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La nature des fonctions du trouble des conduites alimentaires et leur association avec la sévérité des symptômes et la motivation au traitement

Chenel-Beaulieu, Marie-Pier 19 April 2018 (has links)
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont reconnus comme étant des désordres complexes causés par une multitude de facteurs. Toutefois, ils sont la plupart du temps évalués et traités selon les manifestations comportementales observables. Comme plusieurs difficultés liées au traitement de cette clientèle sont relevées et qu’une proportion considérable des personnes souffrant de TCA montre une chronicité de la pathologie ou une rémission partielle des symptômes, il importe d’élargir nos connaissances sur cette problématique. Certains auteurs soulignent l’importance de s’attarder à une vision plus subjective et individualisée de ces troubles afin de mieux comprendre le contexte dans lequel ils s’inscrivent. C’est dans ce contexte que le présent projet s’est intéressé aux fonctions auto-rapportées par les patientes souffrant de TCA, c’est-à-dire aux raisons pour lesquelles les personnes souffrant de ces troubles adoptent des attitudes et comportements alimentaires dysfonctionnels. Le premier objectif de l’étude visait à reproduire auprès de notre échantillon une classification de fonctions élaborée par Nordbø, Espeset, Gulliksen, Skårderud et Holte (2006), qui comprend les huit fonctions suivantes: sécurité, évitement, puissance, confiance, identité, prise en charge, communication et mort. Par la suite, l’étude s’est attardée au lien entre ces fonctions et le diagnostic (anorexie ou boulimie), la sévérité des symptômes alimentaires et cliniques (dépressifs et anxieux), la motivation au traitement et l’évolution des symptômes et de la motivation à travers le traitement. Pour ce faire, des questionnaires concernant les symptômes alimentaires (Eating Attitudes Test (EAT-26)), cliniques (Inventaire de Dépression de Beck (Beck Depression Inventory-II), Inventaire de l’anxiété de Beck (Beck AI)) et la motivation au traitement (Questionnaire sur la motivation au traitement) ont été administrés de façon hebdomadaire à 81 personnes souffrant d’un ii TCA (anorexie, boulimie ou TCA non-spécifié) et participant à un programme de jour. La question « Quelles sont les fonctions de mon trouble des conduites alimentaires que j’ai identifiées cette semaine (à quoi me sert-il)? » était également à répondre à chaque semaine. La présente étude a permis d’une part, de valider la possibilité d’utiliser la classification proposée par Nordbø et ses collaborateurs (2006), et ce, auprès d’un échantillon à grand échelle et composé à la fois de personne souffrant d’anorexie et de boulimie. Un taux de fonction classifiable de 79,68% ainsi qu’un excellent accord inter-juge de 0.91 ont été répertoriés. Les résultats montrent des différences entre les groupes de fonction en lien avec le diagnostic, F (1,79) = 9,137, p = .003, la fonction évitement étant davantage endossée par les personnes souffrant de boulimie. Également, les groupes de fonction se distinguent quant aux symptômes dépressifs F (9,72) = 3.375, p = .005, le groupe mort tendant à présenter des symptômes plus sévères. Enfin, la motivation au traitement se présente également différemment selon les groupes de fonction, F (6,72) = 2.242, p = .049, le groupe sécurité montrant généralement moins de motivation envers le traitement que les autres groupes de fonctions. Cette étude a permis de mettre en évidence l’importance des fonctions psychologiques associées aux TCA et de soulever des différences entre ces fonctions quant au profil clinique, suggérant la possibilité d’utiliser celles-ci dans l’évaluation et le traitement de ces troubles.
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Behavioural and metabolic characterisation of night eating sydrome / Behavioral and metabolic characterisation of night eating sydrome

Gallant, Annette 20 April 2018 (has links)
Le syndrome de fringale nocturne (SFN) est caractérisé par un retard de l'apport énergétique et se manifeste soit comme une hyperphagie en soirée et/ou des ingestions nocturnes. D’autres caractéristiques cliniques de ce syndrome ont été identifiées : anorexie du matin, l'insomnie, un désire intense de manger le soir, une humeur dépressive et/ou une humeur qui se détériore en soirée, et la conviction que la personne doit manger pour dormir. Bien que la recherche sur NES a progressé de façon constante depuis l’apparition de ce syndrome dans la littérature scientifique en 1955, plusieurs questions n’ont pas été étudiées. En effet, une seule étude a examiné les symptômes du SFN chez les enfants et aucune n’a examiné les comportements de santé associés aux symptômes. De plus, bien que deux études aient démontré que les ingestions alimentaires nocturnes prédisent une plus grande prise de poids, il n’est pas clair si le poids ou certains marqueurs de la santé métabolique ont été associée à d'autres symptômes du syndrome. Enfin, aucune étude n’a exploré le changement des symptômes au fil du temps. Ainsi, l'objectif de cette étude était de mieux caractériser les comportements de santé et le profil métabolique associés à des symptômes du SFN dans une cohorte familiale. Un objectif secondaire visait à valider certains aspects du questionnaire qui mesure les symptômes du SFN de façon auto-déclarées, le « night eating questionnaire » (NEQ). L'échantillon de l'étude comprenait des participants de l'étude de cohorte longitudinale de QUALITY (parents biologiques et leur enfant âgé de 8 - 10 ans) évalués à deux reprises : entre 2005 - 2008 et 2008 – 2010. Dans l'ensemble, cette thèse montre que peu de personnes répondent aux critères du SFN, que ces symptômes sont liés à un délai dans certains comportements de santé (activité physique et nutrition) chez les enfants et que certains symptômes sont reliés au profil métabolique et à un gain de poids chez les parents. / Night eating syndrome (NES) is characterised by a delayed pattern of energy intake and manifests as either evening hyperphagia and/or nocturnal ingestions of food. Other clinical features of this syndrome have been identified and include morning anorexia, insomnia, strong evening cravings for food, a depressed and/or evening-worsening mood and a belief that one must eat in order to sleep. Research on NES has progressed steadily since the disorder first appeared in the scientific literature in 1955. However, there is much more to be learned on the topic of NES. There is only one published study that examined night eating symptoms in children. There are no published studies that have examined health behaviours associated with these symptoms in children and none that have examined changes in NES symptoms across time. Furthermore, although two studies have demonstrated that nocturnal ingestions of food predicted greater weight gain, they did not explore if weight gain or markers of metabolic health were associated with other NES symptoms. Thus, the objective of this study was to examine the behavioural and metabolic characterisation of night eating symptoms in a family cohort. Furthermore, a secondary objective was to validate certain aspects of the Night Eating Questionnaire (NEQ), a measure of self-reported NES symptoms. The study sample consisted of participants of the longitudinal QUALITY cohort study and included two biological parents and one child aged 8 – 10 years upon recruitment and data were collected at two time points, from 2005 - 2008 and from 2008 – 2010. This thesis demonstrates that few individuals meet criteria for NES.NES symptoms are related to a behavioural delay in children and may be associated with a less healthful diet. Furthermore, certain night eating symptoms are related to weight gain and metabolic health in adults.
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La mesure des émotions suscitées par des images de nourriture chez des femmes présentant un trouble des conduites alimentaires

Gagnon, Caroline 09 January 2020 (has links)
Les troubles des conduites alimentaires (TCA), soit l’anorexie mentale (AN) et la boulimie (BN), constituent des pathologies graves et complexes. Leur étiologie est multidéterminée, leur comorbidité forte, leurs conséquences sévères et multiples et leur évolution sinueuse. De plus, pour un bon nombre de patientes, les TCA représentent des maladies chroniques en raison, notamment, de l’efficacité mitigée, à moyen/long terme, des stratégies utilisées pour les traiter ou, autrement dit, de la persistance post-suivi de certains de leurs symptômes. Parmi ceux-ci figure le maintien d’une relation perturbée avec la nourriture. Depuis quelques années, il est reconnu que des facteurs intuitifs et spontanés, comme les émotions, influencent fortement la prise alimentaire. Or, selon le modèle à cinq voies de Macht (2008), les émotions suscitées par les aliments, en tant que stimuli en soi, représentent la porte d’entrée de la relation unissant les affects et la prise alimentaire des individus. En fait, la valeur hédonique attribuée à une denrée prédirait la quantité qui en serait consommée en termes de grammes ou de calories ingérées. Plutôt que de s’intéresser aux émotions vécues par les patientes dans un contexte de vie général, la présente thèse se penche sur les émotions évoquées par la nourriture comme bases explicatives potentielles de la prise alimentaire inadéquate des femmes présentant un TCA. Pour ce faire, les réponses émotionnelles de participantes souffrant d’AN et de BN à la vue d’images de nourriture sont mesurées et comparées à celles de participantes sans TCA ainsi qu’à celles générées par des images d’objets. Le premier objectif de la thèse consiste à déterminer, par le recours à des mesures explicites/directes de l’émotion et le contrôle des biais rencontrés dans les études antérieures sur le sujet, les réactions induites par les aliments propres aux TCA. Les résultats révèlent que les patientes, dans leur ensemble, ont une réaction élevée de peur à la vue des images de nourriture soumises. Cette réaction s’avère spécifique, c’est-à-dire non attribuable à un manque d’uniformité des stimuli exposés, à l’état interne des participantes (faim, symptômes affectifs préexpérimentaux), à leurs connaissances nutritionnelles et à la présence, chez elles, d’une sensibilité globale plus élevée au dégoût et/ou d’une capacité générale réduite à éprouver du plaisir. De façon plus détaillée, chez les femmes avec AN, tous les aliments, peu importe leur valeur calorique, engendrent une réaction élevée de peur, alors que chez celles avec BN, une telle réaction n’est observée que pour les denrées/mets à haute densité énergétique. Le deuxième objectif de la thèse cherche à valider, par l’adoption de mesures implicites/indirectes, les réponses émotionnelles précédemment recueillies. L’usage de méthodes implicites vise à contourner les biais expérimentaux liés aux mesures explicites et aider à faire la lumière sur l’ambiguïté présente dans la littérature quant aux réactions émotionnelles directes et indirectes des patientes avec BN. Afin d’éviter de soumettre les participantes à des enregistrements physiologiques intrusifs, et sachant que les émotions modulent l’estimation de la durée de présentation de divers stimuli, une perspective fondée sur des jugements temporels est adoptée. Les résultats révèlent que les femmes avec AN surestiment la durée de présentation des images de nourriture soumises par rapport à celle d’images d’objets. Cette surestimation est aussi observée en comparaison aux jugements fournis par les femmes avec BN. Ces dernières, toutefois, ne montrent aucune distorsion temporelle lorsque des images d’aliments sont présentées. L’effet de surestimation des durées de nourriture par les patientes souffrant d’AN est interprété comme étant la conséquence d’une réaction de peur, laquelle se révèle à nouveau être un élément caractéristique de la pathologie des participantes. Considérés dans leur globalité, les travaux de la présente thèse démontrent que la nourriture, en tant que stimulus distinctif, est génératrice d’une peur intense chez les femmes souffrant d’un TCA. Puisque la peur suscitée par un aliment/mets conduit à son rejet – et que plus cet aliment/mets est évité, plus la peur qui lui est associée grandit et se cristallise – la thèse souligne l’importance de prendre en considération, de manière spécifique et exhaustive, la question de la peur de la nourriture dès le début de la prise en charge des patientes. À cet égard, comme complément aux thérapies déjà validées pour l’AN et la BN, l’inclusion de stratégies utilisées pour le traitement des troubles anxieux (p.ex., exposition graduée, prévention de la réponse) constitue une voie intéressante. / Eating disorders (ED), more specifically anorexia nervosa (AN) and bulimia nervosa (BN), are serious mental illnesses. In that sense, their etiology is multi-determined, their comorbidity is high, their consequences are severe and multiple, and the road to their recovery is a sinuous path. In addition, for a number of patients, ED are long-lasting diseases due to the mixed results of their treatment or, in other words, to the continuity of their symptoms after being discharged from a specialized care program. Since a few years, unconscious, automatic and intuitive processes, like emotions, are recognized for their important influence on food intake. Notably, Macht’s Five-way Model (2008) postulates that food-evoked emotions are powerful determinants of food choice because, in a hierarchical perspective, they represent the first way by which emotions can control individuals’ food intake. In fact, the hedonic value of food has been demonstrated to be predictive of energy consumption and/or the amount of food consumed at a meal. Instead of investigating emotions experienced by ED women in their general life, the present thesis is interested in food-induced emotions as potential explanatory factors of inadequate patients’ food intake. To that end, emotional responses of participants suffering from AN and BN are compared to those of healthy controls (HC) and to those aroused by object images. The first objective of the thesis is to identify food-induced emotions that are distinctive in ED, by using explicit/direct measures of emotions and controlling for previous studies’ limitations. The results show that ED patients experience a higher level of fear towards food pictures than HC, which is specific to their pathology. Differently said, that food-evoked reaction is neither due to the use of heterogenous stimuli, nor to patients’ internal state (hunger, pre-experimental emotional symptoms), nutritional knowledge and potential higher disgust sensitivity or general anhedonia. In more details, in AN women, the fear response occurs towards all food, whereas in BN women, that is observed for high-caloric products only. The second objective of the thesis is to validate the food-induced emotions obtained by explicit tasks with implicit/indirect measures, in order to avoid biases associated to the latter and to help alleviating ambiguity in the literature about BN women’s indirect and direct reactions towards food. Because psychophysiological recordings, as traditional implicit techniques, are somewhat invasive and unpleasant – particularly for ED women who are biologically monitored on a recurring basis – a different method is used, namely the presentation of food pictures and judgements about the duration of these presentations. The time perception perspective adopted is based on the fact that timing is sensitive to emotions and that temporal distortions give insights about how the environment is processed. The results revealed that AN women overestimate the duration of food pictures in comparison to pictures of objects. Also, compared to participants with BN, they perceive the duration of food pictures as longer. However, BN patients do not show any time distortion for food pictures. The overestimation effect observed in AN women for food pictures is understood as the effect of a fear reaction, which is shown, once more, to be ED-specific. Considered all together, the findings of the present thesis demonstrate that emotions provoked by food, as stimuli per se, generate an intense reaction of fear in women suffering from an ED. Since fear induced by a food product leads to its rejection – and considering that the more an item is avoided, the more the fear associated with it increases – the thesis highlights the need to address distinctly and exhaustively patients’ fear toward food as soon as they begin treatment. For this purpose, as a complement to AN and BN validated therapies, the use of clinical strategies applied for the management of anxious disorders appears to be a promising avenue (e.g., exposure and response prevention).
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Le narcissisme dans l'explication des troubles des conduites alimentaires : une évaluation des processus explicites et implicites

Boucher, Katrine 30 October 2018 (has links)
Depuis plusieurs années, un intérêt grandissant est porté aux deux dimensions du narcissisme pathologique. Le narcissisme grandiose se caractérise entre autres par l’arrogance, la vanité et une attitude dominante alors que le narcissisme vulnérable se caractérise davantage par l’expérience inconsciente d’impuissance, de vide, de mésestime de soi et de honte. La théorie du masque narcissique propose que les individus narcissiques possèdent une estime de soi élevée en surface qui cache une faible estime de soi intérieure. Ainsi, des chercheurs se sont intéressés aux deux facettes de l’estime de soi pour étudier le narcissisme. L’estime de soi explicite relèverait de processus plus conscients et réfléchis, alors que l’estime de soi implicite correspondrait à un mode plus inconscient et automatique. Puisque peu d’études cliniques se sont intéressées au lien entre le narcissisme pathologique et les deux facettes de l’estime de soi, les troubles des conduites alimentaires (TCA) semblent une population très appropriée pour explorer ce lien. En effet, il a été longuement démontré que l’estime de soi est un facteur de risque important chez les TCA et plusieurs études ont aussi démontré la présence de narcissisme chez les femmes souffrant d’anorexie mentale ou de boulimie. La présente thèse vise à approfondir les connaissances actuelles quant aux liens qui unissent le narcissisme pathologique et l’estime de soi chez les TCA. Pour ce faire, des participantes présentant un TCA (n = 69) seront comparées à des participantes souffrant d’un trouble anxieux (n = 51) et des participantes sans historique de trouble psychiatrique (n = 93) sur des mesures d’estime de soi explicite, d’estime de soi implicite et de narcissisme pathologique. L’estime de soi explicite et le narcissisme pathologique seront évalués à l’aide de mesures auto-rapportées alors que l’estime de soi implicite sera mesurée à l’aide de la tâche d’associations implicites (c.-à-d. Implicit Association Test – IAT). Le premier objectif spécifique de la thèse consiste à examiner les deux dimensions du narcissisme pathologique en lien avec l’estime de soi explicite et implicite auprès d’un échantillon clinique atteint de TCA, d’un groupe contrôle psychiatrique et d’un groupe contrôle sain. Les résultats montrent que les participantes avec un TCA ont démontré une plus faible estime de soi explicite et des niveaux plus élevés de narcissisme grandiose comparés aux participantes sans historique de troubles psychiatriques. Les résultats mettent aussi en évidence l’importance du narcissisme vulnérable chez les femmes atteintes de TCA puisque les niveaux étaient significativement plus élevés chez celles-ci comparativement au groupe contrôle psychiatrique et au groupe contrôle sain, ce qui suggère une contribution spécifique du narcissisme vulnérable à la problématique alimentaire. Plutôt que de démontrer une divergence des deux facettes de l’estime de soi, nos résultats ont plutôt suggéré une faible estime de soi explicite et implicite (convergence). Quant à la dimension vulnérable, elle était prédite par la contribution unique de la faible estime de soi explicite. Bien que ces résultats ne permettent pas de valider la théorie du masque narcissique, ils font néanmoins bien ressortir la contribution importante du narcissisme vulnérable et de l’estime de soi explicite chez les TCA. Le second objectif spécifique de la thèse a permis d’examiner les différentes facettes du narcissisme pathologique dans l’explication des attitudes et comportements alimentaires dysfonctionnels chez les femmes souffrant d’anorexie mentale (n = 27) et de boulimie (n = 23), et ce, tout en contrôlant pour le rôle de l’estime de soi explicite. Nos résultats suggèrent que l’anorexie mentale et la boulimie se distinguent quant aux associations entre les facettes du narcissisme pathologique et les attitudes et comportements alimentaires dysfonctionnels. Les résultats ont aussi mis en lumière la contribution indépendante d’une facette du narcissisme vulnérable, la dissimulation du soi, dans l’explication des préoccupations alimentaires et des crises de boulimie objective chez les femmes souffrant d’anorexie mentale. Cela a montré que cette facette du narcissisme vulnérable surpasse la contribution d’un facteur de risque stable et reconnu, l’estime de soi explicite. Les travaux de la présente thèse renforcent donc l’idée que la dimension vulnérable du narcissisme doit être davantage reconnue et que les efforts pour mieux comprendre ses impacts sur le traitement doivent se poursuivre. / For several years, there has been a growing interest for the two phenotypes of pathological narcissism. Narcissistic grandiosity is characterized by arrogance, vanity and a dominant attitude, while narcissistic vulnerability is characterized by the unconscious experience of helplessness, emptiness, low selfesteem and shame. The psychodynamic mask model of narcissism proposes that narcissistic individuals have a high self-esteem on the surface that hides low self-esteem deep down inside. Thus, researchers have been interested in the two facets of self-esteem in order to gain a better understanding of pathological narcissism. While explicit self-esteem is considered to be the result of conscious, deliberate and thoughtful processes, implicit self-esteem is seen as unconscious, automatic and affective reactions. Since, few clinical studies have investigated the link between pathological narcissism and the two facets of self-esteem. Eating disorders (ED) appear to be a very relevant population considering that it has been extensively demonstrated that self-esteem is an important risk factor and, several studies have also shown the presence of pathological narcissism in women with ED. The present thesis aims to deepen current knowledge of the links between pathological narcissism and self-esteem in ED. Participants with ED (n = 69) have been compared to participants with an anxiety disorder (n = 51) and participants without history of psychiatric disorder (n = 93) on measures of explicit self-esteem, implicit self-esteem and pathological narcissism. Explicit self-esteem and pathological narcissism have been assessed using self-reported measures, while implicit self-esteem has been measured using the implicit association task (i.e. IAT). The first specific objective of the thesis is to examine the two phenotypes of pathological narcissism in relation to explicit and implicit selfesteem in a clinical sample with ED, a psychiatric control group and a healthy control group. The results indicate that participants with an ED showed lower self-esteem and higher levels of narcissistic grandiosity compared to participants without a history of psychiatric disorders. The results also highlight the importance of narcissistic vulnerability in women with ED since their levels were significantly higher of the psychiatric control group and the healthy control group, suggesting a specific contribution of narcissistic vulnerability regarding eating pathology. Rather than demonstrating a divergence of the two facets of self-esteem, our results suggested low explicit and implicit self-esteem (convergence). Again, our results indicate that low explicit self-esteem better explained narcissistic vulnerability than divergence between both facets of self-esteem. Although these results do not validate psychodynamic mask model of narcissism, they nevertheless highlight the important contribution of narcissistic vulnerability and explicit self-esteem in ED. The second specific objective of the thesis was to examine the specific dimensions of pathological narcissism in explaining dysfunctional eating attitudes and behaviors in women with anorexia nervosa (n = 27) and bulimia nervosa (n = 23) while controlling for explicit self-esteem. Our results suggest that anorexia nervosa and bulimia differ significantly in regards to their associations between the facets of pathological narcissism and dysfunctional eating attitudes and behaviors. These findings also shed light on the independent contribution of a narcissistic vulnerability dimension, hiding the self, in explaining eating concerns and objective binge eating in women with anorexia nervosa. This has shown that hiding the self contributes over and above a longstanding risk factor, low explicit self-esteem. Thus, the present thesis reinforces the idea that the narcissistic vulnerability must be more widely recognized and that, efforts must continue to better understand its impact on treatment.
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Le récepteur 4 aux mélanocortines, un paradigme de la génétique de l'obésité

Stutzmann, Fanny 09 September 2009 (has links) (PDF)
Les premières mutations causatives d'obésité dans le gène du récepteur 4 aux mélanocortines ont été identifiées en 1998. Depuis lors, MC4R a suscité un intérêt constant dans l'étude de l'obésité monogénique. C'est aujourd'hui la forme la plus commune d'obésité monogénique. En 2004, un variant rare non synonyme a été associé avec une diminution du risque d'obésité.<br />L'étude approfondie de 25 familles tri-générationnelles porteuses de mutations pathogéniques de MC4R nous a permis de constater que la pénétrance des mutations est dépendante des générations (40% chez les grands-parents, 60% chez les parents et 78% chez les enfants, p=0,032). De plus, 50% des adultes non obèses à 20 ans sont devenus obèses de classe III (IMC≥40 kg/m²) à 45 ans. Les pressions de l'environnement obésogénique moderne peuvent expliquer ces deux phénomènes. En contrepartie, les mutations de MC4R ont le même effet quel que soit l'environnement socio-éducatif.<br />Au cours de ce séquençage extensif, nous avons constaté que MC4R possède 3 variants rares. Le génotypage de ces variants chez 16800 individus européens de 10 cohortes différentes nous a permis de montrer l'association négative d'un second variant rare de MC4R avec l'obésité. En effet, le variant I251L diminue le risque d'obésité dans une large étude cas-contrôle française (OR=0,42 ; 95CI 0,25-0,73 ; p=0,001) et dans 3 études de cas-contrôle de réplication. Ce variant est sous-transmis aux enfants dans des familles avec obésité (23,3%, p=0,003). Il est associé avec une diminution de 0,76 DS du z-score d'IMC dans ces familles et de 0,35 DS dans des familles de population générale. Dans la population générale adulte, il est associé avec une diminution de 0,7 kg/m². Deux méta-analyses ont confirmé l'association négative du précédent variant V103I et du nouveau variant I251L avec l'obésité.<br />La nouvelle technologie des puces à ADN et les études d'association génome-entier ont identifié deux locus dont les polymorphismes sont associés avec le risque d'obésité. Le premier locus est situé dans le premier intron du gène FTO dont la fonction et le rôle sont encore méconnus. Le second locus est situé à 188 kb en aval de la séquence codante de MC4R.<br />Nous avons testé l'effet du rs1421085 de FTO et du rs17782313 de MC4R sur les troubles du comportement alimentaire dans trois cohortes d'obèses et deux cohortes de population générale. Le rs1421085 n'est associé avec aucun trouble dans aucune cohorte. Par contre, le rs17782313 est associé avec le grignotage chez les enfants obèses français (p=0,01), les adultes obèses suisses (p=0,04) et les adolescents finlandais (p=0,04). Il est également associé avec une augmentation du score de faim de Stunkard chez les adultes obèses français (p=0,02) et avec une tendance des enfants obèses français à ingérer de grandes quantités d'aliments pendant les repas (p=0,04).<br />Dans les populations générales d'adolescents finlandais et d'adultes français, les deux polymorphismes ont un effet additif sur l'obésité, l'IMC et la masse grasse : les porteurs de 3 ou 4 allèles à risque ont une susceptibilité 3 fois supérieure à celle des individus ne portant aucun allèle à risque de devenir obèses durant l'enfance. Un faible niveau d'activité physique accentue les effets du rs1421085 (p=0,01) tandis que le rs17782313 montre une interaction avec le sexe : l'association est plus significative chez les hommes que chez les femmes.<br />En résumé, les résultats obtenus au cours des études de MC4R et FTO montrent surtout l'impact de l'environnement aussi bien sur des polymorphismes que sur des mutations monogéniques, ce qui place la prise alimentaire et l'activité physique au coeur des préoccupations des médecins en charge de patients obèses.
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ADOLESCENTS AMERICAINS ET FRANÇAIS : OBESITE, TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE, ATTITUDES ET HABITUDES ALIMENTAIRES

Quirk, Denise 19 November 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse en doctorat présente les résultats d'une étude comparative sur le thème de l'alimentation et des caractéristiques pondérales des adolescents français et américains. Nous avons étudié notamment les questions des fréquences respectives de l'obésité (OB), des attitudes et habitudes alimentaires dites " normales " ou dite de l'" alimentation journalière " (HAAJ) et des troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l'anorexie mentale (AN) et la boulimie (BN) dans deux échantillons d'adolescents français (N=1031) et américains (N=1573). Les principaux objectifs étaient de comparer ces échantillons pour leurs poids, leurs HAAJ, leur insatisfaction corporelle (liée avec l'OB et les TCA), les symptômes de TCA observés, et les " diagnostics " de TCA posés, afin de déterminer s'il existe des différences significatives entre ces deux cultures. Après la création d'un outil d'évaluation des HAAJ, une série de questionnaires a été administrée dans plusieurs lycées et collèges en France et aux Etats Unis. L'enquête avait pour hypothèses: 1.) que les français montrent un taux d'obésité et surpoids moindres par rapport aux américains; 2.) que les français montrent davantage de HAAJ dites " saines " 3.) que des prévalences de TCA cliniques et sub-cliniques sont moindres pour le groupe des français. Les résultats sur le statut pondéral soutiennent la première hypothèse. Les résultats sur les HAAJ soutiennent globalement la deuxième hypothèse. En revanche la troisième hypothèse n'a pas été confirmée.
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Le programme "Silence" chez les élèves du premier cycle du secondaire : évolution des perceptions du soi physique et des attitudes et comportements alimentaires inappropriés

Lemieux, Vincent January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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Estime de soi et personnalité : dans quelle mesure la dysmorphie musculaire s'apparente-t-elle aux troubles des conduites alimentaires?

Labrecque, Isabelle 20 April 2018 (has links)
La dysmorphie musculaire (DM) se caractérise par une préoccupation excessive vis-à-vis la musculature et présente plusieurs similarités avec les troubles des conduites alimentaires (TCA). Ce mémoire doctoral a pour but d’approfondir les connaissances actuelles de la DM en procédant à la validation préliminaire d’une entrevue semi-structurée basée sur les critères diagnostiques de la DM, puis en examinant la ressemblance entre la DM et les TCA sur le plan de l’estime de soi et de la personnalité. Des questionnaires ont été remplis par 31 hommes souffrant de DM selon l’Entrevue diagnostique de la dysmorphie musculaire, 28 femmes souffrant d’un TCA et 32 hommes préoccupés par leur masse musculaire, mais ne répondant pas aux critères de la DM. Les résultats indiquent que les hommes souffrant de DM présentent des traits de personnalité similaires aux TCA mais se caractérisent par une meilleure estime de soi et davantage de narcissisme de type grandiose.
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Analyse des aspects psychosociaux reliés aux troubles des conduites alimentaires

Aimé, Annie 17 March 2021 (has links)
La littérature récente portant sur les troubles des conduites alimentaires s'intéresse à l'identification de facteurs individuels et psychosociaux pouvant influencer l'étiologie et le maintien de ces troubles. Le présent projet de recherche doctoral s'inscrit au sein de cette nouvelle vague d'études. Dans un premier temps, il vise la traduction et la validation d'une version française de l'Échelle de Multi-Impulsivité (ÉMI). Les résultats de ce premier article démontrent que la traduction francophone de l'ÉMI correspond à sa version originale anglaise et que ses propriétés psychométriques sont adéquates. Dans un deuxième temps, le projet actuel cherche à mettre en lumière les différences et similitudes existant entre quatre groupes de participantes se situant à divers endroits sur le continuum des problèmes alimentaires. Les caractéristiques qui différencient le mieux les quatre groupes de répondantes ont trait à l'impulsivité, au névrotisme, à l'extraversion, à l'amabilité, à l'intensité des symptômes dépressifs, au soutien social et aux stratégies de résolution de problèmes moins adaptées.
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Étude des déterminants génétiques des comportements et des apports alimentaires associés à l'obésité

Choquette, Anne 19 April 2018 (has links)
L'obésité constitue un problème majeur de santé publique à l'échelle mondiale. L'obésité est influencée par plusieurs facteurs environnementaux et génétiques. Jusqu'à présent, la recherche a permis l'identification de plusieurs gènes et loci associés à l'obésité. Cependant, nos connaissances concernant les facteurs génétiques affectant les comportements et les apports alimentaires, ainsi que leur impact sur le développement de l'obésité, demeurent limitées. L'objectif général de cette thèse était d'étudier les déterminants génétiques des apports et des comportements alimentaires associés à l'obésité et de documenter leurs impacts chez les sujets de l'étude des familles de Québec. Différentes approches ont été utilisées afin de caractériser l'implication des facteurs génétiques sur les apports et les comportements alimentaires. Premièrement, un criblage génomique a été effectué sur l'apport énergétique total et les apports en macronutriments. Plusieurs régions chromosomiques ont été identifiées, incluant Ip35.3-p35.2, lp32.2, 3p25.2, 3q27.3, 5ql5 et 10pl5.3-pl4. Deuxièmement, plusieurs gènes candidats, sélectionnés pour leurs liens probables avec la régulation énergétique et l'obésité, ont été étudiés afin de vérifier leur association avec les apports et les comportements alimentaires. Deux polymorphismes du gène GAD2 ont été associés aux comportements alimentaires et aux apports alimentaires chez les femmes, de même qu'à un gain de poids supérieur sur une période de 6 ans. Le gène FTO a, quant à lui, été associé à l'adiposité, de même qu'aux apports et aux comportements alimentaires. Sélectionné suite à l'analyse d'un criblage génomique pour les comportements alimentaires, le gène OR7D4, a été associé à l'adiposité et à la restriction alimentaire. D'autres récepteurs olfactifs situés dans la même région ont également été associés aux comportements alimentaires et à l'adiposité. Finalement, nous avons entrepris l'interprétation d'un GWAS, pour lequel 44 variants et 29 régions chromosomiques ont été associés aux apports et aux comportements alimentaires. Les résultats des travaux présentés dans cette thèse suggèrent que plusieurs gènes candidats pour l'obésité influencent les apports et les comportements alimentaires chez les sujets de QFS. De plus, de nouveaux gènes et de nouvelles régions chromosomiques ont été identifiés. Finalement, l'implication des facteurs génétiques dans l'olfaction et leur impact sur les comportements et les apports alimentaires liés à l'obésité ont été soulignés.

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