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Construire une alternative à l’agriculture industrielle : Les organisations paysannes et la souveraineté alimentaire au Québec et à OaxacaLeveille, Lise-Anne 23 August 2013 (has links)
Le régime agroalimentaire dominant, qualifié de corporatif, marchand et industriel, est le produit de la mondialisation néolibérale. Les tenants de ce libéralisme soutiennent qu’il n’existe pas d’alternative viable. Pourtant, en agriculture, les mouvements paysans proposent des alternatives plus justes et écologiques. En partant de ce point, la thèse répond aux questions suivantes : quelle est l’importance de ces mouvements dans la défiance au modèle dominant? Comment les organisations paysannes du Nord et du Sud s’approprient-elles et adaptent-elles l’idée de souveraineté alimentaire? Et comment tentent-elles de mettre en pratique les principes qui y sont associés?
La thèse se construit autour de deux études de cas, l’Union paysanne au Québec et l’UNOSJO à Oaxaca, pour démontrer que les organisations paysannes du Nord et du Sud ont adopté et se sont approprié le concept de souveraineté alimentaire afin de promouvoir, de mettre en œuvre et de consolider des régimes agroalimentaires alternatifs plus écologiques et plus justes. Ces alternatives se construisent sur le respect des pratiques ancestrales et la construction d’une identité collective au sein des organisations. L’approche polanyienne permet de comprendre le contre-mouvement créé par les organisations paysannes s'opposant aux conséquences néfastes du modèle dominant qui met leur qualité de vie et leur survie en danger. L’approche de Gibson-Graham permet de saisir comment les organisations paysannes proposent des modèles alternatifs qui intègrent l’activité agricole au sein d’une économie plurielle, c’est-à-dire une économie qui intègrent les aspects culturels, politiques et écologiques.
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Construire une alternative à l’agriculture industrielle : Les organisations paysannes et la souveraineté alimentaire au Québec et à OaxacaLeveille, Lise-Anne January 2013 (has links)
Le régime agroalimentaire dominant, qualifié de corporatif, marchand et industriel, est le produit de la mondialisation néolibérale. Les tenants de ce libéralisme soutiennent qu’il n’existe pas d’alternative viable. Pourtant, en agriculture, les mouvements paysans proposent des alternatives plus justes et écologiques. En partant de ce point, la thèse répond aux questions suivantes : quelle est l’importance de ces mouvements dans la défiance au modèle dominant? Comment les organisations paysannes du Nord et du Sud s’approprient-elles et adaptent-elles l’idée de souveraineté alimentaire? Et comment tentent-elles de mettre en pratique les principes qui y sont associés?
La thèse se construit autour de deux études de cas, l’Union paysanne au Québec et l’UNOSJO à Oaxaca, pour démontrer que les organisations paysannes du Nord et du Sud ont adopté et se sont approprié le concept de souveraineté alimentaire afin de promouvoir, de mettre en œuvre et de consolider des régimes agroalimentaires alternatifs plus écologiques et plus justes. Ces alternatives se construisent sur le respect des pratiques ancestrales et la construction d’une identité collective au sein des organisations. L’approche polanyienne permet de comprendre le contre-mouvement créé par les organisations paysannes s'opposant aux conséquences néfastes du modèle dominant qui met leur qualité de vie et leur survie en danger. L’approche de Gibson-Graham permet de saisir comment les organisations paysannes proposent des modèles alternatifs qui intègrent l’activité agricole au sein d’une économie plurielle, c’est-à-dire une économie qui intègrent les aspects culturels, politiques et écologiques.
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La réalisation de la souveraineté alimentaire au Sénégal dans une perspective de sécurité alimentaire : le cas de l'industrie laitièreLavoie, Simon 18 April 2018 (has links)
À ce jour, force est de constater que le système d’échanges de denrées alimentaires tel que balisé par l’Organisation mondiale du commerce et son Accord sur l’agriculture n’a pas su enrayer la faim et la malnutrition à l’échelle du globe. Aidée par l’évolution du droit international et par la vision altermondialiste de certains acteurs non-étatiques, l’émergence des concepts de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire teinte néanmoins les possibilités de développement agricole susceptibles de concourir à ces visées. Le Sénégal, un pays importateur net de produits agricoles, évolue de surcroît dans un contexte régional et international intégré supportant le paradigme de libéralisation des échanges des denrées alimentaires. Il en découle que les possibilités de développement de ses filières agricoles locales pour la réalisation de la souveraineté alimentaire dans une perspective d’amélioration ou d'atteinte de la sécurité alimentaire s’en trouvent façonnées. Plus particulièrement, le présent travail montre que l’évolution historique de l’organisation économique de l'industrie laitière sénégalaise a contribué à entretenir une dépendance face à la consommation de lait et de produits laitiers importés. Ce faisant, les déterminants de la sécurité alimentaire des populations urbaines et rurales se trouvent aujourd’hui davantage façonnés par les activités de la filière laitière d’importation que par celles de la filière laitière locale. Cependant, l’environnement législatif national et régional, tout comme les différentes politiques agricoles sénégalaises tendent à vouloir rectifier la situation. Alors que la flambée des prix du lait et des produits laitiers en 2006 est venue affecter négativement la sécurité alimentaire des populations, il semble que la réalisation de la souveraineté alimentaire prônée par la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale sénégalaise (LOASP), par la Politique agricole de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africain (PAU) et par la Politique agricole régionale de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP) soit d’autant plus nécessaire pour assurer un développement agricole et rural adéquat. Bien que plusieurs perspectives existent pour y parvenir, nous verrons que les contextes nationaux, régionaux et internationaux posent néanmoins quelques défis de taille.
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La souveraineté alimentaire dans une perspective de sécurité alimentaire durable : illusion ou réalité ? : le cas de la filière riz dans la commune de Malanville au Nord-Est du Bénin / Is the perspective of food safety through its sovereignty illusory? : examination of rice culture in the region of Malanville – Benin northKinhou, Viwagbo 31 January 2019 (has links)
Le riz est devenu une denrée de grande consommation au Bénin et les études prospectives le présentent comme la céréale qui sera la plus consommée en Afrique de l’Ouest dans les prochaines décennies. Malgré le potentiel rizicole dont dispose le Bénin et les stratégies nationales de promotion du riz, l’offre domestique est faible par rapport aux ambitions affichées par ce pays de parvenir à la souveraineté alimentaire. Cette thèse vise à analyser les mesures de politiques de souveraineté alimentaire en matière de riz dans une perspective de sécurité alimentaire durable. Des enquêtes exploratoires et approfondies ont été réalisées auprès des riziculteurs. Des données quantitatives et qualitatives ont été collectées à l’aide de questionnaires et guides d’entretien. Les résultats de cette recherche montrent que le riz local dispose d’un avantage comparatif par rapport au riz importé. Cependant, des efforts doivent être faits pour réduire les coûts de production afin de rendre le riz malanvillois plus compétitif. Le niveau d’instruction, l’accès au crédit, l’expérience en riziculture et le statut social du producteur peuvent contribuer à améliorer le taux d’adoption des technologies et augmenter la productivité. Une politique rizicole combinant simultanément une politique de soutien du prix, de subvention d’engrais spécifiques au riz, de culture attelée et agricole climato-intelligente augmenterait la production et permettrait de parvenir à la souveraineté alimentaire. / Rice has become a primary consumed product in Benin. Studies have revealed it will become the most consumed cereal in west Africa within the next decades. Despite the resources Benin possesses favouring rice culture and the government measures to promote it, the household supply remains unsatisfactory when compared to the objective set by the country to reach food sovereignty. The present essay analyses the government policies in order to reach a sustainable food sovereignty through rice culture. In depth, exploratory surveys have been conducted among the rice farmers. Qualitative and quantitative data was collected through structured questionnaires and guided interviews revealing the comparative advantage local rice has over imported one. Efforts have yet to be made in order for Malanville rice famers to reduce their production costs and become more competitive. Education level, access to loans, rice farmers experience as well as their social status are the key factors influencing the implementation of new technologies allowing an increase of productivity. Rice production and food sovereignty should be attained by implementing simultaneously income support policies, funded fertilizers, climate-smart culture and ploughing by oxen.
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Promotion des droits des femmes en Afrique et impact sur la souveraineté alimentaire : le cas des coopératives vivrières en Afrique occidentale / Women's rights promotion in Africa and impact on food sovereignty : the case of food cooperatives in West AfricaOuffoue, Allamo Amoin Marina 11 December 2013 (has links)
Avec la consécration du principe d’égalité dans la Charte des Nations unies, un imposant corpus de promotion et de protection des droits des femmes a été érigé au niveau international. Au niveau régional africain, sous la pression de mouvements féministes, une volonté politique de promotion et de défense des droits humains fondamentaux des femmes africaines a été impulsée. Dans le contexte ouest-africain, au regard du fort potentiel productif agricole des femmes, compte tenu de la place centrale de l’agriculture dans l’ensemble des dynamiques de développement, la question de l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme, se pose avec acuité. Il s’agit d’une question centrale, aux enjeux essentiels depuis que, les États de la sous-région ouest-africaine se sont engagés sur la voie de la souveraineté alimentaire. La présente étude décrit le statut juridique réel des femmes en Afrique occidentale, analyse en quoi ce statut influe les dynamiques de développement et les stratégies de lutte contre la pauvreté et la faim. Prenant comme angle d’analyse les dynamiques organisationnelles mises en place par les femmes agricultrices, elle s’interroge par ailleurs, sur la situation paradoxale de ces dernières, en ce qui concerne d’une part, leur contribution essentielle à la souveraineté alimentaire, et d’autre part, les violations et dénis de droits et, les violences et discriminations sexospécifiques auxquelles elles sont confrontées, et, propose des pistes susceptibles d’exploiter rationnellement et exponentiellement le potentiel des femmes, afin de permettre à la sous-région ouest-africaine de s’engager effectivement, avec sérénité et assurance sur la voie de la souveraineté alimentaire / Since the establishment of the equality principle in the UN Charter in 1945, an impressive women’s right promotion and protection body was subsequently erected worldwide. In Africa, pressure from feminist movements resulted in a political will of African women’s fundamental human rights promotion and defense. Regarding women’s productive potential in the West African context, due to the central role of agriculture in the overall dynamic development, the gender equality and women empowerment issue arise with more interest. This is an issue of cardinal importance since the West African governments committed themselves to insuring food sovereignty. This study describes the true legal status of women in West Africa, analyzes how this status affects the dynamics of development and anti-poverty and hunger strategies. The analysis angle here is the effective organizational structure set up by women farmers and it also examines the paradoxical situation of rural women farmers regarding, on the one hand their vital contribution to food sovereignty, and on the other hand rights violations and denials, and gender-based discrimination they face, and suggests possible ways of rationally and exponentially exploiting women’s potential, in order to enable the West-African sub-region to fully commit itself on the way of food sovereignty with serenity and assurance.
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Politique agricole en Afrique Subsaharienne : le Gabon vers la souveraineté alimentaire? / Agricultural Policy in Sub-Saharan Africa : gabon toward Food Sovereignty?Bekale B' Eyeghe, Fidèle 04 June 2010 (has links)
L’Afrique Subsaharienne avec une croissance démographique urbaine spectaculaire et une agriculture vivrière déficitaire n’a plus la capacité de nourrir la totalité de ses habitants : résultat des politiques de développement mis en place depuis les indépendances. Pour faire face à une demande alimentaire sans cesse croissante, surtout au niveau des zones urbaines, les pays subsahariens en général et le Gabon en particulier, grâce à son économie de rente, a recours aux importations massives de produits alimentaires souvent éloignés, voire incompatibles avec les habitudes alimentaires et/ou des us et coutumes des populations endogènes. Cependant, le Gabon contrairement à bon nombre de pays subsahariens, dispose d’importantes potentialités agricoles susceptibles de lui assurer aujourd’hui sa souveraineté alimentaire (climat, végétation, sols, réseau hydrographique, faible densité de population, etc.). Or, la récente crise économique mondiale à l’origine d’une crise alimentaire internationale sans précédent qui a d’ailleurs provoqué des émeutes de la faim dans plusieurs pays subsahariens, vient une nouvelle fois interpeller non seulement les autorités de l’Afrique Noire, mais aussi la communauté internationale toute entière quant à l’urgente nécessité d’un développement agricole vivrier local africain. En somme, la fragilité de la sécurité alimentaire mondiale, les stratégies géopolitiques des pays du Nord, la spéculation agricole internationale et la situation des économies africaines ont orienté notre réflexion sur la dépendance alimentaire excessive des pays subsahariens, à l’instar du Gabon, et nous ont conduits à revisiter dans cette thèse ce que pourrait être une politique de la souveraineté alimentaire. Cette démarche stratégique apparaît, au vu de ce qui précède, comme une nécessité politique, économique, culturelle et environnementale si l’on entend freiner, voire limiter au maximum, la dépendance alimentaire excessive et si l’on entend assurer un développement durable de cette région en général et du Gabon en particulier. / Having a spectacular urban population growth and an overdrawn food-producing agriculture (farming), Sub-Saharan Africa cannot feed the totality of its inhabitants any more. This is the result of development policies set up since independence. To face a continuous increasing food demand, especially in urban zones, sub-saharan countries in general, and Gabon in particular -thanks to its economy of pension- rely on massive import of food products, often from far abroad and incompatible with the food habits and\or habits and customs of the endogenous populations. However, Gabon, unlike most of sub-saharan countries, disposes of important agricultural potentialities susceptible to insure today its food sovereignty (climate, vegetation, grounds, water system, low density of population, etc.). But the recent world economic crisis, which is at the origin of an unprecedented international food crisis, causing riots of hunger in several sub-saharan countries, is once again calling the vigorous attention of not only African authorities, but also of the whole international community regarding a fierce urgency to promote the development local food-producing agriculture in Africa. In fact, the fragility of the global food safety, the geopolitical strategies of Western countries, the international agricultural speculation and the situation of the African savings guided our reflection on the excessive food dependence of sub-saharan countries, as for Gabon, and led us revisit in this thesis what could be a policy of food sovereignty. Considering what precedes, this strategic approach appears as a political, economic, cultural and environmental necessity if we intend to break or limit the most as possible the excessive food dependence and insure a sustainable development in this region in general and Gabon in particular.
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Géographie du système alimentaire des Inuit du Nunavik : du territoire nourricier au supermarchéLamalice, Annie 03 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université de Montpellier / Cette thèse se penche sur la transition du système alimentaire du Nunavik et sur ses conséquences pour le bien-être des Inuit. Elle soumet l’hypothèse que la nouvelle configuration territoriale du système alimentaire modifie les interactions humains-milieux, ce qui le rend incompatible à la fois avec les écosystèmes du Nunavik, et avec la culture et l’identité inuit. L’intensification des liens entre économie inuit et économie globalisée concourt à placer les territoires nordiques dans une position d’échange inégal et de dépendance envers les producteurs et les fournisseurs d’un secteur agroalimentaire exogène au sein duquel les résidents du Nord ont peu d’occasions de se faire entendre. La souveraineté alimentaire à l’égard des aliments du marché est ainsi fortement limitée, ce qui affecte négativement la santé et le bien-être inuit. Des pistes de solution pour améliorer la résilience du système alimentaire, dont le développement de projets de jardinage communautaire et l’amélioration de l’accès aux aliments traditionnels, y sont explorées. La collecte des données pour réaliser les quatre articles qui forment le corps de cette thèse s’est échelonnée entre octobre 2015 et mars 2019 dans les villages nordiques de Kuujjuaq et Kangiqsujuaq, au Nunavik. La variété des méthodes utilisées, alliant les entretiens semi-dirigés, la réalisation de cartes mentales, des analyses de sol et des ateliers participatifs, a permis de relever le triple défi de l’interdisciplinarité, de la recherche-action participative et d’un terrain particulièrement difficile d’accès. Les résultats illustrent que les aliments traditionnels issus des activités de chasse, de pêche et de cueillette demeurent des vecteurs importants de la relation au territoire et du bien-être inuit, malgré le fait qu’ils ne représentent plus qu’une petite fraction de l’alimentation. La perte de mobilité et l’adoption d’un nouveau mode de vie, accompagnées et rendues possibles par la transition du système alimentaire, ont perturbé les interactions humains-milieux à différents niveaux. La plus grande pression exercée sur l'environnement naturel provient des activités humaines menées ailleurs sur la planète et d’un modèle de consommation incompatible qui génèrent de nombreuses externalités négatives sur l’environnement et la santé humaine. L’un des apports les plus significatifs de cette thèse est d’avoir montré comment les questions alimentaires, sociales, climatiques et énergétiques sont interreliées, et par quels mécanismes. La conclusion pointant les conséquences cumulatives des changements climatiques, de la contamination environnementale et de la colonisation fait une synthèse des enjeux auxquels est confronté le système socioécologique du Nunavik. / This thesis focuses on the transition of Nunavik’s food system and on the consequences of that transition for the region’s inhabitants. The thesis’s hypothesis is that the food system’s new territorial configuration changes the interactions between humans and the natural environment, and thus becomes incompatible with Nunavik’s ecosystems as well as Inuit culture and identity. Intensifying relations between the Inuit economy and the globalized economy put northern territories in a position of unequal exchange and dependency in relation to producers and suppliers from an exogenous agri-food sector that offers northern residents few opportunities to be heard. Food market sovereignty is thus severely restricted, which harms Inuit health and well-being. This thesis explores potential solutions for improving the food system’s resilience, such as developing community gardening projects and improving access to traditional foods. The data on which the four articles of this thesis are based was collected between October 2015 and March 2019 in the northern villages of Kuujjuaq and Kangiqsujuaq, in Nunavik. The variety of methods used, combining semi-constructed interviews, the development of mental maps, soil analyses and participatory workshops, made it possible to meet the triple challenge of interdisciplinarity, participatory action research, and terrain particularly difficult to access. The results illustrate that traditional foods from hunting, fishing and gathering activities remain major factors for the Inuit in their interactions with the natural environment and in their well-being, although those activities now represent only a small fraction of the food supply. Loss of mobility and the adoption of a new lifestyle, accompanied and made possible by the food system’s transition, have disturbed the interactions between humans and the natural environment on various levels. The greatest pressure exerted on the natural environment originates from human activities carried out elsewhere in the world and from an incompatible consumption model that generate numerous negative externalities on the environment and human health. One of the most significant contributions of this thesis is to have demonstrated the mechanisms by which nutritional, social, climate and energy issues are interrelated. The conclusion, pointing to the cumulative consequences of climate change, environmental contamination and colonization, summarizes the issues confronting Nunavik’s socio-ecological system.
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La souveraineté alimentaire dans le système-monde : une étude comparative des structures agraires cubaine et mexicaineGurcan, Efe Can 12 1900 (has links)
Suite à l‘éclatement de la bulle des « subprimes » en 2008, le tournant décisif de cette période de crise, toutes les attentions se sont focalisées sur la crise de la « finance mondialisée », masquant d‘autres conséquences de la crise aussi lourdes et perverses que l‘essor du chômage et le resserrement du crédit (Carfantan 2009). Ce travail se consacre ainsi aux autres aspects de la crise tels que vécus à la campagne, en particulier la crise alimentaire et la crise des sociétés paysannes. Le point central de cette recherche porte plus particulièrement sur la montée de « l‘alternative de la souveraineté alimentaire » en réponse à la crise agraire de manière à poser un véritable défi au modèle agroalimentaire du néolibéralisme (Desmarais 2008; Holt-Giménez 2009). La présente recherche étudie donc les déterminants sociopolitiques qui conduisent à l‘édification des politiques de souveraineté alimentaire malgré la pression du régime alimentaire néolibéral. Ce mémoire avance que les politiques de souveraineté alimentaire sont issues de contre-mouvements paysans qui parviennent, en premier lieu, à établir une structure domestique agraire de nature « populaire-démocratique » et « antisystémique », et en second lieu, à transnationaliser cette structure de manière à défier le régime alimentaire néolibéral en crise. En adaptant la théorie intermédiaire de « structures domestiques » à l‘étude critique des structures agraires autour de trois différentes variables (Risse-Kappen 1999), le mémoire soutient que l‘émergence des politiques de souveraineté alimentaire nécessite la décentralisation de la prise de décision et la collectivisation du secteur agricole à travers une transformation agraire radicale et agroécologique (variable de « structure politique »), de même que l‘émergence d‘une structure sociétale agraire robuste construite sur des réseaux politiques consensuels, en présence d‘un État puissant et d‘une société civile agraire mobilisée (variables de « structure sociétale » et de « réseaux politiques »). Au niveau conceptuel, la recherche repose sur la théorie du système-monde, et consiste en une étude comparative modelée sur une étude de cas contrastes; le cas de Cuba, caractérisé par une forte résistance aux défis agroalimentaires du système-monde contemporain, et celui du Mexique, marqué par l‘adoption des politiques alimentaires néolibérales. / Following the bursting of the subprime bubble in 2008, which is considered to be the turning point of this period of crisis, much attention has been focused on the global economic meltdown, masking the other consequences of the crisis which are as heavy and perverse as the rise of unemployment and the credit crunch (Carfantan 2009). This research is dedicated to the study of other aspects of the crisis as it evolves in the countryside, mostly dealing with the socio-political consequences of the global food crisis and the crisis of peasant societies. The focal point of this study concerns in particular the rise of the "food sovereignty alternative" which mounts a serious challenge to the dominant agri-food model of neo-liberalism in crisis (Desmarais 2008; Holt-Giménez 2009). Therefore, the present study seeks to reveal the socio-political determinants leading to the establishment of food sovereignty policies despite the pressure of the neo-liberal food regime. This thesis maintains that food sovereignty policies originate from peasant counter-movements which engender, in the first place, the establishment of a new agrarian domestic structure of "popular-democratic" and "antisystemic" nature, and secondly, the transnationalization of this structure so as to challenge the neo-liberal food regime in crisis. By adapting the intermediary theory of "domestic structures" to the critical study of agrarian structures on the basis three different variables (Risse-Kappen 1999), the thesis argues that the emergence of food sovereignty policies requires the decentralization of the decision-making and the collectivization of the agricultural sector through a radical and agro-ecological agrarian transformation (the "political structure" variable), as well as the emergence of a potent agrarian societal structure which is built on consensual political networks, in presence of a strong state and a mobilized agrarian civil society (the "societal structure" and "policy networks" variables). At the conceptual level, the research draws on the world-systems theory, and consists of a comparative study modeled on a contrasted case study approach which includes the case of Cuba, characterized by a strong resistance to challenges posed by the neo-liberal food regime, and Mexico, marked by the adoption of neo-liberal food policies.
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La mobilisation sociopolitique paysanne et son impact sur le profil alimentaire : Chiapas, Mexique et Mindanao, Philippines comparésLaroche, Martin 08 1900 (has links)
Dans l’État mexicain du Chiapas et aux Philippines sur l’île de Mindanao, on retrouve des groupes paysans en révolte contre leurs gouvernements respectifs. À l’origine de ce conflit, on souligne une situation alimentaire difficile et des revendications concernant la terre, son partage et son usage.
L’objectif de ce mémoire est de comparer les différents résultats que peuvent avoir des mobilisations sociopolitiques de type belliqueux et pacifique sur la situation alimentaire de populations paysannes. Pour y parvenir, le concept original de profil alimentaire est élaboré, se situant entre les notions de sécurité et de souveraineté alimentaire. Les hypothèses de recherche sont qu’une mobilisation sociopolitique belliqueuse entraîne une amélioration forte du profil alimentaire, qu’une mobilisation sociopolitique pacifique entraîne une amélioration notable du profil alimentaire et que l’absence de mobilisation laisse le profil alimentaire dans un état statique. Ce mémoire, utilisant l’anthropologie politique comme méthode de recherche et d’analyse, réussit à asseoir le concept de profil alimentaire qui permet de souligner l’évolution de la qualité d’alimentation et des pratiques agricoles. / In the Mexican state of Chiapas and in the Philippines’ island of Mindanao, peasant groups are in rebellion against their respective governments. Directly linked to the nature of these two conflicts are precarious food situations, and claims about the way to use and to divide land.
The main objective of this thesis is to compare the different results that can be provided by sociopolitical mobilisations of violent and peaceful nature. In order to reach that objective, the genuine concept of food profile is elaborated, merging both the food security and sovereignty concepts. The hypotheses of that thesis are that a violent mobilisation leads to a significant improvement of the food profile, that a peaceful mobilisation leads to an appreciable improvement of the food profile and that the absence of mobilisation leads to the stagnation of the food profile. Using political anthropology as a method of research and analysis, this thesis succeeds in using the concept of food profile to underline the evolution of the food quality and of the agricultural practices.
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La souveraineté alimentaire dans le système-monde : une étude comparative des structures agraires cubaine et mexicaineGurcan, Efe Can 12 1900 (has links)
Suite à l‘éclatement de la bulle des « subprimes » en 2008, le tournant décisif de cette période de crise, toutes les attentions se sont focalisées sur la crise de la « finance mondialisée », masquant d‘autres conséquences de la crise aussi lourdes et perverses que l‘essor du chômage et le resserrement du crédit (Carfantan 2009). Ce travail se consacre ainsi aux autres aspects de la crise tels que vécus à la campagne, en particulier la crise alimentaire et la crise des sociétés paysannes. Le point central de cette recherche porte plus particulièrement sur la montée de « l‘alternative de la souveraineté alimentaire » en réponse à la crise agraire de manière à poser un véritable défi au modèle agroalimentaire du néolibéralisme (Desmarais 2008; Holt-Giménez 2009). La présente recherche étudie donc les déterminants sociopolitiques qui conduisent à l‘édification des politiques de souveraineté alimentaire malgré la pression du régime alimentaire néolibéral. Ce mémoire avance que les politiques de souveraineté alimentaire sont issues de contre-mouvements paysans qui parviennent, en premier lieu, à établir une structure domestique agraire de nature « populaire-démocratique » et « antisystémique », et en second lieu, à transnationaliser cette structure de manière à défier le régime alimentaire néolibéral en crise. En adaptant la théorie intermédiaire de « structures domestiques » à l‘étude critique des structures agraires autour de trois différentes variables (Risse-Kappen 1999), le mémoire soutient que l‘émergence des politiques de souveraineté alimentaire nécessite la décentralisation de la prise de décision et la collectivisation du secteur agricole à travers une transformation agraire radicale et agroécologique (variable de « structure politique »), de même que l‘émergence d‘une structure sociétale agraire robuste construite sur des réseaux politiques consensuels, en présence d‘un État puissant et d‘une société civile agraire mobilisée (variables de « structure sociétale » et de « réseaux politiques »). Au niveau conceptuel, la recherche repose sur la théorie du système-monde, et consiste en une étude comparative modelée sur une étude de cas contrastes; le cas de Cuba, caractérisé par une forte résistance aux défis agroalimentaires du système-monde contemporain, et celui du Mexique, marqué par l‘adoption des politiques alimentaires néolibérales. / Following the bursting of the subprime bubble in 2008, which is considered to be the turning point of this period of crisis, much attention has been focused on the global economic meltdown, masking the other consequences of the crisis which are as heavy and perverse as the rise of unemployment and the credit crunch (Carfantan 2009). This research is dedicated to the study of other aspects of the crisis as it evolves in the countryside, mostly dealing with the socio-political consequences of the global food crisis and the crisis of peasant societies. The focal point of this study concerns in particular the rise of the "food sovereignty alternative" which mounts a serious challenge to the dominant agri-food model of neo-liberalism in crisis (Desmarais 2008; Holt-Giménez 2009). Therefore, the present study seeks to reveal the socio-political determinants leading to the establishment of food sovereignty policies despite the pressure of the neo-liberal food regime. This thesis maintains that food sovereignty policies originate from peasant counter-movements which engender, in the first place, the establishment of a new agrarian domestic structure of "popular-democratic" and "antisystemic" nature, and secondly, the transnationalization of this structure so as to challenge the neo-liberal food regime in crisis. By adapting the intermediary theory of "domestic structures" to the critical study of agrarian structures on the basis three different variables (Risse-Kappen 1999), the thesis argues that the emergence of food sovereignty policies requires the decentralization of the decision-making and the collectivization of the agricultural sector through a radical and agro-ecological agrarian transformation (the "political structure" variable), as well as the emergence of a potent agrarian societal structure which is built on consensual political networks, in presence of a strong state and a mobilized agrarian civil society (the "societal structure" and "policy networks" variables). At the conceptual level, the research draws on the world-systems theory, and consists of a comparative study modeled on a contrasted case study approach which includes the case of Cuba, characterized by a strong resistance to challenges posed by the neo-liberal food regime, and Mexico, marked by the adoption of neo-liberal food policies.
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