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Macro-analyse quantitative des facteurs d’émergence des émeutes : une nouvelle approche de compréhension mondiale des violences collectives

Gris, Jean-Charles 06 1900 (has links)
Les calculs statistiques ont été effectués à l'aide du logiciel SPSS. / Suite aux émeutes du Printemps Arabe de 2011 et l’incapacité avouée à prévoir ce genre d’évènements à l’échelle mondiale, nous nous sommes intéressés à une nouvelle approche macroscopique quantitative qui doit permettre de mieux comprendre cette problématique dans son ensemble. Après avoir considéré, au travers des connaissances existantes, la conception d’un cadre théorique éclectique considérant l’émergence des émeutes, nous avons procédé à une analyse par recension de leurs facteurs regroupés en sphères politiques, économiques, sociales et technologiques. De ces analyses nous avons tiré trois grandes catégories d’émeutes, à savoir, les émeutes ethniques-religieuses, les émeutes socio-économiques, et les émeutes de masse-politiques. Dans la deuxième partie de notre recherche, nous avons abordé la problématique sous l’angle quantitatif. Tout d’abord, nous avons effectué des analyses bivariées entre les différentes catégories d’émeutes et les différentes sphères de variables. Nous avons ainsi remarqué que les émeutes de masse-politiques sont principalement sensibles aux facteurs politiques des pays. Les émeutes socio-économiques de notre échantillon sont quant-à-elles fortement liées aux variables des sphères sociales et économiques. Enfin, les émeutes de type ethniques-religieuses sont liées à la fois à la sphère sociale, et plus particulièrement à l’aspect d’hétérogénéité ethno-religieuse, et également aux variables de la sphère économique. Si ces constatations peuvent sembler tautologiques, en fait il n’en est rien. Ce que nous avons identifié ici est le fait que les différentes typologies d’émeutes, comme nous les avons établies, ont un lien direct avec les sphères de variables concordantes, répondant ainsi à une logique quantitative. Ensuite, nous avons établi des modèles statistiques par le biais de régressions linaires multiples. Plusieurs modèles ont été créés pour répondre aux différentes typologies d’émeutes. On retrouve ainsi un modèle global visant à comprendre les émeutes dans leur ensemble, et également des modèles spécifiques créés pour analyser les sous-catégories d’émeutes. Deuxième point important de notre étude : il est possible d’établir des modèles statistiques fiables pour analyser les émeutes de manière macroscopique et ces derniers varient en fonction des catégories d’émeutes. Ainsi, notre modèle multivarié principal explique 50% de la variance du taux global d’émeutes. / Following the 2011 Arab Spring’s riots and apparent difficulty predicting such events worldwide, the study is interested in developing a new macroscopic approach that utilizes quantitative aspects of the issue to generate a systemic view. Building on existing knowledge, considering the design of an eclectic theoretical framework for the emergence of the riots, the study conducts an analysis of their political, economic, social and technological factors. From the analysis the study has considered three main categories of riots: the ethnic-religious riots, the socioeconomic riots, and the mass-political riots. In the second part of the research we have addressed the issue from quantitative perspective. Initially, we conducted bivariate analysis between the different categories of riots and the different variables grouped in the political, economic, social and technological areas. Statistical analysis of these variables points out that the different spheres of variables act differently on different categories of riots. The study has also remarked that the mass-political riots are mainly sensitive to countries' political factors. Socio-economic riots in our sample are tightly bound to social and economic variables. Finally, ethnic-religious riots are related to social variables, especially ethnical and religious homogeneity. These findings may seem tautological, but our study leads us to think otherwise. This study identifies an interesting relationships: various types of riots, as we have established, have a direct link to certain spheres of variables, following a quantitative logic. Additionally, we developed statistical models through multiple linear regressions. For each type of riot, a specific model has been created. The study utilizes a comprehensive model to understand the riots as a whole, as well as specific models designed to analyze subcategories of riots. Second important point of the study: it is possible to build reliable statistical models to analyze the riots in a macroscopic approach and they vary based on the categories of riots. Thus, our main multivariate model explains 50% of the riots rate’s variance.
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Des jeux de hasard et d'argent en détention? L'état de la situation dans les pénitenciers fédéraux du Québec

Beauregard, Valérie 04 1900 (has links)
À la base, les jeux de hasard et d’argent (JHA) se révèlent pour la grande majorité des gens une activité ludique agréable. On les associe effectivement aux loisirs, puisqu’ils répondent pratiquement aux mêmes besoins, dont la curiosité, le divertissement, la détente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de même un risque d’excès. Bien que personne ne soit vraiment à l’abri de la dépendance, les écrits scientifiques montrent que certains groupes se révèlent particulièrement à risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de présenter des problèmes liés au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs études informent sur les habitudes de jeu précarcérales des hommes condamnés à l’emprisonnement, peu renseignent sur ce qu’il advient de cette pratique à l’intérieur des établissements de détention. Malgré une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnaît pourtant la présence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des études se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure compréhension de cette pratique intra-muros se révèle essentielle, ne serait-ce que si l’on tient compte de la proportion non négligeable de détenus aux prises avec une telle dépendance. Cette thèse entend donc améliorer la compréhension de cette pratique dans les établissements de détention fédéraux du Québec, en se basant sur l’opinion et l’expérience de 51 hommes qui y sont incarcérés. Des entrevues qualitatives en français ont été effectuées avec des détenus québécois de plus de 18 ans, purgeant une peine d’emprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les résultats obtenus suite à des analyses thématiques sont répartis dans trois articles scientifiques. Le premier article décrit le déroulement des JHA intra-muros et analyse l’influence du milieu carcéral sur l’accès à ces activités et leur signification. Contrairement à nos attentes, le règlement interdisant les paris ne s’avère pas un obstacle central à leur pratique. Des éléments liés au contexte correctionnel et à la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilité et les bienfaits habituellement retirés des JHA, comme le plaisir et l’excitation, s’avèrent beaucoup plus limités que ce que ces activités offrent habituellement dans la société libre. Le second article étudie les conséquences potentielles des JHA, de même que la façon dont les détenus y réagissent. À la base, le seul fait que ces activités impliquent obligatoirement un échange d’argent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se développent autour des JHA, qui s’expliquent toutefois mieux par les caractéristiques du milieu carcéral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle à des JHA durant leur incarcération. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont précédé la détention, soit des non-joueurs, des joueurs récréatifs et des joueurs problématiques. Pour la plupart des détenus, les JHA servent d’alternative ludique à l’ennui, mais certains les utilisent également dans le but de s’intégrer, voire indirectement de se protéger. Fait encore plus intéressant, malgré la présence de joueurs dépendants parmi les hommes interviewés, aucune des motivations généralement associées au jeu pathologique n’a été rapportée pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent généralement sans conséquence dans les établissements de détention québécois, puisque très peu de détenus semblent dépasser leurs limites et s’endetter. Les conflits entourant ces activités apparaissent surtout sous forme de querelles, suite à des doutes sur l’intégrité d’un joueur ou une défaite non assumée. Les événements violents, comme des règlements de compte, faisant suite à des dettes impayées se révèlent exceptionnels. Les résultats de cette thèse montrent également que certains joueurs pathologiques, malgré l’opportunité de s’adonner à des JHA, s’abstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcération. Ces dernières données permettent de réfléchir sur le concept de dépendance et sur les éléments prometteurs pour le traitement des joueurs problématiques incarcérés. / Basically, gambling is a pleasant pastime for the vast majority of people. It is indeed associated with leisure, since it fills almost the same needs, including curiosity, entertainment, relaxation, socialization and recognition (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). However, it still involves a risk of excess. Although no one is truly immune to addiction, scientific papers show that certain groups have been found to be particularly at risk. In addition to people with mental disorders and addictions (Walters, 1997), members of the correctional population are among those most likely to present pathological gambling problems (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). And yet, while several studies examine pre-incarceration gambling habits of men sentenced to prison, few report on what happens to this practice in detention facilities. Although gambling is formally prohibited by correctional services, its presence in prison is nevertheless acknowledged (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). However, studies too often content themselves with drawing a purely descriptive portrait of the types of games and bets. A better understanding of gambling in prison is essential, if we consider the non negligible proportion of inmates struggling with such an addiction. The objective of this thesis is therefore to improve our understanding of gambling in Quebec’s federal detention facilities, based on the opinions and experience of 51 male inmates. Qualitative interviews were conducted in French with male inmates over 18 years of age from Quebec, serving a minimum prison sentence of 24 months. The thematic analysis results were divided into three scientific articles. The first article describes the conduct of gambling within the walls and analyzes the influence of prison settings on access to these activities and their significance. Contrary to our expectations, the regulation prohibiting betting is not a central obstacle to this practice. Participation is restricted more by factors related to the correctional context and the sentence. The availability of gambling and the usual benefits derived, such as pleasure and excitement, are far more limited than those generally provided by this activity in free society. The second article examines the potential consequences of gambling, as well as the inmates’ reactions to them. Basically, the fact alone that this activity necessarily involves an exchange of money, valuable items or services rendered puts all players at risk of incurring debts. However, a dynamic analysis shows that some frictions related to gambling are better explained by characteristics of the prison environment. The last article addresses the reasons why members of the correctional population do or do not gamble during their incarceration. It takes into account the gambling habits of non-gamblers, recreational gamblers and problem gamblers over the 12 months prior to detention. For most inmates, gambling serves as a recreational alternative to boredom, but some use it also for the purpose of integrating, or even protecting themselves indirectly. Even more interesting is the fact that, despite the presence of gambling addicts among the men interviewed, none of the motivations generally associated with pathological gambling was given as a reason for gambling in prison. In summary, gambling generally remains without consequence in Quebec’s detention facilities, since very few inmates appear to exceed their limits and incur debts. Conflicts related to this activity consist mostly in arguments stemming from doubts concerning a player’s integrity or an unaccepted defeat. Violent events, such as settlings of accounts due to unpaid debts, were found to be the exception. The results of this thesis show also that, despite having the opportunity to gamble, some pathological gamblers quit or abstain from betting during their incarceration. This new information enables us to reflect on the concept of addiction and on promising avenues for treating incarcerated problem gamblers.
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Le processus de passage à l'acte violent chez les femmes

St-Hilaire, Geneviève 11 1900 (has links)
Objectif : Ce mémoire avait pour objectif de comprendre le processus par lequel les femmes en arrivent à commettre un acte violent. Plus spécifiquement, de connaître le sens que les femmes donnent à leur violence, de quelle façon elles reconstruisent le processus qui les a menées à cet acte et de quelle façon elles l’intègrent dans le cours de leur vie. Méthode : Pour atteindre cet objectif, 24 entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès de femmes détenues ou prévenues ayant commis un acte de violence. Les participantes étaient rencontrées à la Maison Tanguay ou au secteur féminin du Centre de détention de Québec. Par la suite, les entrevues furent retranscrites et les données obtenues traitées à l’aide du programme NVivo. Nous avons analysé ces données selon le processus proposé par la théorisation ancrée. Résultats: Les résultats ont permis d’établir un modèle représentant le processus de passage à l’acte violent chez les femmes. Ce modèle se déroule en quatre phases. La première phase concerne le portrait de vie des participantes de l’enfance à l’âge adulte. Cette phase met principalement l’accent sur les difficultés vécues par les participantes et leurs stratégies d’adaptation. La deuxième phase est relative à la période précédant le délit. Elle comprend deux volets soit, l’entrée dans le processus qui réfère aux mois ou semaines précédant le délit et la phase aiguë qui réfère aux jours ou aux instants précédant le délit. La troisième phase concerne le déroulement de délit. Cette phase est divisée en deux profils différents, selon le type de violence utilisée soit, expressive ou utilitaire. Ces deux profils se distinguent quant aux circonstances, aux motifs, aux émotions et dans le recours, ou non, à des stratégies alternatives à la violence. Enfin, la dernière phase du modèle se concentre sur la période succédant l’acte de violence. / Objective: The goal of this thesis was to understand the process by which women come to commit a violent act. More specifically, to know the meaning women give to their violence, how they reconstruct the process that led them to this act and how they come to terms with this act throughout the course of their lifetime. Method: To achieve this goal, 24 semi-structured interviews were conducted with women were detained or awaiting trial and who had committed an act of violence. Participants were met at the Maison Tanguay or female sector of the Quebec Detention. Subsequently, the interviews were transcribed and the data processed by the program NVivo. Date were analyzed according to the process proposed by grounded theory. Results: The find result is a model representing the entire process. This model takes place in four phases. The first phase involves the participants' personal history from childhood to adulthood. This phase focuses primarily on the difficulties experienced by participants and their coping strategies. The second phase relates to the period prior to the offense. It has two components: the early period, which refers to the months or weeks before the offense, and the later period, which refers to days or moments just prior to the offence. The third phase involves the occurrence of the event itself. This phase is divided into two different profiles, depending on the type of violence: instrumental vs expressive. These two profiles differ in regards to the circumstances, motives, emotions and the use or not of alternative strategies to violence. The final phase of the model focuses on the period following the violence. This phase includes the various impacts of the violent act on participants life and perceptions.
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Personnes âgées, peur du crime et expériences de victimisation criminelle

Fortin, Stéphanie 08 1900 (has links)
Cette étude propose d’explorer, parmi un ensemble de variables propres à la vulnérabilité des personnes, celles qui expliquent le mieux les inquiétudes face à la victimisation criminelle chez les aînés. L’utilisation d’un instrument de mesure validé en français et adapté à une population âgée québécoise, le WAV (Worry About Victimization), nous aura permis d’étudier la peur du crime en précisant ses dimensions émotionnelles, cognitives et béhaviorale. L’échantillon est constitué de 387 répondants âgés entre 60 et 98 ans résidant dans les centres urbains de Montréal, Sherbrooke et Trois-Rivières. Les résultats suggèrent, qu’en somme, la préoccupation envers le crime en général, les préoccupations envers certains crimes plus spécifiquement définis, de même que les précautions prises contre le crime sont expliquées par des caractéristiques se rapportant à la vulnérabilité des personnes. Pour ces trois dimensions, le sexe représente le meilleur facteur explicatif. Les autres dimensions : perception générale du risque de victimisation, inquiétude diffuse face à l’éventualité d’être victime d’un crime, et recours à des mesures de protection s’expliquent à la fois par des caractéristiques de vulnérabilité et la recherche de protection. Il est à noter que pour ces autres dimensions, le sexe n’est pas au rang de facteurs explicatifs. Des analyses selon le sexe montrent par ailleurs que les inquiétudes des hommes sont moins fonction des caractéristiques de vulnérabilité que pour les femmes. À l’inverse, les expériences de victimisation criminelle de même que les caractéristiques définissant le réseau social, sa disponibilité, l’utilisation qui en est faite et la satisfaction qu’on en tire expliquent davantage l’inquiétude des hommes que celle des femmes. Cette étude conclut que la considération d’autres théories, en complémentarité avec celle de la vulnérabilité, pourrait être bénéfique selon la dimension des inquiétudes étudiée et le sexe des répondants. Cela dit, l’utilisation du WAV apparaît être le premier pas vers l’obtention de connaissances plus nuancées et ainsi plus cohérentes en regard des différentes dimensions de l’inquiétude liée à la victimisation exprimée notamment par les personnes âgées. / This study offers to explore, between certain variables of vulnerability, those that explain better the fears of the elders towards criminal victimization. The use of validity measures instruments in French and adapted to an elder generation of Quebec, the WAV ‘Worry About Victimization’ permitted us to study the fear of crime distantly depending of its emotional, cognitive and behavioral dimensions. The sample tested is made of 387 responding elders aged between 60 & 98 years old. The elders’ samples were taking in urban area in Montreal, Sherbrooke & Trois-Rivieres. The results shows us that the preoccupation towards crime in general, the preoccupation towards crime in specific situation and also that the precautions taken against crime are explained by vulnerability characteristics. For these three last dimensions, the sex represents the best proving facts. The other dimensions (the protection measures - the perception of victimization risk – concern towards facing being personally a crime victim one day) are explained by the vulnerability characteristics and some protection factors to this last one. It’s important to notice that in these three last dimensions, the sex is not ranked by explaining factors. Some analyses more precise about the sex also shows that the men fears are less often touched by their vulnerability characteristics than the women. The experiences of criminal victimization as well as the social network characteristics are factors which better explain the fears of the men than that of the women. This study concludes that the consideration of other theories, in association with the vulnerability theory could be beneficial according to the studied dimension of the worries and depending on the sex of the elder. The use of the WAV seems to be the first step towards knowledge obtaining more qualified and more detailed in regards of different fears connected to victimization.
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Arrestation et placement en détention avant jugement : points de vue et expériences des justiciables

Brassard, Virginie 12 1900 (has links)
Ce mémoire a comme objectif d’analyser le vécu des justiciables placés en détention avant jugement. Plus précisément, cette étude se veut préciser ce vécu sur les volets judiciaire et carcéral impliqués dans une mise en détention provisoire. Nous voulons de plus dégager les sentiments issus d’un tel placement. Enfin, nous souhaitions réfléchir sur le recours à la détention avant jugement à travers la perspective d’un modèle de justice basé sur la gestion des risques et sur une logique d’efficience, d’efficacité et de responsabilisation. Pour ce faire, nous avons utilisé l’approche qualitative pour mener vingt-trois entrevues auprès d’hommes et de femmes incarcérés en attente de leur jugement dans quatre établissements de détention du Québec. De ces entretiens, deux thèmes centraux sont ressortis, soit le Vécus carcéral et judiciaire du prévenu, marqué par l’incertitude, l’incompréhension, l’impuissance, la dépendance, les conditions difficiles de détention, les pertes ainsi que l’attente et les Sentiments issus d’une mise en détention provisoire, marqué par la souffrance, l’injustice et l’urgence de sortir de cette situation provisoire. Il ressort de nos analyses que la façon dont est administré le système de justice, l’opinion du public ainsi que les politiques en vigueur ont un impact sur la façon de gérer le recours à la détention provisoire en favorisant tout le contraire de sa mission initiale. Ainsi, la mesure s’en trouve conduite au détriment de l’acteur principal : le prévenu. / This thesis aim to understand and analyze the experiences of individuals placed in pretrial detention. More specifically, this study aims to clarify that lived on the judicial and prison components involved in a remand. We want more free from the felling of such an investment. Finally, we wanted to reflect on the use of pretrial detention from the perspective of justice based on risk management and on the logic of efficiency, effectiveness and accountability. To do this, we used a qualitative approach to conduct our twenty-three interviews with men and women incarcerated awaiting trial in four detention facilities in Quebec. From these interviews, two main themes emerged, namely The judicial and prison experiences of the accused, marked by uncertainty, incomprehension, helplessness, dependency, difficult conditions of detention, losses and expectation and Sentiments from a remand, marked by suffering, injustice and the urgency out of this temporary situation. It is clear from our analysis that the way the system is administered justice, public opinion and the policies in effect have an impact on how to manage the use of remand in promoting the opposite of its original. Thus, the measurement is to be conducted at the expense of the main actor: the accused.
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L'alliance thérapeutique et le sentiment d'impuissance de l'aidant : l'expérience des intervenants en centre jeunesse et en milieu communautaire

Nolet, Anne-Marie 07 1900 (has links)
Cette étude vise à comprendre la place du sentiment d’impuissance de l’intervenant dans l’établissement d’une alliance thérapeutique. La perception des intervenants à l’égard du sentiment d’impuissance et les conséquences possibles qu’ils lui reconnaissent sont analysées. Par les moyens développés par les intervenants pour contrer ce sentiment d’impuissance, des pistes de solutions sont proposées. Par une méthodologie qualitative, vingt-cinq entrevues semi-dirigées ont été réalisées dans le cadre de la recherche «L’identification des interventions qui permettent de bâtir une alliance thérapeutique avec les jeunes contrevenants : un enjeu de première importance» du professeur Louis-Georges Cournoyer de l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Elles constituent les données principales de la présente étude. Un groupe de discussion, réalisé en milieu communautaire, a permis de les compléter. Les ruptures d’alliance thérapeutique constituent un contexte favorable au développement du sentiment d’impuissance de l’intervenant, conditionnellement au soutien de l’équipe et à la perception qu’à l’intervenant de son rôle et de son contrôle. Le sentiment d’impuissance peut mener à une remise en question positive. Toutefois, il peut aussi être à l’origine du développement de l’impuissance apprise, qui se traduit par les déficits cognitif, motivationnel et affectif. Parmi les autres conséquences du sentiment d’impuissance, une lutte s’exprime par l’évitement, l’expression de la colère et le contrôle, qui ne sont pas souhaitables en contexte d’intervention. En misant sur le soutien de l’équipe ainsi que sur la perception des intervenants à l’égard de leur rôle et de leur contrôle, il est possible de prévenir et de contrer le sentiment d’impuissance. / This study aims at understanding feelings of powerlessness of the helper and its place in the development of the therapeutic alliance with youths. The workers perceptions about the feeling of powerlessness and the possible consequences it has on their practice are analyzed. A number of solutions are proposed, based on strategies developed by workers. With a qualitative methodology, the twenty-five interviews from the research «Alliance building interventions with youth offenders», conducted by Louis-Georges Cournoyer, professor at the University of Montreal’s School of Criminology, are used. In order to complete this data, a focus group was held with community workers. The therapeutic alliance ruptures, who is mediated by team’s support and worker’s self-perceived role and control, can engender the feeling of powerlesness. This feeling might lead to a positive self-questioning. However, it might also lead to the development of learned helplessness, which manifest itself by cognitive, motivational and affective deficits. Among the other consequences of the feeling of powerlesness, is a struggle that is expressed by withdrawal, anger and control, whom are not suitable in an intervention context. By focusing on the team’s support and on the self-perceived role and control of the worker, it is possible to prevent and counter the feeling of powerlessness.
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Le capital virtuel : entre compétition, survie et réputation

Décary-Hétu, David 12 1900 (has links)
Les avancées technologiques liées à l’internet ont permis une démocratisation des outils de communication et une transformation des relations interpersonnelles. L’impact de ces changements s’est ressenti autant dans la sphère légitime que dans les marchés criminels. Ces derniers ont migré, au cours des dernières années, vers des plateformes en ligne qui leur permettent de mieux gérer les risques associés avec leurs activités illégales. Cette thèse s’intéresse à l’impact de l’internet sur la criminalité et sur l’adaptation des criminels à cet environnement virtuel. Ces derniers forment maintenant des communautés en ligne et gardent le contact entre eux à l’aide de salles de clavardage et de forums de discussions. Nous nous intéresserons dans cette thèse à trois formes particulières de crime soit la fraude de propriété intellectuelle (la scène des warez), le piratage d’ordinateurs (les botnets) ainsi que la fraude de données personnelles et financières (le carding). Chacune de ces formes de crime sera analysée à l’aide d’un article publié ou présentement en évaluation. L’article sur la scène des warez décrit l'organisation sociale ainsi que la distribution de la reconnaissance dans la communauté des pirates informatiques. Les systèmes de délinquance (Sutherland, 1947) et l’individualisme réseauté (Boase & Wellman, 2006) sont utilisés pour théoriser l'organisation sociale et la distribution de la reconnaissance dans la scène warez. L’article sur les botnets tente de comprendre la distribution de la réputation dans une communauté de criminels. En utilisant les données d’un forum de discussion où des botmasters louent et achètent des biens et services illégaux, cette recherche modélise les facteurs qui permettent d’augmenter le niveau de réputation de certains acteurs. Finalement l’article sur le carding mesure le lien entre la réputation telle que développée par Glückler & Armbrüster (2003) et la performance criminelle. Notre thèse démontre que l’internet a eu un effet transformateur sur la criminalité à six niveaux : 1) l’augmentation de la facilité à trouver des co-criminels; 2) l’augmentation de la compétition entre les criminels; 3) l’augmentation du nombre de victimes; 4) la diminution des risques d’arrestation; 5) l’augmentation du taux de réussite des criminels et; 6) les changements dans l’équilibre entre criminels, victimes et protecteurs. Elle nous permet également de démontrer l’importance de la réputation, le capital virtuel, dans les marchés criminels en ligne. / Technological advances related to the Internet have led to a democratization of the tools of communication and transformation of interpersonal relationships. The impact of these changes is felt both in the legitimate sphere as well as in criminal markets. These markets have migrated in recent years to online platforms that allow them to better manage the risks associated with their illegal activities. This thesis focuses on the impact of the Internet on crime and criminal adaptation in this virtual environment. These individuals now form online communities and keep in touch with each other using chat rooms and forums. We focus in this thesis on three specific forms of crime: intellectual property fraud (the warez scene), the hacking of computers (botnets) and fraud of personal and financial data (carding). Each of these forms of crime will be analyzed in an article that has either been published or is currently under review. The article on the warez scene describes the social organization and the distribution of recognition in the hacker community. Crime behavior system (Sutherland, 1947) and networked individualism (Boase & Wellman, 2006) are used to theorize social organization and distribution of recognition in the warez scene. The article on botnets aims to understand the distribution of reputation in this community for offenders. Using data from a forum where botmasters rent and buy illegal goods and services, this research models the factors that increase the level of reputation of some actors. Finally the article on carding measures the link between reputation as developed by Glückler & Armbruster (2003) and criminal performance. Our thesis demonstrates that the Internet has had a transformative effect on crime at six levels: 1) increase of the ease of finding co-offenders; 2) increased competition between offenders; 3) increase in the number of victims; 4) decrease in the risk of arrest; 5) increasing the success rate of criminals and; 6) changes in the balance between offenders, victims and protecteurs. It also allows us to demonstrate the importance of reputation, the virtual capital, on online market criminals.
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Les facteurs liés au cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal

Boudreau, Marie-Ève 06 1900 (has links)
La violence conjugale est un phénomène criminel fréquent au Québec. En 2008, les infractions commises en contexte conjugal représentaient plus de 20 % des crimes contre la personne signalés à la police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). L’intervention policière et judiciaire en contexte conjugal est complexe, notamment en raison du lien unissant l’agresseur et la victime. Bien que le pouvoir discrétionnaire des intervenants judiciaires en contexte conjugal ait été grandement limité au cours des dernières décennies, ceux-ci bénéficient toujours d’une certaine latitude dans leur décision de poursuivre, ou non, différentes étapes du processus judiciaire. Au fil du temps, plusieurs études se sont intéressées aux éléments influençant la prise de décision en contexte conjugal. Cependant, celles-ci ne portent généralement que sur une seule étape du processus et certains facteurs décisionnels n’ont jamais été testés empiriquement. C’est notamment le cas des éléments liés aux stéréotypes de la violence conjugale. Certains auteurs mentionnent que les incidents qui ne correspondent pas au stéréotype de l’agresseur masculin violentant une victime qualifiée d’irréprochable et d’innocente font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire, mais ces affirmations ne reposent, à notre connaissance, sur aucune donnée empirique. Cette étude tente de vérifier cette hypothèse en examinant l’impact de ces éléments sur cinq décisions policières et judiciaires. À partir d’une analyse de contenu quantitative de divers documents liés au cheminement judiciaire de 371 incidents commis en contexte conjugal sur le territoire du Centre opérationnel Nord du Service de police de la Ville de Montréal en 2008, la thèse examine l’utilisation du pouvoir discrétionnaire dans le traitement judiciaire de ces incidents. Elle comporte trois objectifs spécifiques. Le premier objectif permet la description du cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal. Nos résultats indiquent que ceux-ci font l’objet d’un traitement plus punitif puisqu’ils font plus fréquemment l’objet de procédures à la cour que les autres types de crimes. Cette judiciarisation plus systématique pourrait expliquer le faible taux de condamnation de ceux-ci (17,2 %). Le second objectif permet la description des principales caractéristiques de ces incidents. La majorité implique des gestes de violence physique et les policiers interviennent généralement auprès de conjoints actuels. La plupart des victimes rapportent la présence de violences antérieures au sein du couple et le tiers veulent porter plainte contre le suspect. Finalement, 78 % des incidents impliquent un agresseur masculin et une victime féminine et 14,29 % des victimes sont soupçonnées d’avoir posé le premier geste hostile ou violent lors de l’incident. Le dernier objectif permet l’identification des principaux éléments associés aux décisions prises en contexte conjugal. Les résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les incidents n’impliquant pas un agresseur masculin et une victime féminine ou ceux dont les policiers soupçonnent la victime d’avoir posé le premier geste hostile ou violent font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire. En outre, la majorité des facteurs décisionnels étudiés perdent de leur influence au cours du processus judiciaire et les décisions prises précédemment influencent fortement les décisions subséquentes. Finalement, le désir de porter plainte de la victime n’influence pas directement les décisions des intervenants judiciaires. / Conjugal violence is a frequent criminal phenomenon in the province of Quebec. In 2008, offences committed in conjugal context represented more than 20% of the crimes against the person reported to the police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). Police and judicial intervention in conjugal context is complex, mainly because of the relationship existing between the aggressor and the victim. Even though the discretionary power of the judicial instances has decreased greatly over past decades in conjugal context, law enforcement agencies still benefits of a certain latitude in their decision to continue, or not, various stages of the legal process. Over time, several researches have studied police and legal decision-making in conjugal context. However, these various researches have generally studied only one stage of the judicial process and some decision-making factors have not been empirically tested. It is the case of the elements related to the stereotypes of conjugal violence. Some authors mention that the incidents which do not correspond to the stereotype of a male attacker using violence against an innocent female victim are subject to a more lenient judicial treatment, but these assertions are not based, to our knowledge, on any empirical data. This research will attempt to verify these assumptions by examining the impacts of these elements on five police and judicial decisions. By relying on a quantitative content analysis of various documents related to the judicial process of 371 incidents committed in conjugal context on the territory of Montreal’s police department Centre Opérationnel Nord in 2008, this research examine the use of discretion in the legal treatment of incidents committed in conjugal context. This study has three specific objectives. The first objective describes the judicial treatment of the incidents committed in conjugal context. Our results indicate that these incidents are subject to a more punitive treatment because they are more frequently submitted to court procedures than the other types of crimes. This more systematic judiciarisation could be an explanation for the weaker conviction rate of these incidents (17.2 %). The second objective describes the main characteristics of these incidents. The majority of these incidents involve physical violence and police officers intervene more frequently with people in current unions. The majority of the victims say that they have been previously victim of violence in their relationship and a third of them are willing to file a complaint against their aggressor. Finally, 78% of the incidents imply a male attacker and female victim whereas police officers suspect 14.29% of the victims of having made the first hostile or violent gesture. The last objective focuses on the identification of the elements associated to decision-making in conjugal context. The results confirm the hypothesis according to which the incidents that do not imply a male attacker and a female victim or those in which police officers suspect the victim of having made the first hostile or violent gesture are subject to a more lenient judicial treatment. Moreover, most of the decision-making factors studied lose of their influence during the legal process and the decisions previously taken strongly influence subsequent decisions. Finally, the victim’s desire to file a complaint does not directly influence legal decisions.
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Le déni et la minimisation en tant que distorsions cognitives chez les agresseurs sexuels

Girard, Julie 04 1900 (has links)
Objectif : Les auteurs s’intéressant à la relation entre le déni, la minimisation et les distorsions cognitives ont tous utilisé des méthodes et des définitions différentes pour décrire ces concepts, entrainant une importante variabilité des résultats. La recherche actuelle a donc pour objectif de clarifier la mesure du déni, de la minimisation et des distorsions cognitives. Méthode : Les participants étaient 313 détenus masculins ayant complété le programme national de traitement pour délinquants sexuels du Service correctionnel du Canada entre 2000 et 2004. Ces individus ont complété une série de tests psychométriques avant et après leur participation au programme, dont le SOARS et les échelles de Bumby. L’analyse des données a suivi le processus de validation de construit établi par Nunnally et Bernstein (1994). Résultats : Les résultats des analyses statistiques indiquent que le Sex Offender Acceptance of Responsibility Scales (SOARS; Peacock, 2000) ne mesure pas efficacement le construit du déni et de la minimisation. Ses propriétés psychométriques sont discutables. La réduction de l’instrument à dix variables permet cependant d’améliorer la mesure. L’échelle résultante est composée de deux facteurs, soit l’« acceptation du tort sexuel » et l’« acceptation de l’intention sexuelle ». Ces deux facteurs ont été mis en relation avec les facteurs des échelles de Bumby afin d’explorer les similitudes entre les concepts de déni, minimisation et distorsion cognitive. Or, malgré des corrélations faibles à moyennes, les différentes variables ne convergent en aucun facteur lors d’une analyse factorielle et les variables du SOARS corrèlent très peu au total de l’échelle, suggérant qu’il s’agit de concepts distincts. / Objective: Until now, a handful of authors have examined the relationship between denial, minimization and cognitive distortions, all using different methods and definitions to describe these concepts, resulting in a significant variability in the results. The primary aim of the current research is therefore to clarify the assessment of denial, minimization, and cognitive distortions. Method: Participants were 313 male inmates who completed the national sex offenders treatment program of the Correctional Service of Canada between 2000 and 2004. These individuals completed a series of psychometric tests before and after their participation in the program, including the SOARS and the Bumby scales. Data analysis followed the principles of construct validation established by Nunnally and Bernstein (1994). Results: The results of statistical analyses indicate that the Sex Offender Acceptance of Responsibility Scales (SOARS, Peacock, 2000) does not effectively measure the construct of denial and minimization. Its psychometric properties are questionable. However, the reduction of the scale to ten items improve the instrument. The resulting scale is composed of two factors, "Acceptance of sexual harm" and "Acceptance of sexual intent." These two factors were then examined in relation with the Bumby scales to explore the similarities between the concepts of denial, minimization and cognitive distortion. Despite low to moderate correlations, the various items failed to converge in a factor analysis and the SOARS variables correlate very little to the total score of the scale, suggesting that they are distinct concepts. These results indicate that denial and minimization and cognitive distortions of sexual offenders are two distinct constructs.
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Criminal achievement and offender self-efficacy

Laferrière, Dominique 07 1900 (has links)
La notion de réussite criminelle a essentiellement été définie au moyen de l’indicateur objectif des gains monétaires. Si l’idée selon laquelle l’argent est au coeur de la réussite professionnelle fait l’objet d’un large consensus social, il semble improbable que les gains monétaires permettent à eux seuls d’appréhender la réussite. Pour mieux comprendre certaines dimensions des carrières criminelles telles que la persistance et le désistement, il paraît utile de se pencher sur la manière dont les criminels définissent leur propre réussite. Il a été établi que l’auto-efficacité, soit la croyance que possède un individu en sa capacité à accomplir une tâche, permet de prédire plusieurs dimensions des carrières légitimes. À partir de la théorie sur l’auto-efficacité, ce mémoire examine de quelle manière se forme l’auto-efficacité criminelle. Nous soutenons que les perceptions relatives à la réussite criminelle sont affectées par des facteurs semblables à ceux qui jouent dans le développement de l’auto-efficacité légitime. Nous partons de l’hypothèse que les criminels forgent leur auto-efficacité à partir de quatre sources d’expérience : les réussites personnelles, l’apprentissage vicariant, la persuasion sociale et les états physiologiques. Il est également avancé que certaines caractéristiques individuelles et environnementales ont un impact significatif sur le développement de l’auto-efficacité criminelle. Sur la base d’entrevues auprès de 212 délinquants, nos résultats indiquent que l’auto-efficacité criminelle est une construction complexe fondée sur les caractéristiques individuelles et environnementales, ainsi que sur les expériences criminelles personnelles. Nous discutons de l’impact éventuel de ces conclusions sur l’appréhension de la persévérance et du désistement dans les carrières criminelles. / The study of success in crime has been primarily restricted to a single objective indicator: earnings. While there is broad cultural agreement that money is a central component of career success, it is unlikely that earnings are the sole factor equated with achievement. Understanding how offenders subjectively define success for themselves might prove informative in understanding criminal career outcomes such as persistence and desistance. Self-efficacy – the belief that one can successfully perform a behavior leading to desired types of performance – has been shown to predict various legitimate occupational outcomes. Drawing from the self-efficacy and social cognitive career theories, this thesis explores how criminal self-efficacy beliefs are formed. It is argued that factors akin to the ones leading to the development of legitimate self-efficacy also serve as a basis for perceptions of success in crime. More specifically, it is hypothesized that criminal self-efficacy is forged as offenders interpret information from four experiential sources: personal performance accomplishments, vicarious learning, social persuasion, and physiological states and reactions. Because cognitive self-appraisals are not formed in a vacuum, it is also argued that individual and environmental characteristics exert a significant impact on the development of criminal self-efficacy. Based on interviews with 212 incarcerated offenders, our results suggest that criminal self-efficacy is complexly built from individual and environmental characteristics, as well as from personal experiences with crime. The potential repercussion of these findings on the understanding of criminal persistence and desistance are discussed.

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