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La spécialisation de l'espace intra-urbainPampalon, Robert 07 June 2022 (has links)
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Land use patterns in the Laurentides between the Saint-Maurice and Rouge valleys (Québec).Clibbon, Peter Brooke 25 April 2018 (has links)
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, l'utilisation du sol, les paysages et l'économie régionale de vastes sections des petites Laurentides du Québec ont été radicalement transformés. Aujourd'hui, 160 ans après l’arrivée des premiers bûcherons et des premiers colons dans la région, la période agricole tire définitivement vers sa fin; les chantiers remontent de plus en plus vers le nord, à cause principalement de l'épuisement des ressources commerciales de la forêt; enfin, la région est devenue, en grande partie, un hinterland récréationel très développé pour Montréal, Québec, Hull-Ottawa, Trois-Rivières, Shawinigan-Grand’Mère, et les autres villes des vallées du Saint-Laurent et de l’0utaouais. La région du bouclier qui s'étend entre les vallées de la rivière Rouge et du Saint-Maurice (comprenant la plus grande partie des comtés d'Argenteuil, de Terrebonne, de Montcalm, de Joliette, de Berthier, de Maskinongé et de Saint-Maurice), largement comprise dans la zone a-i influence de Montréal, est peut-être le secteur des Laurentides qui évolue le plus rapidement. Le "pattern" actuel de l'utilisation du sol de ce secteur et son évolution - c'est le thème de cet essai - présentent donc un intérêt particulier. On a divisé le secteur en six méso-régions: Mauricie, rivière du Loup, Maskinongé, Mattawin, Assomption-Ouareau, et enfin, la région "laurentienne", cette dernière s'étendant au nord-ouest de Montréal le long de l'axe fourni par la route 11. Le "pattern" actuel de l'utilisation du sol de chacune de ces ré6ions est décrit en détail. À cela s'ajoute une analyse des facteurs: roche-mère, topographie, matériaux de surface, climat, historique du peuplement, exploitation forestière, tourisme, communications et urbanisation, qui expliquent le mieux ce "pattern" de même que son évolution. Les autorités coloniales britanniques commencèrent à établir des plans de colonisation de la région des Laurentides à la fin du dix-huitième siècle. Aux environs de 1790, leurs arpenteurs divisèrent t la région en cantons de 100 milles carrés portant des noms comme Rawdon, Kilkenny, Chilton et Brandon. Parmi les premiers colons, outre quelques éléments canadiens français, fissuraient une poignée de Loyalistes, d'Américains, et d'officiers et de soldats britanniques à la retraite . Cependant, le gros des colons d'expression anglaise était composé d'immigrants irlandais et écossais, qui arrivèrent dans la région entre 1820 et 1840, attirés par des offres alléchantes: terres, instruments, rations alimentaires, transports offerts gratuitement. Les attributions considérables de terres et les concessions accordées aux compagnies forestières et aux spéculateurs anglophones pendant la même période, ont concouru également à l'ouverture de l'arrière-pays à la colonisation, principalement dans la région de Maskinongé, de la rivière du Loup et de la Mauricie. La vague de colonisation britannique prit fin vers l'année 1840, mais à cette époque, les Canadiens français, venant des seigneuries surpeuplées des basses terres, commencèrent à se déverser dans la région . S'appropriant d'abord des fermes du rebord du bouclier abandonnées par les Britanniques, ils gagnèrent par la suite les hautes terres légèrement ondulées et les plaines alluviales encore non - cadastrées de l'intérieur (par exemple, la région de la Mattawin et la haute vallée de la rivière Rouge). Cette poussée vers le nord, fortement encouragée par le gouvernement provincial, l'Église catholique romaine et les sociétés de colonisation de Montréal, se prolongea durant cinquante a ' soixante -dix ans, et fut suivie par une période d'abandon des terres qui s'est poursuivie jusqu'aujourd'hui. Le rétrécissement de l'écoumène agricole (lequel est passé de 110 000 à 26 000 acres dans la seule région "laurentienne" entre 1921 et 1961) et la substitution des exploitations agricoles marginales à des usages plus profitables ont eu pour résultat l'établissement de rapports plus rationnels entre la "capacité" du sol et son utilisation dans l'ensemble de la région. Cependant, des améliorations apportées au réseau de communications et le développement continuel du tourisme d'été et d'hiver, la spéculation sur les terres et l'urbanisation menacent maintenant même les zones d ' agriculture pros pères. Depuis 1945, dans la vallée de la rivière du Nord en particulier, et dans d'autres régions, les facteurs ci-haut mentionnés se sont combinés pour amener la disparition de l’agriculture. Les projets d'extension de l'Autoroute des Laurentides et de l'Autoroute 40 (laquelle suit le côté nord de la vallée du Saint-Laurent entre Montréal et Berthierville ) aura sans nul doute pour résultat la création éventuelle de nouveaux développements récréationnels et urbains dans des rég ions telles que les bassins de Saint-Jovite et de Saint-Gabriel . Ces projets devraient aider à l'ouverture prochaine au tourisme de vallées peu développées comme celle de la Maskinongé, de la rivière du Loup et de la Mauricie. L’annulation des baux des clubs de pêche et de chasse dans les régions qui connaîtront un développement imminent serait souhaitable. D'ici peu (vingt ou trente ans, peut-être ), on verra que l'utilisation du sol à des fins urbaines et récréationnelles prédominera presque partout dans les Laurentides entre la vallée de la rivière Rouge et celle du Saint-Maurice. L'agriculture, jadis activité économique de base ici, ne sera plus qu’un souvenir. / Since the end of World War II, the land use, landscapes, and regional economy of large sections of Québec’s Laurentide hills have been radically transformed. Now, 160 years after the arrival of the first colonists and lumbermen in the area , the death knell is finally sounding for farming, the "chantiers" are moving farther and farther north, mainly because of the depletion of the commercial forest resources, and the region has become, in large part, a highly-developed recreational hinterland for Montréal, Québec, Hull-Ottawa, Trois-Rivières, Shawinigan - Grand'Mère, and the other towns of the Saint Lawrence and Ottawa valleys. The Shield area between the Rouge and Saint-Maurice valleys, lying largely within the orbit of Montréal and comprising most of Argenteuil, Terrebonne, Montcalm, Joliette, Berthier, Maskinongé and Saint-Maurice counties, is perhaps the most rapidly evolving sector of the Laurentides, and so the evolution and present pattern of its land use, the theme of this dissertation, is of particular interest. The area has been divided into six regions - the Mauricie, rivière du Loup, Maskinongé, Mattawin, Assomption-Ouareau, and 11 Laurentian" zones (the latter lies northwest of Montréal a long the axis provided by Route 11). The present patterns of land use in each of these regions are described in detail, along with an analysis of the factors and elements bedrock·and topography, surface materials, climate, history of settlement, forest exploitation, tourism, communications and urbanization which best explain them. British colonial authorities began to plan the settlement of the Laurentide region in the late eighteenth century, and during the 1790s their surveyors broke the area up into 100 square mile townships with names such as Rawdon, Kilkenny, Chilton and Brandon. The first settlers were a handful of Loyalists, Americans, and retired British army officers and enlisted men, but the bulk of the English- speaking colonists were Irish and Scotch immigrants who arrived in the area between 1820 and 1840) attracted by offers of free passage) land, tools and rations. The large land grants and timber concessions which were made to English lumbermen and speculators during the same period also helped to open the interior to settlement, notably in the Maskinongé, rivière du Loup and Mauricie regions. The wave of British settlement died out around 1840, but at this time French-Canadians from the overcrowded lowland seigneuries began to spill over into the area, first appropriating many of the Shield-edge farms abandoned by the British, and later moving onto the gently rolling highlands and flat alluvial plains of the unsurveyed interior (Mattawin region, upper Rouge valley). This push toward the north, strongly encouraged by the provincial government, the Roman Catholic church, and Montréal-based colonization societies, lasted from fifty to seventy years, and was followed by a period of land abandonment which has continued until the present. The shrinking of the agricultural ecumene (which dropped from 110,000 to 26,000 acres in the "Laurentian" area alone between 1921 and 1961), and the transfer of marginal farmland to more profitable uses, has brought about a more rational relationship between land capability and land use throughout the area. However, improvements to the communications network, and the continuing development of summer and winter tourism, land speculation and urbanization, now threaten even the areas of good farmland, and since 1945, have combined to bring about the virtual disappearance of farmland in the Nord river valley and other areas. Projected extensions to the Autoroute des Laurentides and Autoroute 40 (which follows the north side of the Saint Lawrence valley between Montréal and Berthierville) will undoubtedly stimulate additional recreational and urban growth in areas such as the Saint-Jovite basin and the Saint-Gabriel lowland, and should help to open up to tourism hitherto lightly-developed valleys such as the Maskinongé, rivière du Loup and Saint-Maurice. Cancellation of fishing and hunting club leases in these areas of imminent development would be desirable, and now seems likely. It would now appear that within a very short time, perhaps twenty or thirty years, urban and recreational land use will predominate almost everywhere in the Laurentides between the Rouge and Saint-Maurice valleys, and farming, once the basic economic activity here, will be no more than a distant memory. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Les friches agricoles herbacées et arbustives du sud-ouest québécois étudiées par une approche écologique et sociologique inspirée de l'écologie du paysageBenjamin, Karyne January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Étude multi-échelles des précipitations et du couvert végétal au Cameroun : Analyses spatiales, tendances temporelles, facteurs climatiques et anthropiques de variabilité du NDVIDjoufack, Viviane 30 September 2011 (has links) (PDF)
De par sa géométrie et sa situation géographique (2°N-13°N - 8°E-16°E ; ouverture sur l'océan Atlantique), le Cameroun offre l'avantage de proposer un ensemble représentatif des climats régionaux rencontrés en Afrique tropicale. La diminution des cumuls de précipitations enregistrée dans la région pendant la seconde moitié du XXe siècle, est associée à la récurrence de périodes anormalement sèches, essentiellement au coeur de la saison des pluies. Ces conditions ont amplifié la dégradation du couvert végétal au travers ses contraintes socioéconomiques et démographiques (déforestation, extension des surfaces d'activité). Les conséquences souvent dommageables de la variabilité climatique en général, et des sécheresses en particulier, sur les hommes et leurs activités suscitent l'intérêt de développer des études pour mieux comprendre comment le climat et les pressions naturelles et environnementales interagissent localement. Ainsi, l'objectif de cette thèse est de diagnostiquer la variabilité multiéchelle (saisonnière, interannuelle, intra-saisonnière, synoptique) des précipitations et les relations qu'elle entretient avec le couvert végétal au sens large qui, à ces latitudes, est associé directement ou non, à la dynamique d'occupation et d'utilisation du sol, particulièrement sur la période 1951-2002. A partir de données de précipitations observées (CRU/ponctuelles), les modes spatiaux de la variabilité ont été définis aux échelles annuelles et interannuelles, par Analyses en Composante Principale (ACP) et la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH). Ces méthodes de classifications ont permis de discriminer cinq zones climatiques, différentes les unes des autres par l'intensité des cumuls et la saisonnalité (unimodal/bimodal). Pour chaque zone, l'attention a été portée sur les paramètres intrasaisonniers qui modulent la variabilité annuelle telle que, les séquences sèches (nombre, longueur, périodes d'occurrence) et les variations des dates de début et de fin des périodes végétatives. La répartition du couvert végétal dans l'espace et dans le temps (1982-2002) a été étudiée, en utilisant des méthodes de classification non supervisée (ISODATA) sur les données de NDVI (Normalized Difference Vegetation index) à 8km de résolution. Enfin, des méthodes statistiques et de télédétection ont permis d'évaluer l'impact des facteurs pluviométriques et anthropogéniques (croissance démographique et utilisation du sol) sur la dynamique du couvert végétal en utilisant des bases de données à plus fine résolution (NDVI/1Km ; Global Land Cover (GLC 2000/1Km)). Ces dernières investigations ont été menées dans le Nord-Cameroun (6°N-13°N - 11°E-16°E), qui est la région la plus sensible des points de vue climatique, économique et environnemental.
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Impacts des usages du sol sur les propriétés physico-chimiques et le mercure du sol en Amazonie brésilienne : étude comparée du brûlis et de la trituration des jachères forestièresComte, Irina January 2008 (has links) (PDF)
L'utilisation du brûlis comme méthode de déboisement est prédominante en Amazonie, bien que ses impacts sévères sur la qualité des sols soient reconnus depuis longtemps. Des études plus récentes ont également montré le lien entre les activités de coupe et brûlis des forêts primaires et la contamination mercurielle des écosystèmes aquatiques. L'objectif ce mémoire est d'évaluer l'effet de la trituration des jachères, une méthode de défrichement alternative sans usage du feu, sur les propriétés physico-chimiques du sol d'abord, puis sur la rétention du mercure, comparativement au défrichement traditionnel par le brûlis, et ce sur des sols longtemps exploités. Nous avons travaillé à partir du dispositif expérimental de l'EMBRAPA comprenant: 1) une séquence de culture alternative (CT) combinant l'amélioration de la jachère par des légumineuses et l'usage de la trituration, 2) une séquence de culture traditionnelle (CB) établie sur une jachère naturelle brûlée, 3) un pâturage établi sur une jachère naturelle triturée (PT), 4) un pâturage établi sur une jachère naturelle brûlée (PB), 5) une jachère forestière de 40 ans (1),
utilisée comme témoin. Les variables physico-chimiques du sol ont été mesurées, auxquelles se sont ajoutées les concentrations en Hgtot. Les parcelles ont été échantillonnées sur trois horizons (0-5cm, 20-25 cm et 50-55 cm), les teneurs en mercure normalisées par rapport à la densité, à la teneur en argile et à la matière organique du sol; et les facteurs d'enrichissement en Hg entre les horizons calculés. Concernant les propriétés physico-chimiques du sol, l'amélioration de la jachère combinée à sa trituration dans la parcelle cultivée CT a permis la conservation d'une bonne structure du sol sans toutefois permettre une augmentation significative de l'humidité du sol en saison sèche. L'effet positif de la technique sur les propriétés chimiques du sol dans CT est manifeste. Dans les pâturages en revanche, l'emploi de la technique de la trituration sur jachère naturelle plutôt que sur jachère plantée avec des légumineuses semble avoir été moins efficace sur ces variables physico-chimiques. Quant au mercure, nous avons mesurés de très faibles teneurs dans les sols étudiés (de 24.83 ± 13.90 à 49.48 ± 30.05 ng.g⁻¹ dans l'horizon 0-5 cm), et nous n'avons pu mettre en évidence d'effet bénéfique de la méthode de la trituration sur la rétention du mercure dans les cultures et les pâturages. Le long historique d'utilisation de ces sols et les épisodes de brûlis antérieurs avaient probablement déjà entamé la fraction la plus labile du réservoir de mercure du sol, masquant les effets bénéfiques potentiels de la pratique de la trituration. Il se pourrait également que certains processus liés à la présence du paillis organique puissent faciliter les pertes de ce métal par le système (compétition cationique et dislocation, mobilisation par la matière organique dissoute). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agriculture familiale, Amazonie, Culture sur brûlis, Trituration, Mercure, Sol.
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Impacts et efficacité des zonages des risques côtiers dans un contexte de changements climatiques : exemple de Percé, QuébecDrejza, Susan January 2010 (has links) (PDF)
La problématique des géorisques côtiers que sont l'érosion et la submersion est importante dans l'Est du Québec comme dans le monde. Ceci vient à la fois d'une augmentation des infrastructures présentes sur les côtes, mais aussi d'une augmentation des aléas dans le contexte actuel de changements climatiques. Pour gérer ces risques, peu d'études permettent de choisir la méthode la plus adaptée selon les besoins locaux et d'en connaître l'efficacité. Pour répondre à ces questions, la municipalité de Percé (Gaspésie, Québec) a servi de terrain d'étude. Tout d'abord, une évolution de l'occupation des terres a été réalisée à l'aide de 6 séries de photographies aériennes (1934 à 2001) ainsi que d'archives traitées dans un SIG. L'analyse de ces données a permis de déceler des changements de vocation du territoire côtier, elle a également révélé une hausse de
133 % des constructions à risque d'érosion depuis les années 1980 malgré la mise en place de lois de gestion de l'aménagement. Seul un cinquième de cette hausse peut être attribué au déplacement de la ligne de rivage alors que 83 % des bâtiments à risque sont de nouvelles constructions. Des mésadaptations ont également été constatées ne limitant les risques que sur une période trop courte. L'origine de ces comportements découle du non-respect des lois en partie dû à leur non-compréhension, d'où un besoin d'information et d'explication. Ces comportements peuvent aussi être dus à une trop grande confiance envers les techniques de protection ou à un manque de connaissances populaires vis-à-vis des risques. Dans un deuxième temps, une analyse de cinq zonages provenant de cadres législatifs, théoriques ou d'expériences locales a été effectuée. Ceux-ci ont été comparés avec les plus récentes données estimant la position du trait de côte en 2050. Il en est ressorti certaines lacunes importantes concernant les superficies zonées, à savoir des territoires à risque d'érosion non protégés (jusqu'à 86 %) ou a contrario des superficies protégées trop importantes (jusqu'à 32 %). Il en résultera, respectivement, une hausse probable des nouvelles constructions à risque ou une limitation excessive au développement de la municipalité. Les lacunes des zonages proviennent des cadres théoriques et des préceptes sur lesquels est basée leur élaboration. Cela met ainsi l'accent sur l'importance que la gestion des côtes doive à la fois intégrer leurs paramètres naturels, les paramètres anthropiques de leur occupation, ainsi que les facteurs climatiques du milieu. L'utilisation des géosciences dans cette perspective permettrait ainsi de renforcer l'efficacité tant immédiate qu'à long terme des mesures de gestion. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Percé, Zonage, Risques côtiers, Changements climatiques, Érosion côtière, Gouvernance, Utilisation du sol.
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Essai sur la reconstruction du vide : l'exemple du Faubourg Saint-LaurentHudon, Pascal 11 1900 (has links) (PDF)
Le faubourg Saint-Laurent, quartier central de Montréal, est incapable d'attirer des projets architecturaux aptes à combler ses vides, conséquences des pratiques architecturales modernistes des années cinquante et soixante. Les citoyens se sont approprié ces vides en raison de leurs propriétés hétérotopiques (Foucault, 1967) et s'opposent à tout projet qui détruira le lien privilégié qui s'est développé entre eux et cette ouverture de l'espace. Parce qu'il est le seul à maintenir ce lien, le seul aménagement convenable est l'espace public. L'officialisation du vide diminue la capacité de la ville à se régénérer. Ces oppositions aux projets démontrent l'impact d'une culture d'immobilisme (phénomène NIMBY) et de la crainte du changement. Pour assurer l'évolution de la ville, particulièrement des quartiers centraux, nous devons trouver des projets acceptables et des processus qui en permettent l'acceptation. Une étude philosophique de l'impact du vide sur la population a déterminé que son appropriation existait de façon psychologique, par la création d'un projet architectural personnel qui invalidait ainsi tout autre projet. Ces espaces sont hétérotopiques par leur capacité à représenter toutes et aucune des fonctions à la fois. Notre hypothèse affirme qu'une nouvelle définition de l'ouverture de l'espace, et ce tant physique que visuelle, préserverait les propriétés hétérotopiques des vides actuels. L'ouverture de l'espace arraché et aménagé a contribué à la création d'une nouvelle définition du besoin d'ouverture de l'espace. Les typologies résidentielles actuelles sont incapables de défendre cette nouvelle définition de l'ouverture de l'espace. Actuellement, de nouvelles typologies ne peuvent apparaître à cause notamment de la réglementation inappropriée, d'une structure de consultations publiques inefficace et en raison du manque de volonté politique. Les liens entre le vide et le plein nécessitent une profonde reconsidération. La relation actuelle, qui a rejeté celle du mouvement moderniste, n'est pas conséquente des besoins existants, des valeurs populaires et de l'évolution des techniques de construction. Le faubourg Saint-Laurent mérite qu'on s'attarde encore à son sort. Une série de nouveaux projets affirment être en mesure de redonner la vitalité au secteur. Ces solutions, bien que souhaitables, n'arriveront pas seules à rétablir l'environnement construit du quartier.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Montréal, modernisme, appropriation, vide, faubourg Saint-Laurent
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Spatialisation des facteurs de l'érosion en nappe pour une gestion durable des sols en Afrique de l'Ouest à l'aide des SIG et du modèle RUSLE2Villemure, Normand 04 1900 (has links) (PDF)
Selon la FAO (2000), le problème d'insécurité alimentaire est majeur dans le nord, nord-est et le centre du Mali. Cette étude se situe dans le centre du Mali en zone soudano-sahélienne aux environs du village de Boidié dans le cercle de Barouéli, à l'intérieur de la région de Ségou. Le secteur de référence de la zone d'étude a comme limites: -6° 40' de longitude et 13° 10' de latitude. Dans le cercle de Barouéli l'érosion hydrique des sols et la déforestation sont les dégradations de l'environnement dominantes qui ont comme issue une perte de fertilité des sols (D-IC SAHEL, 2002). Sur les glacis ferrugineux tropicaux des régions soudano-sahéliennes l'impact de l'érosion hydrique et plus précisément l'érosion en nappe est grande. Les pertes en terre calculées sont de 0,5 à 40 t/ha/an (Roose, 1994). L'objectif de cette étude est d'évaluer la spatialisation des impacts de l'érosion en nappe pour une gestion durable des sols à Boidié à l'aide de RUSLE2 et des SIG. Pour se faire, une étude de terrain de deux mois au Mali a été réalisée. Des données météorologiques, géomorphologiques, pédologiques et agronomiques ont été recueillies, ainsi que des échantillons pour l'analyse en laboratoire. Ces analyses sont la granulométrie, l'absorption atomique, la diffraction-X et les C, N, P totaux. Le modèle RUSLE2 a été utilisé pour le calcul d'érosion en nappe et les SIG pour la spatialisation, la cartographie et les analyses thématiques. Le modèle RUSLE2 permet de trouver des pratiques culturales et de conservations qui réduisent l'impact de l'érosion en nappe. La spatialisation des impacts est possible avec la méthode des systèmes d'érosion. L'utilisation de la carte de gestion des sols des environs de la commune de Boidié permettrait de diminuer l'érosion moyenne des systèmes d'érosion de 65 à 91 %. La perte en nutriment des sols est diminuée et la fertilité est augmentée. La durabilité moyenne des sols est accrue. Bref, la sécurité alimentaire à Boidié serait mieux assurée à long terme, sans coût exagéré et par une gestion intégrée au système social. Par contre, il ne faut pas oublier les limites du modèle RUSLE2. Le modèle s'applique seulement à l'érosion en nappe et néglige certaines interactions entre les facteurs de dégradations des sols. De surcroît, un projet semblable doit impliquer une étude de terrain laborieuse et coûteuse pour atteindre un bon résultat (carte de gestion des sols de Boidié). Finalement, l'efficacité d'utilisation de la carte par les populations locales n'a pas encore été évaluée.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Érosion en nappe, Modélisation, Spatialisation, Afrique de l'Ouest, Sols tropicaux, Systèmes d'érosion, Gestion durable, SIG, RUSLE2.
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Néoruralité et dynamisation présentielle des territoires ruraux : trois études de cas au QuébecVeillette, Lucie 03 1900 (has links) (PDF)
À l'instar de plusieurs pays occidentaux, le Québec enregistre depuis quelques années un accroissement de sa population rurale supérieur à celui observé en milieu urbain. Alors que plusieurs territoires ruraux québécois sont au prise avec une diminution de la population, d'autres connaissent un regain démographique. De nouveaux arrivants d'origine urbaine sont attirés par les possibilités qu'offre la campagne et viennent gonfler les rangs de ceux que l'on nomme les néoruraux. L'objectif de cette recherche est d'aborder les transformations induites par l'arrivée de néoruraux dans les collectivités rurales du Québec en nous inspirant des travaux sur l'économie présentielle. L'hypothèse découlant de ce cadre de référence postule que le développement des territoires dépend moins de la capacité productive locale que de la capacité à attirer une population disposant de revenus générés à l'extérieur du territoire. Nous cherchons à examiner, à l'aide de trois études de cas, dans quelle mesure la présence de néoruraux dynamise l'économie des communautés rurales et à déterminer la durabilité de la stratégie présentielle pour le développement des territoires. Il résulte de notre recherche que le développement socioterritorial par la mise en place de systèmes productifs locaux ne devrait pas être rejeté trop rapidement. En effet, il semble que l'accroissement des revenus au sein des territoires ne va pas nécessairement de pair avec le développement territorial considéré de façon globale. Une prise en compte des coûts sociaux et environnementaux dans les décisions de développement est essentielle, puisque cette stratégie n'amène pas que des revenus dans les territoires, mais aussi des coûts dus à la présence humaine et à son empreinte écologique dans des territoires encore non urbanisés. Une attention particulière doit d'ailleurs être portée afin que les effets négatifs de la stratégie présentielle ne nuisent à l'attractivité des territoires.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : néoruralité, néoruraux, ruralité, économie présentielle, développement territorial
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La fixation du capital dans la propriété foncière : étude de l'évolution des conditions spatiales de la reproduction du capitalismeGaudreau, Louis 01 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse consiste en une étude sociologique de la propriété foncière (immobilière) moderne en tant que mode principal d'appropriation du sol et forme essentielle du rapport des individus à l'espace dans les sociétés capitalistes. Elle vise plus précisément à dégager des éléments de compréhension sur l'insertion de cette institution dans la dynamique générale d'accumulation du capital et sur l'orientation particulière qu'elle a donnée à l'évolution de ce mode de production. Ce travail permettra de formuler différentes propositions théoriques sur l'assise spatiale que le capital trouve dans la propriété foncière qui pourront, par la suite, être mises à profit dans une étude des développements récents du capitalisme et de la phase de financiarisation dans laquelle il est aujourd'hui engagé. Cette thèse se divise en deux parties. La première comporte trois chapitres qui présentent le cadre théorique sur lequel s'appuiera, dans un second temps, la recherche sur la propriété foncière. Elle débute par un examen des fondements du capitalisme, c'est-à-dire de la forme de société dont ce mode d'appropriation de l'espace est l'une des composantes essentielles. Ce premier exercice est essentiellement inspiré de la réinterprétation des œuvres de Marx proposée par Moishe Postone. Cet auteur insiste sur le procès temporel d'abstraction qui fonde le capitalisme et qui lui donne une trajectoire historique auto-expansive. Il accorde cependant très peu d'importance à l'espace, un univers de pratique pourtant central dans la formation des conditions mêmes de l'accumulation capitaliste. Les chapitres deux et trois visent donc à enrichir la théorie de Postone d'une dimension spatiale qui est examinée à la lumière des réflexions qu'Henri Lefebvre et David Harvey ont consacrées à cette question. Lefebvre souligne le rôle médiateur de l'espace et sa contribution inévitable à la reproduction de toute forme de rapports sociaux. Dans les sociétés capitalistes, la médiation par l'espace est selon lui en grande partie l'œuvre de l'État et prend la forme d'une abstraction qui donne à l'abstraction temporelle du capital les conditions de sa matérialisation et de sa réalisation. Harvey prolonge le travail de Lefebvre en explorant la manière dont la spatialité abstraite du capitalisme se déploie dans toutes les phases de l'accumulation capitaliste et se présente â l'activité sociale en lui imposant ses exigences contradictoires de fixité et de mobilité. La réflexion amorcée par la rencontre des idées de Postone, Lefebvre et Harvey sur le capitalisme et l'espace constitue le point de départ de la deuxième partie portant sur la propriété foncière et ses liens avec le capital. Le chapitre quatre fait d'abord ressortir les principaux axes d'une théorie marxienne de la propriété foncière. Ceux-ci mettent en évidence la participation de l'État à la production d'un espace foncier abstrait qui crée le capital, tout en réunissant les conditions de sa reproduction élargie. Les chapitres suivants tentent de retracer les principaux moments de la construction de ce lien « organique » entre propriété foncière et capital. Ils présentent l'histoire de la propriété privée de l'espace et de son intervention dans le passage du capitalisme agraire à l'industrialisation, puis au fordisme. Le chapitre cinq porte plus spécialement sur les étapes de la construction d'un marché de l'immobilier qui ont permis cette évolution du capitalisme, alors que le chapitre six décrit les mutations de la finance hypothécaire qui ont accompagné ce processus. Plus elle avancera, plus cette étude se concentrera sur l'évolution de la propriété résidentielle ainsi que sur les conditions spécifiques de sa formation en Amérique du Nord. Enfin, le chapitre sept fait la synthèse des observations qui se dégagent du travail qui précède et les met à contribution dans une analyse des transformations contemporaines de la propriété foncière et de sa soumission croissante à des impératifs d'accumulation financière. En s'inspirant de l'exemple du Canada, il montre que la financiarisation du marché de l'immobilier modifie les conditions spatiales de la reproduction du capital et que, par conséquent, elle permet d'envisager la possibilité d'une transformation profonde des modalités mêmes de l'accumulation capitaliste qui dépasse le simple cadre de ce secteur d'activité.
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