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Étude qualitative des déterminants des comportements alimentaires d’employés en rôtisserie de type restaurant rapideGeoffrion, Sandrine 03 1900 (has links)
Problématique et objectifs : Quels sont les comportements et les choix alimentaires d’un travailleur du secteur de la restauration rapide, continuellement exposé à des aliments majoritairement frits ou ultra-transformés? Peu de données sont disponibles pour répondre à cette question. L’étude de cas de la rôtisserie participante permettra de générer des données exploratoires afin de décrire les comportements alimentaires des employés et d’identifier les déterminants individuels, sociaux et contextuels susceptibles de les influencer.
Méthodologie : Des entrevues individuelles intégrant des photographies d’aliments consommés au travail, prises par les participants, ont été menées dans une rôtisserie de type restaurant-minute. La grille d’entretien est inspirée du modèle socio-écologique de Zorbas et al. (2018). L’analyse des verbatims faite avec le logiciel NVivo combine une approche inductive et déductive. Des histoires de cas ont été produites pour chacun des participants afin de synthétiser les données. Une approbation éthique fut obtenue.
Résultats : Un total de 17 participants, répartis en termes de genre, âgés de 18 à 53 ans, ayant de 6 mois à plus de 20 ans d’expérience à différents postes ont participé à l’étude. Tous les participants consomment de façon épisodique ou régulière des aliments ou des boissons en provenance des lieux du travail. La solution pour pallier leurs ressources limitées en temps, argent, compétences culinaires et au peu de motivation reliée à l’acte culinaire est de s’alimenter à partir de l’offre alimentaire en milieu de travail. Celle-ci s’avère être très accessible et peu coûteuse. La praticité, le goût, l’accessibilité et le prix des aliments sont prioritaires à la santé dans le processus de choix alimentaires de ces travailleurs. Les conditions de travail et les normes sociales contextuelles à l’emploi imposent aux travailleurs une pression supplémentaire à la consommation d’aliments au travail. Des attitudes ambivalentes y sont reliées.
Conclusion : Un emploi en restauration rapide est susceptible d’exercer une influence défavorable sur l’alimentation des travailleurs. Ces derniers ne sont pas supportés dans l’adoption d’habitudes plus saines. Au fil du temps, le tout peut mener à des patrons alimentaires délétères pour la santé. Ces connaissances mettent en évidence le défi de développer des interventions pour les protéger d’un environnement alimentaire difficilement modifiable. Ces actions devraient agir sur l’ensemble des déterminants tant individuels que contextuels. / Context and objectives : What are the behaviors and choices of fast-food workers, those who are continuously exposed to fried and ultra-processed food? Few data are currently available. This case study of a chicken fast food restaurant aimed to describe workers’ food behaviors at work and to identity individual, social, and contextual determinants of influence.
Method : Individual interviews using pictures of food and beverages eaten at work and taken by fast food workers of a chicken fast food restaurant was used. The interview guide was based on a socio-ecological model adapted by Zorbas et al. (2018). Analysis of verbatims was made with NVivo with an inductive and deductive approach. Case stories were written for data synthesis purpose. Ethics approvals were obtained.
Results : Seventeen male and female fast-food workers from 18 to 53 years and working from 6 months to over 20 years at different positions participated in this study. All participants ate food or drank beverages from work on an occasional or regular basis. They generally are time and money constrained with few culinary skills and motivations. This leads them to eat food that is of easy access and cheap at work. Commodity, taste, accessibility, and price are more important than health in the decision-making process. Labor conditions and contextual social norms at work impose additional pressure on workers to consume food at work, despite ambivalent attitudes.
Conclusion : Working in a fast-food restaurant is likely to exert an unfavorable influence on the diet of workers. They are not supported in adopting healthier habits. This can lead to unhealthy eating patterns over time. Those evidence highlight the challenges of developing interventions to protect people working in a food environment that is difficult to modify. These actions should act on all determinants, both individual and contextual.
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Attitudes et habitudes de Canadiens relativement à la préparation des aliments à la maison et au repas en familleAubé, Julie 04 1900 (has links)
Objectif. Décrire les attitudes et habitudes de Canadiens relativement à la préparation des aliments à la maison et au repas familial, afin de saisir les motivations à exploiter lors de la promotion de ces habitudes.
Méthodes. Un sondage électronique de 39 questions à choix multiples a été placé sur le site des Diététistes du Canada du 16 novembre au 22 décembre 2006. Les énoncés analysés abordent la perception des bénéfices associés à la cuisine maison, à la planification des soupers et au repas familial, les obstacles à cuisiner, le temps de préparation et la planification des soupers, l’apprentissage de la cuisine, les sources d’idées recettes et la consommation des repas familiaux.
Résultats. Au total, 4080 individus ont complété le questionnaire. Bien qu’ils croient que la cuisine maison puisse améliorer la qualité de l’alimentation et les comportements alimentaires, les répondants rencontrent plusieurs obstacles à la préparation des aliments au quotidien, parmi lesquels le manque de temps, d’énergie, d’idées et de planification. Bien qu’une majorité de Canadiens soupent en famille, il existe des écarts selon les groupes d’âge et les régions canadiennes.
Conclusion. Cette étude souligne la pertinence d’élaborer des stratégies de communication pour informer les consommateurs sur les bénéfices de la cuisine maison et du repas en famille, afin de les aider à surmonter les défis associés à ces habitudes. Si les nutritionnistes sont des intervenants de choix, des collaborations interdisciplinaires sont proposées pour promouvoir une cuisine maison saine, bien planifiée, simplifiée et savourée en famille. / Objective. To describe Canadians' attitudes and habits with regard to home food preparation for family meals in order to seize the motivations to be exploited during the promotion of these habits.
Methods. An electronic poll of 39 multiple-choice questions was posted on the Dieticians of Canada's website from November 16th till December 22nd, 2006. The analyzed statements cover the perception of the benefits associated with home cooking, supper planning and family meals, the barriers to cooking, the preparation time and supper planning, the development of cooking skills, sources of recipes ideas and consumption of family meals.
Results. A total of 4080 individuals completed the questionnaire. Although they believe that home cooking can improve the food quality and eating habits, the participants meet several barriers to food preparation in everyday life, among which the lack of time, energy, ideas and planning. Although a majority of Canadians have family suppers, there are gaps according to age groups and Canadian regions.
Conclusion. This study highlights the relevance of elaborating communications strategies to inform consumers of the benefits of home cooking and family meals in order to help them to deal with the challenges associated with these habits. If nutritionists are the best interveners, interdisciplinary collaborations are proposed to promote a healthy, well planned home cooking enjoyed with the family.
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Attitudes et habitudes de Canadiens relativement à la préparation des aliments à la maison et au repas en familleAubé, Julie 04 1900 (has links)
Objectif. Décrire les attitudes et habitudes de Canadiens relativement à la préparation des aliments à la maison et au repas familial, afin de saisir les motivations à exploiter lors de la promotion de ces habitudes.
Méthodes. Un sondage électronique de 39 questions à choix multiples a été placé sur le site des Diététistes du Canada du 16 novembre au 22 décembre 2006. Les énoncés analysés abordent la perception des bénéfices associés à la cuisine maison, à la planification des soupers et au repas familial, les obstacles à cuisiner, le temps de préparation et la planification des soupers, l’apprentissage de la cuisine, les sources d’idées recettes et la consommation des repas familiaux.
Résultats. Au total, 4080 individus ont complété le questionnaire. Bien qu’ils croient que la cuisine maison puisse améliorer la qualité de l’alimentation et les comportements alimentaires, les répondants rencontrent plusieurs obstacles à la préparation des aliments au quotidien, parmi lesquels le manque de temps, d’énergie, d’idées et de planification. Bien qu’une majorité de Canadiens soupent en famille, il existe des écarts selon les groupes d’âge et les régions canadiennes.
Conclusion. Cette étude souligne la pertinence d’élaborer des stratégies de communication pour informer les consommateurs sur les bénéfices de la cuisine maison et du repas en famille, afin de les aider à surmonter les défis associés à ces habitudes. Si les nutritionnistes sont des intervenants de choix, des collaborations interdisciplinaires sont proposées pour promouvoir une cuisine maison saine, bien planifiée, simplifiée et savourée en famille. / Objective. To describe Canadians' attitudes and habits with regard to home food preparation for family meals in order to seize the motivations to be exploited during the promotion of these habits.
Methods. An electronic poll of 39 multiple-choice questions was posted on the Dieticians of Canada's website from November 16th till December 22nd, 2006. The analyzed statements cover the perception of the benefits associated with home cooking, supper planning and family meals, the barriers to cooking, the preparation time and supper planning, the development of cooking skills, sources of recipes ideas and consumption of family meals.
Results. A total of 4080 individuals completed the questionnaire. Although they believe that home cooking can improve the food quality and eating habits, the participants meet several barriers to food preparation in everyday life, among which the lack of time, energy, ideas and planning. Although a majority of Canadians have family suppers, there are gaps according to age groups and Canadian regions.
Conclusion. This study highlights the relevance of elaborating communications strategies to inform consumers of the benefits of home cooking and family meals in order to help them to deal with the challenges associated with these habits. If nutritionists are the best interveners, interdisciplinary collaborations are proposed to promote a healthy, well planned home cooking enjoyed with the family.
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