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L'engagement social des poètes égyptiens au tournant des XXème et XXIème siècles. La poésie en langue arabe littéral et dans le dialecte égyptien. Le cas de : Fārūq Ğuwayda, Fārūq Šūša, Aḥmad Fu’ād Nağm, Ṣalāḥ Ğāhīn. / The social commitment of Egyptian poets in the second half of the 20th century and at the turn of the 21st century. The poetry in literary Arabic and Egyptian dialect. The case of : Fārūq Ğuwayda, Fārūq Šūša, Aḥmad Fu’ād Nağm, Ṣalāḥ Ğāhīn

Czerska-Saumande, Dominika Anna 05 December 2014 (has links)
Notre thèse est une étude sur l’engagement social des poètes égyptiens au tournant des XXème et XXIème siècles dans les œuvres poétiques de Fārūq Ğuwayda, Fārūq Šūša – composant en arabe littéral et Aḥmad Fu’ād Nağm, Ṣalāḥ Ğāhīn – composant en dialecte égyptien. Les analyses sont effectuées sur plusieurs niveaux : historiques, sociales et politiques d’un côté, et littéraires avec une analyse de la langue et de la poétique, de l’autre côté. Ces différents niveaux se croisent et s’accrochent entre eux dans chaque poème : ils en forment son apparence et son contenu unique, ce qui aboutit à la création d’une œuvre engagée sur les questions politiques et sociales. Avec l’aide de la sociocritique et des études poétiques, nous étudions les œuvres choisis des quatre poètes qui constituent le cadre de notre thèse. Chaque trait dans la vie des poètes, leur origine ou leur éducation, apportent une nuance dans l’engagement exprimé dans leurs œuvres poétiques. / My thesis is a study of the social commitment of Egyptian poets in the second half of the 20th century and at the beginning of the 21st century, in the poetic works of Fārūq Ğuwayda, Fārūq Šūša – writing in literary Arabic and Aḥmad Fu’ād Nağm, Ṣalāḥ Ğāhīn – writing in Egyptian dialect. These poetic productions are analysed on several levels: historical, social, political – on the one side – and literal focused on language and poetics – on the other side. These various levels cross and influence one another in every poem, creating its unique form and content in each work involved in social issues. By the means of sociocriticism and poetic studies I have analysed the selected poems of these four poets, which constitute the framework of my thesis. Each poet has different social origins and curriculum vitae, as well as education that bring various tinctures to the commitment in their poetry.
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Les aventures d'Horus et Seth dans le papyrus Chester Beatty I: approche stylistique d'un roman mythologique de l'époque ramesside

Broze, Michèle January 1992 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ecrire la révolution égyptienne de 2011 : entre témoignage et fiction / Writing the Egyptian revolution of 2011 : between testimony and fiction

Galal Mohamed, Ahmed 08 December 2017 (has links)
Cette recherche porte sur l’analyse des problématiques narratologiques et stylistiques dans les écrits parus à la fin du soulèvement populaire survenu en Égypte en 2011. Elle entrecroise deux axes, l’un notionnel et l’autre analytique. D’une part, elle aborde la question du genre littéraire, de l’espace, de la temporalité et de la langue d’écriture. D’autre part, on se propose de comparer cinq textes, qu’on envisagera dans leur double appartenance littéraire et thématique : Ayyām al-Taḥrīr (2011), Cairo : my city, our revolution (2012), al-Ṯawra 2.0 (2012), Aǧniḥat al-farāša (2011) et Sabʿat ayyām fī al-Taḥrīr (2011). Nous examinerons ces œuvres dans le cadre de ce que les critiques ont désigné sous le nom d’adab al-ṯawra ou d’adabiyyāt al-ṯawra – « littérature(s) de la révolution » – et tenterons d’identifier les caractéristiques et les particularités de cette très jeune production. L’enjeu est d’étudier comment les écrivains égyptiens contemporains produisent des narrations à travers lesquelles se déploie un processus d’émerveillement, de reconfiguration et de modification de la représentation du citoyen, notamment celle des jeunes. / This research focuses on narratological and stylistic issues in the writings that appeared at the end of the popular uprising in Egypt in 2011. It combines two axes, one notional and the other analytical. On the one hand, it deals with questions of literary genre, space, temporality and language of writing. On the other hand, it offers to compare five texts which will be examined at the literary as well as at the thematic level : Ayyām al-Taḥrīr (2011), Cairo: my city, our revolution (2012), al-Ṯawra 2.0 (2012), Aǧniḥat al-farāša and Sabʿat ayyām fī al-Taḥrīr (2011). These works are considered within the framework of what critics have called adab al-ṯawra or adabiyyāt al-ṯawra--"literature(s) of the revolution". I try to highlight the characteristics and peculiarities of this very young production. The challenge here is to study how contemporary Egyptian writers have produced narratives which reveal a process of wonderment, reconfiguration and transformation of the representation of the citizen, especially that of young people.
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Enquête sur l’évolution des cultes d’Amon thébain au Nouvel Empire (1550-1069 avant J.-C.) : iconographie et phraséologie / The evolution of Amun’s cults in Thebes during the New Kingdom (1550-1069 BC) : iconography and phraseology

Ueno, Kaori 19 December 2014 (has links)
Dieu majeur du panthéon égyptien, Amon a acquis un prestige sans pareil comme dieu dynastique durant le Nouvel Empire à Thèbes. Depuis sa première attestation certaine au début de la 11ème dynastie, après l’unification des territoires égyptiens, les rois régnants n’ont cessé de lui dédier des monuments, véritables trésors des arts égyptiens. Pendant le Nouvel Empire, la popularité d’Amon diffuse parmi les particuliers des différentes conditions sociales. Ils ont produit de nombreux monuments, variés dans leurs formes, représentant Amon sous divers aspects. Dans une approche concernant l’évolution du culte amonien, nous nous sommes plus particulièrement intéressées à la fonction d’Amon, selon ces différents aspects. Il existe bien sûr des études plus anciennes consacrées à tel ou tel aspect spécifique d’Amon, mais aucune ne donne cependant une vision globale de l’ensemble de ces aspects. Nous avons donc voulu savoir quelle fonction était liée à quel aspect d’Amon, sous forme humaine ou animale. Pour mener ces enquêtes systématiques, nous avons utilisé la méthode statistique, encore peu courante dans l’étude de la religion égyptienne. Comme elle doit s’appuyer sur des exemples en nombre significatif, nous avons choisi la période et le lieu les plus prolifiques pour l’iconographie d’Amon : le Nouvel Empire à Thèbes. Nous avons de plus sélectionné deux types d’objets particulièrement répandus, les stèles et les statues, appartenant à des gens de diverses conditions sociales, afin de comparer le culte amonien selon les différentes catégories sociales. En nous basant sur le croisement de données portant sur plus de 500 monuments, nous avons effectué deux séries d’analyses : une analyse iconographique (type de rite, personnages associés) et une analyse phraséologique (types de formules et épithètes), en tenant compte des datations et des provenances (rive est ou ouest du Nil). Cette analyse a produit des résultats intéressants sur l’évolution des cultes d’Amon à cette période. Nous avons notamment pu mettre en évidence les traitements très différenciés entre les rois et les particuliers dans la façon d’approcher Amon. En somme, les rois ont sélectionné des motifs évoquant des moments importants des cérémonies officielles. Dans la phraséologie d’Amon, qui reste conventionnelle, les rois ont mis en avant l’appellation parentale « fils et père » et la qualité de « souveraineté ». Dans la réalisation de leurs monuments, ils ont voulu s’identifier à Amon anthropomorphe ou dialoguer avec lui une relation réciproque, les plaçant sur un même rang, de manière à manifester leur royauté. Lorsqu’ils optent pour l’aspect animal d’Amon, c’est toujours dans la statuaire et sous la forme criocéphale. Leurs statues portant un objet criocéphale, liées au culte ambulatoire de l’entité divine, ont été installées dans les lieux les plus ouverts au public, à l’inverse des statues royales représentant Amon anthropomorphe, qui sont installées au fond des sanctuaires. Il existait certainement une hiérarchie entre les aspects humain et animal dans la pensée royale.En revanche, les particuliers ont représenté Amon sous divers aspects. Il est l’objet de leurs prières pour régler leurs affaires quotidiennes ou pour assurer leur survie posthume. Ils sont alors figurés dans des scènes d’adoration envers Amon, sous sa forme humaine ou animale et même sous la forme d’animal entier. Les particuliers montrent plus de flexibilité que les rois dans la sélection d’épithètes moins habituelles. Celles-ci manifestent tantôt la qualité de « démiurge », tantôt la qualité d’Amon comme « intercesseur » ou « sauveur » du peuple.Au terme de cette enquête, nous pouvons établir un nouveau corpus raisonné de l’iconographie et de la phraséologie d’Amon. Il nous est désormais possible de différencier les cultes officiels royaux, des pratiques privées et de « piété personnelle » grâce aux préférences montrées par les dédicants pour un type de monument en fonction de leur statut ... / Amun, the deity of the Egyptian pantheon, had acquired unparalleled prestige as a dynastic god in Thebes during the New Kingdom. Since his first appearance at the beginning of the 11th dynasty, after the unification of the Egyptian territories, the kings continued to dedicate the monuments, treasures of Egyptian fine art.During the New Kingdom, the popularity of Amun diffused among individuals with different social status. People produced numerous monuments in various forms of Amun. To explore the evolution of the Amun’s cult, we specifically investigated in the function of Amun, as his different aspects. The previous studies of Amun focused on one particular aspect, but none of them gave an overview of all aspects. We sought which function was related to either human or animal form of Amun. To perform these systematic surveys, we used the statistical method which is still a novel approach in the study of Egyptian religion. To obtain the significant numbers of data, we chose the most prolific time and place for the iconography of Amun : the New Kingdom in Thebes. We selected two types of objects particularly prevalent, stelae and statues which belonged to people from various social ranks. Based on more than 500 monuments data, we conducted two types of researches: iconographic analysis (ritual (ceremonial) type and associated character) and phraseological analysis (formulas type and epithets). We also included date and place (either east or west bank of the Nile). Those analyses revealed interesting results on the evolution of worship of Amun at that time. In particular, we could highlight huge differences between kings and commoners in their methods to approach to Amun.In summary, the kings selected motifs evoking important moments of royal ceremonies. In the phraseology of Amun, which remains conventional, kings emphasize parental appellation "son and father" and the quality of "sovereignty". In carrying out their monuments, they wanted to identify with anthropomorphic Amun or dialogue with him a reciprocal relationship, placing them on the same row, so to show their royalty. The animal form of Amun is only depicted in statuary as the sacred ram-headed form. Their statues presenting the ram’s head object related to the moving of the divine entity were installed in places more open to the public, unlike the royal statues of anthropomorphic Amun, which are installed in places the most sacred in the temple. There certainly was a hierarchy between human and animal aspects in the royal mind.In contrast, commoners valued his various aspects. Amun was the object of their prayers to adjust their daily business or for their posthumous survival. They then depicted in the worshipping scenes of Amun in his human or part-animal form and even in the form of whole animal. The commoners show more flexibility than the Kings in the selection of epithets less common. Theses epithets sometimes showed the quality "demiurge" and sometimes the quality of Amun as "intercessor" or "savior" of the people.The success of this attempt brought a new rational corpus of the iconography and phraseology of Amun. This study revealed that royal official cults was different from private practices and "personal piety" with the preferences shown by devotees for a type of monument, dependent on their status as well as the time.
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Les représentations relatives à la conception du monde dans l'Egypte ancienne

Calmettes, Marie-Astrid 24 June 2013 (has links)
Etude des représentations du cosmos dans l'Egypte ancienne :représentations du Noun (non-cosmos), représentations des frontières entre le Noun et le cosmos et représentations des éléments constitutifs du cosmos (ciel, terre et éléments soutenant le ciel). Etude de l'apport de ces représentations sur la connaissance que nous avons de la conception du monde des anciens Egyptiens. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La statuaire d'Hatshepsout à Deir El-Bahari

Tefnin, Roland January 1973 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le personnage de la Tsigane dans les littératures française et roumaine du XIXe siècle / The feminine Gypsy character in French and Romanian litterature in the XIXth century

Iftimie, Paula 23 November 2015 (has links)
Les représentations de la Bohémienne dans la littérature française du XIXe siècle sont le résultat d’une présence scénique assez ancienne en France, sous la forme des personnages de la commedia dell’arte. Les circonstances historiques et socio-culturelles des deux pays ont ajouté de nouvelles fonctions à ce personnage. Depuis les plus anciennes images des personnages des contes merveilleux et jusqu’au roman qui lui offre des perspectives diverses, la Tsigane se remarque par son exotisme, étant une figure de l’altérité. L’étrangeté de ce personnage apparaît dès qu’on analyse les ethnonymes européens, très divers et signifiant une origine supposée ou légendaire. Dans l’espace linguistique roumain il existe une variété de surnoms et de noms signifiant des métiers ou des traditions interprétées par ce peuple, certains noms représentant aussi des marques de l’ironie ou de rejet social. Nous avons considéré utile de commencer par l’étude des noms pour continuer avec une analyse par genres littéraires. Ainsi, les Bohémiennes des ballets et des romans d’aventures surprennent le lecteur par le mélange de bien et de mal dans leurs actions. Leur caractère d’initiatrices est présent dans la plupart des ballets. Les Bohémiennes interviennent dans le conflit initial, offrant une solution et leur intrusion est révélatrice pour les autres personnages. Les romans d’aventures spéculent le caractère duel du personnage, popularisant les motifs du déguisement et de l’enfant enlevé et retrouvé. La Tsigane y opère une transformation des autres personnages et impose une réflexion à la liberté et à la vérité sociale. Les personnages se déguisent en Bohémienne pour échapper aux restrictions ou aux poursuites. Nous avons analysé les images de la Tsigane dans les textes littéraires roumains du début du XIXe siècle et surtout des décennies 1830-1860. L’hypothèse d’un personnage à fonction de symbole idéologique s’en est détachée. La Tsigane y est une voix des oppressés, une image de la misère mais aussi une métaphore du changement et du progrès. Elle fait partie des manifestations d’un mouvement subversif dirigé par des intellectuels pro-occidentaux. Dans la même période où la Bohémienne est pleinement représentée dans les arts romantiques français, la Tsigane apparaît elle aussi dans les premiers textes des auteurs roumains. Elle devient peu à peu une figure de la révolte. Les images de la Tsigane-Bohémienne dans les deux littératures sont une preuve de l’influence française sur la génération des intellectuels roumains de la moitié du XIXe siècle. Elles montrent aussi une synchronisation entre les deux littératures, résultat des efforts extraordinaires de cette élite formée presque entièrement en France. / The representations of Gypsies in the French and the Romanian literature of the nineteenth century are part of a romantic cultural movement. Since the oldest images, the characters of fairy tales and the ballets, to novel that offers them various perspectives, the Gypsy is noted for its exoticism, being a figure of otherness. The literary representations of the nineteenth century are an extension of the old collective images. The characters of Romanian literature further illustrate the ancestral types of the woman blacksmith, and the mythical image of Isis exists in both literatures. The gypsy ballet and adventure novels surprise the reader by the mixture of good and evil in their actions. Their initiation function is present in most of the ballets. The Gypsy women are involved in the initial conflict, offering a solution. The adventure novels speculate the dual nature of the character, proliferating the grounds of disguise and of the children abducted and found after several years. The Gypsy also operates there a change of the other characters and places the reflection on freedom and social truth. The characters disguise themselves into Bohemians to escape the restrictions or prosecution. The images of Gypsies in the Romanian literary texts from the early nineteenth century and especially in the decades from 1830 to 1860 sustain the hypothesis of a subversive character. The Gypsy woman is chosen to speak the social truth, being a face of misery but also a symbol of change and of progress in the cultural movement led by the generations of pro-Western intellectuals. She is one of the voices of the oppressed and gradually becomes a figure of revolt. In the same period that the Gypsy is everywhere in the French romantic arts, she also appears in the first texts of the Romanian authors. This proove the French influence on the young Romanian generation. It also shows a synchronization between the two literatures, the result of the extraordinary efforts made by this elite formed almost entirely in France.
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De Mehen à l’ouroboros : le symbole du serpent circulaire sur les gemmes magiques gréco-romaines

Dakkach, Anass 06 1900 (has links)
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L’image de la tombe en Égypte ancienne. Histoire iconographique d’un motif (XVIIIe – XXIIe dynasties) / The Image of the Tomb in Ancient Egypt. Iconographical History of a Motif (XVIIIth – XXIInd Dynasties)

Semat, Aude 09 May 2017 (has links)
L’objet de cette étude est la représentation de l’architecture dans la peinture (ou architectura picta), en Égypte ancienne, à travers une étude de cas : la tombe comme motif iconographique au Nouvel Empire et au début de la Troisième Période intermédiaire.Après une mise au point sur les principes de représentation égyptiens et l’image architecturale en Égypte, dans toute sa diversité, l’étude porte sur l’évocation de la nécropole et des abords de la tombe dans l’iconographie. Une part importante de l’analyse est consacrée à la montagne en tant qu’objet figuré, notamment sa genèse à la XVIIIe dynastie, et aborde la question de la « représentation paysagère » en Égypte ancienne.L’architecture funéraire fait l’objet d’une mise en image à partir de la XVIIIe dynastie, dans le cadre de la représentation de rites funéraires sur les parois des tombes. Si les premières représentations sont conventionnelles et renvoient à l’architecture sacrée, elles intègrent au cours de la XVIIIe dynastie des éléments du réel, prenant pour modèle les tombes telles que se présentent au Nouvel Empire, c'est-à-dire des tombes pourvues d’une structure pyramidale. Cette image de la tombe à pyramide devient un motif du répertoire iconographique égyptien et perdure sur les cercueils et les papyri funéraires à la Troisième Période intermédiaire, après que les tombes à pyramide cessent elles-même d’exister. L’étude pose donc la question, en filigrane, du rapport au réel dans la peinture égyptienne, mais aussi de la fonction d’une telle image. / The study examines the representation of architecture in painting (or architectura picta) in ancient Egypt, through a case study of the tomb as an iconographical motif during the New Kingdom and the early Third Intermediate Period.After an overview of the principles of Egyptian representation and the architectural images in ancient Egypt, in all their diversity, the study focuses on the iconographical evocation of the necropolis and the tomb’s surroundings. An important part of this study concerns the mountain as an object of representation and in particular, its origins during the XVIIIth Dynasty, as well as dealing with landscape depictions in ancient Egypt.The funerary architecture is put in painting during the XVIIIth Dynasty, within depictions of funerary rites in private tombs. If the first tomb depictions refer to sacred architecture, according to representational conventions ; they show realistic elements in the course of the XVIIIth Dynasty, being modeled after the tomb architecture as it is during the New Kingdom, which is to say a pyramid-topped tomb. This tomb motif is integrated into the Egyptian iconographical repertoire and remains on coffins and funerary papyri, after the pyramid tomb itself disappeared from architecture in the Third Intermediate Period.The underlying question in this study is the relation to reality in Egyptian painting, but also the function of the tomb image.
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Pouvoir et prestige des élites locales en Égypte à la Première Période intermédiaire : études sur l’administration et la société égyptiennes de la fin du IIIe millénaire / Power and Prestige of Local Elites in First Intermediate Period Egypt : Studies on Egyptian Administration and Society at the End of the 3rd Millennium

Pillon, Andrea 08 March 2018 (has links)
La Première Période intermédiaire égyptienne est souvent perçue comme une époque de crise de l’autorité royale, de morcellement politique du pays et de perte des valeurs éthiques traditionnels. Cette recherche a l’ambition de vérifier l’état de ce changement dans l’organisation sociale à travers le prisme de l’histoire institutionnelle. Les sources primaires analysées sont principalement les textes commémoratifs des notables des villes et des membres de leur maisonnée : il s’agit de titres, d’épithètes et de récits autobiographiques qui révèlent comment les rangs supérieurs de la société définissaient leur autorité, c’est-à-dire leur pouvoir et leur prestige. L’étude de leurs fonctions et de leur comportement dans quatre secteurs administratifs (l’administration centrale, territoriale, l’administration des palais et des temples) et dans le domaine privé permet de conclure que la Première Période intermédiaire ne représente pas une césure nette avec le passé. En revanche, l’augmentation des centres ayant leurs propres ateliers qui produisent des monuments inscrits offre une photographie inédite sur les sociétés urbaines et sur les liens que les élites de province entretenaient avec la capitale à la fin du IIIe millénaire. Des aspects caractéristiques de la Première Période intermédiaire, comme l’importance des activités militaires, sont aussi envisagés. / Egypt's First Intermediate Period is often portrayed as a time of crisis of the royal authority, political fragmentation, and loss of traditional ethical values. The aim of this research is to assess the features of this transformation in the social organization, through the lens of institutional history. The primary sources analysed are chiefly the commemorative texts of the towns' dignitaries and the members of their households; they includes titles, epithets, and autobiographical records that reveal how the higher ranks of society defined their authority, i.e. their power and prestige. The study of the roles and behaviour of these individuals within four administrative areas (i.e. central, territorial, palace, and temple administration) and in the private domain makes it possible to conclude that the First Intermediate Period does not constitute a clear break with the past. On the other hand, the increase in the number of centres that were provided with their own workshops for the production of inscribed monuments offers a new view of the contemporary urban societies, and of the link that the provincial elites maintain with the capital at the end of the 3rd millennium. Some features distinctive of the First Intermediate Period (for instance, the importance of military activities) are also considered.

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