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La stratégie de ciblage de la France Insoumise auprès des jeunes électeurs de 18 à 24 ans : le cas de la campagne présidentielle française de 2017

Gélix, Camille 08 1900 (has links)
Par un terrain qualitatif d’onze entrevues semi-dirigées auprès des stratèges ayant travaillé sur la campagne présidentielle du mouvement naissant de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise, ce mémoire tente de dresser un portrait des pratiques en matière de marketing politique pour ce candidat. Nous nous sommes concentrés sur les pratiques visant à séduire les jeunes électeurs, afin de pouvoir valider ou réfuter l’hypothèse selon laquelle la FI a volontairement ciblé les 18-24 ans en adaptant les concepts et cheminement du processus marketing à leur comportement politique. Nous pensons que ce choix pourrait peut-être contribuer à expliquer en partie le bon résultat du candidat d’extrême-gauche, qui était, avant cela, perçu comme étant en marge du jeu électoral. Loin d’émettre un jugement moral sur ces pratiques qui sont employées quasi-systématiquement pour la plupart des partis occidentaux, les résultats révèlent plusieurs démarches de ciblage efficace et une nette professionnalisation de la campagne dans un pays culturellement sensible à la question du marketing ou du traitement des données personnelles. / Through a qualitative survey consisting of eleven semi-structured interviews with strategists who worked on French presidential candidate Jean-Luc Mélenchon’s incipient movement, the France Insoumise, this dissertation aims to further the understanding of the political marketing practices used throughout his campaign. We focus on the practices devised to attract young voters so as to validate or refute the hypothesis that the FI purposely targeted the 18-24 years old age group, through the use of marketing inspired concepts and strategies so as to influence their political behavior. We posit that this strategy partly explains the good results of the far-left candidate who before stood on the fringes of the political ecosystem. Far from passing a moral judgement on the aforementioned use of marketing practices, which have been used in an almost systematic manner as of late in western parties; the studies’ results show the effectiveness certain targeting tactics. They also show a clear professionalization of the political marketing field in a country where the use of marketing and personal data is still a sensitive topic.
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La stratégie numérique des partis politiques québécois lors de la campagne électorale de 2018

Martel, Marc-Antoine 05 1900 (has links)
No description available.
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The stability and sources of citizens’ sense of civic duty to vote

Feitosa Ribeiro, Fernando 07 1900 (has links)
Prior work provides large evidence that civic duty to vote represents a key predictor of electoral participation. Moreover, the analysis of civic duty questions from extant surveys reveals that many individuals feel the moral obligation to participate in elections. However, is civic duty the result of rationalization, meaning that those who voted in an election are likely to report a belief in the duty to vote, while those who abstained are likely to report that voting is not a duty, but rather a choice? Also, where does the sense of civic duty to vote come from? In this doctoral dissertation, I provide an answer to those questions. More specifically, in Chapter 1, I investigate the extent to which duty is stable in search of evidence on the rationalization of duty. In this analysis, I rely on structural equation models, which I fit to unique, nine-wave panel data from Spain and the United Kingdom. I find that civic duty is a very stable attitude, implying that, while some rationalization is possible, duty is unlikely to be strongly driven by individuals’ previous voting behavior. In Chapter 2, I examine whether civic education in school contributes to the development of duty. I focus on civic education as a potential source of duty given its role in transmitting social norms to new generations, and its influence on duty-related attitudes like political interest, implying that civic education likely contributes to the development of duty. To examine the connection between civic education and duty, I use data from the 2016 International Civic and Citizenship Education Study, as it represents the largest survey research containing civic duty and civic education measures. My analyses reveal that three common forms of civic education (civics courses, active learning strategies, and open classroom environment) contribute to predicting duty, but that civics courses exert the largest effect on duty. i In Chapter 3, I investigate the role of compulsory voting in the development of duty. I examine the relationship between compulsory voting and duty given the possibility that compulsory voting signals that a “good” citizen must vote, and, in this way, that compulsory voting fosters duty. I analyze this relationship by leveraging the abolition of compulsory voting in Chile (in 2012), which I explore with synthetic control models and Latinobarometer data. With this empirical strategy, I find evidence that compulsory voting positively affects duty. In Chapter 4, I investigate if corruption bears an effect on duty. I focus on the relationship between corruption and duty given the chances that corruption reduces individuals’ incentives to believe in the duty to vote, and, consequently, that corruption affects duty. I examine the link between corruption and duty through mediation tests, where corruption represents the independent variable, duty the mediating variable and turnout the dependent variable. Using data from the Making Electoral Democracy Work project, I find that, unlike civic education and compulsory voting, corruption exerts a marginal effect on duty. / Plusieurs travaux montrent que le devoir civique constitue un prédicteur clé de la participation électorale. De plus, les recherches antérieures indiquent que le sentiment d’obligation de voter est répandu parmi un grand nombre de citoyens. Cependant, le devoir civique est-il le résultat d’une rationalisation de la part des électeurs ? Autrement dit, ceux qui ont voté lors d’une élection sont-ils plus enclins à dire que le vote est un devoir plutôt qu’un choix ? En outre, quelles sont les origines du sens du devoir civique de voter ? Dans cette thèse de doctorat, j’offre une réponse à ces questions. Plus précisément, dans le premier chapitre, j’examine dans quelle mesure le sens du devoir civique est stable afin de déterminer s’il y a, oui ou non, un phénomène de rationalisation parmi l’électorat. Je m’appuie sur des modèles d'équations structurelles et sur des données de panel espagnoles et britanniques comprenant neuf vagues. Je trouve que le devoir civique est très stable, ce qui indique qu’il y aurait peu de rationalisation en ce qui a trait à cette attitude politique. Dans le second chapitre, j’examine si l’éducation civique contribue au développement du devoir civique. Je me concentre sur l'éducation civique en raison du rôle que joue celle-ci dans la transmission des normes sociales aux nouvelles générations et de son influence sur les attitudes liées au sens du devoir comme l'intérêt politique. Pour déterminer la nature du lien entre éducation civique et devoir civique, j’utilise les données de l’International Civic and Citizenship Education Study (ICCS) de 2016. Il s’agit de la plus grande enquête sur le devoir civique et l’éducation civique. Mes analyses montrent que trois formes courantes d’éducation civique (les cours d’éducation civique, les stratégies d'apprentissage actif et un environnement de classe ouvert) contribuent à prédire le sentiment du devoir civique de voter chez les individus, mais que les cours d’éducation civique disposent du plus grand impact. Dans le troisième chapitre, j’étudie l’effet du vote obligatoire sur le devoir civique. J’examine la corrélation entre le vote obligatoire et le devoir civique dans la mesure où cette institution politique peut signaler aux individus qu’un « bon » citoyen doit voter. Prenant l’abolition du vote obligatoire au Chili comme cas d’analyse, j’utilise des modèles de contrôle synthétiques et les données des Latinobarometers afin de mesurer le lien causal entre le vote obligatoire et le devoir civique. Je trouve que le vote obligatoire affecte positivement le devoir civique. Dans le quatrième chapitre, j’étudie l’impact de la corruption sur le devoir civique. Je me concentre sur la corrélation entre la corruption et le devoir civique puisque les individus risquent d’avoir un sentiment de devoir moindre dans les contextes de corruption politique. J’examine la corrélation en question à travers des tests de médiation et les données du projet Making Electoral Democracy Work (MEDW). Je trouve qu’au contraire de l’éducation civique et du vote obligatoire, la corruption affecte marginalement le devoir civique.
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Pression sociale et participation électorale : lorsque l’on vote pour plaire aux autres

Coulombe, Maxime 06 1900 (has links)
Problématique. Cette thèse examine comment la pression sociale — issue de la norme sociale que voter est un devoir civique — influence la décision d’aller voter ou non. La recherche sur la participation électorale est largement dominée par une vision de l’électeur comme étant un acteur individuel et rationnel. Ce faisant, trop peu d’attention a été portée spécifiquement au rôle du cercle social comme vecteur de pression sociale. De plus, une importante littérature en psychologie sociale démontre de la puissante influence des normes sociales et de la pression sociale qui s’en dégage sur les comportements. En science politique, les études expérimentales associées au projet Get-Out-The-Vote (GOTV) ont démontré l’effet causal de la pression sociale sur la participation électorale. Cependant, ces études ne nous aident pas à comprendre comment cette pression s’exerce dans la vie quotidienne, ni à en déterminer la fréquence, l’intensité, ou encore qui l’exerce et qui la subit. Quelques études observationnelles récentes traitent de certaines de ces questions et offrent de premiers éléments de réponse. Cette thèse s’inscrit dans cette littérature émergente, avec pour objectifs de mesurer, décrire et comprendre la pression sociale pour aller voter et son influence sur la participation électorale en dehors d’un contexte expérimental. Questions de recherche. Je cherche à répondre à quatre questions fondamentales sur la pression sociale pour aller voter : 1) Combien ? Quelle proportion de personnes rapportent de la pression sociale pour aller voter et combien de pression reçoivent-elles ? 2) Qui ? Qui émet la pression sociale pour aller voter et qui la subit ? 3) Comment ? Comment la pression sociale pour aller voter s’exerce-t-elle ? Par quel mécanisme influence-t-elle la décision de voter ou non ? 4) Quels effets ? Quel est l’effet de la pression sociale sur la participation électorale et comment est-ce que cet effet varie ? Méthodologie. La thèse se divise en trois chapitres empiriques sous forme d’articles scientifiques. Je présente dans le premier chapitre empirique un portrait descriptif et comparatif de la pression sociale à partir de données de 65 études électorales dans 11 pays, totalisant environ 287 000 répondants et plus de 872 000 mesures de pression sociale. Je me concentre dans les deux autres chapitres empiriques sur le rôle et l’influence des attentes de désapprobation de l’abstention sur la participation électorale. Je cherche dans le second chapitre empirique à comprendre les déterminants des attentes de désapprobation ainsi que l’intersection entre le devoir civique et la désapprobation. Pour ce faire, j’utilise les données d’un module de questions original administré dans l’Étude électorale autrichienne de 2019. Je m’intéresse dans le dernier article empirique au rôle de modération de la visibilité du comportement sur la désapprobation ; les gens devraient voter pour éviter la désapprobation des autres seulement s’ils pensent que les autres seront au courant de leur décision. Je mobilise pour ce chapitre les données d’un second module de questions original, administré cette fois dans l’Étude électorale canadienne de 2019. Résultats obtenus. Mes analyses confirment que la pression sociale pour aller voter est très présente dans la société. La pression sociale descriptive est plus fréquente que celle injonctive et ses effets sur la pression sociale sont plus stables. En fait, je trouve que la pression sociale injonctive influence la décision de voter dans la moitié des études. D’autre part, mes analyses montrent que la pression sociale est plus fréquente et plus forte lorsqu’elle provient de personnes plus proches dans notre réseau, comme la famille et le partenaire. Elle est également plus forte chez les personnes plus éduquées, plus riches, et plus âgées. Les personnes ayant un sens élevé du devoir civique rapportent également plus de pression sociale, mais ne semblent pas influencées par cette pression. Contrairement aux attentes théoriques, je ne trouve pas d’effet de modération de la visibilité du comportement sur l’influence de la désapprobation. Enfin, je trouve également que la pression sociale varie surtout sur le plan la mesure. Conclusions. Cette thèse confirme le rôle crucial de la pression sociale comme déterminant de la participation électorale. Elle contribue à notre compréhension générale des normes sociales, et de leur influence spécifique sur la participation. Ceci est important, car la participation électorale est l’un des piliers caractérisant un système démocratique en bonne santé. Mieux comprendre le mécanisme de pression sociale contribuera au développement d’outils de mobilisation efficaces, éthiques et non partisans pour pallier au déclin de la participation électorale au Canada et ailleurs dans le monde. Cette thèse a également des conséquences méthodologiques importantes pour la mesure de la pression sociale et avance de nouvelles théories pour comprendre la participation électorale et l’influence de la pression sociale. En somme, cette thèse pose de bases solides pour de futures recherches sur la pression sociale pour aller voter. / Background. This dissertation examines how social pressure — stemming from the social norm that voting is a civic duty — influences the decision to vote or not. Research on electoral participation is largely dominated by a view of the voter as an individual and a rational actor. Hence, too little attention has been paid specifically to the role of the social circle as a vector of social pressure. Moreover, a large body of literature in social psychology demonstrates the powerful influence of social norms and the social pressure they generate on behaviour. In political science, experimental studies associated with the Get-Out-The-Vote (GOTV) project have demonstrated the causal effect of social pressure on voter turnout. However, these studies do not help us to understand how social pressure is exerted in everyday life, to determine its frequency and intensity, or who exerts it and who receives it. Recent observational studies have sought to answer these questions and offer some initial answers. This thesis is part of this emerging literature, with the objectives of measuring, describing and understanding the social pressure to vote and its influence on electoral participation outside an experimental context. Research questions. I am seeking to answer four fundamental questions about the social pressure to vote: 1) How much? How many people report social pressure to vote, and how much pressure do they report? 2) Who? Who exerts social pressure to vote, and who experiences it? 3) How? How does the social pressure to vote mechanism work? How does it influence the decision to vote or not? 4) What effects? What are the effects of social pressure on voter turnout, and how do these effects vary? Methodology. The dissertation is divided into three empirical chapters in the form of scientific articles. In the first empirical chapter, I present a descriptive and comparative portrait of social pressure based on data from 65 electoral studies in 11 countries, totalling about 287,000 respondents and more than 872,000 measures of social pressure. In the other two empirical chapters, I focus on the role and influence of abstention disapproval expectations on electoral participation. In the second empirical chapter, I seek to understand the determinants of disapproval expectations and the intersection between civic duty and disapproval. To do so, I use data from an original question module administered in the 2019 Austrian Election Study. In the last empirical paper, I focus on the moderating role of behaviour visibility on disapproval; people should vote to avoid disapproval only if they believe that others will be aware of their decision to vote or not. For this chapter, I mobilize data from another original question module, this time administered in the 2019 Canadian Election Study. Results. My analyses confirm that social pressure to vote is quite prevalent in society. Descriptive social pressure is more frequent than injunctive pressure, and its effects on social pressure are more stable. In fact, I find that injunctive social pressure influences the decision to vote in about half the studies. My analyses also show that social pressure is more frequent and stronger from relationships in our social circle, such as family or the partner. Social pressure is stronger among people who are better educated, wealthier and older. Although people with a strong sense of civic duty also report more social pressure, they do not seem to be influenced by it. I find no moderating effect of behavioural visibility on the influence of disapproval contrary to theoretical expectations. At last, I also find that most of the variance in social pressure occurs at the measurement level. Conclusions. This dissertation confirms the crucial role of social pressure as a determinant of electoral participation. It contributes to our general understanding of social norms and their specific influence on voter turnout. This is important because electoral participation is one of the pillars of a healthy democratic system. A better understanding of the social pressure mechanism will help to develop effective, ethical and non-partisan mobilization tools to counter the decline in electoral participation in Canada and the world. This dissertation also has important methodological implications for measuring social pressure and suggests new theories for understanding voter turnout and the influences of social pressure. In sum, this thesis dissertation offers a solid foundation for future research on social pressure to vote.
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Les almanachs républicains : traditions révolutionnaires et culture politique des couches populaires de Paris (1840-1851)

Gosselin, Ronald 11 April 2018 (has links)
Le but de cette thèse est d'analyser entre 1840 et 1851 l'exceptionnel pouvoir que joue la tradition révolutionnaire sur l'idéologie républicaine. Les almanachs républicains, petits livres politiques destinés spécialement aux masses parisiennes, constituent la documentation principale. Notre méthodologie est surtout qualitative. L'influence de la Révolution française peut s'inscrire dans deux directions de recherche. Tout d'abord, il y a une résonnance des souvenirs révolutionnaires les plus connus dans tous les almanachs. A ce niveau de référence directe, le message est clair. On ne peut cependant se contenter de saisir cette tradition presque à l'état brut. A un niveau supérieur, elle se combine avec des idées politiques plus contemporaines. La, l'utilisation du passé révolutionnaire est moins directe et moins explicite. Tout au long de l'analyse, nous avons confronté les caractéristiques de la tradition révolutionnaire (vivante sélective, mobilisatrice) avec celles de l'idéologie (globalisante, déformante, concurrente, stabilisante). Le caractère polysémique des deux concepts nous a permis de mettre en évidence le processus très complexe de valorisation, de transformation, de rejet, d'intégration, d'occultation ou de dépassement de certains éléments de la tradition révolutionnaire que véhiculent les almanachs républicains. Au terme de l'analyse, il devient très évident que la tradition révolutionnaire est au service de l'idéologie et que cette dernière l'adapte en fonction des besoins politiques du moment. Pour les almanachs républicains, l'utilisation de la tradition révolutionnaire constitue un moyen précieux pour éduquer, mobiliser et influencer l'imaginaire des masses populaires autour d'une pratique politique cohérente. Le passé devient ainsi une arme au service de l'idéologie. Divisés sous la Monarchie de Juillet et en 1848, les républicains s'unissent entre 1849 et 1851 en vue des élections de 1852, L'union républicaine exigeant de la cohésion face à la Révolution française, les références à la tradition révolutionnaire ne sont plus polémiques. La défense de toute la Révolution s'impose à tous les républicains. C'est au cours de ces années que les tirages sont les plus élevés. Cette trêve entre les forces républicaines fait donc ressortir la fonction unificatrice de la tradition révolutionnaire qui transcende les différends politiques. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Essaient-ils d'acheter l'élection et si oui, y parviennent-ils? : le cycle électoral des dépenses et de la taxation et son lien avec la réélection des maires sortants lors des élections municipales québécoises de 2009

Couture, Jérôme 23 April 2018 (has links)
L’idée centrale de cette thèse est de mettre en relation le comportement de l’élu avec celui de l’électeur dans une perspective d’échange. Il y a échange lorsqu’un acteur utilise la richesse qu’il contrôle afin d’orienter la conduite d’un autre acteur dans le sens de ses intérêts. Tout cela, bien sûr, dans le but de lui faire faire quelque chose qu’il n’aurait pas fait autrement. L’objectif de la thèse se résume comme suit. D’abord, je cherche à savoir si les élus municipaux du Québec ont utilisé les dépenses et la taxation afin d’inciter les électeurs à voter pour eux. Ensuite, je cherche à savoir si les électeurs ont effectivement favorisé l’élection du maire sortant qui a mis en œuvre un cycle électoral des dépenses et de la taxation. Un cycle électoral est présent si dans les deux années précédant une élection générale, en comparaison avec les deux premières années d’un mandat électif, les dépenses sont plus importantes ou le taux de taxation est plus faible. L’année au cours de laquelle se déroule une élection se nomme l’année électorale. L’année qui précède celle où aura lieu le scrutin se nomme l’année préélectorale. J’ai testé la présence d’un tel cycle dans les municipalités québécoises lors du mandat 2006-2009. J’ai ensuite testé son effet sur la réélection des maires sortants lors de l’élection de 2009. Fait intéressant, les résultats empiriques démontrent la présence d’un cycle électoral et aussi, un effet de ce cycle sur la réélection des maires sortants. Dans l’objectif de mieux comprendre ces résultats, je présente un cadre théorique original inspiré par le modèle du citoyen-candidat qui permet de prédire sous quelles conditions le cycle électoral aura un effet sur la réélection du candidat sortant. Ce cadre théorique met en relation la capacité de sanction de l’électeur médian avec les anticipations du politicien sortant à propos de cette même capacité de sanction. En premier lieu, je soutiens que le cycle électoral ne peut pas expliquer la réélection d’un candidat sortant lorsque l’électeur médian est aveuglé. Dans ce cas de figure, l’électeur médian n’est pas en mesure de distinguer les bénéfices qu’il tire de la présence d’un cycle électoral. Plus précisément, il ne fait pas le lien entre l’évolution de son bien-être et l’action du gouvernement. En second lieu, je soutiens que le cycle électoral favorise toujours la réélection du candidat sortant lorsque l’électeur médian est myope. Dans ces conditions, l’électeur médian est en mesure de percevoir les bénéfices qu’il retire d’un cycle électoral. Toutefois, il ne perçoit pas l’ensemble des coûts reliés aux comportements de l’élu sortant. L’illusion fiscale dont souffre l’électeur médian va l’amener à voter pour le sortant qui lui offre des bénéfices immédiats même si cela se fait au détriment de son bien-être futur. En troisième lieu, je soutiens que le cycle électoral favorise également la réélection du candidat sortant lorsque l’électeur médian est rationnel et que le politicien sortant met en œuvre un cycle électoral sans affecter négativement l’équilibre financier anticipé ou futur du gouvernement. Selon ce schéma, l’électeur médian rationnel est en mesure de percevoir à la fois les bénéfices et l’ensemble des coûts liés aux comportements de l’élu. Des bénéfices qui sont supérieurs aux coûts inciteront l’électeur médian à voter pour le sortant qui a mis en œuvre un cycle électoral. En quatrième lieu, je soutiens que le cycle électoral n’a pas d’effet sur la réélection pour un électeur médian rationnel lorsque le sortant affecte négativement l’équilibre financier du gouvernement. Dans ce cas de figure, les coûts annulent les bénéfices que peut tirer l’électeur d’un cycle électoral. Je propose un « indice des ressources disponibles pour s’informer » afin de mesurer la capacité de sanction de l’électeur médian dans les différentes municipalités du Québec. Je présente également une mesure du bilan financier des municipalités afin de déterminer les anticipations du sortant à propos de la capacité de sanction de l’électeur médian. Du point de vue empirique, je teste douze hypothèses qui seront pour la plupart au moins partiellement confirmées. Les quatre premières hypothèses concernent directement la présence d’un cycle électoral. Il sera démontré que les élus mettent bel et bien en œuvre un cycle électoral des dépenses et de la taxation, et ce, peu importe la taille de la municipalité. Plus précisément, mes résultats démontrent que 1) les dépenses ont augmenté fortement en année électorale et au contraire, ont diminué légèrement en année préélectorale, et ce, toujours en comparaison avec les deux premières années d’un mandat électif. 2) Le taux de taxation n’a pas significativement changé en année électorale, mais a diminué plus rapidement en année préélectorale. 3) Le cycle est plus important dans les villes de plus de 20 000 habitants. 4) Il existe une différence dans la direction et l’intensité du cycle électoral selon que le maire sortant a été élu, défait, élu sans opposition ou encore s’il n’a pas sollicité un autre mandat. À l’instar du comportement général découvert, le taux de taxation a diminué en année électorale seulement pour les maires sortants qui ont remporté une élection contestée en 2009. Les deux hypothèses subséquentes sont à propos de l’élection sans opposition du maire sortant. 5) Le cycle électoral des dépenses explique en partie la réélection sans opposition des maires sortants. Plus précisément, une augmentation de dépenses en année préélectorale favorise l’élection sans opposition des maires sortants. Ce résultat est montré statistiquement significatif à la fois par rapport au fait d’être contesté électoralement qu’à celui de se retirer de la course électorale. Ainsi, une augmentation des dépenses en année préélectorale diminue la probabilité que le sortant ait un opposant et celle de ne pas se représenter comme candidat. Ce comportement qui favorise la réélection sans opposition est différent du comportement moyen observé dans les municipalités québécoises. De plus, un changement dans les dépenses en année électorale n’a pas d’effet sur la réélection sans opposition. 6) Il en est de même pour un changement dans le taux de taxation en année électorale et préélectorale. Ces deux variations dans le taux de taxation ne sont pas statistiquement liées à l’élection sans opposition du maire sortant. Les deux hypothèses suivantes concernent l’élection d’un maire sortant lors d’un scrutin contesté. Dans ce contexte, le cycle électoral des dépenses et de la taxation a un effet sur le pourcentage de vote obtenu par le maire sortant. Il a également un effet sur sa probabilité de réélection. 7) Plus précisément, une diminution du taux de taxation en année électorale favorise la réélection du maire sortant. 8) Une diminution des dépenses en année préélectorale favorise également la réélection du maire sortant. Ce résultat significatif est une anomalie par rapport à l’hypothèse, mais correspond au comportement moyen découvert dans le changement des dépenses qui ont diminué significativement en année préélectorale. Toutefois, une augmentation des dépenses en année électorale et une diminution de la taxation en année préélectorale n’ont pas d’effet sur la réélection des maires sortants qui ont dû faire face à une opposition électorale alors qu’il s’agit là du comportement moyen découvert dans les municipalités québécoises. / Les quatre dernières hypothèses sont en lien avec le cadre théorique qui met en relation la capacité de sanction de l’électeur médian et les anticipations du politicien à propos de cette même capacité. Ce cadre théorique vise à spécifier sous quelles conditions le cycle électoral aura un effet sur les résultats de l’élection. Les hypothèses inférées de ce cadre théorique seront entièrement confirmées empiriquement. En effet, 9) les tests empiriques montrent que le cycle électoral est sans effet sur la réélection du maire sortant dans les municipalités qui obtiennent un score de zéro sur l’indice des ressources disponibles pour s’informer. 10) Le cycle électoral des dépenses et de la taxation a un effet sur la réélection des maires sortants pour les municipalités ayant obtenu un seul point sur l’indice des ressources disponibles pour s‘informer. 11) Le cycle électoral de la taxation a un effet sur la réélection pour les municipalités ayant obtenu deux points ou plus sur l’indice des ressources disponibles pour s’informer et ayant présenté un bilan financier positif au cours du mandat 2006-2009. 12) Le cycle électoral est sans effet sur la réélection pour les municipalités ayant obtenu deux points ou plus sur l’indice des ressources disponibles pour s’informer et ayant présenté un bilan financier négatif au cours du mandat 2006-2009.
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La politique de l'urgence : effets et conséquences des catastrophes sur la dynamique électorale

Tessier, Charles 24 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur l’impact des catastrophes naturelles sur les comportements électoraux. Deux aspects du comportement des électeurs y sont étudiés : le vote rétrospectif et la participation électorale. Le vote rétrospectif réfère à la capacité des électeurs à évaluer la performance de leurs élus en vue de les récompenser ou les punir. Mais les conséquences psychologiques et matérielles sur les victimes lors de catastrophes naturelles peuvent-elles être suffisantes pour faire dérailler l’électeur rationnel au profit d’un électeur plus émotif ? Les électeurs sinistrés punissent-ils aveuglément leurs élus, ou basent-ils leur choix sur des critères de performance plus rationnels ? En ce qui concerne la participation électorale, nous confrontons la vision purement économique du vote à celle du devoir civique. Les catastrophes naturelles ont-elles un impact à la hausse sur les couts du vote ou renforcent-elles plutôt le devoir civique des électeurs ? Il est difficile de répondre à ces questions en se basant sur la littérature scientifique actuelle sur le sujet puisqu’elle présente des résultats contradictoires. La majorité des analyses s’entendent sur la présence de liens statistiques entre les catastrophes naturelles et les comportements électoraux, mais pas sur le sens de ces relations. Toutefois, les études se penchant sur ces questions proviennent principalement des États-Unis et se basent sur des devis observationnels. L’objectif de cette thèse est d’étudier ces questions tout en corrigeant ces deux limites. Les deux comportements mentionnés précédemment y seront étudiés dans différents contextes de sinistres canadiens, présentés dans les trois chapitres qui composent cette thèse. Le premier se penche sur la crise du verglas de 1998 au Québec ; le second, sur cinq tornades ayant eu lieu entre 2009 et 2011 en Ontario ; le troisième est une analyse comparative du déluge du Saguenay de 1996 et des inondations de 2013 à Calgary. La nature exogène et imprévisible de ces évènements a permis d’élaborer des expériences naturelles, un type de devis dont la crédibilité des résultats s’approche de celle d’une expérience classique. Les analyses sont effectuées au niveau des sections de vote, soit le plus petit niveau d’agrégation disponible. En croisant les données géographiques disponibles sur les désastres avec celles des sections de vote, il est possible de déterminer les sections ayant été sinistrées et celles ayant été épargnées et de comparer l’appui aux élus et la participation entre les deux groupes. Les résultats indiquent qu’un effet est parfois observable, mais que dans la majorité des cas, aucun lien statistique n’est observable entre les catastrophes naturelles et les comportements des électeurs. Ces résultats vont donc à l’encontre de la majorité du corpus de littérature sur le sujet. / This dissertation investigates the impact of natural disasters on electoral behaviours. Two aspects of voters’ behaviour are studied: retrospective voting and electoral turnout. The former refers to the phenomena by which voters evaluate their elected officials’ performance in office in order to punish or reward them on election day. But, are psychological and material consequences of natural disasters enough to transform a rational voter into a more emotional one? Do victims of such events blindly punish their elected officials, or do they use more objective performance criteria? Regarding turnout, the economic view is set against the civic duty perspective. Are the increased cost of voting engendered by disasters enough to keep voters at home, or do such event drives more people to the poll by fostering their civic duty? Scientific literature does not provide clear answers to these questions because of the many conflicting results achieved by the different studies. Still, almost every one of them agrees in the presence of a relationship between disasters and electoral behaviour, even though they do not agree on its direction. However, most of these studies are US based and use observational data. The objective of this dissertation is to study this topic while addressing these two limits. The two behaviours previously mentioned will be studied in different Canadian disaster contexts and presented in the three main chapters of this dissertation. The first looks at the 1998 ice storm in Québec; the second, at five tornadoes that hit Ontario between 2009 and 2011; the third, at the 1996 and 2013 floods in Saguenay and Calgary. The exogenous and unpredictable nature of these events has allowed the elaboration of natural experiments, a method that produces results with a level of evidence almost as high as a randomized controlled trial. The analyses use data from the polling divisions, the lowest available level of aggregation. By combining geographic data from the disasters with those from the polling divisions, it is possible to identify which divisions were affected and which ones were spared. Then, support for the incumbent and turnout can be compared between these two groups. The results indicate that even though a relationship is sometimes observable, in most cases disasters have no effect on electoral behaviours. This conclusion disagrees with most of the literature on the topic.
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Cultiver les conditions idéales de la démocratie : l'affaire Dion-O'Neill, le scandale du gaz naturel et la moralité politique au Québec, 1956-1963

Plante, Sarah-Émilie 23 April 2018 (has links)
Dans le Québec d’après-guerre, les préoccupations morales des opposants au gouvernement de l’Union nationale se cristallisent autour de deux dénonciations virulentes de la corruption politique : celle des mœurs électorales et celle des gouvernants. En 1960, la moralité politique est un enjeu électoral d’importance. Le Parti libéral est élu en promettant de réformer la vie politique. La « guerre au patronage » menée par le gouvernement passe par la condamnation des méthodes administratives utilisées par l’Union nationale. Entre 1956 et 1963, l’opinion publique, puis le gouvernement confèrent une importance grandissante à la responsabilisation des comportements et à la valorisation de la politique. Au fil des débats soulevés, nous voulons étudier les motivations des intervenants et leurs discours tels que rapportés dans la presse. Il en résulte la rencontre de deux visions de la vie dans la Cité, entre un idéal de vertu et la réalité effective de la politique partisane.
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La contestation des résultats électoraux au Québec (1841-1875)

Lalancette, Katéri 24 April 2018 (has links)
Les campagnes électorales québécoises du XIXe siècle sont, dans l’imaginaire collectif, synonymes de violence, d’intimidation et de pratiques douteuses menées par les partis politiques dans le but de gagner le vote de l’électeur illettré et peu politisé. Or, est-ce vraiment le cas? Ce mémoire a d’abord pour objectif d’analyser les irrégularités électorales à travers le prisme de la contestation faite par le biais de pétitions déposées à l’Assemblée législative de la province du Canada puis du Québec entre 1841 et 1875. Ensuite, il s’agit d’étudier le contrôle de la légitimité de l’élection et de la contestation fait par l’administration parlementaire. Pour y arriver, dans un premier temps, le déroulement des élections à l’ère du vote public est présenté, de même que les modalités encadrant la contestation électorale. Dans un deuxième temps, le contenu des pétitions est analysé, de sorte que sont relevées les différentes raisons évoquées par les pétitionnaires pour contester le résultat d’un scrutin. Dans un troisième temps, le processus parlementaire est analysé, de façon à montrer de quelle façon les députés arbitrent les litiges concernant les scrutins contestés. Le rôle des différents acteurs impliqués – l’électorat, les «partis» politiques, les contestataires et les députés – est également mis de l’avant tout au long du mémoire, de même que l’évolution des processus légaux entourant la contestation. Il ressort de l’analyse des 108 pétitions déposées en Chambre entre 1841 et 1875 que ce « passé mythique » de corruption et de brutalité électorale est bien réel, mais mérite d’être nuancé. La culture politique québécoise évolue grandement pendant cette courte période. Malgré tout, des pratiques frauduleuses ont non seulement libre cours pendant les élections, mais elles ont en plus l’aval des parlementaires, qui rejettent les doléances des contestataires dans plus de 90 % des cas. / In the collective imagination, Quebec’s 19th-century electoral campaigns are associated with violence, intimidation and dubious practices by political parties in order to get votes from illiterate and unpoliticized voters. However, is it really the case? The first objective of this thesis is to analyze electoral irregularities through the petitions challenging the legality of some elections tabled in the Legislative Assembly of the Province of Canada and of Quebec between 1871 and 1875. The second one is to study the control of the legitimacy of these disputed elections by parliamentary administration. To do so, the election process during public votes and the contested elections laws are carefully examined. Petitions are analyzed in order to reveal the various reasons raised by the protestors. Then the parliamentary process is examined to demonstrate how members of the Legislative Assembly arbitrate the disputed ballots. Simultaneously, the role of the various actors involved – voters, political parties, protesters and members of parliament – is presented, as well as the evolution of the legislation about controverted elections. Finally, the analysis of the 108 petitions tabled in the House between 1841 and 1875 suggests that this "mythical past" of corruption and electoral violence is real, but deserves to be qualified. The political culture evolves a lot during this short period. Those dubious practices are not only free of consequences during the elections, they also have the endorsement of the members of parliament, who reject petitioners’ grievances in more than 90% of the cases.
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Le déclin du Bayernpartei et ses déterminants causaux (1949-1969) : plaidoyer pour une analyse plurifactorielle et anti-retrospectiviste / The decline of the Bavaria Party and its causal factors (1949-1969) : plea for a multifactorial and non-retrospective analysis

Landwehrlen, Thomas 09 December 2011 (has links)
Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois. / Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party.

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