• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • Tagged with
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Saisir l’économie par le(s) sens: Une approche critique et sorcière de la visualisation de données économiques par le design

Sabatier, Fabrice 15 November 2021 (has links) (PDF)
La recherche interroge, par la création de projets de design et par une thèse écrite, le rôle et le pouvoir de la visualisation de données dans l’approche des problématiques économiques. Dans cette étude critique et théorique, je me demande d’abord en quoi les visualisations de données qui construisent des accès aux informations et aux questionnements économiques façonnent des représentations et des comportements singuliers. Je fais l’hypothèse que les « technologies intellectuelles » (Goody) qui rendent visibles ces données – les diagrammes, les réseaux, les cartes – ont construit depuis le début du XIXe siècle, une vision particulièrement étroite, désincarnée et dépolitisante de l’économie. Cependant, le design dispose de moyens favorisant, dans certaines conditions, la réappropriation des sujets économiques par les non-expert·e·s. Il s’agit alors de comprendre, en étudiant l’évolution de ses méthodes, la nature du régime contemporain de visualisation des phénomènes économiques, que je qualifie de néolibéral, et d’explorer ensuite les espaces d’intervention du design où des alternatives peuvent se déployer.Dans un second temps, au-delà de décrire, de comprendre ou de faire comprendre des phénomènes économiques, il m’a semblé que le rôle du design dans la visualisation de données était d’opérer des actes de « saisie » : saisir les données et les phénomènes, sur le plan cognitif, pour les comprendre ; mais aussi saisir les phénomènes économiques, dans leur sens, leur signification et leur raison d’être, le sens de l’économie et les objectifs qu’elle poursuit ; enfin, saisir par les sens, sur le plan sensoriel et sensible, en nous rappelant qu’au-delà de l’œil et de la vue, c’est le corps tout entier qui peut opérer la saisie. Ne parvenant pas à saisir l’économie, en me concentrant sur la performance cognitive ou communicationnelle des visualisations de données, l’hypothèse d’une « emprise sorcière » (Stengers et Pignarre), s’est alors imposée comme un terrain d’expérimentation fécond et comme une clé de lecture précieuse pour positionner, dans mon travail, l’imagination, les corps, les sens, les représentations mentales en tant qu’éléments essentiels pour penser l’économie. La magie qui habite nos rapports à l’économie m’oriente d’abord vers le pouvoir de rendre visible l’invisible, que détiennent les visualisations de données, et m’amène à questionner leur puissance liée à leur nature d’image. J’esquisse ensuite, avec la magie des liens (Bruno), une théorie de la visualisation comme pouvoir de relier et introduit la méthode des microcosmogrammes. Enfin, avec la sorcellerie, c’est la capacité à rendre tangible l’impalpable qui est examinée et confrontée au concept de désorcèlement (Favret-Saada), d’où j’extrais des principes méthodologiques et un questionnement sur la figure de la ou du designer-désorceleur. / Through the creation of design projects and a written thesis, the research questions the role and power of data visualisation in the approach to economic issues. In this critical and theoretical study, I first wonder how data visualisations that construct access to economic information and issues, shape specific representations and behaviours. I hypothesise that the 'intellectual technologies' (Goody) that make these data visible – charts, diagrams, networks, maps – have built a particularly narrow, disembodied and depoliticising view of the economy since the early nineteenth century. However, under certain conditions, design has the means to encourage the reappropriation of economic subjects by non-experts. I try to understand, by studying the evolution of its methods, the nature of the contemporary regime of visualisation of economic phenomena, which I describe as neoliberal. I then explore the design spaces where alternatives can be deployed.Secondly, beyond describing, understanding or making economic phenomena understood, it seemed to me that the role of design in data visualisation was to allow to grasp: to grasp data and phenomena, on a cognitive level, in order to understand them; but also to grasp economic phenomena, in their meaning, their significance and their raison d'être, the meaning of the economy and the objectives it pursues; finally, to grasp through the senses, on a sensory and sensitive level, reminding us that beyond the eye and the sight, it is the whole body that can carry out the grasping. As I was unable to grasp the economy by focusing on the cognitive or communicative performance of data visualisations, the hypothesis of a 'sorcerer's capture' (Stengers and Pignarre), became a fertile field of experimentation and as a precious key to understanding. It has allowed to position, in my work, imagination, bodies, senses and mental representations as essential elements for thinking about the economy. Firstly, with the magic that inhabits our relationship to the economy, I focus on the power of data visualisations to make the invisible visible, and then I question their power linked to their nature as images. Then, with the magical bondings (Bruno), I sketch a theory of visualisation as a power to bind and introduce the method of microcosmograms. Finally, with witchcraft, it is the capacity to touch the impalpable that is examined and confronted with the concept of unbewitching (Favret-Saada), from which I extract methodological principles and a questioning of the figure of the designer-unbewitcher. / Doctorat en Art et Sciences de l'Art / info:eu-repo/semantics/nonPublished
2

Foucault et les images : pratiques de l'image et visibilité entre analyse archéologique et irréductibilité critique / Foucault and images : image’s practices and visibility between archaeological analysis and the irreducibility of the critic

Fornacciari, Ilaria 16 October 2017 (has links)
Dans le cadre des actuels débats autour du rôle et des pouvoirs des images, notre étude explore, à la lumière de la recherche du philosophe Michel Foucault, l'étendue et les fonctionnements discontinus, et parfois conflictuels, des rapports entre visibilités et pratiques d'images. La première partie de notre travail analyse le rôle des descriptions et évocations picturales des ouvrages du philosophe que l'on peut associer à l'analyse archéologique, s'attachant à montrer la singularité du rapport entre les images et l'émergence historique de différentes « modalités de voir» dans leurs articulations aux pratiques discursives. À l'appui des textes et manuscrits simultanés ou immédiatement successifs à l'élaboration de L'archéologie du savoir, la deuxième partie de la recherche valorise les défis que la question du traitement du visible et des images a lancés à la mise en place d'un champ de cohérence pour l'analyse discursive. Avec une attention particulière portée aux cours inédits sur la peinture du Quattrocento et aux projets sur la peinture de Manet, l'étude retrace les tentatives du philosophe vouées à considérer les dispositions culturelles de la visibilité et les configurations historiques de la présentation visuelle comme des dimensions articulées historiquement par des modalités différentes. La troisième partie analyse, enfin, les expérimentations foucaldiennes concernant des pratiques de l'image, présentant, à partir des conditions d'émergence de la notion d'attitude critique, les enjeux politiques de la réflexion autour des rapports entre visibilité et modernité picturale. / In the framework of the present ongoing debates about the role and power of images, our work aims to explore the extent and the discontinuous characterizing the historical relations between visibilities and practices of images in the light of the research of the philosopher Michel Foucault. The first part analyzes the role of descriptions and pictorial evocations in Foucault's works which can be associated with archaeological analysis; its objective is to show the singular relation between images and the historical emergence of different “modalities of seeing” in their articulations with discursive practices. Thanks to the analysis of texts and unedited manuscripts on painting, the second part points out the discrepancies between the visual dimension of Foucauldian research and the methodological elaboration of the archaeological discourse, with its claim to disclose a field of coherence for the discursive analysis. In light of the debates between art history's methodology and philosophy in France at the time, our analysis presents this apparently marginal section of the research of Foucault as an attempt to consider the cultural dispositions of visibility and the historical configurations of visual presentation as differently articulated through historical modalities. The third part analyzes various Foucauldian experiments concerning image practices. Through the study of archival material, the political stakes of the Foucauldian reflection about pictorial modernity through the emergence of the notion of critique as attitude are presented.
3

Op art et cinéma : fascination visuelle et imaginaire social (1960-1975) / Op art and cinema : Visual fascination and social fantasy (1960-1975)

Mari, Pauline 26 January 2016 (has links)
Adulé ou détesté, l’op art a marqué les esprits par son incroyable réception populaire. Damiers à renflements, moirage, jeux de trompe-l’œil, clignotements épileptiques… Avec son insatiable appétit scopique, cette avant-garde a fait l’objet de nombreux réemplois dans la publicité, le design, la mode, à la télévision, et plus que jamais au cinéma. Art de l’œil et du mouvement, sa géométrie illusionniste avait matière à s’y épanouir – la moindre caméra décuple ses vertus de métamorphose. A l’inverse, ses gadgets sophistiqués ont sublimé à moindre coût les décors de science-fiction, son économie pulsatile a piloté des mises en scène d’horreur et de suspense, et le cinéma réaliste en a fait un puissant miroir de la société. Pourtant, l’histoire de l’art a longtemps ignoré voir blâmé ces reprises. Comme à l’époque, on les ravalait au rang de la récupération. C’étaient sinon le symptôme d’un art décérébré, décadent, vulgairement rétinien. Il importe aujourd’hui de les reconsidérer. Comment ces « œuvres de prolongement » travaillent les imaginaires de l’op art ? Au cours de ses réemplois, que perd et gagne une œuvre d’art ? A travers trois capitales, Paris, Londres et Rome, cet essai décrypte les enjeux d’une fascination visuelle dans un après-guerre hanté, bouleversé par l’imagerie médiatique (guerre froide, fabrication du consentement) et les technologies engageant l’œil et le cerveau (contre-espionnage, cryptanalyse). Cette thèse se réclame des « factual studies », une approche nouvelle, non moins iconographique que les visual studies, mais davantage sensible à une pensée de l’événement. Soit la rencontre des faits historiques avec les refoulés de l’histoire. / Worshiped or hated, op art is famous for its amazing popularity. Raised checkboards, moiré patterns, trompe l’oeil games, epileptic flashes… Because of its insatiable scopic appetite, this artistic movement was abundantly used in advertising, fashion, television and, above all, in movies. Art of the eye and the motion, its illusionist geometry could find a large expression in cinema – a shaking camera could increase its metamorphic power. Its sophisticated gadgets magnified science-fiction sets at minimal cost, its stroboscopic aesthetic fuelled the staging of horror films and thrillers, and realistic cinema has used it as a faithful mirror of society. However, history of art has always condemned this kind of reuse and was reluctant to study it. As in the sixties, one considered it as an enterprise of looting, or even as the sign of a decadent, enervated and strictly retinal art. Visiting three capitals, Paris, London and Rome, this thesis aims at decrypting issues related to visual fascination in a post-war time challenged by the media imagery (Cold War, manufacturing consent) and the new technologies such as counter-espionage and cryptanalysis. What does an artwork win or lose through its transformations? To what extent do these “objects of extension” reflect the fantasy of op art and even of society? While taking into account the historical dimension, this study experiments a new research method : the “factual studies” – that is however equally iconographic as the “visual studies”. In other words, the encounter of historical events and repulsed history.
4

Simulacres cinématographiques : l'art en fiction dans les années 1960 / Cinematographic simulacra : art in fiction in the sixties

Jibokji, Joséphine 04 December 2015 (has links)
Le cinéma n’enregistre pas seulement ce qui existe: il arrive qu’il fabrique des objets pour les filmer. Des « simulacres » qui peuvent être aussi bien des parodies d’œuvres d’art que des machines à voyager dans le temps. Comment penser ces objets improbables, excroissances filmiques souvent kitsch, qui dénoncent au sein du film même ses artifices fictionnels? Comment pensent-ils le cinéma, ses spécificités et ses relations avec les arts plastiques? À partir de l'exemple du cinéma français des années 1960, ce travail de thèse s’est donné pour objectif de replacer ces objets dans la culture visuelle, de les analyser comme des carrefours artistiques et de débattre des questions théoriques qu’ils soulèvent, notamment de la capacité du cinéma à mettre en fiction le pouvoir des autres arts. Au point de rencontre entre la théorie artistique et la fiction cinématographique, l’histoire de ces objets hybrides permet de comprendre que le cinéma peut se faire historien d’art et que l’histoire de l’art est elle-même une longue suite de fictions sur les pouvoirs attribués aux objets. En cela, ces simulacres cinématographiques apportent des sources inédites à l’historien des arts visuels. / Not only do films record what exists: they sometimes create objects to be filmed. These « simulacra » can just as well be parodies of art works or time machines. How do we think about these peculiar objects, all-too-often kitsch filmic excressences, which serve to highlight fictional artifice? Moreover, how do we think about cinema, in both its specificities and its relation to Plastic Arts? Looking through the lens of French cinema in the 1960's, this thesis intends to reconsider these objects in the context of visual culture, to analyse them as artistic crossroads, and to debate the theoretical issues they raise, most particularly the ability of cinema to turn into fiction the power of other arts. At the meeting point between artistic theory and cinematographic fiction, the history of these hybrid objects allows one to understand that cinema can perform the role of an art historian, and that art history is itself a succession of fictions about the power assigned to objects. As such, these cinematographic simulacra provide visual arts historians with unexpected sources.
5

"Ce qui fait symptôme..." Contribution au renouvellement de l'analyse du théâtre / “When comes the symptom…” A Contribution to the Renewal of Theatre Analysis

Thulard, Adeline 12 November 2015 (has links)
À travers l’analyse d’œuvres de Tadeusz Kantor, Pina Bausch, Jan Lauwers, Pippo Delbono et Emma Dante, cette étude propose une ouverture des outils traditionnels des études théâtrales aux concepts de la psychanalyse et aux méthodes des études visuelles pour rendre compte de l’expérience émotionnelle intense que les créations de ces artistes induisent. La notion de symptôme, théorisée par Freud et reprise dans le champ de l’histoire de l’art par Georges Didi-Huberman, permet de dépasser une vision de la scène comme « système de signes » « à lire » – sous l’influence de la sémiologie et du structuralisme – et de penser au contraire ce qui, dans les images proposées, ne se laisse pas saisir immédiatement. Après avoir montré les limites des outils dramaturgiques, il est possible de mettre en évidence les moments d’irruption du geste-symptôme dans les œuvres, en adoptant une attitude plus phénoménologique. Le paradigme du rêve, comme modèle analogique d’une organisation-désorganisation, peut nous permettre de comprendre l’agencement des éléments scéniques. Ce qui touche le spectateur ne se situe plus au niveau de la représentation, mise en branle par la présence du symptôme, mais sous celle-ci et entre les éléments. Le rapport au réel qui s’instaure pour le spectateur relève alors plus de l’imaginable que d’une forme de mimèsis : les images ouvrent le regard et modifient la position du spectateur touché corporellement et émotionnellement. Le sujet théâtral diffracté porté par le corps de l’acteur amène le spectateur à faire l’épreuve de l’Autre en scène. Les œuvres à l’étude proposent ainsi une expérience de subjectivation et de symbolisation qui réactive les processus de la construction psychique de l’individu mise en crise dans la société contemporaine. Dans le corps-à-corps qui s’installe entre la scène et la salle, c’est à sa position de sujet face aux autres, à lui-même et au monde, que le spectateur accède. / Through an analysis of works by Tadeusz Kantor, Pina Bausch, Jan Lauwers, Pippo Delbono and Emma Dante, this thesis attempts to open up the traditional analytical tools that tend to be privileged by the discipline of theatre studies to concepts stemming from psychoanalysis or visual arts, which are more appropriate for rendering the intense emotional experience that these works induce. The notion of symptom, theorised by Freud and reappropriated by art history thanks to the work of Georges Didi-Huberman, can allow us to see the stage as more than a “system of signs”, “to be read”, under the influence of semiology and structuralism, but also to go beyond the image, towards something that is not immediately evident. Having shown the limitations of dramaturgical tools, it is possible to highlight the specific moments when a symptomatic gesture irrupts within these works by relying on a more phenomenological analysis. Dream patterns, which have the similar quality of being models of an order-disorder, are essential to our understanding of the organization of stage elements and processes. Whatever moves the spectator, is no longer strictly conditioned by representation, which is itself disrupted by the symptom, but is situated beyond it, under it, between the different scenic elements. The audience’s perception of reality becomes more reliant on imaginable rather than on some form of mimesis: images open up the gaze and alter the spectator’s stance, touching him physically and emotionally. The diffracted theatrical subject contained in the actor’s body helps the public witness Otherness onstage. The works studied here involve an experience of subjectivation and symbolisation, which activates the constitutive elements of the individual’s psyche, in crisis in contemporary society. Within the very physical relationship that is built between stage and audience, the spectator experiences his own position as a subject facing others, himself and the world.

Page generated in 0.072 seconds