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L'enseignement des langues d'origine jumelé à l'enseignement dispensé en français en classe d'accueil dans des écoles primaires à Montréal

Raymundo, Marli Silva 09 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche expose le contexte des programmes d'enseignement de la langue d'origine des élèves allophones dans les écoles primaires montréalaises. Une recension d'écrits a été réalisée, leur contenu a été analysé, de même que les programmes d'intégration à la portée des élèves allophones, à l'heure actuelle en Europe, en Ontario et au Québec, plus précisément à Montréal. La méthodologie qualitative a été adoptée pour la réalisation de la collecte des données, qui a été conçue grâce à des entretiens semi-dirigés jumelés à une recension des écrits, qui a été faite avant la réalisation des entretiens semi-dirigés. Les principaux résultats obtenus suggèrent que les élèves allophones en situation de grand retard scolaire ont des compétences métalinguistiques moins développées que leurs pairs nés au Québec. Malgré la prolongation de leur séjour, ils présentent de graves difficultés au niveau cognitif. Il s'agit d'élèves qui n'ont pas été scolarisés dans leur pays d'origine, ou qui ont eu des problèmes pendant leur alphabétisation dans leur pays d'origine. Les résultats montrent également que l'opinion et l'intérêt des enseignants qui travaillent auprès des élèves allophones peuvent varier considérablement. De plus, la mise en place d'un programme de jumelage linguistique entre la langue d'origine des élèves allophones et l'enseignement du français à l'accueil pourrait venir en aide à ces élèves, ce programme serait alors un outil remarquable. Toutefois il nécessiterait un grand changement au niveau éducatif de la part des acteurs du système d'éducation québécois. Pour conclure cette recherche, nous pouvons dire que l'enseignement de la langue d'origine des élèves allophones en situation de grand retard scolaire jumelé avec l'enseignement du français à l'accueil, pourrait être une stratégie pédagogique pour aider ces élèves. La crainte, surtout des enseignants, est que les élèves développent plus de problèmes s'ils acquièrent des connaissances dans deux langues. Les enseignants consultés émettent également un doute sur les changements majeurs qui doivent être apportés pour la mise en pratique d'un programme de cette envergure. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : élève allophone, retard scolaire, classe d'accueil, langue d'origine, jumelage linguistique
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Influence des caractéristiques parentales et de leurs perceptions par l'enfant sur le biais d'évaluation de sa compétence scolaire : un modèle explicatif

Dubois, Valérie January 2010 (has links) (PDF)
La perception de compétence scolaire est reconnue par plusieurs auteurs comme étant déterminante de la motivation et du rendement scolaires de l'élève (Bouffard, Marcoux, Bordeleau & Vezeau, 2003; Gottfried, 1990; Jacob, Lanzaz, Osgood, Eccles & Wigfield, 2002). Bien que la majorité des élèves en viennent à avoir une perception de compétence assez juste avec le temps, certains plus pessimistes s'évaluent à leur défaveur. À ce jour, peu d'études se sont intéressées à ce phénomène et encore moins ont tenté d'en expliquer les causes. La présente étude repose sur l'approche socio-cognitive de Bandura qui accorde aux parents un rôle important dans la construction des perceptions de compétence de leur enfant. Dans le but d'en venir à une meilleure compréhension du phénomène de la sous-évaluation de sa compétence présent chez certains élèves du primaire, différentes caractéristiques parentales ont été retenues; le sentiment d'auto-efficacité du parent, son jugement de la compétence de son enfant, sa conception de l'intelligence, les buts d'apprentissage qu'il valorise et son engagement dans la vie quotidienne et scolaire de son enfant. Un second postulat de la théorie socio-cognitive est le rôle actif que l'enfant joue dans la construction de sa perception de compétence. Ce rôle actif se traduit dans l'interprétation qu'il donne aux événements survenant dans son environnement, aux attitudes, actions et feedback dont il est la cible de la part des agents sociaux importants pour lui. Dans cet esprit, certaines variables ont été retenues chez l'enfant: les buts d'apprentissage perçus, le soutien conditionnel perçu et la perception de compétence qu'il croit que ses parents lui attribuent (réfléchie). L'objectif général de cette étude est de vérifier la validité d'un modèle explicatif des déterminants parentaux et des perceptions qu'en a l'enfant dans le biais d'évaluation de compétence de ce dernier. L'échantillon est constitué de 565 dyades parent-enfant. Le devis de recherche est de type corrélationnel et transversal. Plus précisément, l'échantillon regroupe 278 enfants de 4ème année (133 garçons et 145 filles) et 287 enfants de 5ème année (132 garçons et 155 filles) recrutés dans 17 écoles de la Commission Scolaire de la Rive-Sud de Montréal. Découlant du modèle de socialisation d'Eccles et ses collègues (1998) et de la recension de la littérature, l'étude poursuit deux objectifs spécifiques. Le premier objectif vise à vérifier la valence des liens directs entre les variables retenues chez les enfants et les parents. Ainsi, 22 liens directs ont été postulés. Le deuxième objectif est de vérifier, à l'aide de la méthode acheminatoire de Cohen et Cohen (1983), les liens directs et indirects entre les variables mesurées chez les parents et chez les enfants d'une part, et le biais d'évaluation de compétence de l'enfant d'autre part. Ce dernier objectif, nous amène à proposer un modèle explicatif du biais d'évaluation de compétence. Concernant le premier objectif, les analyses descriptives montrent, à l'instar d'autres études (Marcotte, 2006; Phillips, 1984, 1987), une absence de différences de genre dans le biais d'évaluation de compétence. Toujours relativement aux variables mesurées chez les enfants, peu de différences sont observées entre les filles et les garçons, à l'exception de la perception de compétence réfléchie en français qui est plus élevée chez les filles que chez les garçons. Chez les variables mesurées chez les parents, quelques différences sont observées. Les mères adhèrent davantage à une conception dynamique de l'intelligence et sont plus engagées dans la vie scolaire de leur enfant que les pères. Par ailleurs, ces derniers valorisent davantage un but de performance que les mères. Concernant les liens postulés entre les variables à l'étude dans notre modèle, nos résultats montrent que, sauf rares exceptions, la valence des relations directes modèle est généralement confirmée. Concernant le deuxième objectif, les résultats montrent différentes trajectoires directes et indirectes entre les différentes variables mesurées tant chez le parent que chez l'enfant. Un constat marquant ressort relativement à l'importance des perceptions de l'enfant de ce que son parent pense de lui qui sont fortement liées entre elles et le sont aussi avec son biais d'évaluation de compétence. Le modèle explicatif du biais d'évaluation de compétence découlant de la présente étude prend ses racines du modèle de socialisation d'Eccles, Wigfield et Schiefele (1998) où plusieurs variables parentales sont liées à des variables motivationnelles de l'enfant. Tout comme ce dernier modèle, les résultats obtenus dans la présente étude font ressortir des relations entre certaines croyances parentales, les attentes de réussite entretenues par le parent et les variables de perceptions que l'enfant a de ce que son parent pense de lui. En effet, le sentiment d'efficacité du parent est lié indirectement au biais via la perception de l'enfant du caractère conditionnel du soutien des parents. Pour sa part, le jugement du parent de la compétence de son enfant est lié tant directement qu'indirectement au biais d'évaluation de compétence. À titre d'exemple, les liens indirects l'unissant au biais passent par le but de performance valorisé par le parent qui à son tour est lié au but de performance perçu par l'enfant et au soutien jugé conditionnel. En ce qui a trait aux variables de perceptions de l'enfant, notons que le soutien conditionnel est la variable la plus fortement liée au biais. De façon générale, il est clair que les variables interprétatives insérées dans le modèle se sont avérées cruciales dans la compréhension du biais d'évaluation de compétence de l'enfant et expliquent une grande partie de la variance de ce dernier. Au vu des résultats de cette étude, on observe que les perceptions de l'enfant de ce que son parent pense de lui et certaines caractéristiques propres aux parents affectent négativement la façon dont l'enfant s'évalue. Cette évaluation négative de sa compétence est reconnue pour avoir des conséquences nocives importantes sur le fonctionnement et l'adaptation scolaire de l'enfant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biais d'évaluation de sa compétence, Illusion d'incompétence, Sentiment d'auto-efficacité parental, Jugement parental de la compétence de l'enfant, Conception de l'intelligence du parent, Soutien conditionnel perçu, Buts d'apprentissage valorisés et perçus, l'engagement parental dans la vie quotidienne et scolaire.
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L'évaluation de la qualité des interactions mère-enfant à la période scolaire en lien avec l'attachement de l'enfant

Pomerleau-Laroche, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
La période scolaire, qui s'étend de 6 à 12 ans, a été peu étudiée à la lumière de la théorie de l'attachement. Notamment, la relation entre la qualité des interactions mère-enfant et l'attachement, qui est largement étudiée pendant la petite enfance et à l'âge préscolaire, a fait l'objet de peu d'attention à la période scolaire. Cela est encore plus particulièrement le cas pendant la deuxième moitié de celle-ci, donc de 8 à 12 ans. Cette lacune n'est pas étrangère au fait qu'à partir de cet âge, l'attachement est considéré comme étant plus intériorisé, et donc moins décelable au plan comportemental. La présente étude, réalisée auprès de 76 dyades francophones issues de Montréal et des environs, s'est intéressée à la relation entre les comportements d'attachement évalués au début de la période scolaire (5-6 ans) (procédure de séparation-réunion; Main et Cassidy, 1988) et les comportements interactionnels mère-enfant observés au milieu (8-9 ans) et vers la fin (11-12 ans) de celle-ci. Pour ce faire, trois buts ont été fixés : 1) le développement d'une mesure d'observation de la qualité des interactions parent-enfant pour la période scolaire (la grille d'interactions parent-enfant pour la période scolaire - GIPEPS) et l'évaluation de ses propriétés psychométriques; 2) l'examen de l'évolution des interactions mère-enfant de 8 à 12 ans, évaluées dans le cadre de deux contextes : l'un semi-structuré et non stressant (une collation) et l'autre structuré et plus stressant (une discussion d'un désaccord); et 3) la compréhension du rôle de l'attachement de l'enfant sur la qualité ultérieure des interactions mère-enfant. Concernant les propriétés psychométriques de la GIPEPS, sa fidélité a été étudiée sous quatre angles : 1) son équivalence interjuges (coefficients de corrélation intraclasse); 2) sa structure factorielle (analyses factorielles avec rotation Varimax); 3) la cohérence interne des scores découlant des analyses factorielles (coefficients alpha); et 4) sa stabilité selon les contextes (collation, discussion d'un désaccord et planification d'une journée de congé). La validité convergente de l'instrument a été évaluée en comparant les scores de la GIPEPS au score global obtenu trois ans plus tôt à une grille d'observation des interactions validée auprès d'enfants d'âge préscolaire et de début d'âge scolaire (Moss, Rousseau, Parent, St-Laurent et Saintonge, 1998; Moss, St-Laurent, Cyr et Humber, 2000). Pour ce qui est du second but, soit d'examiner l'évolution temporelle des interactions mère-enfant sans égard à l'attachement, il a été étudié dans le cadre des analyses finales sur l'attachement et les interactions. Quant au dernier but, il s'est divisé en trois objectifs : 1) établir si peu importe l'âge de l'enfant (8-9 ans ou 11-12 ans) et le contexte interactionnel (collation ou désaccord), la qualité des interactions varie selon l'attachement de l'enfant à 5-6 ans; 2) décrire l'évolution de la qualité des interactions mère-enfant du milieu à la fin de la période scolaire en fonction de l'attachement; et 3) déterminer si le contexte des interactions affecte différemment la qualité interactionnelle selon l'attachement de l'enfant. Les résultats révèlent que dans l'ensemble, l'équivalence interjuges de la GIPEPS est satisfaisante. Quant aux analyses factorielles, elles ont fait ressortir deux facteurs, les facteurs parent et enfant, qui se sont traduits en scores composés d'éléments homogènes, c'est-à-dire liés les uns aux autres. Le score parent rassemble les items portant uniquement sur le parent alors que le score enfant regroupe les items consacrés à l'enfant. La qualité interactionnelle mère-enfant appert moyennement à fortement stable d'un contexte d'interaction à l'autre. Par contre, la validité convergente de la GIPEPS n'a pu être appuyée par la présente étude. L'aspect distinct des scores, allié à une cohérence interne élevée pour chacun d'eux, a commandé des analyses séparées pour chacune des composantes. Les résultats montrent que peu importe le contexte interactionnel, la qualité des interactions mère-enfant s'améliore du milieu de la période scolaire (8-9 ans) à la fin de celle-ci (11-12 ans). Cette amélioration est constatable à la fois en ce qui concerne les comportements interactionnels des mères (score parent) et ceux des enfants (score enfant). Aucun effet principal de l'attachement de l'enfant n'a été obtenu sur la qualité des interactions, que ce soit en ce qui a trait à la façon dont les mères se comportent vis-à-vis de leur enfant ou la façon dont les enfants interagissent avec leur mère. Toutefois, un effet d'interaction a été obtenu entre l'âge et l'attachement de l'enfant, et ce, tant pour le score parent que pour le score enfant. Ainsi, l'amélioration temporelle de la qualité interactionnel1e est attribuable aux mères et à leur enfant appartenant aux groupes d'attachement insécurisant (groupes évitant, ambivalent et contrôlant/désorganisé réunis). De fait, à 11-12 ans, les dyades montrant un patron d'attachement insécurisant (A, C et D) ont rattrapé celles présentant un patron d'attachement sécurisant (B) sur le plan de la qualité des échanges. La qualité interactionnelle des mères des enfants dont l'attachement est sécurisant s'est quant à elle maintenue aux deux temps de mesure, alors qu'une légère baisse a été observée du côté des enfants dont l'attachement est sécurisant. La discussion porte sur les facteurs ayant pu contribuer à l'amélioration temporelle globale de la qualité interactionnelle mère-enfant. Sont aussi explorés les facteurs ayant pu expliquer l'effet d'interaction entre l'âge et l'attachement de l'enfant. La question de la stabilité de l'attachement au cours de la période scolaire est par ailleurs soulevée étant donnée la stabilité plutôt faible des interactions mère-enfant; elle est discutée par rapport à la révision possible des modèles internes opérants pouvant se produire avec l'émergence des opérations formelles. Enfin, l'importance de développer des outils valides de la qualité interactionnelle parent-enfant pour la seconde partie de la période scolaire est soulignée considérant le manque d'études sur la relation entre l'attachement et la qualité interactionnelle à cette période, d'une part; et relativement à ce que cela pourrait apporter du côté de l'évaluation et de l'intervention clinique, d'autre part. Plusieurs recommandations sont d'ailleurs faites quant aux façons de tester d'autres propriétés psychométriques de la GIPEPS dans l'optique d'une utilisation ultérieure de l'instrument. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interactions mère-enfant, attachement, période scolaire, préadolescence, grille d'observation, validité, fidélité, stabilité des interactions mère-enfant, stabilité de l'attachement.
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Illusion d'incompétence, intégration sociale et mécanisme de comparaison chez l'élève du primaire

Larouche, Marie-Noëlle 11 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat s'inscrit dans l'examen des perceptions de compétence en contexte scolaire. Plus spécifiquement, elle porte sur le développement de biais d'évaluation de sa compétence scolaire tels qu'identifiés par un décalage entre les perceptions de compétence de l'élève et une mesure objective de ses habiletés réelles. Les perceptions de compétence sont médiatrices de nombreux comportements adaptatifs tout au long de la vie (Ban dura, 1997; Phillips & Zimmerman, 1990). Leur rôle dans le fonctionnement et la réussite scolaires des élèves sont maintenant bien connus (Bandura, 1989; Bouffard-Bouchard & Pinard, 1988; Bouffard & Vezeau, 2010; Harter & Pike, 1984; Stipek & MacIver, 1989). Des études ont montré que les perceptions de compétence peuvent parfois mieux prédire le rendement scolaire de l'élève que ses capacités réelles (Bandura, 1997; Bouffard-Bouchard, Parent, & Larivée, 1991; Bouffard, Boisvert, & Vezeau, 2003). Les théories de Bandura (2006), Deci et Ryan (1985) et Harter (1999), pour ne nommer que celles-ci, reconnaissent le rôle de l'environnement social dans le développement des perceptions de compétence. En outre, l'évaluation que l'élève fait de ses capacités, basée sur des informations provenant de diverses sources, n'est pas nécessairement conforme à la réalité. Se pose dès lors la question des biais d'évaluation de sa compétence scolaire et des facteurs qui influencent leur développement. Cette thèse comprend deux articles qui abordent cette question et s'intéressent à certaines facettes de l'expérience sociale des élèves pouvant être associées au développement de biais d'évaluation chez des élèves en cheminement scolaire régulier de la seconde moitié du primaire. Considérant que l'acceptation par les pairs et l'approbation des autres teintent les jugements sur soi de l'enfant, le premier article a examiné si une mauvaise acceptation par le groupe de pairs est reliée à des conséquences négatives dans l'autoévaluation de soi. Un des objectifs était de comparer la qualité de l'intégration sociale perçue par des élèves affectés par un biais d'évaluation négatif à celle de leurs camarades non affectés par un tel biais. L'autre objectif de recherche visait à examiner la justesse de leur perception d'intégration dans leur groupe de pairs en la comparant à l'évaluation faite par ces derniers. Deux études ont été consacrées à l'examen de ces objectifs; la première a été réalisée en Belgique (n = 179) et l'autre au Québec (n = 543) auprès d'élèves de 3e et 5e année du primaire. Les résultats indiquent que les élèves présentant un biais d'évaluation négatif se sentent moins bien acceptés que les autres dans leur groupe. Toutefois, l'évaluation des pairs ne corrobore pas cette perception, ce qui suggère que le biais d'évaluation négatif de sa compétence scolaire s'accompagne d'un biais d'évaluation négatif de son acceptation sociale. Le constat de ce double biais soulève l'idée qu'un problème dans le mécanisme de traitement de l'information puisse expliquer que certains élèves tendent plus souvent que d'autres à se sous-estimer. Le second article poursuivait deux objectifs examinés lors d'une étude utilisant un devis longitudinal de cinq ans. Le premier était de tracer les trajectoires développementales du biais d'évaluation de sa compétence scolaire entre la cinquième année du primaire et la troisième année du secondaire. Le second était de vérifier si des mécanismes de comparaison sociale, soient l'identification ascendante et descendante et la différenciation ascendante et descendante, pouvaient affecter la probabilité des élèves d'appartenir à ces trajectoires. Six cent deux élèves (âge moyen en 5e année : 11 ans et 1 mois) ont participé à cette étude. Quatre trajectoires de changement du biais d'évaluation de sa compétence ont été identifiées : une dite réaliste où le biais d'évaluation est peu marqué et stable au fil du temps; une dite optimiste où le biais d'évaluation est nettement positif et stable au fil du temps; une dite pessimiste où le biais d'évaluation est nettement négatif et stable au fil du temps; et une dernière dite progressive où le biais d'évaluation au départ très négatif le devient de moins en moins au fil du temps. Les résultats indiquent aussi que les élèves qui ont rapporté faire plus de différenciation ascendante que les autres avaient une probabilité plus grande d'appartenir aux trajectoires marquées par une forte sous-évaluation de leur compétence aux premiers temps de l'étude. Pour sa part, le recours à l'identification descendante accroît la probabilité que les élèves appartiennent à la trajectoire pessimiste plutôt qu'à l'une ou l'autre des trois autres trajectoires. Le recours combiné et plus élevé à l'identification descendante et à la différenciation ascendante augmente très clairement le risque de l'élève de développer un biais d'évaluation négatif stable de sa compétence. Les résultats indiquent enfin que l'identification ascendante et la différenciation descendante ne sont pas liées à l'appartenance aux trajectoires de biais d'évaluation. Il apparaît ainsi que la différenciation ascendante et l'identification descendante constituent des mécanismes de comparaison sociale à faible valeur adaptative en ce qu'ils accroissent le risque de sous-évaluation de sa compétence chez l'élève. Les caractéristiques distinctives des élèves présentant un biais d'évaluation positif restent toutefois à éclaircir. Prises ensemble, les études effectuées dans cette thèse permettent d'améliorer la compréhension des biais d'évaluation de sa compétence scolaire et de certaines variables pouvant être associées à leur développement en mettant en évidence ses liens avec l'environnement social dans lequel un élève évolue. L'ensemble des résultats amène à réfléchir sur la qualité du traitement de l'information qui sous-tend le processus d'auto-évaluation des élèves. S'il y a défaillance dans le processus même de traitement de l'information, tous les domaines d'auto-évaluation risquent d'être affectés. S'il apparaît maintenant clairement néfaste de sous-évaluer ses compétences, la question de savoir s'il est plus adaptatif et favorable pour le cheminement scolaire d'avoir une vision réaliste ou optimiste de celles-ci n'est toujours pas résolue. À un niveau plus pratique, cette thèse permet d'enrichir l'information à fournir aux parents et aux enseignants afin de les sensibiliser à l'existence des biais d'évaluation et à leurs conséquences sur le développement et le fonctionnement scolaire des élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : perceptions de compétence, biais d'évaluation, illusion d'incompétence, intégration sociale, comparaison sociale.
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Incidence du raisonnement analogique et des croyances épistémiques sur le changement conceptuel intentionnel en apprentissage des sciences au primaire : exploration de la flottaison

Laliberté, Brigitte 01 1900 (has links) (PDF)
Cette étude en didactique des sciences au primaire s'inscrit dans le domaine de recherche du changement conceptuel, lequel est issu en grande partie des constats au sujet de la persistance des conceptions initiales dites « erronées » des élèves (diSessa et al., 2004; Posner et al., 1982; Vosniadou, 2008). Sachant que le raisonnement, sous ses multiples formes, joue un rôle crucial dans le changement conceptuel en sciences (Kuhn et al., 1988; Peirce, 2002; Zimmerman, 2007) et que les connaissances initiales des élèves, plus ou moins organisées, constituent la base des changements conceptuels, cette recherche mise sur les compétences cognitives des élèves et sur la richesse de leurs raisonnements, plus précisément sur la « puissance cognitive » de leurs raisonnements analogiques (Nersessian, 1999, 2008b). La tendance chaude (warming trend) de l'étude du changement conceptuel suggère de prendre en compte des composantes cognitives, épistémologiques et contextuelles. Appuyée par la théorie de l'intentionnalité (Searle, 1985), ainsi que des recherches qui portent sur l'épistémologie personnelle (Hofer et Pintrich, 1997; Kuhn, 2001; Schommer, 1990), cette étude a examiné l'apport des croyances épistémiques dans le processus de changement conceptuel. Au sein d'un environnement où l'investigation, l'argumentation et le raisonnement sont préconisés (Dewey, 1933), le phénomène complexe de la flottaison a été choisi afin de susciter l'émergence des raisonnements des élèves rencontrés. Dans un contexte de classe entière où la cognition est distribuée (Pea, 1993; Salomon, 1993), l'observation de 142 élèves de la 3e à la 6e année lors de l'exploration du phénomène de la flottaison s'est faite selon une stratégie méthodologique multi-instrumentale : questionnaire portant sur les croyances épistémiques, carnet scientifique, entretiens individuels, enregistrements audio et vidéo. Cette étude mixte (qui allie des données quantitatives et qualitatives), s'inscrit dans un paradigme pragmatiste. Elle a permis de décrire et analyser les liens entre les raisonnements analogiques, les croyances épistémiques et l'engagement des élèves dans le processus de changement conceptuel au primaire lors de l'exploration du phénomène de la flottaison en apprentissage des sciences. Notre étude a démontré que les enfants sont des raisonneurs compétents. Elle a mis en exergue la compétence des élèves à opérer des changements conceptuels à l'aide de raisonnements de formes variées dont les raisonnements causal, expérimental et analogique. Ces raisonnements multiples agissent de façon synergique lors du changement conceptuel. Le raisonnement analogique, surtout exprimé oralement, contribue à la mise en œuvre du changement conceptuel. Les référents analogiques représentent des balises cognitives dans la construction de la trame explicative. En plus de la valeur cognitive liée à la systématicité ou potentiel d'appariement entre la source et la cible (Gentner, 1988), cette étude a confirmé la valeur esthétique des raisonnements analogiques (Jakobson et Wickman, 2007). Cette étude a aussi démontré que les croyances épistémiques prennent une place importante dans l'esprit des élèves. Elle a fait la lumière sur leur vision de la nature de la science et de sa construction. Les élèves possèdent une vision relativement évoluée de la science. La prédominance de la dimension de la justification permet d'attribuer aux élèves une vision empiriste; le recours à la symbolisation et l'expressivité associe leur vision au métaphorisme (Royce, 1978). Les élèves sont critiques face à la science, ils font preuve de scepticisme, d'évaluativisme (evaluativism) et se détachent d'une épistémologie naïve et d'une vision purement rationaliste de la science. Les liens entre les croyances épistémiques et l'utilisation de la stratégie du raisonnement analogique n'ont pu être mesurés de façon significative. La dimension de la certitude du savoir s'est démarquée dans les analyses corrélationnelles, mais pour toutes les formes de raisonnement. Une étude plus approfondie de la nature des relations entre l'épistémologie personnelle et le choix des stratégies cognitives s'avère une des avenues de recherche proposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sciences au primaire, Changement conceptuel, Épistémologie personnelle, Raisonnement analogique, Flottaison.
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La participation parentale dans les écoles primaires québécoises : parole d'un groupe de parents

Doiron-Gascon, Elizabeth 12 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet la compréhension du point de vue des parents sur la participation parentale scolaire. En collaboration avec l'organisme communautaire La Croisée à Longueuil, un groupe de recherche composé de six participantes a été formé et s'est rencontré pendant cinq rencontres au cours du printemps 2011. Les propos recueillis ont permis de saisir comment les parents vivent leur participation au sein de l'école, de documenter les facteurs qui favorisent ou non leur participation et de cerner de quelle manière cette participation vient influencer leurs rapports avec l'école et éventuellement les transformer. Après un rappel des connaissances sur le phénomène de la participation citoyenne, puis de la participation parentale scolaire, je présenterai les prémisses théoriques qui sous-tendent cette recherche. J'analyserai cette expérience dans un cadre constructiviste et sous un angle phénoménologique en accordant au sens une place prépondérante. Les résultats de l'analyse de contenu du groupe démontrent : a) qu'il y a des similitudes importantes entre les recherches consultées et la participation scolaire jugée comme « disqualifiante » par les parents; b) qu'il y a un écart important entre le vécu des parents, et donc des recherches consultées, et le discours bien portant des institutions scolaires concernant la participation parentale scolaire. La discussion des résultats s'attarde à l'expérience individuelle et groupal des parents, aux écarts présents entre le savoir expérientiel des parents et les écrits scolaires, à la possibilité de redéfinir des espaces de participation autrement, ainsi qu'à l'élaboration de quelques pistes de réflexion pour renouveler et enrichir les pratiques sociales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : participation citoyenne, participation parentale scolaire, sens de l'expérience, groupe, phénoménologie, redéfinition des espaces de participation
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L'apprentissage des sciences et des nouvelles technologies : processus collaboratifs chez des élèves d'école primaire

Écrement, Claudia January 2007 (has links) (PDF)
Cette étude cherche à comprendre les processus d'apprentissage d'élèves de la 6e année du primaire, et ce, en examinant la nature des interactions dans un contexte d'apprentissage des sciences et technologies. Afin d'approfondir leurs connaissances des phénomènes scientifiques, les enfants travaillent en équipe avec des outils informatiques nommés Crickets! qui proviennent du Media Lab, Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces blocs programmables sont des petits ordinateurs qui ne sont pas tellement plus gros que la batterie de 9 volts qui leur transmet de l'énergie. En raison de leur petite taille, ils peuvent être utilisés dans différents contextes. À l'aide du langage de programmation LOGO et de communication par transmission infrarouge, ces petits ordinateurs peuvent contrôler des moteurs et recevoir de l'information de détecteurs (son, lumière, toucher, ...). Des blocs LEGO et du matériel de bricolage peuvent servir à la construction de projets robotisés. Ces petits ordinateurs permettent aussi d'observer différents phénomènes de l'environnement, car leurs détecteurs peuvent capter de l'information et ainsi permettre à ses utilisateurs de faire de la collecte de données. Les usagers parviennent à construire des petits robots qui peuvent communiquer entre eux et qui sont programmables à distance. Des observations qualitatives ont permis de faire une étude de cas sur l'utilisation des Crickets par des élèves travaillant en collaboration. Parmi les interactions d'un groupe de trois élèves, seuls les rôles sociaux et les diverses tâches effectuées ont été catégorisés et analysés. Par le biais d'analyses qualitatives et quantitatives, il a été possible d'observer la distribution de ces variables. Sans prétendre démontrer des évidences empiriques, cette étude illustre la richesse des interactions sociales variées dans une équipe de travail collaboratif ainsi que l'importance de la manipulation de matériel technologique attrayant dans un contexte de l'apprentissage des sciences. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Collaboration, Apprentissage, Constructivisme, Robotique et science.
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Étude des conditions du transfert, du contexte scolaire au contexte extrascolaire, d'un mode de pensée d'inspiration historienne chez des élèves du 3e cycle primaire

Déry, Chantal January 2008 (has links) (PDF)
Dans bon nombre de démocraties occidentales, une des finalités de l'enseignement de l'histoire est de contribuer à la formation d'un citoyen capable de participation active, réfléchie et autonome au débat social. Au Québec, il s'agit d'un des mandats explicites du programme d'histoire de niveau primaire. Il y est même précisé que l'enseignement de l'histoire devra permettre le développement d'un mode de pensée d'inspiration historienne (MPIH) que les élèves pourront mobiliser dans l'exercice de leur citoyenneté hors du cadre scolaire. Des travaux en didactique de l'histoire ont fait ressortir comment le développement de cette compétence à penser historiquement, utilisée par les élèves dans différentes sphères de leur vie, peut s'avérer profitable, voire nécessaire. Par contre, les conclusions des recherches sur le transfert, particulièrement celles sur le transfert éloigné, soulignent le plus souvent la difficulté ou l'absence de transfert chez les élèves. Ce double cadre de référence permet de formuler les deux objectifs spécifiques de cette recherche soit, en premier lieu, reconnaître chez les élèves s'il y a transfert d'un MPIH du contexte de la classe au contexte hors école et souligner les facteurs pouvant le faciliter, puis vérifier si les pratiques d'enseignement, principalement en univers social, sont en cause dans ce transfert. L'approche méthodologique choisie est mixte et s'articule autour de chacun des deux axes de cette recherche. Pour l'évaluation du transfert extrascolaire d'un MPIH, des couples de tâches source et cible ont été élaborés et intégrés à des entrevues, en personne (en classe) et téléphoniques (hors école), réalisées avec les élèves. Pour l'identification des pratiques mises en place par les enseignants dans leur classe, un questionnaire destiné aux élèves et aux enseignants a été élaboré puis distribué. Par la suite, une partie des informations obtenues grâce à ce questionnaire ont servi de base à des entrevues menées avec les enseignants cette fois. Au terme du processus méthodologique, ce sont 32 élèves de troisième cycle primaire répartis dans 6 classes différentes chez qui il a été possible d'évaluer le transfert. Pour l'identification des pratiques d'enseignement, la chercheure a pu compter sur les résultats de 152 questionnaires complétés par les élèves. Les données recueillies lors des entrevues servant à l'évaluation du transfert ont été transcrites puis codifiées. Sur cette base, une analyse à la fois horizontale et verticale a été effectuée afin de reconnaître les manifestations d'une compétence à penser historiquement chez les élèves et les facteurs pouvant en favoriser le transfert. Pour l'identification des pratiques d'enseignement, les données issues des questionnaires ont été analysées à l'aide du logiciel SPSS. Il a alors été possible de catégoriser les enseignants en fonction de leurs pratiques d'enseignement favorables au transfert et au MPIH. Nos résultats indiquent que le transfert extrascolaire d'un MPIH est possible, bien qu'il soit rare. À cet égard, l'enseignant peut agir de manière à favoriser le transfert notamment en cherchant constamment à faire des liens entre les contenus et l'actualité, en insistant sur la perspective temporelle auprès des élèves, en s'éloignant quelque peu du programme pour mieux organiser les contenus et en laissant une certaine latitude aux élèves. Ces pratiques d'enseignement feront en sorte que les élèves bénéficieront d'un apprentissage en profondeur d'une compétence à penser historiquement, laquelle pourra ensuite être transférée dans un contexte hors école, notamment lorsque des tâches ou des problèmes marqués d'une allusion temporelle se présenteront à eux. Du point de vue méthodologique, l'intérêt de cette recherche réside dans la création et la combinaison d'outils de manière à parvenir à mesurer le transfert dans un contexte extrascolaire, ce que peu de recherches avaient réussi auparavant. Cette recherche montre aussi la possibilité de recourir à l'observation par les élèves pour identifier certaines caractéristiques des pratiques d'enseignement. Sur le plan théorique, elle apporte un éclairage empirique sur une approche moins classique du transfert et sur le rôle des éléments disciplinaires pouvant lui être favorables. Finalement, sur les plans didactique et pédagogique, cette recherche met en lumière la nécessité de prendre en compte les didactiques disciplinaires dans le transfert. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transfert, Histoire, Pratiques d'enseignement, Primaire.
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Stratégies d'enseignement explicite en lecture en contexte d'éducation expérientielle favorisant la réussite éducative d'élèves fréquentant une classe à effectif réduit au primaire

Lavallée, Pierre January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche en éducation au Québec s'effectue dans un milieu de pratique. Elle s'intéresse particulièrement au processus de développement de compétences en lecture fondé sur des stratégies en enseignement explicite dans un contexte d'éducation expérientielle favorisant la réussite éducative d'élèves fréquentant une classe à effectif réduit en adaptation scolaire au primaire. Elle revêt un caractère important pour l'opérationnalisation de stratégies d'enseignement explicite en lecture en contexte d'éducation expérientielle et pour leur influence sur le développement de l'estime de soi et la réussite éducative d'élèves fréquentant une classe à effectif réduit au primaire. De plus, cette recherche propose un outil pédagogique visant le développement des compétences en lecture et favorisant la réussite éducative de ces élèves. Le cadre conceptuel de recherche montre une analyse de nombreuses données pertinentes à partir des écrits scientifiques. En premier lieu, il approfondit le concept de difficultés graves d'apprentissage de l'élève. Entre autres, ce concept est développé en relation avec la notion de compétence en lecture de l'élève. Le concept de difficulté grave en lecture de l'élève, l'enseignement explicite de la leclure selon l'approche de Boyer (1993), les fondements de l'approche expérientielle en éducation développée par Côté (1998), les concepts d'estime de soi de l'élève et de réussite éducative sont finalement analysés. La question principale de la recherche se présente comme suit: « L'utilisation de stratégies d'enseignement explicite en contexte d'éducation expérientielle est-elle en lien avec le développement de compétences en lecture d'élèves fréquentant une classe à effectif réduit en adaptation scolaire au primaire? ». La méthode utilisée en recherche qualitative se caractérise par la présence prolongée du chercheur dans le milieu étudié, par une collecte de données rigoureuse et par un mode de collecte de données en multiméthode (Alaoui, 1998: 161). Les données interprétatives recueillies permettent de nuancer et de bonifier les données quantitatives. La rigueur du processus de la collecte des données est assurée tant par le choix des sept instruments de recherche que par la démarche utilisée auprès des participants à l'étude. Afin de bien répondre aux questions de recherche, deux devis de recherche sont utilisés. Le premier devis est de type quasi-expérimental. Il utilise une méthode quantitative avec des instruments qui sont administrés en prétest et en post-test au groupe expérimental et au groupe témoin. Le second devis de recherche est qualitatif de type explicatif. Les élèves participant à cette recherche fréquentent des classes à effectif réduit ou classes spécialisées du secteur de l'adaptation scolaire en troisième année au primaire pour les élèves ayant des difficultés graves d'apprentissage, tel que défini par les commissions scolaires concernées. La durée de l'expérimentation est divisée en trois temps. Le premier temps correspond au début de l'expérimentation. Le second temps correspond à la fin de la période d'expérimentation, soit six mois après le début de l'expérimentation. Le troisième temps en mesure de maintien correspond à une période établie d'environ quatre mois après la fin de l'expérimentation, soit la fin de l'année scolaire. Les résultats montrent une perception positive des élèves face au programme visant le développement de compétences en lecture à partir de stratégies d'enseignement explicite en contexte d'éducation expérientielle. Les perceptions des enseignantes du groupe expérimental sont également positives quant à l'utilisation de la démarche d'enseignement explicite, à l'utilisation de la taxonomie expérientielle, à l'attribution du développement de compétences en lecture de leurs élèves au programme de stratégies d'enseignement explicite en lecture en contexte d'éducation expérientielle, et à l'amélioration de la réussite éducative de leurs élèves. De plus, ce programme est en lien significatif et semble faciliter le développement de la vitesse de lecture de l'élève fréquentant une classe à effectif réduit au primaire au secteur primaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Élève, Difficultés d'apprentissage, Difficulté en lecture, Enseignement explicite, Approche expérientielle.
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Évaluation de l'impact d'interventions en orthographe sur le transfert des apprentissages, dans différents contextes d'écriture, auprès d'élèves en difficulté du 2e cycle du primaire

Cyr, Andrée-Anne 12 1900 (has links) (PDF)
La rareté du phénomène du transfert des apprentissages, particulièrement chez les élèves en difficulté est une problématique importante qui devrait être considérée par tous les acteurs scolaires puisqu'elle a des répercussions importantes. Or, peu de recherches ont été réalisées sur ce phénomène en ce qui concerne l'apprentissage de l'écriture. La présente recherche a été élaborée dans le but d'évaluer l'impact d'interventions en orthographe sur le transfert des apprentissages, dans différents contextes d'écriture, auprès d'élèves en difficulté du 2e cycle du primaire. Afin d'évaluer l'effet de l'intervention sur le transfert, un devis expérimental à cas unique fondé sur l'alternance de traitement avec niveaux de base multiples a été utilisé. Trois sujets de 2e année du 2e cycle du primaire ont bénéficié d'une intervention en orthopédagogie, basée sur le programme RÉÉDYS, visant à développer leurs compétences par rapport à trois régularités orthographiques. Chaque régularité a fait l'objet d'un enseignement explicite durant 6 périodes de 50 minutes s'échelonnant sur 2 semaines, suivies d'une période d'intervention de 50 minutes dans la classe. Au terme de cet enseignement, des mesures comportant quatre tâches différentes ont été effectuées auprès des participants afin d'évaluer l'évolution de leurs performances orthographiques dans différents contextes de production. Les résultats de la présente recherche font ressortir que le transfert des apprentissages a pu être constaté pour certaines tâches selon les différents élèves. Trois types de transfert ont été observés selon plusieurs facteurs : les tâches présentées, les processus en jeu lors du transfert, les facteurs liés à l'apprentissage et les régularités enseignées. Cependant, plusieurs limites importantes viennent nuancer l'interprétation des résultats. Ces résultats permettent de proposer des pistes d'interventions intéressantes pour favoriser le transfert des apprentissages en écriture auprès des élèves en difficulté d'apprentissage. De plus, des recommandations pour des recherches futures sont énoncées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : transfert, apprentissage, écriture, orthographe, régularité

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