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Origine, histoire et dynamique des Hautes-Chaumes du massif vosgien. Déterminismes environnementaux et actions de l'Homme

Goepp, Stéphanie 26 November 2007 (has links) (PDF)
Les « Hautes-Chaumes » des Vosges constituent des milieux naturels caractérisés par l'existence de vastes espaces pastoraux. Leur origine et leur évolution n'avaient jusqu'à présent donné lieu qu'à peu d'études paléoenvironnementales. Classiquement, une faible partie des Chaumes était jusqu'à présent considérée comme naturelle (chaumes « primaires »). Pour les autres (chaumes « secondaires »), en dessous, de 1300/1250 m d'altitude, il avait été proposé sur la base de l'analyse des archives historiques, qu'elles résultent des défrichements effectués pour créer des pâturages d'altitude vosgiens et qu'elles soient l'oeuvre des moines qui ont colonisé les vallées vosgiennes entre les VIIe et VIIIe siècles de notre ère. Notre travail a cherché à établir l'origine et l'évolution de ces milieux, à la fois à des échelles locales et à une échelle de temps longue (Holocène). La méthodologie employée ici repose sur l'analyse des sols et des macro et micro-restes végétaux des sols, seuls marqueurs en mesure de nous permettre de telles reconstitutions. La pédoanthracologie en particulier nous a permis de mettre en évidence les évolutions contrastées des chaumes. Nos résultats établissent qu'il n'y a pas de chaumes « primaires », mais qu'elles résultent toutes de défrichements. L'ensemble des chaumes et des forêts sommitales a subi, depuis la fin du Néolithique, les influences répétées de l'Homme - notamment des défrichements par le feu. Dans le massif du Hohneck, ces défrichements datent au moins de l'âge du Bronze ancien, démontrant la précocité de l'utilisation par l'Homme de ces espaces comme pâturages. Quant au massif du Rossberg, les premiers défrichements ont une origine légèrement plus tardive (Bronze moyen). Les évolutions de ces milieux ont depuis été contrastées, avec des alternances d'abandons et de ré-exploitations pastorales. Quoi qu'il en soit, les défrichements intervenants plus tard au cours de la Protohistoire, l'Antiquité et l'Histoire peuvent être considérés comme des reconquêtes d'espaces ouverts par le feu puis abandonnés (donc secondaires). Ce travail remet donc en cause à la fois l'existence de chaumes « primaires » et l'âge supposé médiéval des premiers défrichements sur les chaumes considérées comme « secondaires » par les historiens, telles que celles du Rossberg. Les contrastes chronologiques des épisodes de défrichement entre les deux massifs soulignent également la nécessité d'aborder cette thématique à des échelles très locales.
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ART RUPESTRE EN EUROPE OCCIDENTALE : CONTEXTE ARCHEOLOGIQUE ET CHRONOLOGIQUE DES GRAVURES PROTOHISTORIQUES DE LA REGION DU MONT BEGO. De la typologie des armes piquetées à l'étude des gravures schématiques-linéaires.

Bianchi, Nicoletta 20 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail constitue une approche qualitative visant à mettre en évidence tous les indices archéologiques témoignant d'une présence humaine et d'une activité de gravure dans la région du mont Bego (Tende, Alpes-Maritimes, France) durant la préhistoire récente. L'étude typo-chronologique des gravures d'armes piquetées a fourni un intervalle chronologique débutant vers 3700 avant J.-C. et se poursuivant jusqu'à la fin de l'âge du Bronze. L'existence de matériel antérieur à cet intervalle contraint toutefois à admettre la possibilité que des motifs gravés, différents des armes, ont pu être réalisés aux débuts du Néolithique, imposant ainsi une lecture diachronique de l'ensemble piqueté de la région. La découverte de motifs dits "schématiques-linéaires" superposés par des gravures piquetées dément en outre l'hypothèse selon laquelle seules les gravures piquetées datent de la protohistoire. Une continuité dans l'activité de gravure de la région du mont Bego peut donc être envisagée, avec une coexistence des techniques incisée et piquetée jusqu'à la fin de l'âge du Bronze ancien. Pour les périodes ultérieures il est possible d'imaginer un abandon progressif de la tradition piquetée au profit d'un schématisme linéaire de plus en plus présent. Bien que l'inscription du mont Bego au sein de l'expression symbolique alpine demeure indéniable, cette étude a également permis de révéler l'importance des influences culturelles ibériques sur l'art protohistorique de la région, du macro-schématisme du Levant espagnol à l'art schématique-linéaire perdurant jusqu'à la fin de la protohistoire, en passant par la culture campaniforme au travers de son groupe espagnol Ciempozuelos.
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L'âge du Bronze final en Asie centrale méridionale (1750-1500/1450 avant n.è.) : la fin de la civilisation de l'Oxus

Luneau, Elise 27 November 2010 (has links) (PDF)
Après une phase d'apogée au cours de l'âge du Bronze moyen (environ 2100-1800/1750 av. n.è.), la civilisation de l'Oxus connaît à partir de 1750 av.n.è. environ une phase de transformations profondes menant à sa disparition et à l'émergence d'un nouvel ensemble culturel aux alentours de 1500 av. n.è. Cette période de l'âge du Bronze final encore peu documentée en Asie centrale méridionale apparaît bien méconnue et, de ce fait, dépréciée. Elle représente pourtant une phase majeure dans l'histoire de l'Asie centrale où se posent certaines questions complexes comme celle du "déclin" des sociétés ou encore celle des interactions entre divers groupes ethnoculturels. Ce travail, établi à partir de sources anciennes et inédites dans une démarche pluridisciplinaire, permet de préciser la spécificité de cette période en mettant particulièrement en avant son caractère multiculturel. L'étude de la périodisation constitue un autre aspect majeur. Abordé jusqu'à présent comme un seul bloc chronologique, l'âge du Bronze final peut être réparti en deux grandes phases, dont les assemblages matériels caractéristiques se distribuent de façon inégale sur l'ensemble du territoire. Par ailleurs, l'examen des causes des mutations, proposées par de précédents travaux, permet de les réviser, de les nuancer ou de les éliminer. Enfin, l'analyse des transformations pointe, non un déclin général, mais des évolutions graduelles et hétérogènes, représentant l'émergence d'un nouveau type de société dont les continuités sont visibles à la période suivante de l'âge du Fer ancien. Malgré certains phénomènes de résilience, l'impact des transformations constatées ne permet toutefois pas le maintien des structures politiques et culturelles de la civilisation de l'Oxus au milieu du 2e millénaire avant n.è.
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La voirie des villes minoennes en Crète orientale et à Cnossos : (Minoen Moyen I - Minoen Récent I) / Streets and public courts in the Minoan towns of eastern Crete and at Knossos : (Middle Minoan I - Late Minoan I)

Gomrée, Thibaut 16 November 2013 (has links)
Cette recherche doctorale présente une étude synthétique des rues et des places minoennes durant les périodes proto- et néopalatiales. Dix sites sont considérés : Cnossos, Gournia, Malia, Mochlos, Myrtos-Pyrgos, Palaikastro, Petras, Pseira, Sissi et Zakros. Dans le premier volume, nous proposons une définition des éléments de voirie minoens, puis nous présentons un catalogue exhaustif de l'ensemble des vestiges publiés à ce jour. Le second volume, la synthèse, est une étude thématique de l'ensemble des aspects liés à la voirie minoenne. Les matériaux et les techniques de construction sont d'abord envisagés. Une typologie des éléments de voirie (rues, places et jonctions) est ensuite proposée. Nous étudions dans les chapitres suivants les différents équipements présents dans le réseau viaire, puis les dimensions et la morphologie des rues et des places urbaines. Les principes de circulation dans les villes minoennes sont ensuite considérés. Le point suivant résume les différentes fonctions de la voirie. Nous discutons de l'apparition de la voirie construite dans le cadre plus large de celle des villes, puis nous évoquons le problème de la survivance des rues et des places à la suite des destructions marquant la fin de la période néopalatiale. Le dernier chapitre est consacré à la place de la voirie dans la société minoenne et plus précisément aux différents indices offerts par les rues et les places pour la compréhension de l'organisation sociale des périodes proto- et néopalatiales. / This doctoral dissertation presents a synthesis of research on streets and public courts in Crete during the Proto- and Neopalatial periods. Ten sites are considered: Knossos, Gournia, Malia, Mochlos, Myrtos-Pyrgos, Palaikastro, Petras, Pseira, Sissi and Zakros. In the first volume, we propose a definition of the different elements related to Minoan streets and courts, and present an exhaustive catalogue of the currently published remains. The second volume, the synthesis, is a thematic study of all aspects of Minoan street and court systems. Here materials and building techniques are first considered. Then a typology of the streets, courts and junctions is proposed. The next chapters consist of a study of the different equipments found in the streets and courts and an examination of the morphology and dimensions of these urban spaces. Next, traffic principles are analyzed, followed by a summary of the different functions of streets and courts. The appearance of these built public spaces is discussed in the larger context of the emergence of Minoan towns, before considering their continuation following the destructions at the end of the Neopalatial period. The last chapter contextualizes the role of streets and courts in Minoan society. More specifically, it considers the different clues revealed by these spaces for a more comprehensive understanding of social organization during the Proto- and Neopalatial periods.
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La toilette à l'Âge du Bronze dans le monde égéen : de l'objet aux intentions / Body cares at the Bronze Age in the Aegean world : the object to the rituals

Fournier, Emmanuelle 20 November 2010 (has links)
Notion universelle transcendant les cadres spatio-temporels, la toilette apparaît comme l’interface entre la manifestation du rapport intime de l’homme avec son corps et celle d’un système sociétal normatif, car elle traduit un besoin de maîtrise de l’apparence et d’appartenance à un groupe social. Le corps à la fois moyen et résultat de ces pratiques ne correspond plus à un modèle de référence sur lequel peut s’appuyer l’étude de ces sociétés du passé, nous poussant à nous tourner vers des manifestations matérielles pour tenter de définir des gestes et des intentions. Guidés par l’ensemble des données disponibles, archéologiques, iconographiques et épigraphiques nous nous proposons de définir les pratiques de la toilette et leurs rôles dans les sociétés égéennes de l’Âge du Bronze en croisant les données. Une enquête préalable sur les ustensiles utilisés et les moyens matériels, tant dans une approche analytique qu’historiographique, a été nécessaire afin de dégager leurs caractéristiques et de clarifier les données. La confrontation des objets de toilette avec leurs environnements de découverte a permis de mettre en évidence leur présence dans des lieux spécifiques révélant des pratiques qui dépassent l’idée d’une simple toilette quotidienne et qui dévoilent surtout l’intérêt porté à ces objets en tant que biens identitaires et de prestige. L’observation d’autres sources informatives complètent cette approche en permettant d’accéder à des notions plus abstraites relatives aux intentions. Cette étude s’inscrit dans une archéologie sociale destinée à saisir les éléments d’une histoire socioculturelle du corps et de ses manifestations pour une approche anthropologique. / Toiletry consists of a universal feature across periods and geographies. It is the articulation between the intimate relationship of one with one’s body and the necessity of conformity to a defined set of social rules; personal care and body alterations show the need to control one’s image and, consequently, the affirmation of belonging to a specific social group. As both the vehicle and the result of such practices, the body alone cannot be considered as a satisfactory study subject in order to understand past societies. Therefore, toiletries, as material expressions of body care, come as essential complementary elements to define gestures and intentions. Based on the cross analysis of archaeological, iconographic and epigraphic data currently available, our study aims at defining personal care practices and their meaning within the societies of the Aegean basin during the Bronze Age. Based on a preliminary survey of the objects used, and following an analytical and historiographic approach, our work presents toiletry items within the environment where they were discovered: the presence of such objects in specific locations shows that body care practices went far beyond a simple daily hygiene routine and emphasises the social meanings of toiletries, which were also marks of prestige and of identity. The study of complementary sources introduces more abstract notions regarding the intentions. This study in social archaeology is intended as a contribution to a socio-cultural history of the body and of its expressions within an anthropological approach.
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Espace funéraire et identité collective en Crète du MR III C à l'époque archaïque / Funerary space and collective identity in Crete to LM III C to archaic period

Aubignac, Aurélie 08 November 2014 (has links)
Très tôt dans l'histoire, l'homme se définit moins comme un individu que comme un membre appartenant à un groupe structuré et complexe, ce qui le différencie des autres groupes. La construction sociale du groupe repose ainsi sur deux fondements : le fait de se reconnaître comme groupe et celui d'être différents des autres groupes. L'idéologie funéraire participe entièrement à ce phénomène de construction identitaire. L'espace de la mort apparaît comme un espace chrono-culturel, social et identitaire où les communautés affirment, perpétuent ou réécrivent leurs anciennes et nouvelles normes collectives. Ces attitudes sont le reflet d'une parole sur la mort et témoignent de l'existence de stratégies identitaires de la part de communautés et de groupes qui ont fait la démarche consciente ou non de se prévaloir de ces discours et de ces images dans la mort. Mes travaux visent à identifier les phénomènes de continuité et de rupture et les multiples combinaisons adoptées par les communautés de l'île de Crète entre le MR III C et la période archaïque, en étudiant les marqueurs d'une attitude plus ou moins active des communautés dans la mort et de stratégies identitaires. Par ailleurs, je cherche à savoir si ces discours sur la mort n'auraient pas eu un effet sur les comportements identitaires de communautés en entraînant une attitude plus active des communautés dans leurs pratiques funéraires. Le phénomène identitaire étant un phénomène non figé dans le temps et dans l'espace, mes travaux tentent également de démontrer que plus l'identité collective est forte et stable, plus les différents phénomènes identitaires sont intrinsèquement liés et dénotent une société structurée. / Very early on in history, man regarded himself less as an individual than as a member of a structured and complex group with its own common past and shared social values that differentiated it from other groups. The social construction of the group was thus founded on two principles : the identification with a group and the differentiation from other groups The funerary ideology wholly embraces this phenomenon of ethnic crystallisation. The space of death manifests as a chrono-cultural, social, and identity space where communities affirm, perpetuate, or rewrite their old and new collective norms. These attitudes reflect a discourse on death and attest to the existence of identity strategies used by communities and groups who, whether consciously or not, referred to these discourses and images in death. This research aims to identify the phenomena of continuity and rupture, and the multiple combinations adopted by the communities of the Island of Crete between to LM III C to Archaic period, by studying the markers of the communities' more or less active approach to death and their identity strategies. Furthermore, I seek to confirm whether these discourses on death had an effect on the identity behaviours of the communities and led to a more active approach among the communities in their funeral practices. As the identity phenomenon varied in time and space, my research also attempts to demonstrate that the more powerful and stable the collective identity was, the more the different identity phenomena were intrinsically linked together, thus denoting a structured society.
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Autour du coffre : dispositifs et aménagements des monuments funéraires mégalithiques en Languedoc et en Roussillon (IVe/IIe millénaires) / Around the chamber : devices and facilities around the megalithics monuments in Languedoc and Roussillon, Southern France (fourth / second millennia)

Bec Drelon, Noisette 18 December 2015 (has links)
Après deux années d'études sur les dolmens du Languedoc-Roussillon, nos recherches se sont orientées vers la reconnaissance des tumulus qui enserrent les chambres funéraires mégalithiques. Comment sont-ils construits, avec quels matériaux et quels moyens? Quelles sont leurs fonctions ? Peut-on dégager une typologie, des disparités/ressemblances géographiques et/ou culturelles ? Peut-on cerner leur évolution chronologique à travers la dynamique architecturale ? Au-delà de la reconnaissance des tumulus, il s’agit également d’étudier la périphérie de ces monuments, leur implantation dans le paysage et dans l’espace humanisé. Le peu d'informations scientifiquement utilisables sur ces structures implique la réalisation de nouvelles fouilles selon une méthodologie adaptée. Le cadre géographique global de cette recherche est le bassin ouest méditerranéen avec plusieurs fenêtres d'étude spécifiques recoupant les grandes zones de concentration du phénomène mégalithique : l’est des Pyrénées, les Garrigues héraultaises, le bassin du Salagou, la bordure méridionale des Grands-Causses. Huit dolmens ont été fouillés dans le cadre spécifique de ce travail. Nous proposons ainsi un modèle de compréhension de ce type de sites, du choix de leur implantation jusqu’à leur abandon en passant par leur construction et leur évolution. Ces nouvelles informations permettent de s'interroger sur les fonctions multiples qu’ont pu avoir ces monuments pour les sociétés de la fin du Néolithique et du début de l’âge du Bronze. / After two years of studies on Languedoc-Roussillon’s dolmens, our research is directed towards the recognition of tumuli which enclose the megalithic burial chambers. How are they built, with what materials and how? What are their functions? Can we identify a typology, differences / similarities geographical and/or cultural? Can we identify their chronological evolution through architectural dynamics? Beyond the recognition of the tumulus, it is also to investigate the periphery of these monuments, their location in the landscape and in the humanized space. The few scientific information usable on these structures involves the realization of new excavations with an appropriate methodology. The overall geographical framework of this research is the western Mediterranean basin with several specific study windows cutting across large areas of concentration of the megalithic phenomenon: the eastern Pyrenees, the Herault Garrigues, the Salagou basin, the southern edge of the Grands-Causses. Eight dolmens were excavated in the specific context of this work. We propose a model of understanding of sites of this type, from the choice of their location until their abandonment via their construction and development. This new informations allow to consider the multiple functions that these monuments have had for the late Neolithic and early Bronze Age societies
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Le mégalithisme en Basse-Ardèche : approche architecturale / Megalithism in lower Ardèche : an architectural approach

Stocchetti, Sonia 07 December 2011 (has links)
L'Ardèche est un des départements les plus riches en monuments mégalithiques. La densité exceptionnelle des dolmens en son sud, est inégalée dans le reste de la France et même en Europe. L'édification de ces monuments à la fin du Néolithique (aux environs de 3500 av.J.-C.) se poursuivra jusqu'au Bronze ancien (aux environs de 2000 av. J.-C.). La position de l'Ardèche, à proximité du Massif Central, des Causses, du Languedoc et du couloir rhodanien lui confère un rôle de "carrefour" où circulent et s'échangent les idées culturelles et les biens matériels. Si ces diffusions sont particulièrement visibles au niveau des corpus céramiques par exemple, elles ont également touché et bouleversé les pratiques funéraires, que ce soit dans les gestes accomplis envers le ou les défunts mais aussi dans le choix des lieux sépulcraux. L'inhumation disparaît peu à peu pour laisser la place aux dépôts en grottes et dans les chambres funéraires des dolmens. Plus de 800 dolmens sont inventoriés à travers le département dont la majorité dans le sud calcaire. Cependant, la conservation n'est pas excellente pour tous ces monuments et l'étude ainsi présentée s'appuiera sur un peu plus de 500 dolmens. Nous étudierons ainsi ces monuments à travers les trois types architecturaux reconnus (languedocien, bas-rhodanien et caussenard), leur implantation en fonction des influence naturelles et humaines. Nous essaierons d'établir une chronologie d'utilisation de ces monuments à partir du mobilier funéraire mais également par les transformations qu'ont pu subir les dolmens par les réutilisations par des sépultures secondaires plus ou moins tardives. Nous nous attarderons également sur leur devenir (transformation par l’architecture vernaculaire du XIXe siècle…) et les moyens de sauvegarde et de valorisation à notre disposition pour transmettre ce patrimoine aux générations futures. / Ardèche is one of the richest departments in megalithic monuments. The outstanding density of dolmens in the south of this area is unique in France and even in Europe. Erection of these monuments occurred from late Neolithic (around 3 500 years BC) until early Bronze Age (around 2 000 years BC). Given its location in the vicinity of Massif Central, Causses, Languedoc and the Rhône valley, Ardèche appears as a crossroad where ideas and artefacts may have circulated and been exchanged. If these spreadings are particularly clear from potteries, they also have disrupted burial rites, from attention paid to dead people to the choice of burial places. By late Neolithic, inhumation fades away and finally makes way to deposits of dead bodies in caves or within the chamber of the dolmens. More than 800 dolmens have been accounted throughout the area. Most of the monuments are located in Southern Ardèche, on limestone plateaus. However, some dolmens suffer a bad preservation which compelled us to work on 500 monuments.We study these monuments through three architectural features previously identified (Languedocian dolmens, Causse dolmens and lower Rhodanian dolmens), and their location that may be linked to natural or anthropic influences. We are able to set up a chronology of use of these dolmens from grave goods and transformations of the monuments caused by secondary burials. We also focus on the evolving of the monuments and the means we have to safeguard, emphasize and to hand down these dolmens to future generations
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Pratiques funéraires et culture matérielle à la fin de l'âge du Bronze et au début de l'âge du Fer dans le Talyche (Azerbaïdjan et Iran) / Funerary practices and material culture at the end of the Bronze Age and the beginning of the Iron Age in the Talysh (Azerbaidjan and Iran)

Haze, Mathias 12 November 2018 (has links)
Cette recherche vise à déterminer les pratiques funéraires au sein des nécropoles de la région du Talyche (vallée du Lenkoran au sud de l'Azerbaïdjan; nord-ouest de l'Iran) pour les périodes du Bronze Récent jusqu'aux premiers âges du Fer. Grace à Jacques de Morgan, qui a exploré le Caucase à la fin du XIXe s., le Musée d'Archéologie Nationale (MAN) possède aujourd'hui de très importantes/riches collections provenant des nécropoles du Talyche. 23 nécropoles sont examinées dans cette thèse. L'étude typo-chronologique de leur mobilier nous permettra d'une part de caractériser les pratiques funéraires au sein des nécropoles du Talyche, pour la période allant de l'âge du Bronze Récent jusqu'aux premiers âges du Fer et d'autre part de mieux définir la période charnière de la transition entre l'âge du Bronze et l'âge du Fer ainsi que d'éclairer la nature des liens étroits qui unissaient les nécropoles de la région avec les régions voisines d'Iran, du Caucase et d'Anatolie. / The purpose of this study is to determine the funerary practices in necropolises of the Talyche area (Lankaran Valley in southern Azerbaijan, northwestern Iran) for the Late Bronze Age and the Early Iron Age. Thanks to Jacques de Morgan, who explored the Caucasus in the late nineteenth century, The Musée d' Archéologie Nationale (MAN) has now a very important and rich collections from the necropolises of the Talysh area. 23 necropolises are examined in this Ph-D. The typo-chronological study of its artefacts will enable us, first of all, to characterize the funeral practices in the cemeteries of Talysh area for the period of the Late Bronze age to the early Iron age, and secondly to better define the key period of transition between Bronze age and Iron age as well as to clarify the nature of close relationship between the cemeteries of the region with neighboring regions of Iran, Caucasus and Anatolia.
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Le macro-outillage dans l'Ouest de la France : pratique économiques et techniques des premières sociétés agropastorales / Ground stone tools in Western France during the Neolithic and the early Bronze Age

Donnart, Klet 30 June 2015 (has links)
Le macro-outillage est un outillage en pierre dont les supports sont bruts ou peu façonnés. Il est traditionnellement exclu des études de l’industrie lithique taillée et il en résulte une certaine méconnaissance de ce mobilier. Cette thèse tente de combler cette lacune dans l’Ouest de la France, du Néolithique ancien à l’âge du Bronze ancien. Sur la base d’une vingtaine d’assemblages fournissant un corpus de près de 3000 pièces, la typologie de cet outillage est d’abord établie. Une quarantaine de types d’outils sont ainsi décrits et interprétés, avec plus ou moins de précision selon la quantité et la qualité des données disponibles. La démarche est ensuite constamment transversale, pour interroger cet outillage sur un maximum d’aspects des premières sociétés agropastorales. Suivant le déroulement de la chaîne opératoire, une approche technofonctionnelle documente la conception et la gestion de cet outillage. Le macro-outillage se révèle être un sous-système technique cohérent, avec des stratégies adaptées aux ressources et aux besoins, de bonnes connaissances techniques et une grande importance économique. Une première approche chronoculturelle aboutit à des résultats mitigés, d’abord en raison d’une documentation relativement insuffisante comparée à l’étendue de l’espace-temps considéré dans ce travail, mais aussi parce qu’il s’agit d’un mobilier très faiblement empreint de caractères culturels. La géographie apparaît comme un facteur de variation plus important, le macro-outillage étant adapté tant aux ressources qu’aux besoins locaux. Les déterminismes environnementaux sont cependant peu marqués, les hommes ayant toujours pu effectuer des choix en fonction de critères techniques et fonctionnels, plus déterminants. Le macro-outillage se place ainsi à l’interface entre l’homme et son environnement et constitue un excellent marqueur économique. / Ground stone tools are stone tools whose blanks are raw or poorly shaped. They are usually excluded of the knapped stone studies, and consequently are rather unrecognized. This thesis tries to fill this gap in Western France, from the early Neolithic to the early Bronze Age. First, the ground stone tools typology is established by the study of twenty collections, supplying a corpus of about 3000 artefacts. About forty tool types are described and interpreted, with more or less precision depending on the quantity and the quality of the data available. The thesis then follows a diachronic approach, to question these tools on most aspects of the earliest farmers’ societies. Following the chaîne opératoire process, a techno-functional analysis documents the ground stone tools’ conception and management. These tools turn out to compose a coherent technical sub-system, with strategies suited to the people’s resources and to the needs; demonstrating good technical knowledge and a high economic importance. The chronological and cultural analysis leads to mixed results, firstly because data is relatively insufficient compared to the large area and the long period studied, but also because ground stone tools wear very few cultural marks. Geography appears to be a more significant variation factor, as ground stone tools are adapted to both local resources and needs. There is however little environmental determinism, as humans have always been able to make choices according to technical and functional criteria, which are more determining. Ground stone tools therefore link humans and their environment and make an excellent economic marker.

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