161 |
Gli investimenti stranieri nel Nord Africa in prospettiva storica : il caso della TunisiaLoreti, Alessio 16 March 2001 (has links) (PDF)
La ricerca mira ad un'analisi degli investimenti stranieri in Nord Africa in prospettiva storica con particolare riferimento alla tendenza degli investimenti diretti nell'industria manifatturiera in Tunisia. Le ragioni storiche che determinano gli investimenti stranieri in Tunisia saranno prese in considerazione nella prima parte dello studio e riguardano essenzialmente la struttura economica del periodo precoloniale e l'esperienza del colonialismo. Nella parte centrale della ricerca verranno presi in esame l'ambiente economico dei paesi del Nord Africa per gli investimenti stranieri, le relazioni euromaghrebine, i rapporti bilaterali tra i paesi del Nord Africa e le diverse politiche d'incentivazione agli investimenti. Nell'ultima parte invece verrà analizzata la tendenza dei flussi d'investimento verso i paesi del Nord Africa con particolare riferimento al caso della Tunisia e verranno presentati i risultati di una ricerca sul campo effettuata su un campione limitato di imprese straniere attive in Tunisia.
|
162 |
L'éducation à la citoyenneté : dressage ou libération ?Kede Onana, Magloire 07 December 2011 (has links) (PDF)
De 1990 à 2004, j'ai exercé divers postes de responsabilité dans l'éducation nationale au Cameroun. D'abord comme directeur de Collège puis comme proviseur. J'ai pu mesurer les difficultés qu'il y avait à réaliser les exigences actuelles de scolarisation, dans un contexte marqué non seulement par un profond désarroi d'une population partagée entre la modernisation et la tradition mais aussi le progrès technique et l'unification du monde. L'expérience des anciens philosophes aidant, et au regard de ces enjeux, j'ai entrepris dans ce travail d'interroger ce qui, chez Platon, Aristote, Rousseau, Kant, nous permet de maintenir voire de perfectionner les valeurs humanistes énoncées lors du miracle grec. Platon enseigne une pédagogie visant à une transformation politique, ou tout aussi bien une politique visant à une nouvelle pédagogie : il veut construire un homme nouveau, pleinement homme. Avec lui, débutent les grandes utopies politiques et pédagogiques ; utopies sans doute, mais qui témoignent que l'homme est dans la mesure où il vise un idéal de soi ; même si la République pense la construction et la destruction cycliques du régime politique (et de la pédagogie), elle ouvre à l'humanité l'imprévisibilité de l'Histoire. Aristote se défend de rêver ; il observe les sociétés de son temps, les décrit, les critique, les apprécie. Faute de pouvoir construire une société idéale, il défend la moins mauvaise : un mixe d'oligarchie et de démocratie, marqué par la domination de la classe moyenne. Mais, chez Aristote comme chez Platon, seuls accèdent à la pleine citoyenneté et à l'éducation plénière, seuls sont citoyens, les hommes " libres ", non seulement les esclaves mais les travailleurs manuels sont exclus de la citoyenneté. Nous sommes dans la cité grecque : le citoyen gère sa maison et la République, il la défend à la guerre, mais il ne se souille pas de basses besognes. Rousseau pense dans le contexte d'une monarchie déclinante, où s'éveillent fortement les besoins de liberté et d'égalité. S'il est pessimiste relativement au progrès humain, il estime que ce progrès culturel est sans retour en arrière possible ; il s'agit donc de fonder le régime politique permettant à l'humanité, lancée dans l'Histoire, par l'aventure de l'Histoire, dans un destin imprévisible, de s'accomplir de la meilleure façon. Le Contrat social fonde le régime politique légitime, l'Emile esquisse la réforme pédagogique qui permettra de l'instaurer, en se fondant sur la bonté originelle de la nature humaine. Kant est convaincu que l'Histoire mène une humanité devenue adulte vers son unification. Les âges de guerre et d'oppression vont se terminer. Mais Kant ne partage pas l'optimisme de Rousseau quant à la nature humaine ; ce qu'il y a de bon dans l'homme, c'est la conscience du devoir- mais on peut dire non au devoir. C'est à partir du devoir que l'éducation pourra former les humains capables de gérer en paix une humanité nouvelle. Cette humanité nouvelle, le prodigieux développement des techniques depuis le milieu du XIXè siècle l'a créée, mais pas exactement comme elle était rêvée : deux terribles guerres mondiales ont bien fait décliner la croyance au progrès. C'est dans cette situation confuse, hésitante, que ce travail a été conçu et mené. Le progrès technique et les nouveaux modes de vie qu'il a suscités amènent bien plus d'interrogations et d'inquiétudes que de certitudes. La méditation des grands penseurs d'autrefois devait nous aider à nous attaquer aux problèmes d'aujourd'hui. Par-delà leurs divergences, Platon, Aristote, Rousseau, Kant, se rejoignent en constatant l'implication mutuelle de la politique, gouvernement des hommes, et de l'éducation, formation des citoyens de demain ; comme le dit explicitement Aristote, chaque type de régime politique a sa pédagogie spécifique...
|
163 |
Les fondements éthiques de la Responsabilité SocialeVallaeys, François 05 December 2011 (has links) (PDF)
Nous sommes devenus insoutenables. Il faut organiser une responsabilité globale pour prendre soin deseffets systémiques planétaires de l'action collective. La Responsabilité Sociale peut être le modèlepratique de cette responsabilité au niveau des organisations. Mais il faut pouvoir fonder éthiquementcette nouvelle responsabilité collective, sans auteur, prospective, et qui n'impute plus tant les actes enles attribuant à des sujets que les impacts des actes en créant des collectifs solidaires. C'est ce que nousfaisons dans cette thèse, en fondant une éthique à trois dimensions : vertu, justice, soutenabilité ; et enreformulant la Responsabilité Sociale des Sciences comme celle des Entreprises sous l'égide d'uneéthique de la discussion. Sur ces fondements éthiques, la Responsabilité Sociale ne peut plus êtreconçue comme engagement volontaire mais comme devoir à institutionnaliser par régulation hybridede notre coresponsabilité
|
164 |
L'Espagne, un nouveau pays d'immigration : l'exemple des immigrées roumaines (analyse comparative)Treffot, Anne-Elisabeth 18 December 2013 (has links) (PDF)
Ce travail porte sur le phénomène de l'immigration en Espagne et son impact dans la société espagnole contemporaine. L'étude de l'arrivée de nombreux migrants en Espagne permet en effet de rendre compte de l'évolution de la société espagnole: D'une part en analysant comment et pourquoi un pays traditionnellement exportateur de main d'œuvre a pu attirer des immigrants; d'autre part en observant ce que l'Espagne a fait pour intégrer ces flux migratoires. L'analyse de ce phénomène se fait à travers un prisme particulier, celui des femmes roumaines. Les Roumains sont depuis quelques années la première nationalité étrangère en Espagne. Je présente ici les différentes étapes de l'immigration roumaine et ses caractéristiques, et enquête auprès de migrantes roumaines. Je veux en effet, à travers leur expérience, mettre en lumière certains aspects importants de la société espagnole contemporaine (dans la mesure où ils sont révélateurs de l'attitude de cette société face à des problèmes nouveaux). Je m'intéresse également à quelques cas particuliers, afin de présenter l'immigration roumaine dans toute sa diversité: j'analyse l'immigration des Roumaines roms et reviens également sur la situation de femmes roumaines en situation de marginalisation: les Roumaines victimes de réseaux de proxénétisme, et les Roumaines détenues en Espagne. Par ailleurs, il m'a semblé tout aussi essentiel de déterminer la vision que la société espagnole a des immigrés, et en particulier des Roumains à travers l'analyse d'un corpus journalistique qui reflète la période comprise entre la fin des années 90 et 2013, et complète cette analyse de l'immigration roumaine. Dans les années 50, des flux migratoires d'un tout autre ordre se sont dirigés vers l'Espagne franquiste: J'évoque l'exil en Espagne, sujet encore très inédit et très rarement objet de recherches. Ce travail, qui porte essentiellement sur l'immigration en Espagne, présente, en outre une comparaison ponctuelle avec la situation en France Cette brève analyse permet de comparer et de nuancer ce qui, dans l'expérience migratoire des Roumaines en Espagne et en France est semblable ou foncièrement différent.
|
165 |
Ordre et justice chez Jean-Jacques RousseauAmbririki, Hamidani-Attoumani 02 October 2009 (has links) (PDF)
Il s'agit d'examiner les rapports solidaires mais paradoxaux entre ordre et justice, chez Rousseau, en tenant compte de la variété des contextes dans lesquels les deux concepts entrent en rapport, notamment dans les domaines de la nature et de la société. D'une manière générale, l'ordre semble prééminent dans l'œuvre rousseauiste. Mais sans la justice, la valeur positive de l'ordre se retourne en valeur négative. L'ordre est alors injuste, ou encore, l'ordre apparent masque un désordre réel. Les rapports entre les deux concepts dépendent donc du point de vue adopté : ontologique et métaphysique, ou bien critique et évaluatif. L'interdépendance de ces concepts est encore compliquée par leur polysémie. L'ordre se présente sous forme naturelle, sociale et individuelle, et la justice obéit à un double paradigme : un paradigme naturel et un paradigme rationnel. Cependant, ces deux modèles ont leurs limites. Pour résoudre le problème posé par l'existence d'un ordre injuste, Rousseau combine égalité et inégalité, et propose une théorie de l'éducation de l'individu à la justice.
|
166 |
La traduction entre outil d'enseignement et discipline scientifique : le cas de l'espagnol au Gabon et en Guinée-EquatorialeOkome Engouang, Liliane-surprise 03 June 2013 (has links) (PDF)
La présente étude a consisté à traiter de différents points relatifs à la traductologie et à la traduction. Après avoir mis en exergue les différentes théories qui tentent de définir et de cerner l'acte de traduire, nous nous sommes interrogé sur la question de la traduction sous deux aspects. En classe de langue, elle constitue avant tout un outil didactique. Dans le cadre de formation spécialisée, la traduction constitue un vecteur de la communication intra et interculturelle. En outre, la question de la scientificité de la traductologie étant toujours d'actualité, nous nous sommes servis des données épistémologiques pour aborder ce point. De cette étude, il a été retenu que du fait de son interdisciplinarité, la traductologie s'occupe aussi bien de la traduction humaine que celle à la machine. De fait, la discipline transcende les sciences humaines pour se placer également au niveau des sciences formelles à travers les calculs statistiques qui s'inscrivent dans la programmation des logiciels. Après avoir étudié les programmes de formation en traduction de certains établissements des pays occidentaux, notre ambition a été ensuite de voir de quelle façon est envisagée sa pratique en milieux exolingue et dans les classes de langues universitaires du Gabon et de la Guinée-équatoriale. Pour ce faire, nous avons effectué une enquête de terrain qui nous a permis d'identifier certains manquements tels que la non spécialisation des enseignants (au Gabon) et l'inexistence de la formation (en Guinée-équatoriale). Les problèmes notés lors de l'enquête de terrain nous ont amenés à proposer quelques solutions.
|
167 |
Du rapport entre politique, économie et société civile dans la philosophie classique anglaise de Hobbes à MandevilleHafidhi, Olfa 28 October 2013 (has links) (PDF)
Penser le rapport entre la politique, l'économie et la société civile de Hobbes à Mandeville, c'est traiter l'individu et les différentes transformations qu'il subit ; c'est-à-dire penser l'individu dans l'état naturel, dans l'état social et selon ses fonctions économiques. Chez Hobbes, pour arriver à un individualisme complet, il faut passer par un renoncement aux pouvoirs et aux facultés naturels de l'individu dans le cadre d'un état civil dans lequel le bien particulier s'accorde avec le bien commun; les biens des particuliers s'expriment en termes de propriété. Chez Mandeville le passage du naturel au social s'explique par le principe d'adaptation spontanée de l'individu à la nécessité de la production économique. Mandeville établit, contrairement à Hobbes, que l'harmonie des intérêts est involontaire et objective. D'où, l'homme économe de Mandeville est identifié par le travail ; pour Hobbes c'est le contrat qui permet de déterminer les premiers traits de l'individu économe. Dans ces deux ordres économiques différents, une théorie, que j'appelle " économico-individualiste ", est ainsi nécessaire pour expliquer, comprendre et déterminer d'une part l'artificialisme de Hobbes, d'autre part, le hasard et la spontanéité de Mandeville.
|
168 |
Le concept de citoyenneté : une exploration de ses relations avec les catégories de « société civile » et d’« État » dans le contexte espagnol contemporain / The concept of citizenship : the study that explores the relations between the citizenship and the categories of¨civil society¨ and ¨the state¨ in the Spanish contemporary context. / El concepto de ciudadanía : una exploración de sus relaciones con las categorías de «sociedad civil» y «Estado» en el contexto español contemporáneoSuárez Ruiz, Hero Daniel 21 January 2013 (has links)
La présente recherche doctorale prétend, depuis la philosophie politique, penser les relations entre les individus et la collectivité, au moyen de l’exploration de trois catégories utilisées en référence aux systèmes démocratiques actuels, à savoir les catégories de « citoyenneté », de « société civile » et d’ « État ». Le sens de la recherche repose sur l’approfondissement, depuis une perspective démocratique, de la valeur épistémologique des trois catégories lors d’une réflexion sur les limites et les possibilités offertes par ces systèmes politiques à l’égard des individus, du point de vue de différents courants théoriques. De même, notre recherche, dans une tentative d’appliquer les résultats nés de l’exploration des concepts, esquisse un portrait de la société espagnole contemporaine, à travers lequel nous avons tenté de montrer ses relations avec le système démocratique, en se fondant sur les liens établis entre les individus et la collectivité sur le territoire espagnol, à partir des trois catégories. / This PhD investigation pretends to analyse the relations between the individuals and the communities by usage of political philosophy and taking into consideration the examination of three categories:citizenship, civil society and the state. These categories are usedwhen one refers to contemporary democratic systems.The purpose of this thesis is to study in depth the cognitive value of three above mentioned categories from democratic perspective and when thinking of the limits and opportunities that the political systems offer to the individuals in different theoretical trends. At the same time this investigationis trying to apply the results extracted from the examination of the concepts and drawsa picture of the contemporary Spanish society by showing its relations with democratic system. This system is presented from the perspective of the links that are established between the individuals and the community in Spain and looking into the three categories. / La presente investigación doctoral pretende, desde la filosofía política, pensar las relaciones entre los individuos y las colectividades, mediante la exploración de tres categorías utilizadas para referirse a los sistemas democráticos del presente, esto es, las categorías de «ciudadanía», «sociedad civil» y «Estado». El sentido de la misma es el de profundizar, desde un punto de vista democrático, en el valor epistemológico de las tres categorías a la hora de pensar los límites y las posibilidades que ofrecen dichos sistemas políticos para con los individuos desde diferentes corrientes teóricas. Al tiempo, nuestra investigación, en un intento por aplicar los resultados extraídos de la exploración de los conceptos, traza un retrato de la sociedad española contemporánea, mediante el que se intentan mostrar sus relaciones con el sistema democrático desde la perspectiva de los vínculos que se establecen entre los sujetos y la colectividad en el país ibérico a partir de las tres categorías.
|
169 |
L'Europe des arts : la participation des peintres étrangers au Salon, Paris 1852-1900 / Arts of Europe : foreign painters' participation at the Paris Salon, 1852-1900Cazes, Laurent 28 November 2015 (has links)
Depuis l'apparition des expositions universelles jusqu'à la création des sécessions européennes, le Salon parisien a joué un rôle plus ou moins déterminant dans la carrière de centaines de peintres étrangers. Sans partis-pris esthétique, le corpus d'œuvres, d'artistes et de textes étudiés retrace la présence et la réception de la peinture étrangère au Salon de 1852 à 1900. L'histoire politique et administrative de l'institution révèle un statut de l'exposant étranger presque inexistant au début du Second Empire, qui devint une question majeure à la fin du siècle, liée à la création de la Société nationale des beaux-arts. Hasardeuse et compétitive, l'expérience du Salon constituait pour l'ensemble des artistes un enjeu considérable, tant symbolique que commercial. Les carrières parisiennes des peintres étrangers, depuis le séjour de formation jusqu'à l'impact de l'exposition au Salon, se prêtent moins que celles de leurs homologues français à une opposition entre sphère officielle et sphère indépendante; elles décrivent un système des beaux-arts largement ouvert sur le monde et sur l'ensemble du champ artistique. La réalité internationale des expositions parisiennes eut un profond impact sur l'évolution et la définition d'un art français qui en fit rapidement un motif d'hégémonie. Contrairement au cloisonnement nationaliste des expositions universelles, le brassage du Salon décrit l'unité et la diversité des forces créatrices européennes. L'expression nationale participe d'une communauté de démarches et de formes, et l'Europe des arts ne peut se réduire ni aux catégories d'écoles nationales, ni aux catégories de style de la tradition moderniste. / From the origin of World Fairs until the creation of the European secessions, the Paris Salon played a fairly significant role in the careers of hundreds of foreign painters. Avoiding aesthetic biases, the corpus of works, artists and texts studied traces the presence and the reception of foreign painting in the Paris Salon, from 1852 to 1900. The political and administrative history of the institution reveals the evolution of foreign painter status: from almost nonexistent at the beginning of the Second Empire, to a major issue at the end of the century, linked to the creation of the Société Nationale des beaux-arts. Risky and competitive, the Salon experience was a considerable challenge for all artists, both symbolic and commercial. Parisian careers of foreign painters, from their training studio to their exposition in the Salon, are less interpretable than for their French counterparts as an opposition between official and independent sphere; Fine Art system appears as wide open to the world and to the whole artistic field. The international dimension of Paris exhibitions had a profound impact on the evolution and the definition of French art who quickly built a hegemonic pattern on it. Unlike the nationalist partitioning of world fairs, the melting of the Salon is an image of the unity and diversity of European creative forces. The national expression is part of a community of approaches and expressions, and Arts of Europe cannot be categorized into national schools nor the style categories of the modernist tradition.
|
170 |
L'émergence des "intellectuels intermédiaires" en Iran dans le prolongement de la révolution islamique de 1979 / The coming out in Iran of the '' intermediary intellectuals '' in continuation of the Islamic revolution of 1979Mousavi, Monika 27 June 2018 (has links)
Cette recherche se donne pour objet d’étudier une théorie récente, très discutée à l’heure actuelle, à savoir l’émergence des ‘‘ intellectuels intermédiaires ‘’ dont la finalité était un encouragement à la démocratie en Iran à partir des années 1990 jusqu’à nos jours. Ce courant d’idées, même s’il n’a jamais été perçu comme parfaitement structuré, comporte des spécificités concrètes qui la distingue des générations d’intellectuels précédentes, de sorte qu‘on pourrait dire que cette nouvelle génération de par ses idées, réflexions et par son engagement social, pose les bases d’une refondation de la notion et de l’identité de l’intellectuel en Iran. Il en émerge alors une nouvelle substance de l’intellectualité qui engendre, au fur et à mesure de son évolution, un passage des intellectuels classiques et ambitieux (« d’avant-garde ») aux intellectuels intermédiaires.La première partie de cette étude s’articulera autour de l’analyse et de la présentation du discours des quatre générations d’intellectuels, du contexte de leur apparition en Iran, et tout particulièrement de celle des intellectuels intermédiaires. Ensuite, nous aborderons les différents aspects et les nombreux facteurs qui ont permis la naissance de ce mouvement avec une attention tout d’abord pour les facteurs externes ; l’influence de l’environnement international et des différents écoles de la pensée, l’apparition de nouveaux discours sur la modernité puis sur la postmodernité, , l’accélération de la diffusion de leurs idées à travers l’usage d’internet et des réseaux sociaux (qui tissent et renforcent les liens entre les différentes forces sociales). Puis dans un second temps nous nous intéresserons aux facteurs internes; l’épreuve de bouleversements politiques choquants, entrainant un regard plus critique que les discours précédant et la mise en avant de valeurs démocratiques depuis les mouvements réformistes apparus pendant les années 1996 et 1997. Ces changements sociopolitiques sont pour beaucoup dans l’affaiblissement du courant des « intellectuels religieux ».La deuxième partie de cette étude portera sur les trois axes, autour desquels les intellectuels, au cours de l’histoire des idées en Iran, ont conçu les interactions sociales : Occident, état, et religion. Ils s’efforceront tout le long de l’histoire iranienne de répondre à des questions ayant trait à ces trois thèmes. Les réponses des intellectuels intermédiaires ont rencontrés beaucoup de succès en proposant des réponses à de réelles inquiétudes sociales. En effet, ils ont réussi à schématiser des plans d’action pour atteindre leurs objectifs et à mettre en relief une dimension plus pragmatique de la société iranienne contemporaine. On n’a pas souvent pu en dire autant pour les générations précédentes d’intellectuels.Le but principal de cette recherche est d’étudier comment ces intellectuels intermédiaires fondent leurs convictions et leurs actions, avec en toile de fond une marche déterminée vers la démocratie. La démarche de ces intellectuels est marquée par cet engagement pour la démocratie, et la coexistence des différents courants d’idées dans la société iranienne. Pour ces intellectuels toutes réflexions ou action doit prendre en compte le caractère indissociable des notions de démocratie, d’occident et de religion au sein d’une sphère politique ou l’état possède tous les attributs de la souveraineté. D’ailleurs leur orientations se conforment à la plupart des principes démocratiques; la tolérance, la liberté de pensée, la liberté d’expression et le pluralisme, le sécularisme, la souveraineté du peuple, le droit de citoyenneté, le dialogue entre tous les force sociales, une société libre et sans censure. Ce contexte sera abordé au cours de la dernière partie de la recherche. / The aim of this research is to study a recent theory, much discussed at present, namely the emergence of "intermediary intellectuals" whose purpose was to encourage democracy in Iran from the 1990s to the present. 'nowadays. This stream of ideas, even though it has never been perceived as perfectly structured, has concrete specificities that distinguish it from previous generations of intellectuals, so that one could say that this new generation by its ideas, reflections and by its social commitment, lays the groundwork for a refoundation of the notion and identity of ‘the intellectual’ in Iran. Eventually, a new form of intellectuality emerges that gradually witnesses the creation of an evolution in itself which is a transition from classical and ambitious ("avant-garde") intellectualism to the intermediary intellectualism. The first part of this study will articulate the presentation as well as the analysis of the discourse of four generations of intellectuals, the context of their appearance in Iran, and especially that of the intermediary intellectuals. Then we will discuss the different aspects and the many factors that led to the birth of this movement with the main focus laid on external factors; these factors include the influence of international environment and different schools of thought, the appearance of new discourses on modernity followed by postmodernity, the acceleration of the diffusion of their ideas through the use of the Internet and social networks (which weave and reinforce the links between the different social forces). This part will be followed by a focus on internal factors such as shocking political upheavals, leading to a more critical perspective and the promotion of democratic values since the reformist movements that appeared during the years 1996 and 1997. One of the reasons for these socio-political changes is the weakening of the notion of "Religious intellectualism" which is happening along the mentioned changes. The second part of this study will focus on the three axes around which intellectuals, during the history of ideas in Iran, have conceived social interactions: the West, the state, and religion. They will strive throughout Iranian history to answer questions related to these three themes. Intermediary intellectuals' responses have been very successful in providing answers to real social concerns. Indeed, they have succeeded in schematizing action plans to achieve their goals and highlighting a more pragmatic dimension of contemporary Iranian society. It has not often been said so for previous generations of intellectuals. The main purpose of this research is to study how these intermediary intellectuals base their convictions and actions, against the backdrop of a determined march towards democracy. The approach of these intellectuals is marked by this commitment to democracy and the coexistence of different currents of ideas in Iranian society. For these intellectuals all reflections or actions must be taken in light of the inevitable essence of the notion of democracy, the West and religion within a political sphere where the state has all the attributes of sovereignty. Moreover, their orientations conform to most democratic principles, such as tolerance, freedom of thought, freedom of expression and pluralism, secularism, the sovereignty of the people, the right of citizenship, dialogue among all social forces, and a free and uncensored society. This context will be addressed during the last part of the research.
|
Page generated in 0.0316 seconds