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Le scribe royal de la Tombe Boutéhamon et l'Ère de la Renaissance / The royal scribe of the Tomb Butehamon and the Renaissance EraGuérin, Samuel 13 December 2010 (has links)
Le scribe royal de la Tombe Boutéhamon est un personnage thébain de première importance dont les témoignages couvrent les dernières années de la XXe dynastie et les premières de la Troisième Période intermédiaire (de Ramsès XI à Smendès Ier). Fils du scribe de la Tombe Djéhoutymès, Boutéhamon est mentionné dans de nombreuses sources épigraphiques (lettres, graffiti et dipinti de la nécropole thébaine, ostraca, phylactère, étiquette de momie) et archéologiques (vestiges architecturaux à Médinet Habou, sarcophages dispersés, mention possible de son inhumation à Deir el-Medineh). L’examen de cette documentation permet, d’une part, de restituer la carrière de ce haut fonctionnaire dans son temps. D’autre part, elle sert à exprimer de nouveau la chronologie incertaine des règnes des pharaons concernés ainsi que la période dite de « la Renaissance ». / The royal scribe of the Tomb Butehamun is an outstanding Theban character, evidence for whom spans the last years of the 20th dynasty and the first years of the Third Intermediate Period (from Rameses XI to Smendes I). Butehamun was the son of the scribe of the Tomb Djehutymes. He is mentioned in numerous epigraphic (letters, graffiti and dipinti from the Theban necropolis, ostraca, phylactery, mummy label) and archaeological sources (architectural remains at Medinet Habu, dispersed coffins, a possible reference to his burial at Deir el-Medineh). Close examination of this body of documents allows reconstructing the career of this high ranking civil servant within his own time. Furthermore, it serves the reassessment of the uncertain chronology of the relevant pharaohs’ reigns and of the period known as “the Renaissance”.
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Inhumation et baraka : La tombe du saint dans la ville de l’Occident musulman au Moyen-Âge (XIIe-XVe siècle) / Burial and baraka the tomb of the saint in the town of the Western Islamic world during the Middle Ages (XIIth-XVth century)Tuil, Bulle 12 October 2011 (has links)
Depuis les premières publications d’époque coloniale, qui s’attachaient surtout à en démontrer le caractère folklorique et endémique, le culte des saints au Maghreb a fait l’objet de nombreuses études portant tant sur son origine que sur son évolution diachronique. La première phase de son développement qui va du XIIe au XVe siècle est bien connue. Toutefois, cette dévotion s’attache avant tout aux tombes des figures révérées qui n’ont fait l’objet d’aucune étude portant spécifiquement sur leur matérialité. Cette recherche se propose donc de restituer les étapes de construction de pôles de dévotion autour de ces sépultures saintes dont le paroxysme est atteint au XIVe siècle. Elle s’inscrit dans unedémarche d’archéologie du disparu, et s’attache donc à l’analyse des sources écrites pour tenter d’approcher une réalité physique inaccessible autrement.La première approche est formelle. Il s’agit de comprendre quels sont les aménagements opérés sur les tombes de saints et pour quels usages, dans une démarche chronologique. La formation des sanctuaires est ensuite envisagée dans son contexte social, avant de considérer la façon dont ces tombes s’inscrivent dans un espace donné, et participent même d’une écriture symbolique du territoire de la ville.La mise en place de ces pôles de dévotions funéraires n’est cependant pas un phénomène isolé, puisqu’il peut être constaté à l’échelle du dār al-islām. Le Maghreb s’inscrit donc pleinement dans l’histoire de l’architecture religieuse médiévale du monde musulman. / Since the fi rst publications dated from colonial times, which mostly sought to show its folk and endemic character,the cult of saints in North Africa has been the subject of numerous studies both dealing with its origins as itsdiachronic evolution. The fi rst stage of development that goes from the twelfth to the fi fteenth century is well known.However, this worship is committed to the graves of revered fi gures and there have been no studies specifi cally focusingon their materiality. This research then intends to reconstruct the building stages of real poles of devotion around theholy tombs whose climax is reached during the fourteenth century. This approach is in line with archaeology of the lost,and therefore focuses on the analysis of written sources in order to approach a physical reality, otherwise unattainable.The fi rst step is formal. The point is to understand what is erected over the tombs of the saints and for whatpurposes, in a chronological way. The constitution of shrines is subsequently considered in its social context, beforeanalysing how these burials inscribe themselves in a given space, and even participate in a symbolic writing of the city’sterritory.The set up of these funerary poles of devotion is not an isolated phenomenon, since it can be seen across the dāral-Islām. The Maghreb is therefore fully inscribed in the history of medieval religious architecture of the Muslim world.
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Statuettes en terre cuite de l'époque hellénistique en Italie : productions et variations / Terracotta statuettes from Hellenistic Italy : productions and variationsFéret, Sophie 21 December 2018 (has links)
Le moulage en terre cuite est un procédé de fabrication qui permet de reproduire mécaniquement des objets, à l’aide de matrices. Aussi, en tant que procédé technique, la coroplathie est un exemple de fabrication et de diffusion d’images en nombre.Ma recherche est centrée sur la construction d’une typologie des statuettes en terre cuite de l’époque hellénistique, et principalement celles qui datent des IIIe et IIe siècles av. n.è. en Italie.Celles-ci se caractérisent par un renouvellement iconographique des figurines génériques, sans attribut, dont les plus emblématiques sont les représentations de femmes drapées, appelées aussi « tanagréennes ». En effet, à partir du milieu du XIXe siècle, avec l’apparition sur le marché de l’art des figurines de Tanagra (vers 1870) et de Myrina (vers 1880), le sujet a commencé à attirer l’attention des amateurs d’antiquités puis des scientifiques. Longtemps collectionnées pour elles-mêmes, ces statuettes ont souvent été désolidarisées de leurs environnements archéologiques. En Italie, c’est en grande partie par des études rétrospectives des statuettes conservées dans les musées qu’on parvient aujourd’hui à reconstituer des assemblages et des contextes de découverte (votif ou funéraire). La documentation ayant servi de matière première à cette thèse est disparate. Elle est constituée de catalogues d’objets et de notices de sites éparses dans lesquelles les statuettes sont souvent sous-exploitées. C’est toute la difficulté de cette démarche : ces figurines en terre cuite, à la fois nombreuses, répétitives et souvent fragmentaires suscitent peu d’engouement ; la dynamique de recherche s’attardant davantage sur des lots d’objets mieux conservés ou identifiés. Dans un certain sens, mon travail tente de revaloriser le multiple tant du point de vue de l’artisanat que des usages de ces statuettes dans leurs matérialités religieuses.Le terrain d’enquête de cette étude est celui de l’Italie hellénistique, indépendamment des contextes culturels (italiques, grecs, étrusques, romains) dans lesquels l’historiographie a parfois eu tendance à enfermer la petite plastique en terre cuite. En dépit de leur nombre et de leur diversité, ou plus exactement en raison de ces facteurs, ces figurines restent assez mal connues.Dans ma démarche, j’ai tenté d’échapper aux classements iconographiques et techniques habituels. Ces types tanagréens, largement constitués de figurines féminines drapées mais aussi de quelques sujets mythologiques (Eros, Aphrodite, Athéna, Hermès…) qui par des jeux d’attributs superposés personnalisent ces figurines, ont été observés et analysés en fonction de leur forme et présentés selon une typologie morphologique. Celle-ci a été conçue dans la perspective de proposer une nouvelle grille de lecture et d’interprétation afin de construire des instruments de recherche mieux à même de s’adapter à ces objets dépourvus d’apparentes significations, enchevêtrés dans une sérialité des formes d’où émergent des singularités. La forme et ses variations sont au cœur du sujet, donnant lieu à des développements sur les principales échelles de production de ces figurines et sur l’interprétation des images qu’elles ont véhiculées en fonction de leur environnement topographique, historique et culturel. / Terracotta casting is a process of manufacturing that allows the mass production of objects with the help of molds. As a technical process, coroplasty is an example of mass production and diffusion of images.My research is focusing on building a typology for terracotta figurines of the Hellenistic era, more specifically the ones dating back to the 3rd and 2nd Centuries BC in Italy. These generic figurines, with no specific characteristics, feature a renewal in statuette iconography. The most emblematic ones usually represent women wrapped in veils, also called Tanagra figurines.Around the middle of the 19th century, with the apparition of figurines from Tanagra (circa 1870) and Myrina (circa 1880) on the art market, the statuettes began to catch the attention of connoisseurs, then scientists. Collected for themselves for a long time, these figurines have often been torn apart from their archeological environment. In Italy, thanks in great part to a retrospective study of the figurines preserved in museums, we are able to re-establish connections with groups and contexts of discoveries (votive or funerary figurines).The materials gathered for the documentation of this thesis are heterogeneous. It consists of artwork catalogues and notes from various sites where the figurines are often underexposed. The main complexity of this research follows thus: the terracotta figurines, both abundant and repetitive, often incomplete, arouse little enthusiasm; all the energy in research usually focuses mostly on the group of objects best preserved or identified. In a way, my work tries to reassert the value of numbers, as much from the point of view of handicraft as from the different religious functions of the figurines.Italy during the Hellenistic era is the field of investigation for this research, irrespective of cultural context (Italic, Greek, Etruscan or Roman) from which sometimes historiography has a tendency to confine small terracotta figures. Despite their number and variety, or rather because of them, these figurines remain largely ignored. My approach tries to break free from the usual iconographic typologies and technical classifications. I tried to observe and analyze the Tanagra figurines – mostly consisting of veiled feminine silhouettes, but also including some mythologicaltopics (Eros, Aphrodite, Athena, Hermes…) personalized through an array of superimposed attributes – taking into account their shape, and presenting them according to a morphological typology. This typology has been created in the prospect of offering a new frame of reference and interpretation, in order to build tools of research better fitted to these figurines, all lacking in apparent meaning, entangled in the serialization of its shapes, from which sometimes uniqueness emerge. The form and its variations are at the heart of the topic, leading to developments on main production scales, or on the interpretation of the images they conveyed depending on their topographical, historical and cultural environment.
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L'enfant au miroir des sépultures médiévales (Gaule, VIe-XIIe siècle)Perez, Emilie 04 December 2013 (has links) (PDF)
Entre le VIe et le XIIe siècle, en Gaule, le traitement funéraire des enfants connut certaines évolutions, corrélées à une transformation plus large de l'espace des morts. À la lumière d'une étude interdisciplinaire, qui combine l'analyse des sources écrites (hagiographiques et normatives), archéologiques et biologiques du haut Moyen Âge, je propose d'appréhender l'organisation des sépultures et les modes d'inhumation des enfants, à travers l'analyse de seize sites funéraires, sept nécropoles rurales et neuf cimetières, utilisés du VIe au XIIe siècle. Le développement d'une nouvelle méthode de répartition des enfants en classes d'âges " sociales " (0-2, 3-7, 8-12, 13-17 ans) a permis de repérer des césures et des étapes importantes durant l'enfance, notamment autour de l'âge d'un et de sept ans, qui témoignent de l'évolution de l'identité sociale et se manifestent différemment selon les contextes. Dans les nécropoles, le mobilier déposé auprès des enfants s'accroît en qualité, en quantité et en diversité à partir de huit ans, le genre étant marqué de manière beaucoup plus nette. L'analyse des sources hagiographiques et normatives des VIe-VIIIe siècles permet de lier ce phénomène à la puberté et à l'entrée dans l'âge adulte. Dans les cimetières, on observe un processus de regroupement des tombes d'enfants, attestant une sorte de sectorisation de l'espace funéraire selon l'âge des individus, sans doute vers l'époque carolingienne : les enfants de moins de sept ans sont, en effet, inhumés au plus près des murs des édifices ecclésiaux, selon une tendance qui semble perdurer jusqu'à la fin de la période médiévale.
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Les monuments funéraires de Grande Grèce : recherches sur les marqueurs de tombes du Vème au III ème siècle avant J-C / Magna Graecia Funerary Monuments : a Study of Grave Markers from the Vth to the IIIrd century B.-C.Bievre-Perrin, Fabien 08 December 2015 (has links)
Depuis que son statut scientifique a été établi à la fin du XVIIIème siècle, l'archéologie funéraire se trouve au centre des recherches sur les sociétés italiotes de Grande Grèce. Suscitant comme les vases l’admiration des élites culturelles, les marqueurs de tombe des nécropoles d’Italie du Sud se sont très tôt retrouvés dans les collections européennes et ont d'abord été étudiés par les historiens de l’art. En prenant en compte les questions de terminologie (bien qu'il soit moderne, le mot marqueur est pertinent) et sur la base d'un corpus d'environ 800 marqueurs patiemment réunis, cette recherche démontre qu'une étude minutieuse et méthodique des marqueurs enrichit la connaissance historique et ouvre de nouvelles perspectives. Ces édifices et objets avaient pour fonctions de signaler les tombes, définir le nouveau statut du mort et lui rendre hommage ainsi que de célébrer sa famille aux yeux des vivants. Ils donnent donc à voir des pans entiers et mal connus des sociétés italiotes et de leur genèse. Du Vème siècle avant J.-C., quand territoires grecs et indigènes commencent à échanger au sein d’une koinè italiote, au IIIème siècle avant J.-C., quand les Romains prennent pied dans la région, ils apportent des informations précieuses sur l’évolution des sociétés locales. Une étude confrontant l’ensemble des sources disponibles permet d’aborder des aspects importants des sociétés : mutations sociales, hiérarchisation des communautés et affirmation de pouvoir, relations entre Grecs et autochtones, phénomènes d’acculturation, rites funéraires et croyances eschatologiques. La thèse se présente en deux volumes destinés à être simultanément et complémentairement lus et consultés. L’un contient les fiches extraites de la base de données conçue pour l’étude du corpus : près de 800 marqueurs ou fragments de marqueurs. L’autre développe les analyses archéologiques et historiques. Après un état de la question historiographique, étymologique et méthodologique, l’étude examine le matériel du corpus dans une perspective principalement archéologique, en mettant l’accent sur les questions de contexte et en opérant éventuellement des confrontations avec les sources iconographiques et textuelles. Après avoir élaboré une typologie aussi méthodique et nuancée que possible des marqueurs, elle en exploite les acquis en deux synthèses. L’une est consacrée au concept même de marqueur de tombe (pourquoi et selon quels critères les Grecs marquent-ils leurs tombes ?), l’autre étudie les influences de la koinè méditerranéenne et du creuset italiote sur les marqueurs de Grande Grèce, afin de mieux comprendre les processus d’acculturation et de diffusion. / Since the scientific value of funerary archaeology has been acknowledged at the end of the XVIIIth century, it has been at the heart of research on Magna Graecia italiot societies. Because they aroused the cultural elite’s admiration, as much as the vases, grave markers from Southern Italia have been at a very early stage brought in European collections and first studied by art historians.Taking into account terminology issues (however modern, the term “marker” remains relevant) and based on a corpus of around 800 markers patiently put together, this study seeks to demonstrate that a methodical and meticulous analysis of the markers helps us to expand our historical knowledge and open new perspectives. These monuments and objects were there to indicate tombs, define the deceased’s new status and pay tribute to him, as well as praise his family in the eyes of the livings. They allow us to see, then, entire parts, which are little known, of the italiot societies and their origins. From the Vth century, when the interactions between Greek and indigenous territories start within the italiot koine, to the IIIrd century B.-C., when the Romans started to settle down in the region, these monuments give useful information about the evolution of local societies. Bringing together the whole range of the available evidence allows us to study important features of the societies: social mutations, communities hierarchy, power claims, relationships between Greek and native people, acculturation process, funerary rites and eschatological beliefs.This dissertation is divided into two volumes, which are to be read in a simultaneous and complementary way. One volume consists of the forms from the database designed for the corpus analysis: nearly 800 entire or fragmentary markers. The other one holds the archaeological and historical analyses. After stating the current status in historiography, etymology and methodology, this study looks into the corpus material, mainly from an archaeological point of view, focusing on contextualization, and sometimes comparing it with iconographic and textual evidence. In two overviews, the analysis then draws conclusions from a typology of the markers, made as methodical and critical as possible. The first one questions the concept of grave marker (why and according to which criteria do the Greeks mark their tombs?), the second one studies how the Mediterranean koinè and italiot melting-pot influenced the Magna Graecia markers, in order to have a better understanding of the acculturation and circulation processes.
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Préparer sa mort au Nouvel Empire. Aspects concrets des pratiques funéraires à Deir el-Medina / Prepare his Death During the New Kingdom. Concrete Aspects of the Funerary Practices at Deir el-MedinaLefrancs, Vanina 08 September 2012 (has links)
Cette étude rassemble une sélection d’ostraca et papyri hiératiques documentaires provenant de Deir el-Medina, le village des ouvriers de la tombe royale au Nouvel Empire. Tous sont liés aux différentes étapes de la préparation concrète à la mort par les habitants de ce site. Les informations qu’ils apportent sont étudiées à travers trois grands axes – abordés dupoint de vue technique, lexicographique, économique, juridique, etc. – : l’acquisition et la préparation de la tombe ; la commande de l’équipement funéraire ; et la rédaction de testaments. La confrontation de ces textes avec les résultats archéologiques permet d’appréhender la façon dont l’Égyptien « moyen » du Nouvel Empire anticipait sa propre mort pour lui-même et ses descendants ou, au contraire, ne la préparait pas, laissant à ses héritiers le soin de prendre en charge ses funérailles. Dans ce contexte, la place des femmes et leur relative dépendance vis-à-vis des hommes de leur entourage sont également abordées. Le site de Deir el-Medina a été choisi comme cadre pour cette étude en raison de son importante documentation qui permet une connaissance – exceptionnelle pour l’Égypte ancienne – de la vie quotidienne de ses habitants. L’accent est mis sur la façon dont le travail dans la tombe de Pharaon privilégiait ces derniers ; outre l’avantage de se voir attribuer une concession funéraire – prérogative normalement réservée à l’élite égyptienne –, leur statut leur facilitait l’accès aux matières premières et leurs spécialisations pouvaient être mises au service de leur propre organisation ante mortem. / This study brings together a selection of documentary hieratic ostraca and papyri from Deir el-Medina, the village of the royal tomb’s workmen during the New Kingdom. All are related to the differents stages of the concrete preparation for death by the inhabitants of this site. The informations they provide are studied through three large axis – discussed from thetechnical, lexicographical, economical, legal point of view, etc. – : the acquisition and preparation of the tomb; the order of the funerary equipment ; and the writing of wills. The comparison of these texts with archaeological findings allow to understand how the « medium » Egyptian of the New Kingdom anticipated his own death for himself and his descendants or, on the contrary, did not prepare it, leaving the task of taking care of his funeral to his heirs. In this context, the place of the women and their relative dependence towards the men of their circle are also discussed. The site of Deir el-Medina was chosen as the framework for this study because of its considerable documentation allowing a knowledge – unique for the ancient Egypt – of the daily life of its inhabitants. The focus is on how the work in the tomb of Pharaoh favored them ; besides the advantage of being awarded a burial concession – prerogative normally reserved for the egyptian elite –, their status make easier for them the access to raw materials and their specializations could be harnessed to their own ante mortem organization.
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L’image de la tombe en Égypte ancienne. Histoire iconographique d’un motif (XVIIIe – XXIIe dynasties) / The Image of the Tomb in Ancient Egypt. Iconographical History of a Motif (XVIIIth – XXIInd Dynasties)Semat, Aude 09 May 2017 (has links)
L’objet de cette étude est la représentation de l’architecture dans la peinture (ou architectura picta), en Égypte ancienne, à travers une étude de cas : la tombe comme motif iconographique au Nouvel Empire et au début de la Troisième Période intermédiaire.Après une mise au point sur les principes de représentation égyptiens et l’image architecturale en Égypte, dans toute sa diversité, l’étude porte sur l’évocation de la nécropole et des abords de la tombe dans l’iconographie. Une part importante de l’analyse est consacrée à la montagne en tant qu’objet figuré, notamment sa genèse à la XVIIIe dynastie, et aborde la question de la « représentation paysagère » en Égypte ancienne.L’architecture funéraire fait l’objet d’une mise en image à partir de la XVIIIe dynastie, dans le cadre de la représentation de rites funéraires sur les parois des tombes. Si les premières représentations sont conventionnelles et renvoient à l’architecture sacrée, elles intègrent au cours de la XVIIIe dynastie des éléments du réel, prenant pour modèle les tombes telles que se présentent au Nouvel Empire, c'est-à-dire des tombes pourvues d’une structure pyramidale. Cette image de la tombe à pyramide devient un motif du répertoire iconographique égyptien et perdure sur les cercueils et les papyri funéraires à la Troisième Période intermédiaire, après que les tombes à pyramide cessent elles-même d’exister. L’étude pose donc la question, en filigrane, du rapport au réel dans la peinture égyptienne, mais aussi de la fonction d’une telle image. / The study examines the representation of architecture in painting (or architectura picta) in ancient Egypt, through a case study of the tomb as an iconographical motif during the New Kingdom and the early Third Intermediate Period.After an overview of the principles of Egyptian representation and the architectural images in ancient Egypt, in all their diversity, the study focuses on the iconographical evocation of the necropolis and the tomb’s surroundings. An important part of this study concerns the mountain as an object of representation and in particular, its origins during the XVIIIth Dynasty, as well as dealing with landscape depictions in ancient Egypt.The funerary architecture is put in painting during the XVIIIth Dynasty, within depictions of funerary rites in private tombs. If the first tomb depictions refer to sacred architecture, according to representational conventions ; they show realistic elements in the course of the XVIIIth Dynasty, being modeled after the tomb architecture as it is during the New Kingdom, which is to say a pyramid-topped tomb. This tomb motif is integrated into the Egyptian iconographical repertoire and remains on coffins and funerary papyri, after the pyramid tomb itself disappeared from architecture in the Third Intermediate Period.The underlying question in this study is the relation to reality in Egyptian painting, but also the function of the tomb image.
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L'armement en métal au Proche et Moyen-Orient : des origines à 1750 av. J.-C.Gernez, Guillaume 05 December 2007 (has links) (PDF)
Les productions artisanales de l'homme font partie des témoins culturels les plus pertinents pour l'étude des périodes préhistoriques et protohistoriques, dans la mesure où elles sont issues de savoir-faire, de techniques et de conceptions morphologiques et fonctionnelles qui mêlent tradition et changement. Au sein de cette culture dite « matérielle », l'armement métallique occupe une place cruciale puisqu'il est le point de rencontre entre les artisans et le point confrontation entre les peuples.<br /> <br /> L'histoire de l'apparition et de l'évolution des armes métalliques répond à une série de besoins, de possibilités et de contraintes qui sont principalement liées à 3 facteurs : <br /><br />- le matériau, qui permet la réalisation de formes complexes et parfaitement adaptées à un usage souhaité, dont la solidité et l'efficacité peuvent atteindre de haut degrés en fonction des compétences des artisans. <br />- les stratégies militaires et leurs innovations, qui sont en constante interaction avec les possibilités matérielles (quantitatives et qualitatives) et l'environnement social et politique à différentes échelles (contrôle palatial ou système moins hiérarchisé, périodes d'insécurité ou de guerre ouverte, etc.)<br />- les traditions artisanales et culturelles. L'accumulation des savoir-faire est pondérée par les refus d'emprunts et surtout les choix culturels. Ces derniers sont au cœur de la problématique envisagée. En effet, les formes et les types sont en lien direct avec une préférence qui n'est souvent pas régie par une contrainte technique, mais plutôt par une volonté identitaire.<br /> <br /> Nous avons choisi d'orienter nos recherches en prenant en compte autant que possible l'ensemble de ces problèmes en toile de fond. Cependant, la principale base documentaire est constituée d'un vaste corpus d'armes en métal.<br /><br /> Aucune synthèse générale n'avait encore été menée jusqu'ici, chacune étant concentrée sur une période, une région et/ou une forme bien précise. Il nous semblait pertinent d'étudier le phénomène dans son ensemble, à la fois sur la longue durée et sur une aire géographique large.<br /> Afin de connaître et de comprendre les modalités d'apparition, de développement et de diffusion des formes et des types d'armes, il est apparu nécessaire de mettre en place une base de données permettant de gérer la documentation à la fois riche et variée. Plus de 6130 armes sont répertoriées et le plus souvent illustrées, sur un espace s'étendant de la mer Égée jusqu'à la Bactriane, du Caucase au delta du Nil et de Chypre au Golfe arabo-persique, et ce du milieu du Ve au début du IIe millénaire avant notre ère.<br /> La base de données s'organise en une soixantaine de champs correspondants aux principaux éléments descriptifs des objets, mais également de leurs contextes. À côté des données intrinsèques (morphologie, dimensions, composition), extrinsèques (région, structure, assemblage, contexte) et documentaires (bibliographie), des résultats analytiques sont essentiels (typologie, chronologie). La base de données a été intégrée à un SIG, permettant ainsi une cartographie variée et évolutive de la répartition des armes sur plus de 620 sites.<br /> <br /> Les résultats de l'analyse typochronologique et de la répartition des armes permettent d'appréhender l'évolution, la transmission et les échanges de façon dynamique. La complexité entrevue et les nombreuses nuances observées témoignent d'une évolution non linéaire liée à des facteurs techniques, conceptuels et sociopolitiques en constante interaction.<br /> <br /> Bien qu'inégalement réparties dans le temps et l'espace, les données iconographiques livrent des informations précieuses à la fois sur la perception, l'utilisation militaire et le rapport culturel à l'armement. <br /> <br /> Enfin, pour ne pas restreindre cette recherche aux seuls enjeux matériels, une large part de l'étude est consacrée aux divers contextes, en particulier les dépôts et les tombes. Les données funéraires sont en effet très variées et offrent la possibilité d'établir le degré de relations entre les armes et les hommes.<br /><br /> En réalisant cette synthèse globale de l'évolution des armes métalliques depuis les origines jusqu'au milieu de l'âge du Bronze, nous avons tenté, à travers l'analyse exhaustive des objets et du contexte de leur découverte, de comprendre les trajectoires, les échanges et les transferts techniques et conceptuels au sein des sociétés du Proche et du Moyen-Orient. Cette recherche, volontairement entreprise sur un espace géographique vaste et sur la longue durée, nous a surtout permis de nous interroger sur des thèmes dépassant le cadre matériel, tels que l'identité, les mécanismes de diffusion des techniques et des savoirs, le conservatisme face à l'innovation, ainsi que la diversité culturelle des sociétés de l'Orient ancien.
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Les Rapports de Chypre avec le monde extérieur au passage de l'Age du Bronze à l'Age du FerCook, Valerie, Cook, V. 13 December 1982 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est d'analyser le rapport de l'île de Chypre avec les civilisations qui l'entouraient lors des bouleversements qui ont marqué la fin de l'Age du Bronze et le début de l'Age du fer en Méditerranée orientale. L'analyse porte sur les vestiges matériels, indépendamment des traditions orales et écrites.<br /> <br />La période Chypriote Récent III est définie par la céramique Proto White Painted (1175-1050B.C.) et la période Chypriote Fer I (1050-950) par la White Painted I. Tout le matériel Proto White Painted et White Painted I accessible dans les publications en 1982 est présenté dans le catalogue, avec leurs références de publication. J'ai pu aussi avoir accès au matériel non-publié de Skalès et de Kaloriziki. Le catalogue est divisé en trois catégories : céramique, architecture et tombes, objets autres que la céramique (bijoux, armes, objets domestiques, objets de culte). Ces donnés ont ensuite été comparées au matériel analogue du siècle précédent, retrouvé sur les sites égéens, syro-palestiniens, anatoliens, et égyptiens.<br /><br />Les résultats sont résumés dans dix tableaux, et leur distribution est indiquée sur quatre cartes. Ces tableaux et cartes devraient permettre la modification des hypothèses historiques au fur et mesure de la découverte de nouveaux vestiges. L'objectif recherché est une nouvelle approche vers l'interprétation du matériel CR III, autant qu'une nouvelle hypothèse concernant les événements qu'il reflète. Les résultats ont ensuite été confrontés aux traditions écrites qui témoignent de cette époque (notamment la guerre de Troie et les migrations des Peuples de la Mer).<br /><br />Les résultats présentés ici ne s'accordent pas avec l'idée d'une colonisation de Chypre par les Achéens telle qu'elle est rapportée par la tradition et généralement acceptée. Il suggère plutôt un déplacement des populations par voie de l'Anatolie, et surtout de la Syrie Palestine.
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Les pratiques funéraires liées à la crémation dans les ensembles funéraires des capitales de cités du Haut Empire en Gaule Belgique : Metz-Divodurum, Bavay-Bagacum, Thérouanne-Tervanna / Funeral practices linked to cremation in the funerary complexes of the civitates capital cities of the Early Empire in Gallia Belgica : Metz-Divodurum , Bavay-Bagacum , Thérouanne-Tervanna / Die kremationsbedingten Bestattungsbräuche in den Bestattungsensembles der frühkaiserzeitlichen civitates-Hauptstädte in Gallia Belgica : Metz-Divodurum, Bavay-Bagacum, Thérouanne-TervannaBarrand Emam, Hélène 09 January 2012 (has links)
Ce travail a pour fondement l’étude de trois ensembles funéraires périurbains situés dans les capitales de cité des peuples Médiomatriques (Metz-Divodurum), Nerviens (Bavay-Bagacum) et Morins (Thérouanne-Tervanna). Notre étude est basée sur un corpus composé de plus de 480 structures funéraires, auquel ont été ajoutées les données issues des autres découvertes funéraires effectuées dans ces trois villes, du 18ème siècle à nos jours. Sur la base de cette documentation, nous proposons une analyse des pratiques funéraires en usage dans le nord de la Gaule et plus particulièrement dans la province de la Gaule Belgique et de leur évolution au cours des trois premiers siècles de notre ère. La première partie de ce travail est consacrée à l’organisation des espaces funéraires en contexte urbain à travers l’analyse de différents paramètres : lieux et dynamique d’implantation des aires funéraires, organisation interne et structuration de l’espace ainsi que le mode de répartition des structures (fonctionnelle, chronologique et sociale). Les chapitres suivants sont consacrés à la compréhension et à l’interprétation des différentes pratiques et gestuelles funéraires qui ont pu être observées lors de l’étude des structures de notre corpus. Pour ce faire, nous avons tenté de restituer les différentes étapes du processus funéraire et de replacer l’ensemble de ces pratiques dans l’ordre selon lequel elles se sont déroulées. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressées aux données relatives à l’étape de la crémation du corps observées lors de la fouille des bûchers funéraires, à travers l’examen de la structure des bûchers, des modalités de traitement du corps ainsi que du rôle et de l’origine du mobilier funéraire utilisés autour du bûcher. Ensuite, nous avons abordé le lieu de dépôt définitif des restes en présentant les éléments constitutifs de la tombe, les différents types de structures funéraires auxquels nous avons été confrontés ainsi que les divers modes de dépôts des ossements et leur organisation au sein de la fosse sépulcrale. Une attention particulière a également été portée aux étapes relatives au transfert et aux modalités de dépôt des restes osseux du défunt dans la tombe ainsi qu’aux pratiques et aux gestuelles qui en découlent. Enfin, dans un dernier chapitre, nous avons analysé les différents apports du mobilier funéraire afin de mieux cerner les différents gestes, perceptibles à travers les restes archéologiques, effectués lors de la constitution de la tombe mais également tout au long des funérailles ou encore lors de fêtes commémoratives où l’on rendait hommage au défunt. Cette étude synthétique s’appuie sur un catalogue détaillé des sépultures, composé de deux volumes (volume 1 : Metz « Avenue André Malraux », volume 2 : Bavay « La Fache des Près Aulnoys » et Thérouanne « Les Oblets ») présentant, par phases chronologiques, les observations de terrain, l’inventaire du mobilier, ainsi que les résultats des études des restes osseux humains et animaux. / This work is founded on the study of three funerary complexes of outlying suburbs located in the capital cities of Mediomatrici (Metz-Divodurum), Nervii (Bagay-Bagacum) and Morini (Thérouanne-Tervanna). Our study is based on a corpus composed of more than 480 funerary structures, which has been amended by the data issued from the other funerary discoveries carried out in these three cities, from the 18th century to nowadays. Based upon that documentation, we propose an analysis of funerary practices in use in the North of Gaul and more particularly in the province of Gallia Belgica and of their evolution in the first three centuries of our area. The first part of this work is related to the organization of the funerary areas in an urban context through the analysis of different parameters: places and settlement dynamic of funerary areas, internal organization and space structuring as well as the mode of distribution of the structures (functional, chronological and social). The following chapters are related to the understanding and interpretation of the different funerary practices and gestures, which may have been observed during the study of the structures of our corpus. To do that, we have tried to reconstruct the different steps of the funerary process and to replace the whole practices in the order in which they took place. First, we took an interest in the data connected with the stage of the body cremation, data observed during the excavation of the funerary pyres, through the examination of the pit structure, the methods of treatment of the body as well as the role and the origin of the grave goods used around the pyre. Then, we moved on to the place of final deposition of the remains by presenting the constituent elements of the grave, the different types of funerary structures we have been confronted with as well as the varied modes of deposition of the bones and their organization within the sepulchral pit. A specific attention has also been given to the steps which are relative to the transfer and to the modes of deposition of the bones of the deceased in the grave as well as the practices and body movements which follow that. Finally, in a last chapter, we have analyzed the different deposits of the funerary goods in order to define as well as possible the different gestures which were pointed out through the archaeological remains, and which were made at the time of the composition of the grave but also throughout the funeral or during the memorial feasts where respects to the deceased were paid. This overall study is based on a detailed catalogue of the tombs which is composed of two volumes (volume 1: Metz “Avenue André Malraux”, volume 2: Bavay “La Fache des Près Aulnoys” and Thérouanne “Les Oblets”) displaying by chronological phases the observations made during the excavation work, the inventory of the grave goods, as well as the results of the studies of animal and human bones rests. / Diese Arbeit befasst sich mit drei am Stadtrand gelegenen Grabensembles, die in den civitates-Hauptstädten der Mediomatriker (Metz-Divodurum), Nervier (Bavay-Bagacum) und Moriner (Thérouanne-Tervanna) liegen. Unsere Untersuchungen beziehen sich auf eine Sammlung von mehr als 480 Grabstrukturen, ergänzt durch Grabungsdokumentationen früherer Entdeckungen, die von 18. Jh. bis heute in diesen drei Städten zu Tage gekommen sind. Anhand dieser Dokumentation, ist eine Analyse der im Nordgallien und besonders in Gallia Belgica üblichen Bestattungsbräuche und deren Entwicklung während der drei ersten Jahrhunderte nach Christus möglich. Der erste Teil dieser Arbeit ist den Grabbereichen im Stadtbereich gewidmet, wobei verschiedener Faktoren untersucht worden sind: Orte und Ansiedlungsdynamik der Grabareale, innere Organisation und Raumstrukturierung sowie Verbreitungsart der Befunde (funktional, chronologisch und gesellschaftlich). Die folgenden Kapitel sind dem Verständnis und der Interpretation der verschiedenen Bestattungsbräuche und –gesten, die während der Studie der Befunde unseres Corpus beachtet wurden, gewidmet. Dabei wurde versucht, die verschiedenen Etappen des Bestattungsprozesses, in der Reihenfolge wie sie vollzogen wurden, zu rekonstruieren. Zuerst haben wir uns für die in den Grabungen beachteten Gegebenheiten der Kremationsetappen der Körper interessiert, durch Untersuchung der Scheiterhaufenstruktur, Behandlungsbedingungen der Körper sowie Rolle und Herkunft der Grabbeigaben, die um die Scheiterhaufen benutzt wurden. Dann haben wir die Stelle, die der endgültigen Deponierung des Leichenbrandes diente, angesprochen, durch Vorstellung der Grabgrundlagen, der verschiedenen Grabstrukturtypen mit welchen wir konfrontiert waren, sowie der diversen Formen der Knochendeponierungen und ihre Organisation innerhalb der Grabgrube. Ausserdem wurden die Etappen, die im Zusammenhang mit dem Transfer und den Deponierungsbedingungen des Knochenmaterials ins Grab stehen, sowie die Bräuche und Gesten die daraus folgen, besonders analysiert. Im letzten Kapitel wurden schließlich die verschiedenen Elemente des Grabmaterials untersucht, um die diversen durch archäologischen Gegebenheiten erkennbaren Gesten besser abgrenzen zu können, welche während der Komposition des Grabes, während des Begräbnisses selbst oder aber während der Gedenkfeiern, durchgeführt wurden. Diese zusammenfassende Arbeit stützt sich auf einem detaillierten Katalog der Gräber, eingeteilt in zwei Bände (Band 1: Metz « Avenue André Malraux », Band 2: Bavay « La Fache des Près Aulnoys » und Thérouanne « Les Oblets »), in welchem die Grabungsbeobachtungen, die Grabinventaren sowie die Ergebnisse des Studiums des menschlichen und tierischen Knochenmaterials in chronologischer Reihenfolge präsentiert sind.
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