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L’expérience de transition vers le retour au travail des survivantes âgées de moins de 50 ans après la fin des traitements du cancer du sein

Fadhlaoui, Asma 05 1900 (has links)
Après les traitements pour un cancer du sein, plusieurs survivantes désirent réintégrer une vie sociale active qui inclut le retour au travail. Bien que cette étape semble bénéfique, elle comporte plusieurs défis à surmonter tels que la gestion des effets secondaires des traitements au travail ou un soutien variable de la part des collègues et des professionnels de la santé. Toutefois, des facettes de cette expérience demeurent à être exploré au regard des survivantes, qui sont le plus susceptibles de réintégrer leur emploi. Il est même permis de croire que cette expérience peut être semblable à celle d’une transition. À notre connaissance, peu d’études abordent cette expérience sous l’angle de la transition et au regard des survivantes âgées de moins de 50 ans. Le but de cette étude était d’explorer l’expérience de transition vers le retour au travail de survivantes du cancer du sein. Une étude qualitative exploratoire a été effectuée. Des entrevues narratives (n=8) ont été menées auprès de survivantes qui étaient retournées au travail depuis au moins six mois et âgées de moins de 50 ans. Une analyse de contenu thématique a été réalisée. Les résultats ont été regroupés selon quatre thèmes : 1) une vie changée par le cancer, 2) le travail est un signe de normalité, 3) les facteurs influençant la transition et 4) les stratégies mobilisées pour réussir la transition vers le retour au travail. Les résultats suggèrent que les survivantes du cancer du sein veulent délaisser leur vie teintée par la maladie et réintégrer une vie « normale » qui inclut le retour au travail. L’expérience de transition vers le retour au travail est aussi influencée par plusieurs facteurs qui peuvent la faciliter ou l’entraver. Cette étude a permis de mettre en lumière l’expérience de transition vers le retour au travail de femmes de moins de 50 ans qui semblent comporter des défis distincts par rapport à celles des femmes plus âgées. À la lumière des résultats, de nombreuses recommandations ont été élaborées afin de mieux accompagner les survivantes de moins de 50 ans durant leur transition vers le retour au travail. / After breast cancer treatments, many survivors wish to return to an active social life that includes return to work. Although this step seems beneficial, it has several challenges to overcome, such as managing the side effects of treatment at work or varying support from colleagues and health professionals. However, aspects of this experience remain to be explored for survivors, who are most likely to return to their jobs. It is even possible that this experience may be similar to that of a transition. To our knowledge, few studies have addressed this experience from a transition perspective and from the perspective of survivors under the age of 50. The purpose of this study was to explore the experience of transitioning breast cancer survivors back to work. An exploratory qualitative study was conducted. Narrative interviews (n=8) were conducted with youth survivors who had returned to work for at least six months and were under the age of 50. An analysis of the thematic content was carried out. The results were grouped into four themes: 1) a life changed by cancer, 2) work is a sign of normality, 3) factors influencing the transition and 4) strategies mobilized to successfully transition back to work. The results suggest that breast cancer survivors want to leave their illness-tinged lives and return to a “normal” life that includes returning to work. The experience of transitioning back to work is also influenced by several factors that may facilitate or hinder it. This study highlighted the transition experience of women under the age of 50 who appear to have distinct challenges to return to work. Based on the results, many recommendations were developed to better support survivors during their transition back to work.
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Les facteurs influençant l'utilisation des mesures de conciliation emploi-famille au moment du retour au travail à la suite du congé parental

Cifola, Mila Sofia 01 1900 (has links)
No description available.
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Gestion de la reprise professionnelle d'une clientèle en absence maladie due à un trouble mental courant : défis et besoins des médecins traitants?

Boileau-Falardeau, Fabienne 04 1900 (has links)
Une attention de plus en plus importante est accordée à la santé mentale au travail en raison, entre autres de la perte de bien-être chez les personnes atteintes d’un trouble mental courant (ex. trouble anxieux, trouble dépressif), ainsi que des coûts associés à l’absentéisme. Quand il est question d’invalidité au travail, plusieurs acteurs sont normalement impliqués dont le médecin de famille et le psychiatre lorsque nécessaire. Dans le cadre de ce mémoire conçu sous le format d’articles, deux articles sont présentés. Le premier article aborde plusieurs dilemmes auxquels les médecins traitants sont confrontés lors de la gestion de la reprise professionnelle d’un patient avec un trouble mental courant. Ces dilemmes sont illustrés par trois vignettes cliniques et appuyés par la littérature scientifique. Les trois vignettes portent sur les dilemmes relatifs aux thèmes suivants: 1) l’évaluation du potentiel thérapeutique des arrêts de travail; 2) le rôle d’expert octroyé aux médecins traitants et au processus d’évaluation de la capacité à travailler; 3) les aspects administratifs liés à cette évaluation; 4) la relation thérapeutique médecin-patient. La littérature nous indique que ce sont des dilemmes récurrents chez les médecins traitants dans le contexte de la gestion de la reprise professionnelle à la suite d’un trouble mental courant. Dans une suite logique, le deuxième article présente une étude qualitative effectuée auprès de médecins de famille et de psychiatres. Les objectifs de cette étude sont de documenter les tâches de ces cliniciens liées à la gestion d’une invalidité en raison d’un trouble mental courant, d’identifier les éléments facilitants et entravants qu’ils perçoivent dans le processus d’arrêt de travail et de retour au travail. Il est par ailleurs question de dégager les besoins de formation et d’outils qui pourront éventuellement être mis en place pour les aider dans l’accomplissement de leurs tâches. La collecte de données a été faite via des groupes de discussion (focus groups) totalisant trois groupes de médecins de famille et deux groupes de psychiatres (N=28). Tous les enregistrements ont été retranscrits en verbatim et par la suite codifiés. Les réponses générées par les groupes de discussion ont fait émerger 180 unités thématiques réparties sur 4 grands thèmes, lesquels sont récurrents pour chaque objectif de recherche : 1) évaluer/documenter, 2) prescrire/traiter, 3) communiquer/collaborer/réseauter avec les autres acteurs et 4) arbitrer/défendre. Les unités thématiques démontrent l’importance de la collaboration entre les acteurs et d’une communication efficace entre ces derniers. Il ressort également que ces cliniciens aimeraient être mieux formés pour arrimer connaissances et pratiques. La santé mentale au travail est une thématique qui prend de plus en plus d’ampleur et de préoccupation au sein de notre société. La mise en place d’outils et de formation adaptés pour aider les médecins de famille et psychiatres à mieux exécuter leurs tâches ne pourrait qu’avoir un impact positif sur la pratique de ces cliniciens et leurs patients. / An increasing amount of attention is being given to mental health in the workplace, due in part to the loss of well-being for individuals with common mental disorders (ex. anxiety disorder, depressive disorder), as well as the costs associated with absenteeism. In the context of this paper-based master, two articles will be presented. The first article will address three clinical vignettes and the dilemmas physicians may encounter in managing the vocational rehabilitation of a patient struggling with a common mental disorder. The vignettes will be supported by literature. Three clinical cases address dilemmas related to the following themes: 1) the assessment of the therapeutic potential of work absence, 2) the expert role given to clinicians and the process of assessing work disability, 3) the administrative aspects related to this assessment and 4) the impact of this assessment on therapeutic alliance between the clinician and his/her patient with common mental disorders. The literature tells us that these are recurring dilemmas for clinicians when managing the return to work of their patients with common mental disorders. The second article will present a qualitative study carried out among family physicians and psychiatrists. The objectives of this study are to document the clinical tasks related to the management of a disability due to a common mental disorder, identify the facilitators and barriers perceived in this process and identify training needs which could potentially help these clinicians perform their tasks, thereby enabling sustainable recovery of the worker. This is a qualitative study which collects data through focus groups, including three groups of family physicians and two groups of psychiatrists (N=28). All recordings were transcribed as stated and coded. The responses generated by the focus groups identified 180 thematic units distributed over 4 main themes, which are recurring for each research objective: 1) assess/document; 2) prescribe/treat; 3) communicate/collaborate/network with other stakeholders and 4) arbitrate/defend. The thematic units demonstrate the importance of collaboration between stakeholders and having effective communication among them. It also emerges that these clinicians would like to be better trained to align knowledge and practice. Mental health in the workplace is a topic which is becoming increasingly important and of concern within our society. The implementation of adapted tools and training to help family physicians and psychiatrists to better perform their tasks can only have a positive impact on the practice of these clinicians and their patients.
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Les conséquences juridiques de la coexistence de l’obligation d’accommodement raisonnable et du régime public de réparation des lésions professionnelles

Parent, Sébastien 11 1900 (has links)
Une bourse d'études du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) a été accordée à l'auteur pour la réalisation de ce projet de recherche. / Suite à l’étude de la genèse de deux régimes occupant une place fondamentale en droit du travail québécois, soit le régime public de réparation des lésions professionnelles institué par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, et l’obligation d’accommodement raisonnable, issue du droit à l’égalité consacré à l’article 10 de la Charte québécoise, ce mémoire s’intéresse au déploiement du conflit normatif et du conflit juridictionnel découlant de l’évolution en parallèle de ces deux sources d’obligations pour les employeurs, dont l’objet est la réintégration et le maintien du lien d’emploi du salarié atteint d’un handicap. Cette étude propose ensuite d’explorer les conséquences juridiques de la solution retenue par la Cour d’appel du Québec, dans l’arrêt Caron rendu en juin 2015, laquelle décide de juxtaposer une obligation d’accommodement raisonnable au régime public de réparation des lésions professionnelles. Ainsi, ce mémoire met en évidence les conséquences en droit constitutionnel canadien et quasi constitutionnel québécois de la démarche utilisée dans l’arrêt Caron et des résultats auxquels elle a conduit, en recentrant la place du droit à l’égalité en droit public et en discutant de ses impacts sur la séparation des pouvoirs. En outre, ce revirement jurisprudentiel engendre maintes difficultés au regard de la particularité du droit administratif, plus spécifiquement quant au rôle et aux pouvoirs limités de la C.N.E.S.S.T. et du T.A.T.-D.S.S.T. Enfin, cette analyse fait ressortir que la solution retenue par la Cour d’appel porte atteinte à l’équilibre que s’efforce de maintenir ce régime public reposant sur un important compromis social. / Following the review of the genesis of two fundamental regimes in Quebec labour law, the public system that provides repairs to injured workers, established by the Act respecting industrial accidents and occupational diseases, and the duty to provide reasonable accommodation arising from the right to equality under section 10 of the Quebec Charter, this thesis focuses on the development of the normative conflict and the jurisdictional conflict stemming from the parallel evolution of these two sources of obligations for employers. Both of these are based on the reinstatement of disabled workers and the continuation of their employment relationship. This study proposes to explore the legal consequences of the solution adopted by the Quebec Court of Appeal in Caron’s case, dated June 2015, in which the Court decided to overlay the employer’s duty to accommodate onto the Workers’ Compensation public system. Thus, emphasizing on the role that the right to equality plays in public law and discussing its impact on the separation of powers, this thesis shows the consequences from the approach used in the Caron judgment and its particular results through Canadian constitutional and Quebec quasi-constitutional principles. Furthermore, this significant change gives rise to many difficulties regarding the particularities of administrative law, and more specifically, the role and the limited powers of C.N.E.S.S.T. and T.A.T.-D.S.S.T. Finally, this analysis highlights that the solution held by the Court of Appeal infringes on the balance attempted by the public system based on an important social compromise.
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L’incapacité au travail liée aux troubles musculosquelettiques : aspects théoriques et différences de genre

Lederer, Valérie 08 1900 (has links)
Introduction : Cette thèse est constituée de trois articles liés les uns aux autres. Le premier s’attache à clarifier les perspectives théoriques et problèmes conceptuels entourant la notion de capacité/incapacité au travail, sa définition et son évolution au fil du temps. Les deuxième et troisième articles visent à évaluer les effets différentiels selon le genre de déterminants du retour au travail (RAT) et de la durée d’indemnisation ainsi que les coûts associés, dans une population de travailleurs indemnisés à long terme pour troubles musculosquelettiques (TMS). Méthodes : Dans le premier article, une revue systématique des définitions de l’(in)capacité au travail et une analyse comparative basée sur la théorisation ancrée débouchent sur une carte conceptuelle intégrative. Dans le second article, une cohorte de 455 adultes en incapacité à long terme pour TMS au dos/cou/membres supérieurs est suivie cinq ans au travers d’entretiens structurés et de données d’indemnisation. Des modèles de Cox stratifiés par genre ont été utilisés pour évaluer la durée jusqu’au premier RAT. Dans le troisième article, une cohorte populationnelle de 13,073 hommes et 9032 femmes en incapacité prolongée pour TMS au dos/cou/membres supérieurs a été suivie pendant trois ans à l’aide de données administratives. Des modèles de Cox stratifiés par genre ont été utilisés pour étudier la durée d’indemnisation et détecter les effets dépendants du temps. Les coûts ont également été examinés. Résultats : Les définitions analysées dans la première étude ne reflètent pas une vision intégrée et partagée de l’(in)capacité au travail. Cependant, un consensus relatif semble émerger qu’il s’agit d’un concept relationnel, résultant de l’interaction de multiples dimensions aux niveaux individuel, organisationnel et sociétal. La seconde étude montre que malgré des courbes de survie jusqu’au RAT similaires entre hommes et femmes (p =0.920), plusieurs déterminants diffèrent selon le genre. Les femmes plus âgées (HR=0.734, par tranches de 10 ans), d’un statut économique perçu comme pauvre (HR=0.625), travaillant ≥40 heures/semaine en ayant des personnes à charge (HR=0.508) et ne connaissant pas l’existence d’un programme de santé et sécurité sur leur lieu de travail (HR=0.598) retournent moins vite au travail, tandis qu’un revenu brut annuel plus élevé (par $10,000) est un facteur facilitant (HR=1.225). Les hommes de plus de 55 ans (HR=0.458), au statut économique perçu comme pauvre (HR=0.653), travaillant ≥40 heures/semaine avec une charge de travail physique perçue élevée (HR=0.720) et une plus grande précarité d’emploi (HR=0.825) retournent moins rapidement au travail. La troisième étude a révélé que trois ans après la lésion, 12.3% des hommes et 7.3% des femmes étaient encore indemnisés, avec un ratio de coûts homme-femme pour l’ensemble des réclamations de 2.1 :1. L’effet de certain prédicteurs (e.g. revenu, siège de lésion, industrie) varie selon le genre. De plus, l’effet de l’âge chez les hommes et l’effet de l’historique d’indemnisation chez les femmes varient dans le temps. Conclusion : La façon de définir l’(in)capacité au travail a des implications importantes pour la recherche, l’indemnisation et la réadaptation. Les résultats confirment également la pertinence d’investiguer les déterminants du RAT et de l’indemnisation selon le genre. / Introduction: This thesis consists of three interrelated papers. The first one set out to clarify conceptual issues surrounding the notion of work ability/disability, its definition and its evolution over time. The aims of the second and third paper are to assess the differential effect of the determinants of time to return-to-work (RTW) and compensation duration by gender, as well as the related costs, in workers receiving long-term compensation benefits for musculoskeletal injuries (MSIs). Methods: The first study consists of developing an integrative concept map of work (dis)ability through the systematic scoping review of its definitions and a comparative analysis based on the grounded theory approach. In the second study, a cohort of 455 adults on long-term disability due to work-related MSIs of the back/neck/upper limb was followed for five years through structured interviews and administrative databases. Cox regression modeling stratified by gender was used to assess time to a first RTW of at least three days. In the third study, a register-based cohort of 13,073 men and 9032 women with long-term claims related to neck/back/upper-limb MSIs was followed for three years. Main outcomes were compensation duration and costs. Gender stratified extended Cox models were used to study the compensation duration and detect time-varying effects. Results: The definitions analyzed in the first study do not reflect a shared, integrated vision of the exact nature and attributes of work (dis)ability. However, there seems to be a relative consensus that work (dis)ability is a relational concept resulting from the interaction of multiple dimensions at different ecological levels (individual, organizational and societal). The second study showed that despite similar survival curves of time to RTW between men and women on long-term disability (p=0.920), several factors influencing RTW differed by gender. Women’s risk factors included older age (HR=0.734 - in 10 years unit), poor perceived economic status (HR=0.625), working ≥40 hours/week and having dependents (HR=0.508) and awareness of workplace-based occupational health and safety program (HR=0.598); higher gross annual income (in $10,000s) was a facilitator (HR=1.225). In men, being over 55 years old (HR=0.458), poor perceived economic status (HR=0.653), working ≥40 hours/week and high perceived physical workload (HR=0.720) and higher job insecurity (HR=0.825) negatively influenced time to RTW. The third study revealed that three years post-injury, 12.3% of men and 7.3% of women were still receiving compensation benefits, with a male-female cost ratio of 2.1:1 for all compensation claims. Effects of certain predictors (e.g. income, injury site or industry) differed markedly between men and women. Age and claim history had time-varying effects in men and women’s models respectively. Conclusion: The way work (dis)ability is defined has important implications for research, compensation and rehabilitation. Results also confirm the importance of gender-sensitive studies to investigate the determinants of RTW and time on compensation benefits.
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L’incapacité au travail liée aux troubles musculosquelettiques : aspects théoriques et différences de genre

Lederer, Valérie 08 1900 (has links)
Introduction : Cette thèse est constituée de trois articles liés les uns aux autres. Le premier s’attache à clarifier les perspectives théoriques et problèmes conceptuels entourant la notion de capacité/incapacité au travail, sa définition et son évolution au fil du temps. Les deuxième et troisième articles visent à évaluer les effets différentiels selon le genre de déterminants du retour au travail (RAT) et de la durée d’indemnisation ainsi que les coûts associés, dans une population de travailleurs indemnisés à long terme pour troubles musculosquelettiques (TMS). Méthodes : Dans le premier article, une revue systématique des définitions de l’(in)capacité au travail et une analyse comparative basée sur la théorisation ancrée débouchent sur une carte conceptuelle intégrative. Dans le second article, une cohorte de 455 adultes en incapacité à long terme pour TMS au dos/cou/membres supérieurs est suivie cinq ans au travers d’entretiens structurés et de données d’indemnisation. Des modèles de Cox stratifiés par genre ont été utilisés pour évaluer la durée jusqu’au premier RAT. Dans le troisième article, une cohorte populationnelle de 13,073 hommes et 9032 femmes en incapacité prolongée pour TMS au dos/cou/membres supérieurs a été suivie pendant trois ans à l’aide de données administratives. Des modèles de Cox stratifiés par genre ont été utilisés pour étudier la durée d’indemnisation et détecter les effets dépendants du temps. Les coûts ont également été examinés. Résultats : Les définitions analysées dans la première étude ne reflètent pas une vision intégrée et partagée de l’(in)capacité au travail. Cependant, un consensus relatif semble émerger qu’il s’agit d’un concept relationnel, résultant de l’interaction de multiples dimensions aux niveaux individuel, organisationnel et sociétal. La seconde étude montre que malgré des courbes de survie jusqu’au RAT similaires entre hommes et femmes (p =0.920), plusieurs déterminants diffèrent selon le genre. Les femmes plus âgées (HR=0.734, par tranches de 10 ans), d’un statut économique perçu comme pauvre (HR=0.625), travaillant ≥40 heures/semaine en ayant des personnes à charge (HR=0.508) et ne connaissant pas l’existence d’un programme de santé et sécurité sur leur lieu de travail (HR=0.598) retournent moins vite au travail, tandis qu’un revenu brut annuel plus élevé (par $10,000) est un facteur facilitant (HR=1.225). Les hommes de plus de 55 ans (HR=0.458), au statut économique perçu comme pauvre (HR=0.653), travaillant ≥40 heures/semaine avec une charge de travail physique perçue élevée (HR=0.720) et une plus grande précarité d’emploi (HR=0.825) retournent moins rapidement au travail. La troisième étude a révélé que trois ans après la lésion, 12.3% des hommes et 7.3% des femmes étaient encore indemnisés, avec un ratio de coûts homme-femme pour l’ensemble des réclamations de 2.1 :1. L’effet de certain prédicteurs (e.g. revenu, siège de lésion, industrie) varie selon le genre. De plus, l’effet de l’âge chez les hommes et l’effet de l’historique d’indemnisation chez les femmes varient dans le temps. Conclusion : La façon de définir l’(in)capacité au travail a des implications importantes pour la recherche, l’indemnisation et la réadaptation. Les résultats confirment également la pertinence d’investiguer les déterminants du RAT et de l’indemnisation selon le genre. / Introduction: This thesis consists of three interrelated papers. The first one set out to clarify conceptual issues surrounding the notion of work ability/disability, its definition and its evolution over time. The aims of the second and third paper are to assess the differential effect of the determinants of time to return-to-work (RTW) and compensation duration by gender, as well as the related costs, in workers receiving long-term compensation benefits for musculoskeletal injuries (MSIs). Methods: The first study consists of developing an integrative concept map of work (dis)ability through the systematic scoping review of its definitions and a comparative analysis based on the grounded theory approach. In the second study, a cohort of 455 adults on long-term disability due to work-related MSIs of the back/neck/upper limb was followed for five years through structured interviews and administrative databases. Cox regression modeling stratified by gender was used to assess time to a first RTW of at least three days. In the third study, a register-based cohort of 13,073 men and 9032 women with long-term claims related to neck/back/upper-limb MSIs was followed for three years. Main outcomes were compensation duration and costs. Gender stratified extended Cox models were used to study the compensation duration and detect time-varying effects. Results: The definitions analyzed in the first study do not reflect a shared, integrated vision of the exact nature and attributes of work (dis)ability. However, there seems to be a relative consensus that work (dis)ability is a relational concept resulting from the interaction of multiple dimensions at different ecological levels (individual, organizational and societal). The second study showed that despite similar survival curves of time to RTW between men and women on long-term disability (p=0.920), several factors influencing RTW differed by gender. Women’s risk factors included older age (HR=0.734 - in 10 years unit), poor perceived economic status (HR=0.625), working ≥40 hours/week and having dependents (HR=0.508) and awareness of workplace-based occupational health and safety program (HR=0.598); higher gross annual income (in $10,000s) was a facilitator (HR=1.225). In men, being over 55 years old (HR=0.458), poor perceived economic status (HR=0.653), working ≥40 hours/week and high perceived physical workload (HR=0.720) and higher job insecurity (HR=0.825) negatively influenced time to RTW. The third study revealed that three years post-injury, 12.3% of men and 7.3% of women were still receiving compensation benefits, with a male-female cost ratio of 2.1:1 for all compensation claims. Effects of certain predictors (e.g. income, injury site or industry) differed markedly between men and women. Age and claim history had time-varying effects in men and women’s models respectively. Conclusion: The way work (dis)ability is defined has important implications for research, compensation and rehabilitation. Results also confirm the importance of gender-sensitive studies to investigate the determinants of RTW and time on compensation benefits.
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Encadrement de la grève et restrictions à la négociation collective : impact de la Trilogie de 2015 de la Cour suprême du Canada

Lyonnais-Bourque, Maude 11 1900 (has links)
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