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Le jeu du clown dans la Colombie contemporaine : la renaissance du clown, un acteur social et politique et le rire du spectateur de résistance et de liberté / Clown acting in contemporary Colombia : the lown's rebirth as a social and political actor and the spectator's laugh, a form of resistance and freedomVelasquez Angel, Ana Milena 11 January 2013 (has links)
Le jeu du clown dans la Colombie contemporaine est en voie de développement. Bien que la figure du clown n’ait jamais cessé d’exister dans la société, quelles que fussent ses formes à travers l’histoire, on assiste à la renaissance de l’art du clown dans notre pays depuis ces dix dernières années. L’art du clown devient une possibilité de revalorisation du langage comique et poétique de l’artiste dans la société colombienne actuelle, conférant à l’acteur clown un rôle social et politique et permettant au spectateur de vivre une forme de résistance et de libération de sa réalité quotidienne violente.La mise en perspective historique du cirque comme langage artistique moderne permet de comprendre comment le clown va se constituer et se développer tout au long des XIXe et XXe siècles jusqu’à devenir un art autonome avec son incursion dans le théâtre et les écoles de formation théâtrale. Cette démarche vise à donner les fondements théoriques de la naissance et de l’évolution du cirque et du clown dans le cirque depuis l’époque de l’Amérique préhispanique jusqu’à la Colombie contemporaine. La perspective historique remarque que, bien avant l’arrivée des clowns dans les cirques modernes après le XVIIIe siècle, on peut constater l’existence de personnages comiques et clownesques dans la culture précolombienne et pendant la période de la colonisation. L’histoire des fêtes populaires de l’Amérique latine, les personnages itinérants et comiques vont se développer parallèlement aux formes spectaculaires religieuses de l’idéologie espagnole. Les cirques européens et américains arriveront dans une atmosphère de résistance et, plus tard, d’indépendance et commencera à s’écrire l’histoire du cirque en Amérique latine.Le modèle économique latino-américain, la récente industrie culturelle et le manque d’écoles de formation du cirque marqueront l’évolution du cirque comme institution sociale, cherchant à travers la discipline et ses techniques à former des jeunes et enfants en situation de violence. D’autre part, le théâtre subira des divisions entre la tradition et l’apparition d’idéologies modernes sur la formation de l’acteur jusqu’à la consolidation de la méthode artistique de création collective. Le clown du cirque traditionnel deviendra une sorte de stéréotype avec les duos clownesques à la télévision, les clowns dans la rue, les restaurants, et les mendiants habillés en clowns. Cette étude aborde les éléments sémiotiques de la figure des nouveaux clowns en tant qu’art autonome impulsé par la pédagogie du français Jacques Lecoq diffusée dans le monde entier, avec une incidence importante en Amérique latine, où elle rencontre la création collective basée sur l’improvisation. Cette pédagogie arrive à travers les festivals internationaux du théâtre où artistes et public accèdent au panorama de l’art du clown dans le monde, au travers de stages et de spectacles. Rénovant ainsi le phénomène de marginalisation du clown par un changement de statut artistique et social. La pratique enracinée de la création collective, letravail du collectif et l’implication du théâtre dans les transformations sociales et politiques du pays, rencontre le langage des nouveaux clowns, pour donner forme à des créations clownesques collectives tout à fait solides et originales. Nous nous concentrons sur la fonction qu’exercent les clowns contemporains au présent de la société colombienne résultant d’une vaste période de crises marquée par des affrontements et des vagues successives de violence. L’humour comme trait particulier de la culture devenant une forme incontestable d’affronter une réalité douloureuse rencontre le clown que par le rire permettra de récupérer la valeur sacrée du chaman, bobo, bouffons et fous de l’histoire. Ainsi nous reconnaissons l’incursion du langage du clown sur plusieurs terrains (l’hôpital, l’humanitaire et le social) pour admettre que le spectateur vive une forme de libération par la communication établie avec le clown dans le rire. / Clown acting in contemporary Colombia is developing. Even though the figure of clowns has always being present in society, regardless of its forms through history, we are now witnessing the rebirth of the art of clowning in Colombia in the last decade. The art of clowning becomes an enhancement possibility of comic and poetic language of the artist in the current Colombian society, conferring the clown actor a social and political role, and allowing the spectator to live a form of resistance and freedom from their daily violent reality.The historical perspective of the circus as modern artistic language allows understanding how the clown is built up and developed through the XIX and XX centuries until the point of becoming an independent art with its foray into theater and theater schools. This perspective aims to provide the theoretical foundations of the birth and evolution of the circus and the clown in the circus since the time of pre-Hispanic America until contemporary Colombia. The historical perspective points out that the existence of comic and clownesque characters in the Pre-Columbian culture and during the colonization era can be recorded even before the clowns’ arrival to the modern circus after the XVIII century. The history of Latin America popular celebrations and the itinerant and comic characters are developed at the same time as the spectacular religious forms of the Spanish ideology. The European and American circuses arrived amid an atmosphere of resistance and, later, of independence. The history of the circus in Latin America begins to be written.The Latin American economic model, the recent cultural industry and the lack of schools for circus training mark the circus evolution as a social institution which, through its discipline and techniques, looks to form young people and children that are in violence situations. On the other hand, the theater is subjected to divisions between tradition and the emergence of modern ideologies on actor’s training until the consolidation of the artistic method of collective creation. The traditional circus clown becomes a kind of stereotype with the clownesque duos on T.V., the clowns in the streets and restaurants, and the beggars dressed up as clowns.This study approaches the semiotic elements of the new clowns’ figure as an independent art encouraged by French Jacques Lecoq’s pedagogy, spread all around the world with an important impact in Latin America, where this pedagogy meets the collective creation based on improvisation. It arrives through international theater festivals, where artists and spectators have access to the panorama of the clown art around the world, by means of courses and shows renewing the clown’s marginalization phenomenon through an artistic and social status change. The established practice of collective creation, the collective work and the involvement of theater in social and political transformation of the country, meet the language of the new clowns to give shape to absolutely strong and original collective clownesque creations.We will focus on the function performed by the contemporary clowns in the current Colombian society resulting from a large period of crisis marked by confrontations and successive waves of violence. Humor, as a particular feature of the culture and becoming an unquestionable way of facing a painful reality, meets the clown, who makes possible to recover the sacred value of the shaman, bobo, buffoons and mad characters of history. Thus, recognizing the foray of clown language into different fields (the hospital, the humanitarian and the social ones) in Colombia, it is possible to accept that the spectator lives a form of freedom through the communication established with the clown in the laughing.
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Pourquoi le théâtre contemporain ne ferait-il pas rire ? : humour, subversion et crise de la réception dans la création théâtrale contemporaine française, anglaise et allemande / Why would not contemporary theatre make us laugh? : humour, subversion and crisis of the reception in french, english and german contemporary theatrical creationViain, Elisabeth 03 July 2019 (has links)
Notre travail trouve son origine : d’une part dans la mauvaise réputation du théâtre contemporain auprès du public qui ne le fréquente pas ou plus et qui le juge violent, ennuyeux ou incompréhensible ; d’autre part dans le caractère très circonscrit, sur le plan socio-culturel, du public de ce théâtre. Nous tâchons de faire le lien entre ces deux constats, en utilisant la question du rire comme un révélateur. Notre hypothèse est que la dilution de la perception du rire dans le théâtre contemporain et les efforts ponctuels des spectateurs pour réinjecter du rire dans leur expérience spectatorielle constituent un symptôme de blocage du potentiel subversif de la création théâtrale. Mais, plus profondément encore, il nous semble que cette espèce de dysfonctionnement du rire s’inscrit au cœur d’un problème plus vaste de renouvellement, qui se pose aussi bien pour les formes du spectacle que pour la composition socio-culturelle du public. En effet, le rapport du public et de la scène au rire/à l’humour apparaît lié à certains aspects essentiels du fonctionnement théâtral actuel, notamment : à un refus implicite ou explicite du divertissement, à la systématisation de l’esthétique du choc, à la mise à l’épreuve du spectateur et au traitement des tabous. Il s’agira donc, en interrogeant le déploiement du rire (notamment dysfonctionnel), côté salle et côté scène, d’identifier et d’analyser ce qui relie, en filigrane, les différents obstacles au renouvellement rencontrés par la création théâtrale contemporaine et ce qui contribue réellement à la désaffection du grand public pour un art devenu, au cours du XXème siècle, extrêmement marginal dans la vie quotidienne des individus. / My research was motivated on the one hand by the bad reputation of contemporary theatre among the people who do not or no longer attend it and who think it is violent, boring or hard to understand; on the other hand by the fact that its audience is socio-culturally extremely circumscribed. I try to make a link between those two observations by using the laugh as a revelatory tool. My hypothesis is that the increasing difficulties to perceive laugh in contemporary theatre and the audience’s punctual efforts to reinsert laugh in their theatrical experience are symptoms of a general limitation of the subversive potential in contemporary creation. Most of all, I think that this kind of laugh’s malfunction is a part of a bigger problem affecting the renewal capacity of theatre, in the aesthetic aspects as well as in the socio-cultural audience’s composition. In fact, the relation between the audience or the scene and laugh/or humour seems linked to some essential aspects of the actual theatrical working: the explicit or implicit refusal of entertainment; the systematization of the “shocking effects’ aesthetic”; the audience’s physical or psychological trial; the way taboos are managed. By exploring the way laugh/humour works or malfunctions, from the scene’s and the audience’s perspectives, I want to identify how the different obstacles to theatrical renewal are related and what really contributes to the audience’s disaffection for an art which, along the 20ieth century, has become more and more marginal in people’s day-to-day life.
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Les corrélats prosodiques et segmentaux de la parole souriante en français québécoisÉmond, Caroline January 2008 (has links) (PDF)
Le sourire est un comportement universel, inné, une expression associée spontanément à des émotions positives. Le but de ce travail est de décrire les corrélats prosodiques et segmentaux de la parole souriante en français québécois. La méthodologie utilisée a consisté, dans un premier temps, en l'enregistrement de quatre locutrices et de quatre locuteurs. Afin de susciter la parole souriante, des caricatures parues dans La Presse, Le Devoir et Le Soleil ont été utilisées. Puis dans un deuxième temps, un test de perception auquel quinze auditrices et quinze auditeurs ont pris part a été créé. Les énoncés perçus comme souriants par la majorité des participants ont constitué le corpus final de l'analyse prosodique et segmentale. Des mesures de Fo, de durée, d'intensité ont été extraites, de même que des mesures de F₁ et de F₂
pour les voyelles [i, y, u, e, o, a] afin d'évaluer l'impact du sourire sur le trapèze acoustique. En raison des variations intra et interindividuelles importantes, l'hétérogénéité des résultats obtenus ne permet pas d'identifier de structures prosodiques ou segmentales propres à la parole souriante. Cependant, la perception de celle-ci varie en fonction du sexe du locuteur et du sexe de l'auditeur. Globalement, les femmes, en plus de percevoir plus d'énoncés souriants que les hommes, sont perçues plus souriantes que ces derniers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Prosodie, Intonation, Émotions, Rire, Sourire, Parole souriante, Acoustique.
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L'humour et le rire comme outils politiques d'émancipation?Cotte, Jérôme 06 1900 (has links) (PDF)
L'humour intrigue les philosophes depuis des siècles. Les questions existentielles riment très bien avec toute la liberté et l'inventivité intellectuelle propre aux différentes façons de provoquer le rire. Curieusement, il ne s'agit pas d'un sujet de prédilection pour les politologues même si l'humour, par les nombreux référents sociaux qui l'alimentent, peut être un outil de domination ou d'émancipation. Mais à l'heure où le rire devient une marchandise et un bien de consommation au même titre qu'un produit en conserve, certaines personnes jugent que l'humour a perdu toute substance politique. Nous serions désormais pris dans ce que Gilles Lipovetsky nomme la « société humoristique ». Devant ces propos qui annoncent la désubstantialisation définitive du rire, il est urgent de penser comment et en quels endroits l'humour peut encore avoir une valeur politique. Deux types d'humour, entre autres, nous permettent cette sortie : l'humour policier et l'humour anarchisant. Le premier accompagne les schèmes de la domination systémique, intergroupale et interpersonnelle. Il a pour principale fonction de maintenir les hiérarchies et de figer les identités des groupes dominés. Le deuxième est directement lié à l'émancipation. Il marque un refus des classifications sociales imposées par le sens commun et permet de se libérer momentanément des mains de l'oppression. Si l'humour policier prend très au sérieux le maintien des inégalités, l'humour anarchisant en fait de même avec la liberté et l'égalité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, rire, domination, émancipation, anarchisme, féminisme, antiféminisme, police, subversion.
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Les fonctions du rire dans la comédie des Monty PythonLeroux, Simon 06 1900 (has links) (PDF)
L'impact de l'humour absurde et déjanté proposé par les Monty Python sur le monde de la comédie n'est plus à démontrer. Quarante ans après la formation de la troupe britannique, son humour est toujours actuel et ses héritiers, toujours plus nombreux. Si les influences de la troupe humoristique sur le monde de l'humour sont reconnues, celles qu'elle a eues sur l'univers cinématographique sont plus mitigées. Pourtant, le médium cinématographique, et les outils offerts par la comédie en particulier sont au cœur des préoccupations des Monty Python. Pour ces derniers, le rire n'est pas la finalité de la comédie; il n'est que le début d'une démarche réflexive. Entre leurs mains, le rire devient un moyen plutôt qu'un aboutissement, il renferme différentes fonctions qui ne demandent qu'à être utilisées. Combinées avec une maîtrise des outils énonciatifs offerts par le médium cinématographique, les fonctions du rire offrent aux Monty Python un contrôle et un pouvoir inestimable à la fois sur leur œuvre et sur le spectateur. Ce contrôle, les Monty Python tentent de s'en servir à bon escient en ouvrant toujours la porte de la réflexion et du questionnement. La réflexion proposée par les Monty Python s'inscrit non seulement dans plusieurs thèmes sociaux et politiques, mais aussi à propos de la forme cinématographique elle-même. L'énonciation et les institutions cinématographiques sont tantôt mises à mal, tantôt utilisées dans le respect des règles. Le dépassement des règles et le détournement des normes font partie de l'arsenal pythonesque, le tout ancré dans une réflexion sur le médium cinématographique. Avec les Monty Python, la comédie et le rire qu'elle déclenche ne sont plus une finalité : ils ne sont que le commencement.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rire, Monty Python, énonciation, distanciation, institution
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La dialectique du tragique et du comique dans Le pleurer-rire d'Henri LopesOsazuwa, Siméon Eri, Osazuwa, Siméon Eri 18 April 2024 (has links)
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Le rire blanc face à l’humour noir dans la littérature de la Shoah : le rire traumatique chez Tillion, Wiesel et GaryPaquin-Buki, Gabriel 12 1900 (has links)
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Les origines évolutionnistes du rire et de l'humourLégaré, Steven 04 1900 (has links)
Le rire est un comportement humain indiscutablement universel. Abondamment traité par la psychologie et les neurosciences, il demeure néanmoins le laissé-pour-compte de l’anthropologie. Si les connaissances empiriques accumulées à ce jour ont permis de bien le caractériser à des niveaux proximaux d’analyse, la question de son origine évolutionniste est, en contrepartie, souvent évacuée. Or, toute tentative sérieuse de comprendre ce comportement requiert une investigation de sa fonction adaptative et de sa phylogénèse. Le projet entrepris ici consiste en une analyse de cinq hypothèses ultimes sur le rire et l’humour, desquelles sont extraites des prédictions qui sont confrontées à des données empiriques provenant de disciplines diverses. En guise de conclusion, il est tenté de formuler un scénario évolutif qui concilie les différentes hypothèses abordées. / Laughter is a universal and ubiquitous human behavior. Widely investigated by psychology and neuroscience, it is still largely ignored by anthropology. While humor and laughter are well caracterised at proximate levels of explanation, the question of their evolutionary origins remains relatively unexplored. A number of recent hypotheses have yet attempted to shed light on the potential adaptive significance and phylogeny of these behaviors. This project consists of an analysis of five of these ultimate explanations, by confronting their predictions to empirical data from a large array of disciplines. In the end, I propose an evolutionary framework that synthesizes and reconciles these hypotheses.
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Deux genres narratifs brefs au Moyen Âge : étude comparative des fables de Marie de France et des fabliaux contenus dans les manuscrits BnF fr. 19152 et BnF fr. 12603Saumur, Louis-Alexandre January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Rire au théâtre à la fin du XVIIIe siècle : portée sociale, littéraire, philosophique, morale et politique / Laughing to the theater at the end of the eighteenth century : Social, literary, philosophical, moral and political impactFournier, Stéphanie 14 May 2013 (has links)
Les années 1760 voient l’apparition de petits établissements théâtraux à Paris, boulevard du Temple, en concurrence avec les trois théâtres officiels de la Capitale : l’Opéra, la Comédie-Française et la Comédie-Italienne. Leur institutionnalisation sous la Révolution entraîne leur prolifération mais implique aussi une nouvelle conception du théâtre qui n’est plus un art subventionné au service du Roi, mais qui fonctionne comme une véritable entreprise dont l’objectif est de réaliser des bénéfices nécessaires à sa survie en attirant un public de plus en plus nombreux. Cette thèse s’intéresse en premier lieu aux représentations théâtrales dans leur totalité afin de comprendre comment naissaient des succès de scène ou des acteurs-« vedettes » incarnant de nouveaux types théâtraux. Elle cherche à analyser le théâtre de cette période comme un phénomène de société induisant de nouveaux modes de création centrés sur la réception d’un public à conquérir. Cette étude privilégie l’angle du rire, effet supposé du comique théâtral, mais aussi manifestation effective des spectateurs au cours des représentations, comme un marqueur important du succès des pièces jouées dans ces théâtres, et comme un révélateur essentiel, dans ses diverses significations et dans son évolution, du rapport tendu entre les théâtres, l’élite intellectuelle, les instances morales et politiques, au cours d’une période de bouleversement historique intense. Au-delà, il s’agit de revaloriser tout un pan du patrimoine théâtral comique de la fin du XVIIIe siècle, patrimoine délaissé et pourtant dominé par des œuvres, auteurs et acteurs d’importance. / During the 1760’s years, new small theatres are setting up on the “boulevard du Temple” in Paris, in competition with the three official theatres of the Capital: the Opéra, the Comédie-Française and the Comédie-Italienne. Their institutionalization during the Revolution brings about their proliferation but also implies a new conception of the theatre, which is not anymore a subsidized art in the service of the King, but a real company which intend to survive by making profits, trying to attract more and more audience. This thesis first intends to analyse the performances in their totality and to understand how were created success plays or star actors embodying theatrical characters. It tries to understand the theatre of this period as a society phenomenon inferring new modes of creation focused on the audience’s reception. This study is centred on laughter, as a supposed effect of the theatrical comic but also as an effective audience’s demonstration during performances, attesting the success of dramas performed in these theatres and revealing, by its diverse meanings and its evolution, tense relations between theatres, intellectual elite, moral and political authorities, during a period of major historic upheaval. Beyond, this work aims at revalue a whole piece of a neglected funny theatrical heritage at the end of the eighteenth century, that nonetheless could boast important comedy writers, plays and actors.
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