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Le rendement salarial provincial des diplômes d'études techniques et professionnelles chez les jeunes hommes et femmes de 20-35 ansAkpemado, Amevi Mawulé Izalédu 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine aussi bien le rendement salarial des études postsecondaires (inférieurs au diplôme universitaire du premier cycle) que des diplômes techniques professionnels et de métiers des jeunes hommes et femmes canadiens de 20-35 ans. Nous choisissons cette plage d'âge pour cibler les jeunes en début de carrière et donc avec une moindre variation de l'expérience de travail. Nous constatons que les femmes et les hommes ne se dirigent pas vers le même type de diplôme ou d'emplois. Il est alors nécessaire d'examiner les choix d'accumulation du capital humain relativement aux diplômes collégiaux, aux domaines d'études et les rendements qui y sont associés. Nous ferons ressortir le rendement salarial selon le niveau d'étude, les types de diplômes techniques et de métiers selon les provinces et les domaines de prédilection (diplômes et domaines d'études) des hommes et des femmes. De même, si l'écart salarial s'est rétréci au fil des années, les hommes gagnent toujours un salaire plus élevé que les femmes. Aussi, l'obtention d'un certificat en plus du diplôme secondaire fait accroître significativement le salaire, et il y a plus de jeunes hommes gui se tournent vers la formation technique, de métiers ou professionnelle que les femmes. Cependant, pour un même diplôme technique, professionnel ou de métier, on remarque une nette différence dans le salaire uniquement basé sur le sexe, et ce, en défaveur des femmes tant à l'échelle nationale que provinciale. Une meilleure connaissance de ces diplômes, de ces domaines d'études et des secteurs d'activités afférentes avec leur retombées financières au niveau collégial peut amener les femmes à se diriger vers certains types de diplômes promettant un salaire élevé, autrefois réservés uniquement aux hommes. Cela aidera également à développer un plan d'opérations qui répondra aux nouvelles priorités et défis auxquels est confronté le système collégial dans un environnement en perpétuelle mutation. Bien que la recherche et les analyses soient fondées sur les données de Statistique Canada, les opinions exprimées ne représentent pas celles de Statistique Canada.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capital humain, études collégiales, domaines d'études, différence salariale, diplôme de métiers, diplômes techniques professionnels, salaire, secteurs d'activités.
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Développement à la naissance et dans l'enfance et parcours scolaire : le cas du Burkina FasoGansaonré, Rabi Joël 18 March 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Introduction. Dans les pays en développement, plusieurs enfants n'atteignent pas leur potentiel de développement à cause de leur retard de développement à la naissance et dans l'enfance. Dans la littérature, il ressort que la prématurité, le faible poids de naissance et le retard de croissance sont associés à un retard de développement cognitif, langagier, communicationnel, moteur et à de faibles performances scolaires. Cependant, les études sur l'association entre la prématurité, le faible poids de naissance ou le retard de croissance sur les différentes composantes du parcours scolaire sont limitées. Notre étude a pour objectif général d'évaluer l'effet du déficit de développement à la naissance et dans l'enfance sur le parcours scolaire des enfants du primaire. De cet objectif général, nous avons dégagé trois objectifs primaires. D'abord, il s'agissait de mesurer l'association entre le faible poids de naissance ou la prématurité et l'entrée à l'école. Ensuite, il s'agit d'estimer l'effet du retard de croissance dans les cinq premières années de vie sur le niveau d'étude et le parcours scolaire. Enfin, nous voulons estimer l'âge d'entrée à l'école selon le retard de croissance ainsi que le gain en termes d'âge d'entrée à l'école associé à l'élimination du retard de croissance. Nous avions également des objectifs secondaires : 1) explorer l'association entre le faible poids de naissance ou la prématurité et l'âge d'entrée à l'école, la probabilité de redoubler et d'abandonner; 2) explorer la relation entre le retard de croissance, le redoublement et l'abandon scolaire. Méthodologie L'association entre la prématurité ou le faible poids de naissance et le parcours scolaire a été étudiée en utilisant des données longitudinales provenant de l'observatoire de population de Ouagadougou (OPO). Quant à l'association entre le retard de croissance et le parcours scolaire, elle a été évaluée à l'aide d'une revue systématique. La revue systématique a permis de rechercher dans cinq bases de données (Pubmed, Embase, Eric, Web of sciences et PsyInfo), des études ayant évalué l'association entre le retard de croissance ou le z-score taille-pour-âge et l'âge d'entrée à l'école, le redoublement, l'abandon ou le niveau d'étude atteint. En utilisant les données longitudinales prévenant de l'OPO, nous avons analysé la relation entre le retard de croissance et l'âge d'entrée à l'école, le redoublement et l'abandon scolaire. Résultats Les résultats ont révélé une association, d'une part, entre le poids de naissance et l'entrée à l'école et d'autre part, entre le poids de naissance et l'âge d'entrée à l'école. Par exemple, la probabilité d'entrée et l'âge d'entrée à l'école des enfants ayant eu un poids de naissance inférieur à 2000 g diminuait de 31% (HR : 0,69, 95%CI : 0,56; 0,85) et augmentait de 7 % (IRR : 1,07, IC 95 % : 1,06; 1,08) respectivement, comparé aux enfants nés avec un poids normal (poids ≥ 2500 g). Le poids de naissance n'était pas associé au redoublement et à l'abandon. L'âge gestationnel n'était également pas associé aux parcours scolaires. La méta-analyse a permis de montrer qu'une augmentation du z-score taille-pour-âge est associée à des chances plus élevées d'être scolarisées précocement [OR=1,34 (IC 95 %, 1,07; 1,67)] et à de faibles chances d'être scolarisées tardivement [OR=0,63 (IC 95 %, 0,51; 0,78)]. Les enfants ayant eu un retard de croissance étaient plus susceptibles de redoubler une classe comparativement à ceux n'ayant pas eu un retard de croissance [OR=1,59 (IC à 95 %, 1,18; 2,14)]. Nos analyses des données de l'OPO montrent que l'âge d'entrée à l'école ajusté des enfants souffrant d'un retard de croissance sévère était de 6,2 ans [intervalles de confiance à 95 % (IC) : 6,1; 6,3], contre 5,1 ans [IC à 95 % : 5,0; 5,3] pour les enfants ayant une croissance normale. L'incidence du redoublement était de 20,4 [95% IC: 17,4; 23,3] et 15,8 [95% IC: 13,3; 18,3] par 100 personnes-années respectivement chez les enfants qui avaient un retard de croissance sévère et qui n'ont pas eu de retard de croissance. Nous n'avons pas observé de relation entre le retard de croissance et l'abandon scolaire. Conclusion. Le faible poids de naissance était associé à une plus faible probabilité d'entrée à l'école et à une probabilité plus élevée d'entrer tardivement à l'école. Le retard de croissance était associé à une probabilité plus élevée de rentrer tardivement à l'école et de redoubler. Ces résultats suggèrent que des efforts visant à renforcer le continuum de services devraient être faits pour éviter le faible poids de naissance et le retard de croissance. Les autorités sanitaires et éducatives devraient travailler en collaboration afin de donner à tous les enfants particulièrement aux enfants nés avec un faible poids, prématurément ou ayant eu un retard de croissance, les meilleures chances de poursuivre et de réussir leur parcours scolaire. Des études futures sont nécessaires afin de confirmer nos conclusions / IntroductionIn developing countries, many children do not reach their potential development because of delayed development at birth and in childhood. In the literature, prematurity, low birth weight, and stunting are associated with delayed cognitive, language, communication, motor development, and poor school performance. However, studies on the association between prematurity, low birthweight or stunting on the different components of the school trajectory(age at school entry, repetition and dropout) are limited. The overall aim of our study was to assess the effect of developmental deficits at birth and in childhood on the school trajectoryof primary school children. This objective was declined into three primary objectives. The first primary objective was to measure the association between low birth weight or prematurity and the probability of school entry. Secondly, to estimate the effect of stunting on educational attainment and school trajectory. Finally, to estimate school entry age according to stunting, as well as the gain in school entry age associated with the elimination of stunting. We also had secondary objectives: 1) to explore the association between low birth weight or prematurity and school entry age, the probability of repeating and dropping out; 2) and to explore the relationship between stunting, repeating and dropping out. MethodologyThe association between prematurity or low birth weight and school trajectory was studied using longitudinal data from the Ouagadougou Population Observatory (OPO). The association between stunting and school trajectory was assessed using a systematic review and. The systematic review searched five databases (Pubmed, Embase, Eric, Web of Sciences, and PsyInfo) for studies that evaluated the association between stunting or height-for-age z-score and school entry age, repetition, dropout, or grade attained. Using longitudinal data from the OPO, we analyzed the relationship between stunting and school entry age, repetition, and dropout.ResultsThe results revealed an association between birth weight and school entry, on the one hand, and between birth weight and school entry age, on the other. For example, the probability of school entry and age at school entry of children with birth weight below 2000 g decreased by 31% (HR: 0.69, 95%CI: 0.56; 0.85) and increased 7% (IRR: 1.07, 95%CI: 1.06; 1.08) respectively, compared with children born with a normal weight (weight ≥ 2500 g). Birth weight was not associated with grade repetition and dropout. Gestational age also was not associated with the school trajectory. The meta-analysis showed that an increase in height-for-age z-score leads to an increase in early enrollment [OR=1.34 (95% CI, 1.07; 1.67)] and a reduction in late enrollment [OR=0.63 (95% CI, 0.51; 0.78)]. Stunted children were more likely to repeat a grade than non-stunted children [OR=1.59 (95% CI 1.18; 2.14)]. The OPO data analysis shows that the adjusted age at school entry for severely stunted children was 6.2 years [95% confidence intervals (CI): 6.1; 6.3], compared with 5.1 years [95% CI: 5.0; 5.3] for children with normal growth. The incidence of grade repetition was 20.4 [95% CI: 17.4; 23.3] and 15.8 [95% CI: 13.3; 18.3] per 100 person-years respectively in severely stunted and non-stunted children. No relationship was observed between stunting and dropout. ConclusionLow birth weight was associated with a lower probability of school entry and a higher probability of late entry. Stunting was associated with a higher probability of school entry delay and grade repetition. These results suggest that efforts to strengthen services continuum should be made to prevent low birth weight and stunting. Health and education authorities should work together to give all children, especially those born low birthweight, prematurely,or those stunted, the best chance to continue and succeed in school. Future studies are needed to confirm our findings
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Scolarité et séropositivité des femmes au Cameroun : analyse d’un apparent paradoxeMolloy, Evi Jane Kay 04 1900 (has links)
Vécue comme l’une des plus grandes crises qu’a connue notre génération, la propagation du virus du SIDA est une urgence mondiale sans précédent, notamment en Afrique sub-saharienne où vivent la grande majorité des individus séropositifs. Dans un contexte où aucun vaccin n’existe encore et où les traitements sont onéreux et peu accessibles, les campagnes d’information sur le virus et l’acquisition de connaissances sur les méthodes de prévention, notamment à travers les programmes scolaires, sont cruciaux. La scolarisation est souvent vue comme la solution pour enrayer la propagation du virus et plusieurs études effectuées en Afrique sub-saharienne ont effectivement montré que les individus scolarisés étaient souvent les mieux renseignés sur le VIH/SIDA et son mode de propagation. Au Cameroun, pourtant, la partie de la population qui est la plus touchée par la séropositivité est aussi la plus instruite. C’est sur cet apparent paradoxe que se penche la présente étude. Cette recherche explore les différents facteurs qui sous tendent la relation positive entre le niveau d’instruction et la séropositivité au Cameroun en analysant les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2004. Les résultats des analyses bivariées montrent que plus le niveau d’instruction des hommes et des femmes camerounais augmente, mieux ces derniers sont informés sur le VIH et ses modes de transmission. Malgré cet avantage au niveau des connaissances, l’analyse confirme un lien positif entre le niveau d’instruction et la séropositivé fort et statistiquement significatif parmi les femmes camerounaises, mais non significatif chez les hommes. Les résultats des analyses logistiques hiérarchiques suggèrent que c’est une combinaison de facteurs qui explique pourquoi les femmes les plus scolarisées sont aussi les plus touchées par le VIH/SIDA. Le fait qu’elles aient un profil sociodémographique différent (qu’elles soient plus jeunes et plus riches notamment), et qu’elles soient plus urbaines que leurs consœurs moins scolarisées, mais surtout qu’elles aient un temps d’exposition au risque hors union plus long et un nombre de partenaires plus élevés exposent davantage les femmes les plus scolarisées au virus. / Considered the biggest crisis known to our generation, the propagation of the AIDS virus is an unprecedented worldwide emergency, notably in sub-Saharan Africa where the majority of HIV-positive individuals live. In a context where no vaccine exists and where treatments are expensive and difficult to access, information campaigns about the virus and the acquisition of knowledge on prevention, notably through school programs, are essential. Schooling is often seen as the solution to eradicate the propagation of the virus, and studies held in sub-Saharan Africa have actually shown that highest educated individuals are more informed about HIV/AIDS and about its transmission. However, in Cameroon, the most affected part of the population is also the most educated one. This study investigates this apparent paradox. Using the 2004 data from the Demographic and Health Surveys (DHS), this research explores the multiple factors explaining the positive relation between the education level and seropositivity in Cameroon. Result from the bivariate analysis show that the level of knowledge about HIV and its transmission increases with the education level of men and women. In spite of this knowledge advantage, the analysis show a strong, positive and statistically significant link between the education level and seropositivity of women, but this link is not significant with men. The results of the hierarchical logistical analysis suggest that a combination of factor explains why the most educated women are more affected by HIV/AIDS. The fact that those women have a different sociodemographic profile (they are younger and wealthier), and that they live in more urban areas than their less educated counterparts, and especially the fact that they have a longer exposition time to HIV before engaging in a union, as well as an a higher number of sexual partners, increases their exposure to the virus.
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Étude des liens entre les difficultés d’attention et le stress chez les jeunes, de la maternelle à l’université : rôles des comportements parentaux et des problèmes de sommeil / Study of the links between attention difficulties and stress in young people, from kindergarten to university : roles of parental behavior and sleep problemsMeyer, Eric 06 December 2018 (has links)
Ces dernières années, la santé des jeunes générations est devenue une priorité et il est important de pouvoir mieux identifier les signes de mal-être et/ou de souffrance des jeunes. L’étude de ces problématiques de souffrance est d’autant plus importante que la réussite des jeunes passe par le fait d’être en bonne santé. Nous avons choisi de nous centrer sur deux dimensions de ces problématiques qui impactent la scolarité et l’efficacité des jeunes de la maternelle à l’université : le stress et les difficultés d’attention. Bien que la littérature aborde majoritairement la problématique des difficultés d’attention sous l’angle du Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), elles regroupent également les difficultés pouvant être présentes dans l’ensemble des dimensions cognitives propre à l’attention, et, peuvent être inhérentes à d’autres souffrances psychiques comme la dépression, l’anxiété, les troubles psychotiques. En considération avec la littérature récente, pour nous, les difficultés d’attention correspondent à un continuum dont une extrémité serait le TDAH, pouvant ainsi être défini selon le niveau de symptomatologie du TDAH. Le stress est défini et évalué de manière multiple, selon des marqueurs physiologiques, ou encore par des inventaires d’événement de vie. Pour des raisons théoriques, nous le définissons par le concept de stress perçu et ressenti. Il ressort que les liens entre le stress et les difficultés d’attention ne sont pas clairs. Certaines études mettent en avant un impact du stress sur les difficultés d’attention, d’autres des difficultés d’attention sur le stress. Afin d’approfondir ces liens, nous avons isolé deux prédicteurs de la symptomatologie du TDAH en lien avec le stress : les comportements parentaux et les problèmes de sommeil. Toutefois, il n’existe à notre connaissance aucune étude ayant travaillé les liens entre le stress, la symptomatologie du TDAH et les problèmes de sommeil, et, entre le stress, la symptomatologie du TDAH et les comportements parentaux. Afin d’étudier ces liens et comprendre l’articulation du stress et de la symptomatologie du TDAH (difficultés d’attention et comportements d’hyperactivité), nous avons réalisé trois études: deux en population générale, auprès d’enfants en maternelle (3-6 ans) et auprès d’étudiants à l’université, et, une auprès d’enfant et d’adolescents (6-16 ans) présentant des difficultés scolaires. Nos études montrent que le stress est fortement associé aux difficultés d’attention et moins aux comportements d’hyperactivité chez les 3-6 ans et chez les étudiants. Chez les 6-16 ans, le stress perçu n’est pas associé à la symptomatologie du TDAH au contraire des difficultés émotionnelles mesurées par les parents qui sont associées aux difficultés d’attention et aux comportements d’hyperactivité. Les problèmes de sommeil sont associés aux difficultés d’attention et aux comportements d’hyperactivité chez les étudiants, ils ne sont associés qu’aux comportements d’hyperactivité chez les 3-6 ans et qu’aux difficultés d’attention chez les 6-16 ans. Nos résultats montrent la présence d’une médiation partielle chez les étudiants que nous ne retrouvons pas chez les enfants et adolescents. Les comportements parentaux, principalement coercitifs, sont associés avec les comportements d’hyperactivité et d’inattention. Et il semble que le stress soit un médiateur partiel entre les comportements parentaux et la symptomatologie du TDAH. Ainsi l’ensemble de nos études montrent l’importance de considérer les difficultés d’attention selon un continuum et de tenir compte du stress et des difficultés de sommeil lorsque nous évaluons la présence de difficultés d’attention. Ces deux variables peuvent augmenter la sévérité des difficultés d’attention, pouvant peut-être provoquer un TDAH-like. Ce travail de thèse fait également ressortir un champ d’intervention possible par la prise en compte simultanée des difficultés d’attention, du stress et des problèmes de sommeil. / In recent years, the health of younger generations has become a priority and it seems more important to identify the signs of malaise and / or suffering of young people. The study of these problems of suffering is all the more important that the success of young people is through being healthy. We chose to focus our work on two dimensions that impact the education and effectiveness of young people from kindergarten to university: stress and attention difficulties.Although the literature mainly addresses the problem of attention difficulties from the angle of Attention Disorder with or without Hyperactivity (ADHD), attention difficulties also group the difficulties that can be present in all the cognitive dimensions specific to attention, and, may be inherent to other psychological pains such as depression, anxiety, psychotic disorders. In consideration with recent literature, for us attention difficulties correspond to a continuum of which one pole is ADHD, thus being able to be defined according to the level of symptomatology of ADHD.Stress is defined and evaluated in multiple ways, according to physiological markers, or by life event inventories. For theoretical reasons, we define it by the concept of perceived and felt stress.It appears that the links between stress and attention difficulties are unclear. Some studies highlight an impact of stress on attention difficulties and others attention difficulties on stress.In order to understand these links, we isolated two predictors of ADHD symptomatology related to stress: parental behaviors and sleep problems. However, to our knowledge, there are no studies that have worked on the links between stress, symptomology of ADHD and sleep problems, and, between stress, ADHD symptomatology and parental behavior.In order to study these links and to understand the articulation of stress and ADHD symptomatology (attention difficulties and hyperactivity behaviors), we conducted three studies: two in the general population, with children in kindergarten (2 at age 6) and with university students, and one with children and adolescents between the ages of 6 and 16 with learning difficulties.Our studies show that stress is strongly associated with attention difficulties and less with hyperactivity in 2 to 6-year old and students. In the age group 6 to 16, perceived stress is not associated with ADHD symptomatology, unlike emotional difficulties measured by parents that are associated with attention difficulties and hyperactivity behaviors. Sleep problems are associated with attention difficulties and hyperactivity behaviors in students, they are associated with hyperactivity behaviors in 2-6 years of age and attention difficulties in 6- 16 years old. Our results show the presence of partial mediation among students that we do not find in children and adolescents. Parenting behaviors, mainly coercive, are associated with hyperactivity and inattention behaviors. And it seems that stress mediate partially the relationship between parenting behaviors and the symptomatology of ADHD.Thus, all of our studies show the importance of considering attention difficulties along a continuum and considering stress and sleep difficulties when assessing the presence of attention difficulties. These two variables may increase the severity of attention difficulties, possibly leading to ADHD-like. This thesis work also highlights a possible field of intervention by simultaneously considering the difficulties of attention, stress and sleep problems.
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Qualité du soutien émotionnel parental, biais d'évaluation de compétence et fonctionnement scolaire chez des élèves du primaireCôté, Sébastien 06 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans l'intérêt porté aux perceptions de compétence dans l'étude du fonctionnement et de la réussite scolaires des élèves. Elle porte plus spécifiquement son attention sur un aspect des perceptions de compétence qui a cependant fait l'objet de peu de travaux de recherche, les biais d'évaluation de sa compétence tels que révélés par l'écart entre la perception de compétence scolaire de l'élève et une mesure objective de ses habiletés réelles. Sachant le rôle central des perceptions de compétence dans le fonctionnement des individus, ces biais risquent d'avoir des conséquences importantes (Bandura, 2008). Du reste, en contexte scolaire, des études ont montré que les perceptions de compétence peuvent parfois mieux prédire que les capacités réelles le rendement scolaire de l'élève (Bandura, 1997 ; Bouffard-Bouchard, Parent, & Larivée, 1991 ; Bouffard, Boisvert, & Vezeau, 2003). Se posent dès lors les questions de l'effet des biais d'évaluation de compétence sur le fonctionnement scolaire et des facteurs qui influencent le développement de ces biais. Les deux articles qui composent cette thèse abordent ces questions chez des élèves en cheminement scolaire régulier de la deuxième moitié du primaire. Le premier article a examiné le rôle potentiel de la relation affective parent-enfant dans le développement des biais d'auto-évaluation de compétence chez l'élève. Il met l'accent sur les biais négatifs marqués qualifiant l'illusion d'incompétence, dont les quelques études antérieures ont montré qu'ils s'accompagnent de caractéristiques propres à nuire à l'actualisation du potentiel de l'élève (Bouffard et al., 2003 ; Bouffard, Vezeau, Chouinard, & Marcotte, 2006 ; Phillips, 1984, 1987). Nos participants étaient 626 élèves de 4e et 5e années du primaire (âge moyen = 10 ans, 8 mois) ainsi qu'un de leurs parents. Le premier objectif a examiné si les élèves affectés par une illusion d'incompétence scolaire percevaient différemment la disponibilité et l'inconditionnalité du soutien émotionnel offert par leurs parents. À partir de dimensions analogues, et ce afin de limiter le problème de la variance partagée, le deuxième objectif a vérifié si les parents des élèves affectés par une illusion d'incompétence différaient aussi dans leur évaluation du soutien émotionnel qu'ils disaient offrir à leur enfant. Finalement, un dernier objectif a analysé dans quelle mesure le soutien émotionnel parental perçu par les enfants et celui rapporté par leurs parents contribuaient à prédire un biais d'évaluation de compétence scolaire. Nos résultats indiquent que les élèves ayant une illusion d'incompétence percevaient une moins grande disponibilité et une moins grande inconditionnalité du soutien émotionnel parental. Quant à leurs parents, ils ne se distinguaient pas clairement des autres quant à la disponibilité du soutien émotionnel qu'ils jugent offrir à leur enfant. En revanche, ils rapportent davantage de réactions et de critiques réprobatrices manifestant leur insatisfaction à l'égard de leur enfant et, de ce fait, un soutien plus conditionnel. Cet élément de concordance témoigne d'une réalité relationnelle parent/enfant différente pour les élèves ayant une illusion d'incompétence et suggèrent que ce contexte relationnel est moins favorable que celui dans lequel évoluent leurs camarades. En outre, la perception de la qualité du soutien émotionnel par les enfants et celle par les parents prédisent le biais dans l'évaluation de leur compétence scolaire. Le deuxième article portait sur la dynamique d'interaction entre le soutien émotionnel parental, les biais d'évaluation de compétence et le fonctionnement scolaire. Un devis longitudinal de deux ans et une approche multi-répondants qualifient cette étude. 524 élèves de 4e et 5e années du primaire (âge moyen = 10 ans, 8 mois) au premier temps de mesure, un de leurs parents et leur enseignant de l'année suivante y ont participé. Le premier objectif visait à examiner les liens entre la qualité du soutien émotionnel que l'élève perçoit de ses parents, celui que ces derniers rapportent lui offrir, et le biais d'évaluation de sa compétence d'une part, et entre ces variables et la qualité de son fonctionnement scolaire tel que mesuré par sa motivation, l'autorégulation de ses activités scolaires, sa participation active en classe et son rendement scolaire, d'autre part. Le deuxième objectif était de vérifier si le biais d'évaluation de compétence médiatise la relation entre le soutien émotionnel parental et le fonctionnement scolaire. Nos résultats au premier objectif ont confirmé les liens attendus entre le soutien émotionnel parental, le biais d'évaluation et le fonctionnement scolaire, mais à deux exceptions près. La participation en classe n'est pas reliée à la disponibilité du soutien émotionnel parental perçue par l'élève ni au biais d'évaluation. Nos résultats pour le deuxième objectif montrent que le biais d'évaluation de compétence agit comme médiateur dans la relation entre le soutien émotionnel parental perçu par l'enfant et sa motivation, son autorégulation et son rendement scolaire. Cet effet médiateur, bien que dans la direction attendue, est marginalement significatif lorsqu'on considère le soutien rapporté par les parents. Prises ensemble, les deux études de cette thèse ont permis de placer les biais d'évaluation de compétence au centre d'une conceptualisation permettant de mieux saisir ses origines, ou du moins ce qui paraît favoriser leur présence et leurs répercussions en contexte scolaire. Notre thèse invite à porter une attention particulière à la façon dont les parents peuvent, par leur soutien émotionnel, favoriser le développement d'un biais d'évaluation de compétence positif qui à son tour devrait permettre un meilleur fonctionnement scolaire des élèves.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : perceptions de compétence, biais d'évaluation de compétence scolaire, illusion d'incompétence, disponibilité, inconditionnalité, soutien émotionnel parental, motivation, autorégulation, participation, rendement, élèves du primaire.
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Scolarité et séropositivité des femmes au Cameroun : analyse d’un apparent paradoxeMolloy, Evi Jane Kay 04 1900 (has links)
Vécue comme l’une des plus grandes crises qu’a connue notre génération, la propagation du virus du SIDA est une urgence mondiale sans précédent, notamment en Afrique sub-saharienne où vivent la grande majorité des individus séropositifs. Dans un contexte où aucun vaccin n’existe encore et où les traitements sont onéreux et peu accessibles, les campagnes d’information sur le virus et l’acquisition de connaissances sur les méthodes de prévention, notamment à travers les programmes scolaires, sont cruciaux. La scolarisation est souvent vue comme la solution pour enrayer la propagation du virus et plusieurs études effectuées en Afrique sub-saharienne ont effectivement montré que les individus scolarisés étaient souvent les mieux renseignés sur le VIH/SIDA et son mode de propagation. Au Cameroun, pourtant, la partie de la population qui est la plus touchée par la séropositivité est aussi la plus instruite. C’est sur cet apparent paradoxe que se penche la présente étude. Cette recherche explore les différents facteurs qui sous tendent la relation positive entre le niveau d’instruction et la séropositivité au Cameroun en analysant les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2004. Les résultats des analyses bivariées montrent que plus le niveau d’instruction des hommes et des femmes camerounais augmente, mieux ces derniers sont informés sur le VIH et ses modes de transmission. Malgré cet avantage au niveau des connaissances, l’analyse confirme un lien positif entre le niveau d’instruction et la séropositivé fort et statistiquement significatif parmi les femmes camerounaises, mais non significatif chez les hommes. Les résultats des analyses logistiques hiérarchiques suggèrent que c’est une combinaison de facteurs qui explique pourquoi les femmes les plus scolarisées sont aussi les plus touchées par le VIH/SIDA. Le fait qu’elles aient un profil sociodémographique différent (qu’elles soient plus jeunes et plus riches notamment), et qu’elles soient plus urbaines que leurs consœurs moins scolarisées, mais surtout qu’elles aient un temps d’exposition au risque hors union plus long et un nombre de partenaires plus élevés exposent davantage les femmes les plus scolarisées au virus. / Considered the biggest crisis known to our generation, the propagation of the AIDS virus is an unprecedented worldwide emergency, notably in sub-Saharan Africa where the majority of HIV-positive individuals live. In a context where no vaccine exists and where treatments are expensive and difficult to access, information campaigns about the virus and the acquisition of knowledge on prevention, notably through school programs, are essential. Schooling is often seen as the solution to eradicate the propagation of the virus, and studies held in sub-Saharan Africa have actually shown that highest educated individuals are more informed about HIV/AIDS and about its transmission. However, in Cameroon, the most affected part of the population is also the most educated one. This study investigates this apparent paradox. Using the 2004 data from the Demographic and Health Surveys (DHS), this research explores the multiple factors explaining the positive relation between the education level and seropositivity in Cameroon. Result from the bivariate analysis show that the level of knowledge about HIV and its transmission increases with the education level of men and women. In spite of this knowledge advantage, the analysis show a strong, positive and statistically significant link between the education level and seropositivity of women, but this link is not significant with men. The results of the hierarchical logistical analysis suggest that a combination of factor explains why the most educated women are more affected by HIV/AIDS. The fact that those women have a different sociodemographic profile (they are younger and wealthier), and that they live in more urban areas than their less educated counterparts, and especially the fact that they have a longer exposition time to HIV before engaging in a union, as well as an a higher number of sexual partners, increases their exposure to the virus.
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Préparation scolaire des enfants issus de familles à faible revenu : élaboration et évaluation des retombées d'un programme ludiquePelletier, Marie-Ève 12 April 2018 (has links)
Les enfants issus de familles à faible revenu sont à risque de présenter des retards dans le développement des préalables scolaires. Le rôle de l'ergothérapeute pour améliorer leur préparation scolaire demeure peu exploré. Après une recension des écrits scientifiques portant sur les préalables scolaires et les programmes préscolaires existants, le programme Passerelle a été élaboré. Il vise à offrir aux familles des outils pour soutenir l'enfant dans sa préparation scolaire. Les activités ciblent le développement des préalables scolaires cognitifs et perceptivo-moteurs. Passerelle a été expérimenté auprès de huit familles, selon un devis quasi-expérimental pré-test/post-test. Les résultats indiquent une amélioration significative de la perception visuelle des enfants. Des changements positifs sont observés pour leurs habiletés cognitives et perceptivo-motrices. Une augmentation de l'utilisation du jeu dans les interactions parent/enfant et une amélioration des connaissances parentales sont notées. L'étude met en lumière la pertinence de l'implication de l'ergothérapeute auprès des familles vulnérables. Passerelle peut être intégré à certains services existants.
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Apports de l’imagerie optique à l’étude de l’impact du niveau de scolarité sur la contribution des lobes frontaux à la production de motsMaheux, Manon 08 1900 (has links)
Le vieillissement normal est associé à une réorganisation cérébrale qui peut être influencée par plusieurs facteurs. Des théories comme la réserve cognitive de Stern (2002) tentent d’expliquer les effets de ces différents facteurs. Certains, le niveau de scolarité par exemple, sont encore mal connus. Pourtant, le niveau de scolarité est connu pour avoir un impact sur les performances cognitives tout au long de la vie. Le but de ce mémoire est d’étudier les effets du niveau de scolarité sur l’oxygénation cérébrale de personnes âgées en santé lors d’une tâche d’évocation lexicale orthographique et sémantique. Chaque tâche est divisée selon un critère « plus productive » et « moins productive ». Les âgés faiblement scolarisés produisent moins de mots que les âgés fortement scolarisés. De plus, la différence de mots produits entre le critère plus productif et moins productif est plus grande pour la tâche sémantique que pour la tâche orthographique. Du point de vue hémodynamique, les deux groupes ont des activations semblables, contredisant le phénomène HAROLD. De plus, les participants peu scolarisés tendent à activer de façon plus importante l’hémisphère gauche, peu importe la tâche ou la condition. Par contre, les activations varient selon la tâche et la condition dans le cas du groupe fortement scolarisé. / Normal aging is associated with cerebral reorganisation which can be influenced by many factors. For example, the theory cognitive reserve (Stern, 2002) is trying to explain how those factors can have an impact on the reorganization. However, some factors, such as educational level, are known to have an impact on cognitive performance. The aim of this dissertation is to study the effect of educational level in cerebral oxygenation of healthy older adults during both phonologic and semantic verbal fluency tasks. Each task is divided into two criteria: more productive and less productive. Behavioural data showed that less educated elderly generate fewer words than more educated ones for both tasks. Moreover, the differences between the number of words for the more productive criterion and the less productive one are higher for the semantic than for the phonologic task. NIRS data showed that both groups activated prefrontal cortex, without difference between them. In addition, less educated participants tend to have bigger activations in the left hemisphere regardless of the task and the criterion. On the other hand, higher educated participants’ activations vary according to the task and the criterion unlike the HAROLD model’s predictions.
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Rendements de l'éducation chez les jeunes canadiens âgés de 21 à 35 ans : différences provinciales et de genreBourbeau, Emmanuelle 10 1900 (has links) (PDF)
La présente analyse a pour but d'examiner l'évolution des rendements de l'éducation et de l'expérience de 1990 à 2005 au Canada. L'analyse repose sur les données du Recensement canadien de la population pour les années 1991, 1996, 2001 et 2006. L'accent est mis sur les revenus (gains) des jeunes adultes âgés de 21 à 35 ans au moment du recensement selon des niveaux de scolarité très détaillés, la province et le genre. Nous estimons des équations de salaire avec la méthode des moindres carrés ordinaires. Les rendements de l'éducation sont très différents d'une province à l'autre et ils sont particulièrement élevés dans la partie ouest de la nation. Au fil du temps, ils sont assez stables mais ils augmentent pour les femmes en 2005 comparativement à 2000 et ce particulièrement pour les baccalauréats et les diplômes plus élevés. Ceci est surprenant vu l'augmentation importante de l'offre de travail des femmes plus scolarisées depuis 1991. Ces rendements peuvent expliquer partiellement la raison pour laquelle autant de femmes se tournent vers les études universitaires au fil du temps. Il est également étonnant que les hommes n'aient pas emboîté le pas, étant donné que les rendements sont aussi élevés pour eux. Les rendements de l'éducation universitaire sont nettement plus élevés que les rendements pour le collège ou le CEGEP. De plus, les rendements pour les diplômes de métier sont beaucoup plus élevés pour les hommes que pour les femmes. L'écart entre les hommes et les femmes au niveau des études universitaires va certainement aider à diminuer l'écart salarial entre les genres. Néanmoins, les analystes de politiques publiques doivent se sentir interpellés par la différence entre les hommes et les femmes dans la participation aux études universitaires.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capital humain, différentiel salarial, rendements de l'éducation, rendements de l'expérience, jeunes travailleurs, provinces canadiennes.
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Apports de l’imagerie optique à l’étude de l’impact du niveau de scolarité sur la contribution des lobes frontaux à la production de motsMaheux, Manon 08 1900 (has links)
Le vieillissement normal est associé à une réorganisation cérébrale qui peut être influencée par plusieurs facteurs. Des théories comme la réserve cognitive de Stern (2002) tentent d’expliquer les effets de ces différents facteurs. Certains, le niveau de scolarité par exemple, sont encore mal connus. Pourtant, le niveau de scolarité est connu pour avoir un impact sur les performances cognitives tout au long de la vie. Le but de ce mémoire est d’étudier les effets du niveau de scolarité sur l’oxygénation cérébrale de personnes âgées en santé lors d’une tâche d’évocation lexicale orthographique et sémantique. Chaque tâche est divisée selon un critère « plus productive » et « moins productive ». Les âgés faiblement scolarisés produisent moins de mots que les âgés fortement scolarisés. De plus, la différence de mots produits entre le critère plus productif et moins productif est plus grande pour la tâche sémantique que pour la tâche orthographique. Du point de vue hémodynamique, les deux groupes ont des activations semblables, contredisant le phénomène HAROLD. De plus, les participants peu scolarisés tendent à activer de façon plus importante l’hémisphère gauche, peu importe la tâche ou la condition. Par contre, les activations varient selon la tâche et la condition dans le cas du groupe fortement scolarisé. / Normal aging is associated with cerebral reorganisation which can be influenced by many factors. For example, the theory cognitive reserve (Stern, 2002) is trying to explain how those factors can have an impact on the reorganization. However, some factors, such as educational level, are known to have an impact on cognitive performance. The aim of this dissertation is to study the effect of educational level in cerebral oxygenation of healthy older adults during both phonologic and semantic verbal fluency tasks. Each task is divided into two criteria: more productive and less productive. Behavioural data showed that less educated elderly generate fewer words than more educated ones for both tasks. Moreover, the differences between the number of words for the more productive criterion and the less productive one are higher for the semantic than for the phonologic task. NIRS data showed that both groups activated prefrontal cortex, without difference between them. In addition, less educated participants tend to have bigger activations in the left hemisphere regardless of the task and the criterion. On the other hand, higher educated participants’ activations vary according to the task and the criterion unlike the HAROLD model’s predictions.
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