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Causes multiples de décès chez les personnes âgées au Québec, 2000-2004Blagrave, Allison 10 1900 (has links)
Afin d'effectuer les classements et les analyses portant sur la mortalité selon la cause médicale de décès, il est d'usage d'utiliser uniquement la cause initiale de décès, qui représente la maladie ou le traumatisme ayant initié la séquence d'événements menant au décès. Cette méthode comporte plusieurs limites. L'analyse de causes multiples, qui a la qualité d'utiliser toutes les causes citées sur le certificat de décès, serait particulièrement indiquée pour mieux expliquer la mortalité puisque les décès sont souvent attribuables à plusieurs processus morbides concurrents.
L'analyse des causes multiples de décès chez les personnes âgées au Québec pour les années 2000-2004 permet d'identifier plusieurs conditions ayant contribué au décès, mais n'ayant toutefois pas été sélectionnées comme cause ayant initié le processus morbide. C'est particulièrement le cas de l'hypertension, de l'athérosclérose, de la septicémie, de la grippe et pneumonie, du diabète sucré et de la néphrite, syndrome néphrotique et néphropathie.
Cette recherche démontre donc l'importance de la prise en compte des causes multiples afin de dresser un portrait plus juste de la mortalité québécoise aux âges où se concentrent principalement les décès que le permet l'analyse de la cause initiale seule. / To this day, mortality analysis has primarily focused on the underlying cause of death which represents the disease or injury which initiated the sequence of morbid events leading to the death. But since death is due to a complex process, especially at advanced ages, analysis based solely on this concept has its limitations and some causes are more likely to be identified as the underlying cause than others. Selecting only one cause per death may influence the relative importance of the various causes of death. Multiple causes of death statistics provide a more complete view of mortality patterns.
The analysis of multiple causes of death among the elderly in Quebec for 2000-2004 identifies certain conditions that contributed to death, but have not been selected as the cause that initiated the disease process. This is particularly the case of hypertension, atherosclerosis, sepsis, influenza and pneumonia, diabetes mellitus and nephritis, nephrotic syndrome and nephrosis.
This research therefore demonstrates the importance of taking into account multiple causes in order to provide a more accurate portrait of Quebec's mortality at older ages that allows analysis of the underlying cause alone.
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Comportement linguistique des immigrants allophones et caractéristiques du quartier de résidence, région métropolitaine de recensement de Montréal, 2006Ouellet, Rémi 06 1900 (has links)
Les immigrants allophones qui s’établissent dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont vraisemblablement confrontés à la concurrence qui y existe entre le français et l’anglais. À l’aide de données agrégées du recensement canadien de 2006, nous explorons le rôle que pourrait jouer l’environnement linguistique résidentiel dans l’adoption de deux comportements linguistiques; le transfert linguistique vers le français ou l’anglais et la connaissance des langues officielles chez ceux n’ayant pas effectué de transfert, tout en tenant compte de leurs caractéristiques individuelles.
Des liens initiaux existent entre la composition linguistique des 56 quartiers de la RMR et les comportements linguistiques des immigrants allophones. De plus, des caractéristiques individuelles similaires mènent à des orientations linguistiques similaires. Sans séparer ces deux effets, des régressions linéaires nous permettent de croire que la connaissance de l’anglais et/ou du français n’est pas déterminée par la composition linguistique du quartier, alors que cette dernière ne peut être écartée lorsque nous analysons la langue d’usage à la maison (transferts). / Immigrants with a mother tongue other than French or English are likely to face the existing concurrence between these two languages when settling down in the Montreal Census Metropolitan Area (CMA). Using agregated data from the 2006 Canadian Census, the potential role of residential linguistic environment on two measures of immigrants` language behavior is explored : language shift at home (from a third language to the use of French or English) and French or English proficiency (of those who did not shift), along with the consideration of their individual caracteristics.
Initial links are observed between language composition of the 56 neighborhoods of the CMA and language behavior of the immigrants. Moreover, similar individual caracteristics seem to lead to similar language behaviors. Linear regressions cannot distinguish both effects, but tend to show that language proficiency in French and/or English is not determined by neighborhood caracteristics. However, evidence suggests that the potential significant role of the language composition of the neighborhood on the language shift at home cannot be overlooked.
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Relations entre le niveau de vie, la fécondité et les besoins non satisfaits en matière de planification familiale en GuinéeKourouma, Nounké 06 1900 (has links)
Tous mes travaux ont été réalisés à l'aide du logiciel stata 11. / La présente thèse étudie la relation entre le niveau de vie, la fécondité des femmes en union et leurs besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Les données qui ont servi aux analyses proviennent des fichiers individuels de deux enquêtes démographiques et de santé (DHS) réalisées en Guinée en 1999 et 2005. Le niveau de vie est mesuré par un indicateur composite créé à partir des caractéristiques du logement et certains biens possédés par le ménage.
Nous avons adopté deux stratégies d’analyse : analyses descriptives et multi-variées. Nous avons examiné à cet effet les niveaux et les tendances de ces deux comportements de fécondité dans les grandes villes, petites villes et villes secondaires, en milieu rural et à l’échelle nationale. Des méthodes statistiques appropriées ont été utilisées : (modèle de régression de Poisson et des modèles de régression logistique binaire et multinomiale).
Les résultats des analyses descriptives montrent une faible fécondité chez les femmes issues des classes riches par rapport aux femmes pauvres et une diminution de leurs besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Ces relations qui se sont révélées très statistiquement significatives en 1995-1999 quelque soient les milieux de résidence, ont disparu presque dans les analyses multi-variées, après avoir contrôlé certaines caractéristiques socio-économiques, démographiques et culturelles. Dans ces analyses multi-variées, l’éducation de la femme et la pratique contraceptive se sont révélées particulièrement déterminantes pour la fécondité.
Par ailleurs, l’éducation de la femme, a été également un facteur important pour les besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Il en est de même pour son âge, sa parité, sa religion, la discussion du couple sur la planification familiale, l’attitude du conjoint vis-à-vis de la planification familiale et de l’exposition aux messages sur la planification familiale qui restent aussi d’importants facteurs des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Le terme d’interaction groupe d’âge et le nombre d’enfants en vie, s’est avéré, lui aussi fortement significatif indiquant que l’effet de la parité sur les besoins non satisfaits en matière de planification familiale ne prend pas le même sens selon le groupe d’âge auquel appartient la femme.
En définitive, nos analyses, nos analyses ont mis en évidence que la relation négative entre le niveau de vie, la fécondité et les besoins non satisfaits se vérifie mais avec des degrés variés selon les milieux de résidence et les périodes d’enquête. Les écarts entre les groupes contigus sont également très faibles. / The goal of this thesis is to study the relationship between the married women standard of living, their fertility and their unmet need for family planning. The data used for the analysis have been taken from two individual demographic survey files (DHS) carried out in Guinea in 1999 and 2005. The standard of living is measured using a composite indicator established from the housing characteristics and some capital goods of the family.
We have adopted two strategies of analysis: Descriptive and Multivariate Analysis. Thus, we have studied the levels and tendencies of these two behaviors of fertility in the large cities, small or secondary cities, rural places, and at the national scale. Statistics appropriate methods of regression (Poisson regression method, logistic binary method and multinomial method).
The results of descriptive analysis have confirmed a weak fertility in women from rich classes in comparison with poor women and a reduction of their unmet need for family planning. The relationship which proved very statistically significant in 1995-1999 whichever the place of residence was not observed with the multivariate analysis method, after controlling some socioeconomic, demographic and cultural characteristics. In the multivariate analysis, the woman education and her behavior in terms of contraception were particularly important in her fecundity.
Moreover, the woman’s education, her age, parity (married status), her religion, the discussion of the couple about the family planning, the husband attitude concerning the family planning constitute some important factors of unmet need for family planning. The term of Interaction age group and number of living children turns out strongly significant, indicating that the parity (man-woman) effect can change according to the age group of the woman.
In fact, our analysis have shown with clearly that the negative relationship between the standard of living, the fertility and the unmet need is confirmed with various degrees according to the place of residence and the survey period. The differences between the closely related groups are too weak.
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Les conditions de vie dans l'enfance en milieu urbain et la longévité : le cas de la ville de Québec en 1901Quevillon, Josiane 06 1900 (has links)
Le présent mémoire s’inscrit dans un projet, financé par le CRSH, visant l’étude
des conditions de vie dans l’enfance et la survie aux grands âges L’augmentation
de la longévité et de la mortalité observée dans les pays industrialisés depuis plus
d’un siècle ont mené à l’émergence d’un courant de recherche visant à identifier
les causes de ces progrès. Il a été soulevé que les conditions de vie dans l’enfance
pourraient y jouer un rôle. L’objectif de ce mémoire est donc de mettre en lumière
les déterminants qui sont en cause en étudiant la mortalité au-delà de 40 ans d’une
population urbaine canadienne-française en phase d’industrialisation, soit, celle de
la ville de Québec au début du 20ème siècle. Plus spécifiquement, une analyse
descriptive de la population étudiée sera effectuée et suivra une analyse statistique
à l’aide de modèles de risques proportionnels de Cox qui prendront en compte
différentes facettes des conditions de vie. Au coeur de ce mémoire a été
l’élaboration d’une base de données se basant sur le Canadian Families Project et
créée à partir du recensement canadien de 1901. Cette dernière nous a permis de
dresser un portrait des conditions de vie dans l’enfance, telles qu’elles étaient au
tournant du 20ème siècle, de la population étudiée. Nous avons complété cette base
de données en recueillant des informations sur les mariages à l’aide des fichiers de
du projet BALSAC ainsi que les âges au décès des individus de l’échantillon en
consultant les fiches de l’État civil. Nous avons pu mettre en lumière que les
individus ayant passé leur enfance dans un ménage de type complexe affichent une
mortalité moins élevée (de près de 35%) que pour les structures familiales simples.
De plus, les individus qui ont grandi dans un ménage dont le chef était bilingue ou
occupait un emploi qualifié ont des risques de mortalité inférieurs de près du tiers
par rapport aux autres. Nous avons aussi trouvé que les résidents de la Basse-Ville
courraient un risque de mortalité jusqu’à 50% plus élevé que celui de ceux
provenant d’autres districts de la ville. / This thesis is part of a project, financed by the CRSH, aiming at the study of
early-life conditions and survival later in life. The increase in longevity in
industrialized countries over the last century has lead to emergence of a research
trend seeking to identify the causes of this progress. It has been remarked that the
life conditions during childhood may have played a role in this progress. The goal
of this thesis is to put forward the determining factors that are in cause by studying
the mortality beyond the age of 40 of the population of a French Canadian city
going through an industrialization phase, i.e. Quebec City at the beginning of the
twentieth century. More specifically, a descriptive analysis of the population
studied will be done and will follow a statistical analysis with the help of Cox
proportional hazard models that will take the different aspects of life conditions
into account. At the heart of this thesis is the elaboration of a database based on
the Canadian Families Project, created from the 1901 Canadian census. The latter
has allowed us to draw a portrait of the living conditions during childhood of the
studied population, as they were at the turn of the 20th century. We collected
information from the BALSAC project files for weddings and from files of the civil
status for the age at death of sampled individuals to complement the database. We
were able to see that individuals who spent their childhood within a complex type
of household had lower risk of mortality (nearly 35% lower) than those who grew
up in simple family structures. Moreover, children who lived in a household whose
head was bilingual or skilled have mortality risk reduced by almost a third. We
also found that residents of the Basse-Ville have higher risk, up to 50%, than
residents from other districts of the city.
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Les déterminants de l’usage du français en milieu de travail au QuébecButeau, Calherbe 06 1900 (has links)
La plupart des travaux portant sur l’usage du français en milieu de travail tendent à adopter une perspective métrologique qui vise à cerner les déterminants de l’utilisation du français en milieu de travail. Dans ce mémoire, nous cherchons à changer d’optique en envisageant non pas d’expliquer les déterminants de l’usage principal du français en milieu de travail, mais à connaitre les principaux contextes auxquels les personnes se réfèrent pour déclarer le français comme langue principale de travail. Nous faisons en effet l’hypothèse que le fait de déclarer le français comme langue principale de travail est le résultat d’une synthèse de pratiques linguistiques contextuelles distinctes.
Pour répondre à cet objectif de recherche, nous mobilisons les données d’une enquête de l’Office québécois de la langue française réalisée en 2007. Au sein de l’ensemble des contextes de travail pris en compte dans cette enquête, nous avons choisi cinq contextes : la réunion de travail, la lecture de documents produits par l’entreprise, le fait de communiquer avec l’extérieur, le fait de communiquer avec le ou les supérieurs immédiats et l’utilisation des technologies de l’information. Ainsi, nous nous sommes limités d’abord à l’étude d’un certain nombre de contextes qui touchent presqu’à l’ensemble des travailleurs particulièrement ceux qui ont à communiquer avec des supérieurs, à lire des documents produits par leur entreprise, à participer régulièrement à des réunions de travail, puis nous abordons des contextes plus spécifiques et qui touchent à un nombre plus faible de travailleurs tels : ceux qui ont à utiliser des logiciels et enfin à communiquer avec l’extérieur.
Notre analyse révèle que, au-delà des caractéristiques individuelles et du contexte général du milieu de travail, ces usages contextuels des langues en milieu de travail prédisent mieux la déclaration de la langue de travail des travailleurs. Quand il s’agit de déclarer la langue principale de travail, les travailleurs semblent principalement faire référence à la langue qu’ils utilisent dans les réunions de travail, dans la langue de lecture des documents produits par l’entreprise, dans les communications avec les supérieurs immédiats ainsi qu’aux versions linguistiques des logiciels utilisés et des communications avec des clients et fournisseurs de l’extérieur du Québec. / Most researches on the use of French in the workplace tend to adopt a methodological perspective that aims to identify the determinant factors of the use of French in the workplace. In this paper, we intend to change this perspective by attempting instead, to apprehend the main contexts in which people relate to declare French as their language of work. We make the assumption that declaring French as the main language of work result of both contextual and distinct linguistic practices.
To meet this research objective, we draw data from a survey conducted in 2007 by the Office of the French Language in Quebec. Based on this survey, we have selected five contexts to which people relate to when using the French language in the workplace: workshop, reading of documents produced by the company, communication with the outside world, communication with immediate supervisors, and the use of technology of information. Thus, we have limited ourselves to the study of workers that have to communicate with supervisors, read documents produced by their company, participate regularly in meeting, use software, and finally communicate with other people from the outside.
Our analysis reveals that, beyond individual characteristics and the general context of the workplace, these contextual uses of language in the workplace predict the best statement of the language of workers. When it comes to declare the main language of work, workers seem mainly to refer to the language they use in meetings, in the language of reading documents produced by the company in communications with immediate superiors and to use language versions of software and communications with customers and suppliers outside of Quebec.
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Changements épidémiologiques au Canada : un regard sur les causes de décès des personnes âgées de 65 ans et plus, 1979-2007Bergeron Boucher, Marie-Pier 06 1900 (has links)
La mortalité aux jeunes âges devenant de plus en plus faible, l’augmentation de l’espérance de vie est de plus en plus dépendante des progrès en mortalité aux âges avancés. L’espérance de vie à 65 ans et à 85 ans n’a cependant pas connu un rythme de progression continu depuis les trois dernières décennies. Ces changements dans l’évolution de l’espérance de vie proviennent de changements dans les tendances de certaines causes de décès et de leurs interactions. Ce mémoire analyse la contribution des causes de décès aux changements qu’a connus l’espérance de vie, mais aussi l’évolution spécifique des taux de mortalité liés aux principales causes de décès au Canada entre 1979 et 2007. Finalement, une analyse de l’implication de ces changements dans un contexte de transition épidémiologique sera réalisée, par un questionnement sur le fait que l’on assiste ou non au passage de certaines pathologies dominantes à d’autres. La réponse à ce questionnement se trouve dans l’étude de l’évolution par âge et dans le temps des causes de décès.
Les résultats montrent que les progrès en espérance de vie à 65 ans et à 85 ans sont encore majoritairement dus à la diminution de la mortalité par maladies cardiovasculaires. Toutefois, ces dernières causes de décès ne sont pas les seules à contribuer aux progrès en espérance de vie, puisque les taux de mortalité dus aux dix principales causes de décès au Canada ont connu une diminution, bien qu’elles n’aient pas toutes évolué de la même manière depuis 1979. On ne semble ainsi pas passer d’un type de pathologies dominantes à un autre, mais à une diminution générale de la mortalité par maladies chroniques et à une diversification plus importante des causes de décès à des âges de plus en plus avancés, notamment par la diminution des «grandes» causes de décès. / With the decrease of mortality at younger ages, gain in life expectancy is heavily dependent on the progress in old age mortality. However, over the last three decades, life expectancies at 65 and 85 years old have not experienced a constant rate of progress. Changes in life expectancy progress come from changes in specific causes of death trends and their interactions. The present thesis studies the contribution of causes of death on the changes in life expectancies and the trends in death rates of specific causes of death in Canada between 1979 and 2007. An analysis of those changes in an epidemiological transition context has also been done by questioning whether or not we are witnessing a shift from certain dominant diseases to others. This questioning will be answered by studying variation in the causes of death by age and over time.
The results of this study show that progress in life expectancies at 65 and 85 years old are still mainly due to the decrease in cardiovascular mortality. However, cardiovascular diseases are not the only causes of death to contribute to the progress in life expectancy. Since 1979, mortality rates from the ten leading causes of death in Canada have all declined but in different ways. Thus, there does not seem to be a shift in the dominant causes of death towards others in Canada, but there is a general mortality decline from chronic diseases and a greater diversification of causes of death at older ages.
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Langue de travail de la population immigrée recensée en 2006 dans la RMR de MontréalLavoie, Émilie 07 1900 (has links)
La langue de travail s’avère être un des principaux indicateurs de la langue d’usage publique et de l’intégration linguistique des immigrants. Au Québec, et plus particulièrement dans la RMR de Montréal, les pressions démographiques ainsi que celles posées par le statut de la langue anglaise, la mondialisation et l’utilisation de la technologie entraînent une ambiguïté quant à la nécessité de l’utilisation du français au travail. Or, cette étude porte sur la langue de travail de la population immigrante qui travaille dans la RMR de Montréal. Les analyses effectuées permettent de dresser un portrait de la langue de travail des immigrants en 2006, avec, par la suite, une mise en évidence des variables associées aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail et ce, à l’aide de données tirées du recensement canadien de 2006. Les analyses descriptives réalisées démontrent que la scolarité, le pays de provenance, le contexte social québécois au moment de l’immigration et les variables linguistiques des immigrants sont les variables les plus fortement liées à l’utilisation du français, de l’anglais ou du bilinguisme au travail en 2006. Ces mêmes variables, dans les analyses explicatives, se révèlent également être les facteurs les plus fortement associés aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail de la RMR de Montréal. Enfin, une étude comme celle-ci permet de constater la situation de la langue de travail chez les immigrants et, si nécessaire, de suggérer des changements aux politiques et règlements encadrant l’immigration et l’intégration linguistiques des immigrants. / Language of work is proven to be an important variable in order to explain how immigrants integrate to a society and in which language they communicate in public. In the province of Québec and especially in the Montreal CMA, the status of French as a widespread language of work remains unclear. This situation is driven by factors such as globalization, increasing use of technology and demographic trends and figures that help to strengthen the use of English in the public sphere. Therefore, this study will focus on examining Montreal CMA immigrants’ language of work. Some analysis will first provide an overview of immigrants’ language of work in 2006. Then, an emphasis will be put on the key variables explaining immigrants’ linguistic choices on the labour market. Those analyses will be performed using the 2006 Canadian census data. Among the main findings of the explanatory analysis, it should be noted that immigrants’ education and linguistic profile, their country of origin and period of immigration are the variables most strongly associated with the use of French, English or bilingualism at work in 2006. The descriptive analysis showed similar conclusions, reinforcing the major influence of the previously mentioned variables. Finally, this study is useful in assessing the situation of immigrants’ language of work and in suggesting changes to policies regulating immigration trends and immigrants’ linguistic integration.
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Intégration sociale des immigrants au Canada : conformité des comportements matrimoniaux des jeunes immigrants face à la population canadienne au fil des générationsMeunier, Mélanie 02 1900 (has links)
Près d’un Canadien sur cinq est né à l’étranger. Les niveaux d’immigration ne cessant de croître, la façon dont ces nouveaux venus s’intégreront à leur société d’accueil joue grandement sur l’avenir du pays. Dans les études d'intégration, une attention particulière est portée aux jeunes formant la première et la seconde génération puisqu’ils représentent le lien intergénérationnel entre membres de leurs familles, communautés culturelles et natifs canadiens. Ce mémoire porte sur les tendances liées aux comportements matrimoniaux des différentes générations d’hommes et de femmes provenant de diverses régions géographiques, comparativement à ceux de la population canadienne, incluant l’analyse du rôle que pourraient y jouer les communautés culturelles. En utilisant le recensement de 2001, l'analyse fait une distinction entre le Québec et le reste du Canada, et se concentre sur la probabilité de vivre ou non en union selon l’âge puis, pour ceux en union, la probabilité d’être marié ou en union libre. Les résultats démontrent que les comportements matrimoniaux des immigrants issus d’une union mixte (ayant un parent né au Canada) se conforment plus rapidement à ceux de la population locale que ceux ayant deux parents nés à l’étranger. Aussi, nos résultats révèlent que les immigrants issus de diverses régions géographiques présentent des comportements matrimoniaux et des profils selon le statut générationnel distincts alors que certains d’entre eux ne montrent aucun signe de convergence vers les comportements matrimoniaux des natifs canadiens. Finalement, les résultats liés à la taille et à la présence d’une communauté culturelle varient selon les différents modèles. / Nearly one out of five Canadians was born abroad. Immigration levels keep growing and the ways in which these newcomers integrate into Canada will greatly affect the future of the country. In studies of integration, particular attention should be paid to young people of first and second generations, as they represent the intergenerational link between their families, cultural communities and native Canadians. This thesis focuses on the covariates of the matrimonial behaviours of different generations of immigrant men and women from different origin regions, compared to those of the local population, and examine the possible effects of cultural communities. Using 2001 census data, the analysis distinguishes between Quebec and the rest of Canada, and focuses on the probability of living in union by age and, of those in union, the probability that the union be marital versus common-law. Results show that the behaviors of immigrants of mixed unions (with one Canadian-born parent) are much more similar to those of local population, than those with both parents born abroad. Moreover, migrants of different geographic regions of origin display markedly different behaviors and different patterns of social integration across the generations, with some showing no evidence of a convergence to local norms. Finally, the effects of size and presence of a cultural community varies across the different models.
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Les coûts des soins de santé chez les personnes âgées de 65 ans et plus avec incapacités au QuébecBoissonneault, Michaël 06 1900 (has links)
La question des coûts des soins de santé gagne en intérêt dans le contexte du vieillissement de la population. On sait que les personnes en moins bonne santé, bien que vivant moins longtemps, sont associées à des coûts plus élevés. On s'intéresse aux facteurs associés à des coûts publics des soins de santé plus élevés au niveau individuel, chez les Québécois vivant en ménage privé âgés de 65 ans et plus, présentant au moins un type d’incapacité. À l’aide de modèles de régression, la variation des coûts pour la consultation de professionnels de la santé et la prise de médicaments a été analysée en fonction du nombre d’incapacités ainsi que de la nature de celles-ci. Les informations sur l’état de santé et la situation socio-démographique proviennent de l’Enquête sur les limitations d’activités (EQLA) de 1998, celles sur les coûts du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’Assurance maladie du Québec (RAMQ), pour la même année. Les résultats montrent que les deux types de coûts considérés augmentent en fonction du nombre d’incapacités. D’autre part, des coûts plus élevés ont été trouvés chez les personnes présentant une incapacité liée à l’agilité concernant la consultation de professionnels de la santé, alors que, concernant la prise de médicaments, le même constat s’applique aux personnes avec une incapacité liée à la mobilité. Les deux types de coûts considérés présentent un niveau plus élevé chez les personnes présentant une incapacité liée au psychisme, en particulier lorsque l’on considère la prise de médicaments. Ces observations soulignent l’intérêt de considérer la nature du problème de santé lorsque l’on étudie les déterminants individuels du niveau des coûts des soins de santé. / The issue of healthcare costs becomes more pertinent in the current context of an ageing population. Despite the fact that elderly people in poor health do not live as long as those in good health, they are associated with higher healthcare costs. The purpose of this paper is to investigate the factors related to the variations of the public healthcare costs at an individual level, for non-institutionalized people of 65 years and older, living in the province of Quebec with at least one type of disability. Log-linear multiple regression models were performed, with physician consultations costs and medication costs as dependent variables. The number of disabilities an individual has, the type of disability, and the main socio-demographic confounders were chosen as independent variables. Information on these independent variables was taken from the 1998 survey Enquête Québécoise sur les Limitations d’Activités, and information on the dependent variables was taken from the dataset of Quebec’s public health insurance program from the same year. Both physician consultation and medication costs were found to be a function of the number of disabilities an individual has. Furthermore, those with an agility disability were linked to higher physician costs, while those with a mobility disability were found to have higher medication costs. Both costs were shown to be higher in the case of a psychiatric disability, which was shown to be particularly true for medication costs. These findings highlight the importance of taking into account the type of disability an individual has, when researching healthcare cost drivers.
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Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881Joubert, Katrina 06 1900 (has links)
Ce mémoire présente une analyse indirecte détaillée des niveaux de la fécondité de la population canadienne au XIXe siècle. L’exploitation des recensements canadiens de 1852 et 1881 est rendue possible grâce au Programme de recherche en démographie historique (PRDH) constituant ainsi la source de données sur laquelle s'appuie ce mémoire. Une analyse critique du recensement canadien de 1852 établit qu’il est représentatif pour ce qui est de l’âge des individus, du sexe, de l’état matrimonial, du lieu de naissance et du type de maison habitée, malgré la destruction de près d’un tiers de ses manuscrits avant d’avoir été transposés sur microfilm. De plus, l’impact de l’absence totale ou partielle des données pour les villes est mitigé, car moins de 10 % de la population était établi en ville cette année-là. L’utilisation de micro-données censitaires permet d’élaborer différentes mesures de la fécondité, telles que le rapport enfants par femme et la méthode des enfants propres. Des résultats inédits sont d'ailleurs présentés, notamment à l’aide du recensement de 1852, car ces données n’ont pas encore été exploitées, permettant ainsi d’allonger dans le temps l’analyse de la fécondité.Une analyse différentielle du risque qu’ont les femmes mariées âgées entre 40 et 49 ans vivant avec un enfant de moins de 5 ans a démontré que la fécondité effective était plus élevée chez les femmes catholiques nées au Canada, appartenant au groupe d’âge plus jeune (40-44 ans), vivant en zone rurale et ayant un mari cultivateur. Nous concluons que ces associations sont évidentes autant en 1852 qu’en 1881. / This mémoire presents a detailed, indirect analysis of fertility levels of the Canadian population in the nineteenth century. The use of Canadian censuses of 1852 and 1881 is made possible through the Programme de recherche en démographiehistorique (PRDH) and is the source of data on which this mémoire is based. A critical analysis of the 1852 Census of Canada, one-third of which was destroyed prior to microfilming, establishes that it is representative with respect to the gender, the age, the marital status, the place of birth and the sort of house; the total or partial absence of data on cities is mitigated by the fact that less than 10% of the population in 1852 was city-dwellers. The use of census microdata allows the opportunity to elaborate different measures of fertility, including child-woman ratios and own-child measures of effective fertility. The use of the 1852 census allows us to extend this analysis backward to the mid-nineteenth century. A differential analysis of the risk that married women aged 40 to 49 lived with children aged 0 to 4 years demonstrates that effective fertility was highest among Canadian-born Catholics, aged between 40 and 44, living in a rural area and married to a farmer. We conclude that these associations were evident both in 1852 and in 1881.
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