacrifice sanglant) se déroulent dans des espaces invisibles aux spectateurs. L'observation des mécanismes par lesquels l'espace de l'orchestre est modelé par la représentation du rite, et mis en communication avec les espaces rituel invisibles permet de comprendre comment les détails de l'action rituelle sont utilisé pour obtenir un effet dramatique. D'autre part, isoler les caractéristiques des rituels représentés dans l'orchestre du théâtre de Dionysos permet de réfléchir à la nature de la tragédie grecque en tant qu'expérience rituelle. / The experience of ancient Greek tragedy did not begin, for the 5th century Athenians, when the spectators took their place in the theatre of Dionysus: as a ritual experience, Greek tragedy is part of the ritual context of the Great Dionysia. During the festival, and in general during every ritual performed on a small or large scale, the role of spectator constituted a ritual activity in all respects.When a ritual is part of the tragic plot, it generates a mechanism of mise en abyme based on the skills and the ritual experiences of the spectators, who are able to recognize the form, the implications and the efficacy of the rite. The dramatic rites have their ritual efficacy, determined by the comparison with the actual rite, and their dramatic efficacy, depending on the dynamics of the tragic plot. The ritual sequences in Greek tragedy are represented as polyvalent images, connected to the interweaving of dramatic events, and associated with the ritual experience of the πολῖται.The ritual is also part of the dynamics of the tragic performance: some rites (supplication, funeral lamentations, bloodless offerings) are embedded on the tragic scene, while others (especially blood sacrifices) are performed offstage, and are therefore invisible to the spectators.Focusing on how dramatic rituals influence the construction of the dramatic space, and observing the mechanisms of ritual communication between the space of the theatre and the invisible ritual spaces, can help us understand how the representation of ritual actions can be used to activate the ritual competences and experiences of the spectators of ancient Greek Tragedy.On the other hand, observing the characteristics of the rituals that are suitable to be represented onstage, and embedded in the orchestra of the theatre of Dionysus, can clarify some aspects of ancient Greek tragedy as a ritual experience. / L’esperienza della tragedia non iniziava, per gli Ateniesi del quinto secolo, nel momento in cui gli spettatori prendevano posto nel teatro di Dioniso: in quanto esperienza rituale, la tragedia si inserisce nel contesto festivo delle Grandi Dionisie, punto di riferimento fondamentale per comprendere come il dramma interagiva con gli spettatori in quanto πολῖται. Nel corso dei rituali delle Dionisie, e di ogni rito compiuto su piccola o grande scala, l’attività di spettatore costituiva un’attività rituale a tutti gli effetti.Quando un rito si inserisce nel μῦθος del dramma, viene attivato un meccanismo di mise en abyme basato sulle competenze e le esperienze rituali degli spettatori, che sono in grado di riconoscere la forma, le implicazioni e l’orizzonte di efficacia del rito. I riti presentano un’efficacia rituale, determinata dal confronto col rito reale, e un’efficacia drammatica, connessa alle dinamiche degli eventi tragici. Le immagini dei rituali in tragedia si costruiscono come immagini polivalenti, che si connettono all’intreccio di vicende drammatiche, e si associano all’esperienza rituale dei πολῖται.Il rituale si inserisce, inoltre, nelle dinamiche della performance: alcuni riti (supplica, lamentazione funebre, offerte incruente) sono particolarmente adatti a essere rappresentati sulla scena, mentre altri (in particolare il sacrificio cruento) sono relegati negli spazi invisibili agli spettatori.Osservare i meccanismi con cui lo spazio dell’orchestra viene modellato dal rito, e messo in comunicazione con gli spazi rituali invisibili, permette di comprendere come i dettagli dell’azione rituale vengono evocati, sfruttando le esperienze rituali degli spettatori, per ottenere un effetto drammatico.Dall’altra parte, isolare le caratteristiche dei rituali rappresentati nell’orchestra del teatro di Dioniso permette di riflettere sulla natura della tragedia greca come esperienza rituale.
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Les actes de culte en Grèce : de l’époque mycénienne à la fin de l’époque archaïque / Cult practices in Greece : from the Mycenaean down to the Archaic Period

Rivière, Karine 09 December 2017 (has links)
Depuis les travaux fondateurs de M. Nilsson, on admet que les cultes grecs de l’époque archaïque héritent des pratiques rituelles des Mycéniens. Pendant toute la période qui s’étend du XIIIe au début du Ve siècle, et au delà, sont surtout consacrées par dépôt, par crémation, et par libation, des denrées issues des travaux des hommes, animaux domestiques, végétaux cultivés et liquides provenant de l’agriculture et de l’élevage. Des évolutions majeures affectent cependant l’organisation de la vie religieuse au cours de ces huit siècles ayant connu des crises, des changements de régime, des déplacements de population importants. Il ne convient cependant pas nécessairement d’opposer les aspects statiques et dynamiques : même les héritages les plus anciens ont progressivement été adaptés aux contextes nouveaux, et c’est particulièrement vrai de ceux qui concernent les consécrations d’offrandes alimentaires. Parce qu’elles s’articulent avec les besoins essentiels de l’homme comme « animal politique » autant qu’elles s’en détachent, ces dernières focalisent l’attention du chercheur sur ce que les actes de culte disent de la place du sacré dans les sociétés grecques en mutation. De l’époque mycénienne à la fin de l’époque archaïque les pratiques religieuses sont des enjeux de pouvoir. La répartition des prérogatives au cours des cérémonies, la définition d’un corpus de denrées jugées adéquates pour les consécrations, et la possibilité, ou non, de partager avec le divin, reflètent et cimentent l’organisation socio-politique des communautés. Si les accidents de la vie religieuse accompagnent ceux de la vie sociale et politique, ils témoignent aussi de l’évolution des mentalités. Propice au développement de la science et de la philosophie, l’époque archaïque a particulièrement favorisé les questionnements sur la pratique des cultes, et les réflexions sur la construction d’un espace sacré singulier. / Since M. Nilsson’s work, it is accepted that the Greeks of the Archaic Period have inherited some of their religious habits from the Mycenaean era. From the XIIIth down to the VIth century BCE, the Greeks offered to their gods parts taken from domestic animals, cultivated plants, and drinkable liquids by burning them, depositing them in an appropriate place, or pouring them. Still, during eight centuries where there have been huge crisis, political disruptions, and population displacements, major religious changes took place. Those suggest that even practices that seem to have been the same have enventually been adapted to new contexts. This is especially the case for those associated with food offerings. Because they are closely related to the basic needs of humans, but can still be pretty distant from them, food offerings encourage researchers to focus on what religious practices tell us about how sacred matters were embeded into Greek mutating societies. From the Mycenaean down to the Archaic period, cult is an instrument of power. The social and political organisation of Greek communities was both represented and reinforced by the distribution of religious privileges, the definition of which goods were suitable for the offerings, and the possibility, or impossibility, for everyone to share with the gods. Religion and politic share an intimate relationship, but cult practices also closely reflect how the Greeks thought the world they lived in. New questions about religion and the definition of sacred space naturally followed the development of philosophy during the archaic period.
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Le culte d'Homonoia dans les cités grecques

Thériault, Gaétan 13 April 2018 (has links)
Chez les Grecs, le mot employé pour désigner la concorde était homonoia, qui signifie littéralement: la conformité des sentiments, l'unanimité, l'harmonie. Ce mot sous-entend nécessairement la présence d'un conflit. Or, les Grecs, comme cela était coutume chez eux, déifièrent cette abstraction pour recourir au pouvoir qui en émanait. L'objet de cette recherche consiste donc à présenter, étudier, analyser et commenter tous les témoignages relatifs au culte d'Homonoia dans la Grèce ancienne. Une telle étude permettra d'établir l'apparition du culte, son développement, ses modalités, sa répartition géographique, ses sanctuaires, ses temples, ses autels, ses prêtres et enfin ses liens souvent marquants avec les grands événements de l'histoire grecque, dont la trame est une suite presque ininterrompue de conflits, de guerres et de dissensions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Recherches sur les rituels d'Héroïsation dans le monde grec (de l'époque archaïque au IIIe s. ap. J. -C.) / Researches on the Rituals of Heroization in the Greek World (from the Archaic Period to the Third Century AD).

Carvalho, Paulo 17 September 2013 (has links)
Si les héros peuplant la mythologie grecque sont particulièrement connus, les héros historiques, eux, le sont beaucoup moins. Pourtant le phénomène dit d'héroïsation concerna de nombreux personnages. Cette étude propose de se pencher sur ces personnages à l'existence historique avérée, qui se virent reconnaître le statut de héros et qui accédant ainsi à la sphère divine bénéficièrent d'honneurs mais également de cultes. Cette étude se propose également de comprendre l'ensemble de ces rites en rapport avec les héros et l'héroïsation. Elle présente aussi l'évolution que connu ce phénomène pendant toute la période allant de l'époque archaïque au IIIe siècle ap. J. -C. mais également met en lumière les différences et les points communs entre les différentes régions et cités qui composèrent l'ensemble du monde grec. Cette étude tente également d'en apprendre plus sur l'identité de ces personnages qui pour nombre d'entre eux restent inconnus de la « grande Histoire ». Pourtant ces personnages méritent une attention toute particulière car leur étude éclaire singulièrement et permet une bien meilleure compréhension de la vie religieuse des Grecs de l'Antiquité. / If the heroes of Greek mythology are particularly well known historical figures themselves, are much less. Yet the phenomenon known as heroization concerned many characters. This study proposes to examine these characters for whom the historical existence is proven, and who had been assigned the status of heroes and thus accessing to the divine sphere benefited honors but also cults. This study also aims to understand all of these rites in connection with the hero and heroization. It also presents the evolution knew by this phenomenon during the period from the Archaic period to the third century AD. But also highlights the differences and similarities between the different regions and cities that composed the entire Greek world. This study also tries to learn more about the identity of these characters, who, for many of them remain unknown of the "great history." Yet these characters deserve special attention because their study singularly clarifies and provides a much better understanding of the religious life of the ancient Greeks.

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