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Autour de L'Angelinetum et des Carmina varia de Giovanni Marrasio : étude sur la poésie latine du premier humanisme et sur le renouvellement du genre élégiaque / About Giovanni Marrasio’s Angelinetum and Carmina : studies in early Humanism’s latin Poetry and in the elegiac Genre’s Renewal

Constant-Desportes, Barbara 05 July 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la renaissance de l’élégie latine à l’ère humaniste, au début du XVe siècle, à Sienne. Giovanni Marrasio compose alors le premier recueil d’élégies en langue latine de la Renaissance, l’Angelinetum, d’inspiration amoureuse, auxquels s’ajoutent de nombreux poèmes variés, ses carmina varia. Avant lui, ce genre n’avait pas retrouvé d’expression depuis plusieurs siècles. L’œuvre du poète, très variée dans ses thèmes et dans ses sujets, trouve son unité dans l’utilisation exclusive du distique élégiaque. Cela conduit à s’interroger sur la conception de l’élégie latine que Marrasio illustre : s’il se réapproprie de nombreux thèmes et de nombreuses topiques caractéristiques des élégies antiques, il intègre dans sa poésie plusieurs héritages littéraires d’époques ultérieures. Tous ces emprunts sont savamment fondus dans une poésie originale au gré d’une imitation habilement pensée. Les modalités de cette imitation sont analysées dans toute leur variété : la réminiscence littéraire s’exprime ainsi par l’allusion, la citation et la traduction. L’analyse de l’imitation marrasienne permet également d’évaluer les nouveaux apports du poète au genre élégiaque, notamment par l’intégration de thèmes pétrarquistes et par le rapprochement de l’élégie et de l’épigramme. Marrasio participe, en tant que lettré, à certains débats littéraires de son temps, tels l’inspiration ou la valeur de la poésie, qui trouvent dans ses poèmes, des illustrations inédites, repérables grâce à une pratique métapoétique de l’écriture. Marrasio se révèle à la fois un passeur et un novateur dans la renaissance du genre élégiaque. / This thesis deals with the renaissance of the Latin elegy in the humanist era, at the beginning of the 15th century, in Siena, when Giovanni Marrasio composed the first collection of elegies in Renaissance Latin, Angelinetum, with love as its inspiration, in addition to numerous diverse poems, his carmina varia. This style of expression had not been in use for several centuries prior to this. The exclusive use of the elegiac distich lends unity to the wide range of themes and subjects in the poet's work. This leads one to ponder the conception of the Latin elegy as illustrated by Marrasio : if he reappropriates many themes and topics characteristic of ancient elegies, he integrates several literary legacies from various earlier periods in his poetry. All these borrowings are skillfully combined into original poetry by means of clever purposeful imitation. The methods of this imitation are analysed in full: literary influence is thus expressed by allusion, quotation and translation. The analysis of Marrasian imitation also allows the poet's new contributions to the elegiac genre to be evaluated, in particular his use of Petrarchist themes and combination of the elegy and the epigram. As a man of letters, Marrasio took part, in certain literary debates of his time, on topics such as inspiration or the value of poetry, which find novel expression in his poems, identifiable thanks to a metapoetic writing style. Marrasio turns out to be both an imitator and an innovator in the renaissance of the elegiac genre.
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Entre les larmes et l’effroi. Inflexions élégiaques et horrifiques dans le théâtre tragique, de l’âge classique aux Lumières (1677-1726) / Tears and Fright. Modulations of Elegy and Horror in Tragedy, from the Classical Age to the Enlightenment (1677-1726)

Dion, Nicholas 15 June 2010 (has links)
Notre thèse se penche sur les tragédies créées entre la retraite professionnelle de Racine (1677) et l’amorce d’un renouvellement de la poétique tragique vers les années 1730, marquées par une interruption des carrières de Crébillon et de La Motte, la publication, notamment, des Discours de ce dernier et du Théâtre des Grecs du Père Brumoy, et le retour d’Angleterre du jeune Voltaire. Nous y interrogeons dans un premier temps la sclérose qui gagne la scène et la poétique tragiques en rapport avec les premiers essais de définition de l’élégie, qui mettent en évidence la porosité des deux genres, et un retour en force de l’esthétique de l’horreur occasionnée par la concurrence directe entre la Comédie-Française et le succès des tragédies lyriques du Palais-Royal. Nous étendons ensuite nos conclusions à l’étude des composantes poétiques et dramaturgiques des tragédies de l’époque, où nous analysons les inflexions élégiaques et horrifiques qui se dégagent des effets de structure dus à des interprétations opposées de la notion de simplicité ; dans la même perspective, nous examinons les inflexions qui gagnent la typologie des personnages et les rapports entre les intrigues amoureuse et politique. Enfin, nous abordons le rôle des motifs élégiaques et horrifiques dans la recherche de l’effet tragique, plus particulièrement en ce qui concerne les larmes et l’effroi, ainsi que la transposition sur la scène française du modèle antique des Héroïdes, où ces deux tendances sont réunies. / This thesis investigates tragedies written between Racine’s retirement (1677) and the beginnings of a renewal of the poetics of tragedy in the 1730s, a period marked by the interruption of the careers of Crébillon and La Motte, the publication of La Motte’s Discours and Père Brumoy’s Le Théâtre des Grecs as well as young Voltaire’s return from England. First, it examines the ossification of the theatre and the poetics of tragedy in connection with early attempts to define the genre of elegy that highlight the porosity of the two genres, along with a revival of the aesthetics of horror arising from direct competition between the Comédie-Française and the successful lyrical tragedies of the Palais-Royal. Conclusions are subsequently applied to a study of the poetic and dramaturgical components of the era’s tragedies, based on an analysis of the modulations of elegy and horror that emerge from structural effects created by conflicting interpretations of the concept of simplicity. The modulations that permeate the character typology and the relationships between political plots and love plots are then analyzed from the same angle. Lastly, the thesis concludes with an exploration of the role of the motifs of horror and elegy in the pursuit of tragic effect, more specifically with regard to tears and fright, and the adaptation of the ancient model of the Heroïdes for French theatre, in which these two trends are combined.
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Dominique Fourcade. L’envers d'écrire / Dominique Fourcade.The Inside Out of Writing

Ben Abdeladhim, Maha 29 November 2011 (has links)
Éminemment élégiaque, l’œuvre de Dominique Fourcade n’en est point moins évacuée de l’effusion lyrique. L’Orphée contemporain ne se retourne pas, le poème se décentre et accueille en sa langue des rapports mis en œuvre par des présences formellement diverses qui exposent le monde. Espace de la vulnérabilité, l’écriture fourcadienne pose la question du sens et de la représentation ; elle interroge jusque la légitimité poétique de ses questionnements dans une époque marquée par la violence et la mort. La poésie de Dominique Fourcade ne supporte plus d’autres sujets que le réel, la langue et l’écriture. Prise dans une interprétation systémique propre à l’œuvre, elle se fait envers et contre les images créant ainsi une nouvelle surface poétique faite d’interactions avec d’autres praxis artistiques. Le motif du dos est aussi un mode d’être au monde comme responsabilité pour autrui. L’envers est l’insoutenablement plus-que-visible du corps nu : un visage-vulve. L’un des aspects de la théorie sémiostylistique, celui qui ne sacrifie pas le corps et aboutit à une herméneutique matérialiste de la signification, est en affinité interprétative avec cette poésie et satisfait à la prendre en charge sur certaines questions. L’écriture de Dominique Fourcade se situe sur la ligne opaque des grandes voix poétiques modernes. / Eminently elegiac, Dominique Fourcade’s corpus is not the less drained of lyrical effusion. Modern-day Orpheus would not look back, the poem is thrown off-center and hosts within its own language a number of connections which are implemented by strictly diverse presences, themselves uncovering the world. A location of vulnerability, Fourcadean writing raises the question of meaning and representation; it goes as far as doubting the very poetic legitimacy of its questioning in an era marked by violence and death. Dominique Fourcade’s poetry can no longer stand other subjects but the real, language and writing. Entangled in a systemic interpretation which is inherent to the corpus, such poetry turns itself inside out and against the images thus creating a new poetic surface made of interactions with other artistic praxes. The back motif is also a way of being in the world as a responsibility for others. The inside out is the unbearably more-than-visible of the naked body: a vulva-face. One of the aspects of semio-stylistic theory, that which does not sacrifice the body and leads to a materialist hermeneutics of meaning, has an interpretative affinity with this poetry and fulfillingly takes it in charge on certain questions. The writing of Dominique Fourcade places itself on the opaque line of the greatest modern poetic voices.
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Ecritures du rituel et poétique de la prière dans les œuvres d’Ovide / Ritual’s writings and prayer’s poetics in Ovid’s poetical works

Subias-Konofal, Virginie 05 November 2011 (has links)
De ses œuvres de jeunesse jusqu’aux poèmes de l’exil, Ovide a progressivement construit une langue poétique propre, qui entremêle des stylèmes religieux appartenant à la langue liturgique de l’époque augustéenne, et des stylèmes purement poétiques, tantôt repris à la tradition littéraire, tantôt originaux : il joue ainsi de la frontière qui sépare le carmen religieux et le carmen poétique en faisant s’élever un chant nouveau, total, par lequel il sacralise la poésie, qui est bien alors la musique du monde, la musique créatrice, proprement poïétique, dont le souffle donne son sens, sa forme et sa beauté (forma) au monde. Le discours élégiaque est alors bien plus qu’un simple propos érotique, ou même métapoétique. Si Ovide nous parle d’amour, il nous parle aussi de poésie, mais pas seulement d’une poésie narcissique qui serait sa propre fin et son objet : ce qui se reflète au miroir de la poésie ovidienne, telle qu’elle se met en jeu dans les énoncés de prière, c’est une perspective, une perspective transcendante par laquelle le poète tente de contempler le Verbe divin, la Musique totale qui organise l’univers. Loin de jouer de manière parodique avec le discours sacré, qu’il subvertirait à des fins érotiques et humoristiques, comme l’ont écrit les partisans d’une élégie immanente, Ovide nous semble sublimer par un souffle sacré, et par l’apport de stylèmes religieux, la poésie élégiaque de manière à en faire le chant qui rejoue la création du monde en même temps qu’il la dit. / From his early works to the poems of exile, Ovid progressively constructed a personal poetic language, mixing religious stylemes belonging to the liturgical language of the Augustan age with purely poetic stylemes, some taken from literary tradition, others quite original: he thus plays on the borderline separating the religious carmen from the poetic carmen, giving birth to a new, total song endowing poetry with a sacred status, making it music of the world, the properly poietic music of creation whose breath gives the world its meaning, its form and its beauty (forma). Elegiac discourse is then more than a simple erotic, or even metapoetic statement. If Ovid speaks to us of love, he also speaks to us of poetry, but not just a narcissistic poetry taken as its own end and object. What is reflected in the mirror of Ovidian verse as it takes shape in the utterance of prayer is a perspective – a transcendental perspective through which the poet attempts to contemplate the divine Word, the total Music which organizes the universe. Far from playing on sacred discourse in an ironic mode, subverting it to erotic or humorous ends as partisans of an immanent elegy have written, Ovid seems to us to be sublimating elegiac poetry by instilling it with a sacred breath and importing religious stylemes into it, in such a way as to make of it the Song which replays the creation of the world at the same time as telling it.
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Kaddish for my Father, de Liba (Libby) Scheier et l'écho de la Kabbale : une méditation / traduction

Desroches, Joanne 22 March 2011 (has links)
assise sur le toit, une femme médite sur la mort de son père // De tout là-haut, le monde lui apparaît tout petit, la mort toute large. Ce tyran-communiste de père pétri d’idéalisme pour le monde et pétri de colère pour elle, où est-il maintenant? Et ce ciel où son regard se perd, que lui annonce-t-il? Publié en 1999 chez ECW Press, Kaddish For My Father est le dernier recueil de poésie de Liba (Libby) Scheier, une écrivaine canadienne-anglaise aujourd’hui décédée. La traduction de cette œuvre est le projet qui anime cette étude. Généralement récité à l’enterrement d’une personne, le Kaddish est une prière de la liturgie juive glorifiant le nom de Dieu. Sur la deuxième de couverture du recueil de Scheier, on peut lire que l’auteure s’est inspirée de la Kabbale, une tradition mystique juive dont les concepts, les notions et les symboles peuvent s’avérer complexes à saisir, difficiles à déceler dans un texte donné et, c’est l’hypothèse ici, malaisés à traduire. Cette étude comporte deux volets. Dans un premier temps, un volet théorique vise à offrir une mise en contexte de l’œuvre et de la démarche littéraire de Libby Scheier. Partant de l’expérience de cette traduction, l’étude examine ensuite quelques voix théoriques (dont celles de Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman et Folkart) m’ayant permis de déterminer ma position traductive, pour se conclure sur une description des défis de traduction spécifiquement liés à la Kabbale. La traduction que je soumets en annexe constitue le deuxième volet de ce projet.-----sitting on a roof, a woman meditates on the death of her father From above, the world appears small to her, and death large. This bully-Communist father so full of idealism for the world, so full of anger at her, where is he now? And this sky filling her eyes, what does it portend? Published in 1999 by ECW Press, Kaddish For My Father is the last poetry collection written by the late Anglo-Canadian writer Liba (Libby) Scheier. The translation of this work is the project at the heart of this study. Generally recited at the burial of a person, the Kaddish is a prayer from the Jewish liturgy glorifying the name of God. On the inside front cover of Kaddish for my father, one learns that the author was inspired by the Kabbalah, a Jewish mystical tradition presenting a complex array of notions, concepts and symbols that can be hard to grasp, difficult to identify within a text and, as the hypothesis stands here, challenging to translate. There are two components to this study. Firstly, a theoretical component aims at presenting the context in which this work came to be and offers a perspective on Scheier’s literary approach. Springing from the experience of this translation, this study then examines the different theoretical voices (among them Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman and Folkart) that helped me determine my position traductive (translation approach). I conclude with a description of the challenges, specific to the Kabbalah, that arose at the translation stage. The translation that I offer in the appendix constitutes the second component of this project.
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Kaddish for my Father, de Liba (Libby) Scheier et l'écho de la Kabbale : une méditation / traduction

Desroches, Joanne 22 March 2011 (has links)
assise sur le toit, une femme médite sur la mort de son père // De tout là-haut, le monde lui apparaît tout petit, la mort toute large. Ce tyran-communiste de père pétri d’idéalisme pour le monde et pétri de colère pour elle, où est-il maintenant? Et ce ciel où son regard se perd, que lui annonce-t-il? Publié en 1999 chez ECW Press, Kaddish For My Father est le dernier recueil de poésie de Liba (Libby) Scheier, une écrivaine canadienne-anglaise aujourd’hui décédée. La traduction de cette œuvre est le projet qui anime cette étude. Généralement récité à l’enterrement d’une personne, le Kaddish est une prière de la liturgie juive glorifiant le nom de Dieu. Sur la deuxième de couverture du recueil de Scheier, on peut lire que l’auteure s’est inspirée de la Kabbale, une tradition mystique juive dont les concepts, les notions et les symboles peuvent s’avérer complexes à saisir, difficiles à déceler dans un texte donné et, c’est l’hypothèse ici, malaisés à traduire. Cette étude comporte deux volets. Dans un premier temps, un volet théorique vise à offrir une mise en contexte de l’œuvre et de la démarche littéraire de Libby Scheier. Partant de l’expérience de cette traduction, l’étude examine ensuite quelques voix théoriques (dont celles de Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman et Folkart) m’ayant permis de déterminer ma position traductive, pour se conclure sur une description des défis de traduction spécifiquement liés à la Kabbale. La traduction que je soumets en annexe constitue le deuxième volet de ce projet.-----sitting on a roof, a woman meditates on the death of her father From above, the world appears small to her, and death large. This bully-Communist father so full of idealism for the world, so full of anger at her, where is he now? And this sky filling her eyes, what does it portend? Published in 1999 by ECW Press, Kaddish For My Father is the last poetry collection written by the late Anglo-Canadian writer Liba (Libby) Scheier. The translation of this work is the project at the heart of this study. Generally recited at the burial of a person, the Kaddish is a prayer from the Jewish liturgy glorifying the name of God. On the inside front cover of Kaddish for my father, one learns that the author was inspired by the Kabbalah, a Jewish mystical tradition presenting a complex array of notions, concepts and symbols that can be hard to grasp, difficult to identify within a text and, as the hypothesis stands here, challenging to translate. There are two components to this study. Firstly, a theoretical component aims at presenting the context in which this work came to be and offers a perspective on Scheier’s literary approach. Springing from the experience of this translation, this study then examines the different theoretical voices (among them Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman and Folkart) that helped me determine my position traductive (translation approach). I conclude with a description of the challenges, specific to the Kabbalah, that arose at the translation stage. The translation that I offer in the appendix constitutes the second component of this project.
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Kaddish for my Father, de Liba (Libby) Scheier et l'écho de la Kabbale : une méditation / traduction

Desroches, Joanne 22 March 2011 (has links)
assise sur le toit, une femme médite sur la mort de son père // De tout là-haut, le monde lui apparaît tout petit, la mort toute large. Ce tyran-communiste de père pétri d’idéalisme pour le monde et pétri de colère pour elle, où est-il maintenant? Et ce ciel où son regard se perd, que lui annonce-t-il? Publié en 1999 chez ECW Press, Kaddish For My Father est le dernier recueil de poésie de Liba (Libby) Scheier, une écrivaine canadienne-anglaise aujourd’hui décédée. La traduction de cette œuvre est le projet qui anime cette étude. Généralement récité à l’enterrement d’une personne, le Kaddish est une prière de la liturgie juive glorifiant le nom de Dieu. Sur la deuxième de couverture du recueil de Scheier, on peut lire que l’auteure s’est inspirée de la Kabbale, une tradition mystique juive dont les concepts, les notions et les symboles peuvent s’avérer complexes à saisir, difficiles à déceler dans un texte donné et, c’est l’hypothèse ici, malaisés à traduire. Cette étude comporte deux volets. Dans un premier temps, un volet théorique vise à offrir une mise en contexte de l’œuvre et de la démarche littéraire de Libby Scheier. Partant de l’expérience de cette traduction, l’étude examine ensuite quelques voix théoriques (dont celles de Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman et Folkart) m’ayant permis de déterminer ma position traductive, pour se conclure sur une description des défis de traduction spécifiquement liés à la Kabbale. La traduction que je soumets en annexe constitue le deuxième volet de ce projet.-----sitting on a roof, a woman meditates on the death of her father From above, the world appears small to her, and death large. This bully-Communist father so full of idealism for the world, so full of anger at her, where is he now? And this sky filling her eyes, what does it portend? Published in 1999 by ECW Press, Kaddish For My Father is the last poetry collection written by the late Anglo-Canadian writer Liba (Libby) Scheier. The translation of this work is the project at the heart of this study. Generally recited at the burial of a person, the Kaddish is a prayer from the Jewish liturgy glorifying the name of God. On the inside front cover of Kaddish for my father, one learns that the author was inspired by the Kabbalah, a Jewish mystical tradition presenting a complex array of notions, concepts and symbols that can be hard to grasp, difficult to identify within a text and, as the hypothesis stands here, challenging to translate. There are two components to this study. Firstly, a theoretical component aims at presenting the context in which this work came to be and offers a perspective on Scheier’s literary approach. Springing from the experience of this translation, this study then examines the different theoretical voices (among them Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman and Folkart) that helped me determine my position traductive (translation approach). I conclude with a description of the challenges, specific to the Kabbalah, that arose at the translation stage. The translation that I offer in the appendix constitutes the second component of this project.
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Kaddish for my Father, de Liba (Libby) Scheier et l'écho de la Kabbale : une méditation / traduction

Desroches, Joanne January 2011 (has links)
assise sur le toit, une femme médite sur la mort de son père // De tout là-haut, le monde lui apparaît tout petit, la mort toute large. Ce tyran-communiste de père pétri d’idéalisme pour le monde et pétri de colère pour elle, où est-il maintenant? Et ce ciel où son regard se perd, que lui annonce-t-il? Publié en 1999 chez ECW Press, Kaddish For My Father est le dernier recueil de poésie de Liba (Libby) Scheier, une écrivaine canadienne-anglaise aujourd’hui décédée. La traduction de cette œuvre est le projet qui anime cette étude. Généralement récité à l’enterrement d’une personne, le Kaddish est une prière de la liturgie juive glorifiant le nom de Dieu. Sur la deuxième de couverture du recueil de Scheier, on peut lire que l’auteure s’est inspirée de la Kabbale, une tradition mystique juive dont les concepts, les notions et les symboles peuvent s’avérer complexes à saisir, difficiles à déceler dans un texte donné et, c’est l’hypothèse ici, malaisés à traduire. Cette étude comporte deux volets. Dans un premier temps, un volet théorique vise à offrir une mise en contexte de l’œuvre et de la démarche littéraire de Libby Scheier. Partant de l’expérience de cette traduction, l’étude examine ensuite quelques voix théoriques (dont celles de Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman et Folkart) m’ayant permis de déterminer ma position traductive, pour se conclure sur une description des défis de traduction spécifiquement liés à la Kabbale. La traduction que je soumets en annexe constitue le deuxième volet de ce projet.-----sitting on a roof, a woman meditates on the death of her father From above, the world appears small to her, and death large. This bully-Communist father so full of idealism for the world, so full of anger at her, where is he now? And this sky filling her eyes, what does it portend? Published in 1999 by ECW Press, Kaddish For My Father is the last poetry collection written by the late Anglo-Canadian writer Liba (Libby) Scheier. The translation of this work is the project at the heart of this study. Generally recited at the burial of a person, the Kaddish is a prayer from the Jewish liturgy glorifying the name of God. On the inside front cover of Kaddish for my father, one learns that the author was inspired by the Kabbalah, a Jewish mystical tradition presenting a complex array of notions, concepts and symbols that can be hard to grasp, difficult to identify within a text and, as the hypothesis stands here, challenging to translate. There are two components to this study. Firstly, a theoretical component aims at presenting the context in which this work came to be and offers a perspective on Scheier’s literary approach. Springing from the experience of this translation, this study then examines the different theoretical voices (among them Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman and Folkart) that helped me determine my position traductive (translation approach). I conclude with a description of the challenges, specific to the Kabbalah, that arose at the translation stage. The translation that I offer in the appendix constitutes the second component of this project.
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Le traitement littéraire des sources grecques chez Tibulle et Properce : recherches sur l’écriture élégiaque latine / Literary treatment of the Greek sources in Tibullus and Propertius : essay on the composition of Latin elegy

Giannaki, Maria 28 June 2011 (has links)
L’histoire des genres et des idées littéraires, la sémiotique, la stylistique, la métrique et la littérature en général sont au cœur de notre recherche. Aussi, avons-nous appliqué les théories de l’intertextualité en étudiant les élégies de Tibulle et de Properce, afin de mettre en évidence les processus différenciés qui permettent de maintenir une continuité, et qui font la richesse du genre élégiaque érotique romain. Elles ont mis en évidence les principes d'intertexte et d'allusion, voire de métapoésie, autant que de genre et de généricité, en une hybridité d'écriture très conforme avec une esthétique augustéenne de l'hétérogène. Le résultat en est une réécriture, certes en reconnaissance acquise (fût-elle « allusive » et « réflexive »), mais riche d'auctorialité, pour de nouveaux pactes d'écriture et de lecture, laissant place à un « fait littéraire proprement latin », dans une perspective de recherche tout à la fois diachronique, littéraire, (intertextualité, genre et généricité) et idéologique. / The history of literary genders and ideas, the semiology, the style, the metric and the literature in general are in the very centre of our research, but the greatest interest of this work lies in making apparent the evidence of continuity according to the different processes that enrich the Latin love elegy genders. Furthermore, it is noted that the principals of intertext and allusion, and hence of the metapoetry, along with the genders and genericity, appear in a hybrid writing manner very appropriate with the Augustan aesthetics of heterogeneity. As a result it is shown that the Latin love elegy is a rewriting which is based on already acquired knowledge, rich in auctorial, for new pacts of writing and lecture, therefore leaving space for a “proper Latin literary fact”. The perspective of this research is diachronic, literary (intertextuality, gender, genericity) and, at the same time, ideological.
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Le renouvellement du genre élégiaque sous la plume d’André Chénier et Friedrich Hölderlin / The renewal of the elegiac genre in André Chénier’s and Friedrich Hölderlin’s works

Buffet, Thomas 10 September 2011 (has links)
Profondément mélancoliques, Chénier et Hölderlin subliment leur bile noire par l’écriture élégiaque, tournée chez le Français vers un idéal épicurien immanent et chez l’Allemand vers une transcendance divine. Les deux mélancolies procèdent de la rêverie rousseauiste. Chénier et Hölderlin tentent de renouer avec la « naïveté » des Anciens qu’ils adaptent à leur siècle et cherchent à équilibrer l’épanchement subjectif et la réflexion philosophique tout en luttant contre la monotonie du distique élégiaque, assoupli grâce aux enjambements. La proximité avec les genres épistolaire et hymnique, l’intertextualité et le recours à la mythologie soutiennent cet effort. Si Chénier combine les deux traditions du genre élégiaque, la tradition érotique et son pendant thrénétique, Hölderlin se concentre sur la dimension thrénétique. De leurs élégies, la postérité retient surtout l’expression mélancolique. Hölderlin a également beaucoup frappé par la veine mystique et spéculative de ses élégies, considérées à maints égards comme des textes aux allures prophétiques car ils posent la question de l’utilité de la poésie. / Deeply melancholic, Chénier and Hölderlin sublimate their bile through elegiac writing which, by the French, leans towards an immanent epicurean ideal and, by the German, towards a divine transcendence. Both forms of melancholy originate in Rousseau’s reverie. Chénier and Hölderlin try to revive the ancient “naivety” while adapting it to their century. They try to counterbalance subjective outpourings and philosophical reflection and they struggle against the monotony of the elegiac couplet, made more flexible by enjambements. Closeness to the epistolary and the hymnic styles, intertextuality and mythology make it possible. While Chénier combines both traditions of the elegiac genre, the erotic tradition and the gloomy one, Hölderlin concentrates on the gloomy dimension. It is the melancholic expression of their elegies which is remembered. The mystic and speculative inspiration of Hölderlin’s elegies amazed so many writers. His texts are regarded in many respects as prophetic since they bring the question of the usefulness of poetry to their forefront.

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