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Les arrangements résidentiels des ménages autochtones au Canada en 1901 : le cas du Manitoba

Trudeau-Laurin, Léonie 12 1900 (has links)
Cette étude utilise la base de données à 100% du recensement de 1901, rendue disponible par le projet Le peuple canadien, pour faire une analyse descriptive des arrangements résidentiels des Autochtones du Canada au début du 20e siècle. La province du Manitoba a été sélectionnée pour une étude de cas. Le premier objectif de cette étude est d’évaluer la capacité du recensement de 1901 à représenter la réalité des ménages autochtones et son deuxième objectif est de faire une analyse descriptive des arrangements résidentiels des ménages autochtones, pour l’ensemble de la province ainsi que selon le district de résidence et l’âge et le sexe des individus. Une comparaison est aussi faite avec les ménages non-autochtones. Les principaux résultats sont que le recensement de 1901 permet aux chercheurs de représenter des ménages autochtones, mais représente seulement partiellement la population autochtone et peut tendre à moins bien représenter les ménages complexes. De plus, le ménage nucléaire est le plus important arrangement résidentiel, pour les Autochtones comme pour les non-Autochtones. Cependant, parmi les autres ménages, ceux comprenant de la famille étendue restent plus communs pour les Autochtones. Plusieurs facteurs laissent tout de même penser que le ménage nucléaire est surreprésenté chez les Autochtones, en raison notamment de biais de la source de données dans sa couverture de la population autochtone et dans sa représentation de leurs ménages. / This research exploits the 1901 Census 100% database, made available by the project The Canadian Peoples, to do a descriptive analysis of the living arrangements of the Indigenous Peoples of Canada at the beginning of the 20th century. The province of Manitoba has been selected for a case study. This research first aims to assess the capacity of the 1901 census to represent the reality of Indigenous households and also aims to do a descriptive analysis of the living arrangements of Indigenous households, for the whole province as well as for the district of residence and the age and sex of the individuals. A comparison is also made with non-Indigenous households. The main results are that the 1901 census allows researchers to represent Indigenous households, but only partially covers the Indigenous population and can tend to represent less accurately complex households. Moreover, the nuclear family household is the most common living arrangement, both for Indigenous and non-Indigenous people. Nonetheless, among other households thosethat include extended family are more common for Indigenous people. Other factors do, however, seem to indicate that the nuclear family household is overrepresented for Indigenous people, notably because of the bias of the data source in its coverage of the Indigenous population as well as its representation of their households.
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Types de famille et ségrégation résidentielle croisée à Montréal, 2006

Pelletier, David 08 1900 (has links)
Le sujet principal de ce texte est une forme très ciblée de ségrégation démographique : la ségrégation selon le type de famille. Cependant, puisque la répartition spatiale des familles mariées, des familles en union libre, des familles monoparentales à chef féminin et de celles à chef masculin ne dépend pas uniquement de leur structure, il faut aussi considérer d'autres facettes de leur identité, notamment leurs caractéristiques socio-économiques et ethnoculturelles. La combinaison de ces facteurs engendre une ségrégation croisée que nous explorons avec les données du recensement de 2006 pour la région métropolitaine de Montréal. Nous utilisons d'abord des indices de ségrégation pour mettre en évidence une ségrégation familiale "brute", puis nous avons recours à des modèles de locational attainment pour déterminer l'effet "net" du type de famille sur le revenu médian du quartier de résidence et sur la distance qui sépare ce quartier du centre-ville. Nous trouvons qu'il existe une interaction importante entre l'appartenance ethnoculturelle, le revenu familial et le type de famille ce qui nous conduit à relativiser les résultats de recherches qui ne prennent pas en compte l'hétérogénéité interne des types de famille. / The main topic of this text is a narrowly defined form of demographic segregation: segregation by family type. However, since the spatial distribution of married, cohabiting, lone-mother, or lone-father families does not depend solely on their structure, we must also consider other aspects of their identity, including their socio-economic and ethno-cultural characteristics. The combination of these factors produces a cross-segregation that we investigate using 2006 census data for the Montreal metropolitan area. We first use segregation indices to highlight a "raw" family type segregation and we then use locational attainment models to determine its "net" effect on the median household income of the neighborhood and on the distance between the neighborhood and the city core. We find a significant interaction between ethnicity, family income and family type which leads us to put in perspective the findings of studies that do not take into account the internal heterogeneity of family types.
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Influences des structures familiales sur les connaissances et comportements de prévention du VIH/SIDA chez les adolescents et les jeunes au Cameroun

Tsala Dimbuene, Zacharie 02 1900 (has links)
En dépit de nombreuses interventions en santé reproductive en Afrique subsaharienne, la trilogie « IST/VIH/SIDA - grossesses précoces - avortements » persiste à des niveaux très élevés par rapport aux autres parties du monde. Cela indique que les nombreuses interventions en santé reproductive auprès des adolescents et des jeunes ont enregistré peu de succès en ce qui concerne le changement des comportements sexuels. Ces interventions se focalisent souvent sur l’individu, et négligent les environnements sociaux et culturels dans lesquels se forge le vécu de la sexualité chez les jeunes. Un de ces agents de socialisation est la famille, où les individus naissent, grandissent, et sont socialisés selon les valeurs et normes en vigueur. Fort de ce constat, l’objectif principal de la présente thèse est de resituer l’environnement familial au cœur des débats en santé reproductive chez les adolescents et les jeunes en Afrique subsaharienne. Trois questions spécifiques sont examinées dans cette thèse. Premièrement, elle aborde les associations entre les structures familiales et l’entrée en sexualité. Deuxièmement, elle analyse leurs influences sur les connaissances des modes de transmission et des moyens de prévention du VIH/SIDA. Troisièmement, elle cherche à déterminer les forces potentielles dans les familles dites « à risque » (ayant au plus un parent biologique) à partir de la théorie de résilience selon laquelle des facteurs familiaux et contextuels peuvent atténuer les comportements sexuels à risque chez les adolescents et jeunes. Cette thèse démontre substantiellement que vivre avec ses deux parents biologiques, la nature des relations entre parents/tuteurs et le jeune et un niveau élevé du contrôle parental sont significativement associés à de faibles risques des rapports sexuels prémaritaux. Par contre, les unions polygamiques, un statut socioéconomique élevé du ménage, et le fait d’être orphelin augmentent significativement le risque de rapports sexuels prémaritaux. L’étude démontre aussi que l’environnement familial et la communication sur la sexualité, aussi bien avec les parents/tuteurs qu’avec les pairs, jouent un rôle fondamental dans l’acquisition des connaissances correctes des modes de transmission et de prévention du VIH/SIDA. Néanmoins, le rôle des parents/tuteurs sur l’acquisition des connaissances sur le VIH/SIDA s’avère indirect puisqu’elle repose sur une hypothèse implicite. Seule une mesure directe des connaissances des parents sur les modes de transmission et les moyens de prévention peut mieux rendre compte de cette association. Les résultats obtenus à partir de la théorie de résilience indiquent, dans chaque type de familles, que la qualité des relations entre les parents/tuteurs et le jeune est significativement associée à une faible probabilité de comportement sexuel à risque, défini comme étant la cooccurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et de non-utilisation du condom. Par contre, le contrôle parental est associé à une faible probabilité de comportement sexuel à risque seulement dans les familles à deux parents biologiques. Ce résultat suggère que l’influence du contrôle parental baisse une fois que les jeunes ont eu une expérience sexuelle. Les interventions en santé reproductive devraient promouvoir chez les parents/tuteurs les facteurs familiaux susceptibles de réduire les comportements sexuels à risque. / In spite of numerous reproductive health interventions in sub-Saharan Africa, the trilogy “STDs/HIV/AIDS - Unwanted pregnancies - Abortion” remains at the highest rates compared with other regions of the world. In fact, youth-oriented reproductive health programmes did not work adequately in sub-Saharan Africa, as regards changes in risky sexual behaviors. These interventions have often focused on individuals, and have neglected socio-cultural environments in which sexual behaviors are shaped. One of the most influential contexts is the family in which young people are born, grow up, learn and internalize norms and values about socially acceptable behaviors and sexual conduct. In order to fill this gap, this research aims to address the centrality of family structure in reproductive health debate in sub-Saharan Africa where little is known about its potential influences on sexual behaviors. Three issues are of interest in this thesis. Firstly, the study examines the interplay of family structure and premarital sexual intercourse. Secondly, it addresses the role of family structures in shaping accurate and inaccurate HIV/AIDS knowledge of transmission routes and preventive strategies. Thirdly, using the resilience theory, the study aims to determine the strengths within families “at-risk” that can prevent young people from engaging in risky sexual behaviors. The research substantiates that living in two-parent families, higher levels of parent/guardian monitoring, and good parent/guardian-youth relationships are associated with lower rates of premarital sexual intercourse. By contrast, polygamous families, parent/guardian-youth communication about sexuality, higher household socioeconomic status, change in family structure, and orphanhood were significantly associated with higher rates of premarital sexual intercourse. The study also finds that family structure as well as family/peer communication about sexuality is key explanatory variable on which HIV education and prevention efforts should be directed at. A more direct effect of family structure must be addressed in future research, using direct measures of parent/guardian’s HIV knowledge. Finally, using the resilience theory, this thesis finds that good parent/guardian-youth relationships are associated with lower rates of risky sexual behaviors, captured by the co-occurrence of multi-partnership and condom non-use in the last 12 months preceding the surveys, irrespective of the type of family. Parental monitoring showed a protective effect only in two-parent families. This finding suggests that when young people are sexually experienced, parental monitoring becomes less efficient than when they are not. HIV interventions must put emphasis on these factors that help to reduce risky sexual behaviors among young people even among those living in the so-called “at-risk” families.
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La démographie des centenaires québécois : validation des âges au décès, mesure de la mortalité et composante familiale de la longévité

Beaudry-Godin, Mélissa 06 1900 (has links)
L’explosion récente du nombre de centenaires dans les pays à faible mortalité n’est pas étrangère à la multiplication des études portant sur la longévité, et plus spécifiquement sur ses déterminants et ses répercussions. Alors que certains tentent de découvrir les gènes pouvant être responsables de la longévité extrême, d’autres s’interrogent sur l’impact social, économique et politique du vieillissement de la population et de l’augmentation de l’espérance de vie ou encore, sur l’existence d’une limite biologique à la vie humaine. Dans le cadre de cette thèse, nous analysons la situation démographique des centenaires québécois depuis le début du 20e siècle à partir de données agrégées (données de recensement, statistiques de l’état civil, estimations de population). Dans un deuxième temps, nous évaluons la qualité des données québécoises aux grands âges à partir d’une liste nominative des décès de centenaires des générations 1870-1894. Nous nous intéressons entre autres aux trajectoires de mortalité au-delà de cent ans. Finalement, nous analysons la survie des frères, sœurs et parents d’un échantillon de semi-supercentenaires (105 ans et plus) nés entre 1890 et 1900 afin de se prononcer sur la composante familiale de la longévité. Cette thèse se compose de trois articles. Dans le cadre du premier, nous traitons de l’évolution du nombre de centenaires au Québec depuis les années 1920. Sur la base d’indicateurs démographiques tels le ratio de centenaires, les probabilités de survie et l’âge maximal moyen au décès, nous mettons en lumière les progrès remarquables qui ont été réalisés en matière de survie aux grands âges. Nous procédons également à la décomposition des facteurs responsables de l’augmentation du nombre de centenaires au Québec. Ainsi, au sein des facteurs identifiés, l’augmentation de la probabilité de survie de 80 à 100 ans s’inscrit comme principal déterminant de l’accroissement du nombre de centenaires québécois. Le deuxième article traite de la validation des âges au décès des centenaires des générations 1870-1894 d’origine canadienne-française et de confession catholique nés et décédés au Québec. Au terme de ce processus de validation, nous pouvons affirmer que les données québécoises aux grands âges sont d’excellente qualité. Les trajectoires de mortalité des centenaires basées sur les données brutes s’avèrent donc représentatives de la réalité. L’évolution des quotients de mortalité à partir de 100 ans témoigne de la décélération de la mortalité. Autant chez les hommes que chez les femmes, les quotients de mortalité plafonnent aux alentours de 45%. Finalement, dans le cadre du troisième article, nous nous intéressons à la composante familiale de la longévité. Nous comparons la survie des frères, sœurs et parents des semi-supercentenaires décédés entre 1995 et 2004 à celle de leurs cohortes de naissance respectives. Les différences de survie entre les frères, sœurs et parents des semi-supercentenaires sous observation et leur génération « contrôle » s’avèrent statistiquement significatives à un seuil de 0,01%. De plus, les frères, sœurs, pères et mères des semi-supercentenaires ont entre 1,7 (sœurs) et 3 fois (mères) plus de chance d’atteindre 90 ans que les membres de leur cohorte de naissance correspondante. Ainsi, au terme de ces analyses, il ne fait nul doute que la longévité se concentre au sein de certaines familles. / The recent rise in the number of centenarians within low mortality countries has led to multiple studies conducted on longevity, and more specifically on its determinants and repercussions. Some are trying to identify genes that could be responsible for extreme longevity. Others are studying the social, economic and political impact of the rise in life expectancy and population aging, or questioning themselves about the existence of a biological limit to the human life span. In this thesis, we first study the demographic situation of centenarians from Quebec using aggregated data (census data, vital statistics, and population estimations). Then, we evaluate the quality of Quebec data at the oldest ages using the death records of centenarians belonging to the 1870-1894 birth cohorts. We are particularly interested in the mortality trajectories beyond 100 years old. Finally, we analyze the survival of siblings and parents of a semi-supercentenarians (105 years and over) sample in order to assess the familial component of longevity. The thesis is divided into three articles. In the first article, we study the evolution of the centenarian population from the 1920s in Quebec. With demographic indicators such as the centenarian ratio, the survival probabilities and the maximal age at death, we try to demonstrate the remarkable progress realised in old age mortality. We also analyze the determinants of the increase in the number of centenarians in Quebec. Among the factors identified, the improvement in late mortality is the main determinant of the increase of the number of centenarians in Quebec. The second article deals with the validation of the ages at death of French-Canadian centenarians born in Quebec between 1870-1894. The validation results confirm that Quebec data at the highest ages at death are of very good quality. Therefore, the measure of centenarian mortality based on all death records is representative of the true trends. The evolution of age-specific life table death rates beyond 100 years old assesses the mortality deceleration at the highest ages. Among men and women, the death rates reach a plateau at around 45%. Finally, in the third article, we study the familial predisposition for longevity. We compare the survival probabilities of siblings and parents of semi-supercentenarians deceased between 1995 and 2004 to those of their birth cohort-matched counterparts. The survival differences between the siblings and parents of semi-supercentenarians and their respective birth cohorts are statistically significant at a 0,01% level of significance. The siblings and parents have a 1,7 to 3 times greater probability of survival from age 50 to 90 then members of their respective birth cohorts. These findings support the existence of a substantial familial component to longevity.
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Le peuplement fondateur de la région de Lotbinière et ses conséquences démogénétiques

Sergerie, François 04 1900 (has links)
Un effet fondateur survient lorsqu’un petit nombre d’immigrants forment une nouvelle population et qu’ainsi les descendants ont une majorité de gènes provenant de ces quelques ancêtres. L’effet fondateur québécois, qui résulte de l’établissement de quelques milliers d’immigrants français aux XVIIe et XVIIIe siècles, est bien documenté. Mais des effets fondateurs régionaux ont aussi été identifiés. Ce mémoire de maîtrise vise à déterminer si un effet fondateur régional est à l’oeuvre dans la région de Lotbinière (Chaudière-Appalaches), dont le peuplement initial remonte à la fin du XVIIe siècle. Le fichier BALSAC et le Registre de la population du Québec ancien ont permis de constituer deux groupes de descendants, 715 individus mariés à la fin du XVIIIe siècle, et 60 autres mariés à la fin du XXe siècle. Par généalogies ascendantes et descendantes, les fondateurs immigrants et régionaux de la région ont par la suite été identifiés. Les résultats indiquent que l’effet fondateur régional avait encore une forte empreinte chez le groupe de descendants du XVIIIe siècle, mais que l’impact s’atténue en ce qui concerne les descendants contemporains. L’homogénéité démontrée par les coefficients d’apparentement et l’indice de contribution génétique uniforme, le petit nombre de fondateurs régionaux et le fait que 65 % des gènes contemporains étaient déjà introduits en 1800 sont des signes qui pointent vers un effet fondateur régional. Par contre, le nonisolement de la région, la proportion modérée de gènes contemporains introduits par les premiers fondateurs régionaux et les niveaux de consanguinité semblables aux autres régions du centre du Québec, incitent à nuancer cette conclusion. En fait, il y a possiblement deux Lotbinière : le Lotbinière ancien, sur la rive et le Lotbinière nouveau, dans les terres; chacun ayant son pool génique et son historique de peuplement propre. / A founder effect occurs when a small number of immigrants form a new population and thus the descendants carry a majority of genes from these few ancestors. Québec’s founder effect, which resulted from the settlement of a few thousand French immigrants during the 17th and 18th centuries, is well documented. But regional founder effects have also been identified. This master’s thesis aims to determine whether a regional founder effect is at work in the Lotbinière region (Chaudière-Appalaches), where the initial settlement goes back to the 17th century. With the BALSAC database and the Registre de la population du Québec ancien, two groups of descendants have been set up: 715 individuals married during the late eighteenth century, and 60 others married during the late twentieth century. By reconstituting ascending and descending genealogies, immigrant founders and regional founders of the area have been identified. The results indicate that the regional founder effect still had a strong footprint among the group of eighteenth century descendants, but that this impact diminishes for the contemporary descendants. The homogeneity demonstrated by kinship coefficients and the founder’s uniform number, the small number of regional founders and the fact that 65 % of contemporary genes were already introduced in 1800 are signs that point to a regional founder effect. However, the nonisolation of the region, the moderate proportion of contemporary genes introduced by the first regional founders and inbreeding levels which are similar to other regions of central Quebec, suggest a less straightforward conclusion. In fact, there are possibly two Lotbinière: the old Lotbinière, on the river bank, and the new Lotbinière, inland, each one having its own gene pool and settlement history.
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Relation entre l’environnement familial et le comportement sexuel des adolescents au Burkina Faso

Miangotar, Yode 10 1900 (has links)
La thèse porte sur la relation entre l’environnement familial et le comportement sexuel des adolescents vivant dans un contexte de socialisation. L’environnement familial est mesuré par le type de famille de résidence, le type d’union du chef de ménage, la survie des parents, la cohabitation avec les grands-parents et le nombre de personnes de moins de 20 ans par adulte dans le ménage. Le comportement sexuel est opérationnalisé par l’entrée en sexualité prémaritale, l’utilisation du condom au premier rapport sexuel, le nombre de partenaires sexuels, le recours au partenaire sexuel occasionnel et l’utilisation systématique du condom au cours des douze derniers mois. Les données proviennent d’enquêtes transversales. Elles ont servi à établir des associations entre les indicateurs des deux concepts. Les résultats sont présentés dans trois articles (Chapitres III à V). Une analyse descriptive de l’environnement familial au Burkina Faso montre qu’une majorité des enfants de 0 à 14 ans (78,4% en 1993 et 77,6% en 2003) et des adolescents de 12 à 19 ans (61,1% en 2004) vit auprès des deux parents, en union monogame ou polygame. Cependant, certains enfants et adolescents résident avec les parents dans des ménages dirigés par d’autres personnes. Le décès des parents (7,7% en 1993 et 7,3% en 2003 pour les enfants; 16,5% en 2004 pour les adolescents), la pratique du confiage (10,4% en 1993 et 8,9% en 2003 pour les enfants; 26,9% en 2004 pour les adolescents) et la monoparentalité (11,2% en 1993 et 13,6% en 2003 pour les enfants; 12% en 2004 pour les adolescents) affectent amplement l’environnement familial. C’est dans l’adolescence que les individus sont plus nombreux à être privés de la présence des deux parents. Il existe une association statistique significative entre l’environnement familial et le comportement sexuel des adolescents du Burkina Faso. Cette relation varie en fonction de l’indicateur de comportement à l’étude et du sexe des adolescents ciblés. Par exemple, l’absence des deux parents dans le ménage n’est pas systématiquement associée au comportement sexuel à risque. S’agissant des indicateurs de comportement sexuel, l’âge au premier rapport sexuel est associé significativement aux autres indicateurs des garçons et des filles. Une entrée précoce en sexualité (avant 14 ans) est associée à une plus grande probabilité d’adoption de comportement sexuel à risque. Toutefois, elle est moins susceptible d’être associée au recours à plusieurs partenaires sexuels. Les résultats ont conduit à des recommandations pour les politiques et les programmes de santé sexuelle et reproductive. Au Burkina Faso, la priorité des futures actions devrait viser la sensibilisation des parents, des tuteurs et des adultes du ménage pour l’éducation, le soutien et le suivi de tous les adolescents, sans exception de sexe et de statut dans la sexualité. Les institutions extrafamiliales, comme l’école, devraient être mises à contribution pour appuyer l’effort des membres de la famille. Une stratégie combinée de promotion du report de l’entrée en sexualité et de l’éducation sexuelle pourrait être un moyen plus sûr et plus sécuritaire pour protéger la santé dans l’adolescence. / The objective of this thesis is to examine the relation between family environment and sexual behavior of adolescents within the context of socialization. The family environment is measured by type of family, union status of the household head, parents’ survival, cohabitation with grandparents and the ratio of people aged less than 20 years to adults in the household. Sexual behavior is captured by the existence and timing of premarital first sexual intercourse, use of condom at first sexual intercourse, number of sexual partners, having a casual sexual partner and systematic use of condom during the last twelve months. Data come from cross-sectional surveys. The findings are presented in three articles (Chapters III to V). A descriptive analysis of family environment in Burkina Faso shows that the large majority of children aged from 0 to 14 years (78.4% in 1993 and 77.6% in 2003) and of adolescents aged from 12 to 19 years (61.1% in 2004) live with both parents who are in either monogamous or polygamous unions. However, some of these children and adolescents also live with parents in households headed by other people. The death of parents (7.7% in 1993 and 7.3% in 2003 for children; 16.5% in 2004 for adolescents), child fostering (10.4% in 1993 and 8.9% in 2003 for children; 26.9% in 2004 for adolescents) and single parenthood (11.2% in 1993 and 13.6% in 2003 for children; 12% in 2004 for adolescents) can affect the nature and quality of the family environment, and the risk for being deprived of the presence of both parents increases during adolescence. There exists a significant statistical association between variables capturing aspects of the family environment and adolescents’ sexual behavior in Burkina Faso. This relation varies according to the specific sexual behavior under study as well as by the adolescents’ gender. For example, we find that the absence of both parents in the household is not systematically associated with more risky sexual behavior. Age at first sexual intercourse is significantly associated with others indicators of sexual behavior of boys and of girls. An early first sexual intercourse (before 14 years) is associated with a greater likelihood of several subsequent more risky sexual behaviors. However, it is less likely to be associated with more sexual partners. The findings lead to recommendations for sexual and reproductive health policies and programs. In Burkina Faso, the priority of future actions should aim at raising of parents’ and guardians’ awareness for the education, support and monitoring of all adolescents, notwithstanding their gender and sexual status. Extra-familial social institutions, such as school, should contribute to support parents’, guardians’ and family members’ effort. A combined strategy of postponing first sexual intercourse and improving sexual education could contribute to protecting sexual and reproductive health in adolescence.
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La transmission de la langue maternelle aux enfants : le cas des couples linguistiquement exogames du Québec

Bouchard-Coulombe, Camille 12 1900 (has links)
Le nombre d'unions où les deux conjoints n'ont pas la même langue maternelle est en augmentation depuis les dernières décennies au Québec. Sachant que les enfants issus de ces unions gravitent dans un univers familial plurilingue, l'objectif de ce mémoire est de connaître les langues qui leur sont transmises. En utilisant les données du questionnaire long du recensement canadien de 2006, nous avons procédé à différentes analyses descriptives nous permettant de cerner les langues maternelles véhiculées aux enfants issus d'une union mixte, de vérifier si ces enfants héritent davantage de la langue maternelle de leur mère ou de leur père et s'ils opèrent des substitutions linguistiques avant l'âge de 18 ans, c'est-à-dire si leur langue maternelle diffère de leur langue d'usage. De plus, par le biais de régressions logistiques, nous avons étudié les déterminants contextuel, ethno-culturel et socio-économique les plus susceptibles d'expliquer le choix de la langue transmise aux enfants. Les résultats obtenus démontrent la place prédominante des langues officielles canadiennes, au détriment des langues non officielles, chez les familles exogames. De plus, le choix de la langue maternelle transmise s'avère principalement conditionné par le lieu de résidence, le parcours migratoire des parents et le pays de naissance des enfants. / The number of unions where both partners do not share the same mother tongue has grown substantially over the last decades in Quebec. Given that children born to these unions live in a multilingual family setting, the purpose of this research is to study the mother tongue transmitted to these children. Using the 2006 Canadian census long-form questionnaire, we first conducted various descriptive analyses. These were intended to identify the mother tongue transmitted to children born to mixed-language unions, to ascertain whether children inherit either their mother or father's mother tongue, and to determine if a language shift occurs before the age of 18 years old, in other words whether their mother tongue differs from the principal language they use at home. In addition, through logistic regressions, we examined the contextual, ethnocultural and socioeconomic determinants explaining the choice of the language transmitted to children. The results show the predominance of the two official Canadian languages in mixed-language families, at the expense of non-official languages. Furthermore, the choice of the mother tongue transmitted is mainly conditioned by the place of residence, the parent's migration path and the children's birthplace.
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Les inégalités sociales dans la durée de vie la plus commune : la répartition des décès selon l'âge et le quintile de défavorisation au Québec en 2000-2002 et 2005-2007

Lecours, Chantale 10 1900 (has links)
Nous avons choisi de focaliser nos analyses sur les inégalités sociales de mortalité spécifiquement aux grands âges. Pour ce faire, l'utilisation de l'âge modal au décès combiné à la dispersion des décès au-delà de cet âge s'avère particulièrement adapté pour capter ces disparités puisque ces mesures ne sont pas tributaires de la mortalité prématurée. Ainsi, à partir de la distribution des âges au décès selon le niveau de défavorisation, au Québec au cours des périodes 2000-2002 et 2005-2007, nous avons déterminé l'âge le plus commun au décès et la dispersion des durées de vie au-delà de celui-ci. L'estimation de la distribution des décès selon l'âge et le niveau de défavorisation repose sur une approche non paramétrique de lissage par P-splines développée par Nadine Ouellette dans le cadre de sa thèse de doctorat. Nos résultats montrent que l'âge modal au décès ne permet pas de détecter des disparités dans la mortalité des femmes selon le niveau de défavorisation au Québec en 2000-2002 et en 2005-2007. Néanmoins, on assiste à un report de la mortalité vers des âges plus avancés alors que la compression de la mortalité semble s'être stabilisée. Pour les hommes, les inégalités sociales de mortalité sont particulièrement importantes entre le sous-groupe le plus favorisé et celui l'étant le moins. On constate un déplacement de la durée de vie la plus commune des hommes vers des âges plus élevés et ce, peu importe le niveau de défavorisation. Cependant, contrairement à leurs homologues féminins, le phénomène de compression de la mortalité semble toujours s'opérer. / "Social inequalities in the most common age at death : the distribution of deaths by age and deprivation quintile in Quebec in 2000-2002 and 2005-2007" We chose to focus our analysis on the social inequalities of mortality at older ages especially. The use of the modal age at death, combined with the dispersion of deaths above this age is particularly adapted to capture such disparities. Indeed, these measures are not dependent on premature mortality. From the distribution of ages at death by level of deprivation in Quebec during the periods of 2000-2002 and 2005-2007, we determined the most common age at death and the dispersion of deaths above it. We first estimated the distribution of deaths by age and level of deprivation with a nonparametric smoothing approach based on P-splines developed by Nadine Ouellette in her doctoral thesis. Our results show that the modal age at death does not allow to detect disparities in mortality among women by level of deprivation in Quebec in 2000-2002 and in 2005-2007. Nevertheless, mortality shifted to older ages, while the compression of mortality seems to have stabilized. For men, social inequalities in mortality are particularly important between the most and least favored subgroups. There is a shift in male modal age at death towards older ages, regardless of the level of deprivation. However, unlike their female counterparts, the phenomenon of compression of mortality still seems ongoing.
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Recours à l’avortement provoqué à Lomé (Togo) : évolution, facteurs associés et perceptions

N'Bouke, Afiwa 07 1900 (has links)
Le sujet de l’avortement provoqué demeure encore tabou au Togo et la compréhension du phénomène reste incomplète. La présente étude vise à dresser un portrait complet de ses divers aspects dans la capitale togolaise, qui a connu une baisse importante de la fécondité au cours des dernières années. À partir des données des Enquêtes démographiques et de santé (EDS) de 1988 et 1998, et de celles de l’Enquête sur la planification familiale et l’avortement provoqué (EPAP) de 2002, l’étude montre que le recours à l’avortement est à la hausse à Lomé, bien que l’estimation de son ampleur dépende de la méthode utilisée. Plus de 32 % des femmes ayant déjà été enceintes ont déclaré avoir avorté au moins une fois. Toutefois, l’avortement est plus fréquent chez les jeunes, qui y ont recours de manière plus précoce et plus rapprochée que leurs aînées. En contribuant ainsi à la régulation des naissances, l’avortement réduit la fécondité de 10 à 12 %. En utilisant les données de l’EPAP, réalisée auprès de 4755 femmes âgées de 15-49 ans, nous avons aussi étudié le recours à l’avortement comme une séquence d’étapes débutant par l’exposition au risque de grossesse jusqu’au recours à l’avortement, en passant par une absence de pratique contraceptive et le fait qu’une grossesse qui survient soit déclarée « non désirée ». L’ethnie et la génération sont associées à certaines étapes de la séquence alors que la religion, la parité, le statut matrimonial et le niveau d’instruction sont associés aux quatre étapes. Ainsi, le risque élevé d’avorter chez les femmes instruites découle en fait de leur risque élevé à toutes les étapes. En étant moins à risque de grossesse, les femmes qui ont au moins deux enfants sont plus susceptibles que les nullipares, d’utiliser une contraception moderne, de déclarer une grossesse comme non désirée et d’avorter. Si plusieurs grossesses non désirées surviennent aux âges jeunes, c’est surtout le caractère « hors union » de la grossesse qui fait qu’elle est considérée comme « non désirée » et interrompue. En outre, les femmes qui ont déjà avorté ou utilisé une contraception sont plus enclines à recourir à un avortement. Les résultats montrent également que le partenaire soutient souvent la femme dans la décision d’avorter et s’acquitte des coûts dans la majorité des cas. Malgré le fait qu’ils soient illégaux, plus de 40 % des avortements sont pratiqués à Lomé dans des centres de santé, par un membre du personnel médical, et à l’aide du curetage ou de l’aspiration. Mais, la moitié de ces avortements (22 %) avait été tentée au préalable par des méthodes non médicales. Plusieurs avortements ont aussi lieu soit à domicile (36 %), soit chez des tradi-thérapeutes (24 %), grâce à des méthodes non médicales. Par ailleurs, près de 60 % des avortements ont entraîné des complications sanitaires, conduisant la majorité des femmes à une hospitalisation. Sur le plan psychologique et relationnel, nous avons montré que la plupart des avortements ont entraîné des regrets et remords, de même que des problèmes entre les femmes et leurs parents. Les parents soutiennent en fait peu les femmes dans la décision d’avorter et interviennent rarement dans le paiement des coûts. L’étude a enfin révélé que la loi sur l’avortement est peu connue. Cependant, être âgée de 25 ans ou plus, en union ou très instruite, connaître des méthodes contraceptives, le recours d’une parente ou amie à l’avortement sont associés, toutes choses égales par ailleurs, à une plus grande chance de connaître la loi. L’analyse, en appuyant des déclarations des professionnels de la santé et des femmes, montre que malgré sa forte prévalence à Lomé, le recours à l’avortement demeure largement stigmatisé. Les quelques professionnels et femmes qui se sont prononcés en faveur de sa légalisation pensent que celle-ci permettrait de « réduire les avortements clandestins et risqués ». En fait, ce sont les femmes les plus instruites, âgées de 25 ans ou plus, utilisant la contraception, ayant déjà avorté ou connaissant quelqu’un l’ayant fait, qui sont plus aptes à approuver la légalisation de l’avortement. Celles qui appartiennent aux églises de type « pentecôtiste », plus sévères quant aux relations sexuelles hors mariage, sont par contre moins susceptibles que les catholiques d’avoir une telle attitude positive. / Induced abortion remains a taboo topic in Togo and the understanding of the phenomenon is still incomplete. This study aims to provide more complete portrait of its various aspects in the Togolese capital city, Lomé, where an important decrease in fertility has occurred during recent years. Using data from the 1988 and 1998 Demographic and Health Surveys (DHS) and from the 2002 Survey on Family Planning and Induced Abortion (EPAP), results clearly show that induced abortion prevalence has increased in Lomé, although the estimate of its magnitude depends on the method used. Overall, more than 32 % of ever-pregnant women declare having had at least one abortion. However, abortion is more common among young women, who make use of it at an earlier age and more frequently than older women. The intensity of abortion should then reduce fertility by 10 to 12 %. Using data from EPAP, conducted among 4755 women aged 15-49, we approached the abortion as a sequence of stages beginning with exposure to a pregnancy, going through a lack of contraceptive use and a declaration of a pregnancy as “unwanted” by the woman, and ending with abortion. While ethnicity and generation influence certain stages leading to the abortion, women’s religion, marital status and age, educational attainment and parity have significant association with all four stages. Thus, the expected high risk of abortion among educated women results from their higher likelihood at all stages. Even if they are less at risk of a pregnancy, women who have at least two children are more likely to use modern contraception, to declare a pregnancy as unwanted and to end it through abortion, compared to childless women. Even if several unwanted pregnancies occur at younger ages, it is mainly the “out of wedlock” character of the pregnancy that leads it to be considered as unwanted and to be interrupted. In addition, women who had a previous abortion or who used contraception are more likely to resort to abortion. The study also shows that the partner often supports the woman in the abortion decision-making process, and, in most cases, he pays the related costs. Even though they are clandestine, more than 40 % of abortions in Lomé are performed in healthcare centers by medical staff, and by using curettage or aspiration. However, in half of these cases (22 %), abortions had been previously attempted using non-medical methods. Probably to keep the abortion secret, many abortions also take place either at home (36 %) or through traditional therapists (24 %) using non-medical abortion methods. Consequently, almost 60 % of abortions resulted in health complications, leading the majority of women to hospitalization. On the psychological and relational side, we find that most women who have had abortions express regrets and remorse, and also commonly speak of problems between themselves and their parents. In fact, parents are rarely involved in the abortion decision-making and almost never pay the abortion fees. Finally, this study shows that the abortion law is barely known in Lomé. However, being older than 24 years, in a relationship or highly educated, having knowledge of contraceptive methods, having a relative or a friend who had an abortion are associated, other factors being equal, to a better knowledge of the law. By supporting qualitative statements from health professionals and women, the analysis illustrated that, despite its high prevalence in Lomé, abortion remains widely stigmatized. The few professionals and women, who are in favour of its legalization, believe that this would “reduce illegal and unsafe abortions”. Opinion on the legalization of abortion, which remains a sensitive and little studied topic, is influenced by women’s characteristics, especially their religion. In fact, women attending “Pentecostal churches”, which are less tolerant of sexual relations outside marriage, are less likely than Catholics to approve the legalization of abortion. The most educated and older women, those who use contraception, who had an abortion or know someone who had an abortion, are also more likely to have such positive attitude.
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Comportements sexuels chez les adolescents en Afrique sub-Saharienne : l’exemple du Burkina Faso, du Ghana, du Malawi et de l’Ouganda

Guiella, Georges 01 1900 (has links)
On s’accorde à dire que les adolescents constituent l’avenir quel que soit le temps et l’espace considéré. Il est également reconnu que le développement de leur capital humain et social, nécessaire pour une vie adulte de qualité, dépend des conditions dans lesquelles ils vivent et de l’environnement dans lequel s’opérera la transition vers cette vie adulte. Plus que dans toute autre partie du monde, ce constat est encore plus d’actualité en Afrique sub-Saharienne où, à la situation socio-économique déjà précaire, s’ajoutent d’importants problèmes de santé sexuelle et reproductive auxquels font face les adolescents en particulier le VIH. Conscients de l’enjeu majeur que représente la santé des adolescents, les gouvernements en Afrique sub-Saharienne, aidés en cela par les organismes non-gouvernementaux et toute la communauté internationale, ont inscrit la promotion de stratégies efficientes en santé sexuelle et reproductive des adolescents comme haute priorité dans leurs agendas. Mais force est de constater que l’élaboration et la mise en œuvre de telles stratégies supposent la production de connaissances sans cesse actualisées ainsi que la formulation de politiques innovatrices basées sur des données probantes et éprouvées en matière de santé sexuelle et reproductive, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, le fait que ce segment particulier de la population ne constitue pas un groupe homogène pose un défi supplémentaire quant à l’élaboration de stratégies généralisables. Fort de ce qui précède, le présent travail, qui porte sur le Burkina Faso, le Ghana, le Malawi et l’Ouganda, fait d’abord le point sur les problèmes majeurs de santé sexuelle et reproductive auxquels fait face cette frange spécifique de la population, tout en jetant un regard critique sur les efforts déployés par les sciences sociales pour les analyser. Il apporte ensuite des réponses à des questions spécifiques de recherche que nous nous sommes posées à travers les trois articles qui constituent l’ossature de cette thèse et dont l’essentiel de l’analyse empirique peut être résumé comme suit : Dans le premier article, nous sommes partis du constat suivant : dans les quatre pays étudiés, une importante proportion des adolescents qui se déclarent non encore sexuellement actifs pensent paradoxalement que leurs chances de contracter le VIH sont très grandes. Face à un tel constat, la question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir pourquoi sont-ils si préoccupés? Quels sont les facteurs qui déterminent cette perception du risque? Les résultats confirment ce que certaines études ont déjà démontré à savoir que les individus élaborent leur propre définition du risque qui peut ne pas se résumer nécessairement à une opposition binaire «risque/aucun risque», mais est plutôt fonction des caractéristiques individuelles mais aussi du contexte social et épidémiologique dans lesquels ils vivent. Le deuxième article de la thèse analyse le contexte dans lequel s’opère la transition vers le premier rapport sexuel chez les adolescentes des quatre pays étudiés. Il part du constat selon lequel les recherches ont très souvent abordé les comportements sexuels des adolescents sous un angle marqué par la dichotomie entre les «sexuellement actifs» et les «non encore sexuellement actifs». Or le calendrier de l’entrée en sexualité et le contexte dans lequel elle a lieu (dans l’union ou hors union) sont non seulement des marqueurs des comportements sexuels à risque vis-à-vis du VIH, mais ils conditionnent aussi et surtout la qualité de la transition vers l’entrée dans la vie adulte. Les résultats montrent ici également que le contrôle parental est significativement associé à une faible probabilité pour les adolescents d’initier la sexualité hors de l’union. Quant au troisième article, il se penche sur un cas précis de comportement à risques chez les adolescents: le multipartenariat sexuel aggravé par la non utilisation systématique du condom, pourtant le seul moyen pour l’instant (en dehors de l’abstinence) de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. Les résultats montrent entre autres que le contrôle parental est significativement associé à une faible probabilité de comportement sexuel à risque, défini ici comme étant la co-occurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et la non-utilisation systématique du condom avec chacun des partenaires. Sur un plan programmatique, ce résultat est plutôt encourageant car il prouve que l’autorité parentale jadis considérée comme érodée, demeure une pierre angulaire dans les stratégies de prévention du VIH chez les adolescents. / Adolescent girls and boys represent key segments of the population for the future in all societies across the world. The readiness of these young people to assume adult roles and responsibilities in the future, both for themselves and for their countries, depends in large part on how successfully they manage their critical transitions to adulthood and on the support they receive from their families, communities and governments during this period of their lives. Investment in adolescent sexual and reproductive health is likely to be of enormous importance to the development prospects of sub-Saharan Africa and the future wellbeing of African populations, as it enables adolescents to grow into healthy and productive adults. While protecting the health of young Africans is recognized as a priority at the community, national and international levels, policies and programs, if they are to be effective, need to be evidence-based and appropriate to each local context. This thesis focuses on the sexual and reproductive health of adolescents in four sub-Saharan African countries: Burkina Faso, Ghana, Malawi and Uganda. It aims to expand the knowledge base needed to develop and implement programs and policies that will increase adolescents’ ability to prevent HIV and contribute to the creation of a safe and supportive environment essential to their growth and development. The research is organized around three empirical articles along with introductive chapters and a general conclusion, and is designed to answer a number of questions of policy importance. The first article deals with the perceptions of HIV risks by adolescents who are not yet sexually active. The topic is of considerable interest because of its potential importance for HIV prevention programs, particularly when sexually inexperienced adolescents report high levels of concern over their likelihood of contracting HIV over time. Findings show that there is no single influence on adolescents’ HIV risk perception, but rather a range of determinants that operate at the individual, environmental and community levels. This finding suggests that programs and policies should take into account factors that extend beyond the characteristics of adolescents when addressing their sexual and reproductive health needs. The second article of the thesis examines the context in which adolescent girls’ transition to first sexual intercourse occurs in the four countries. Going beyond the usual dichotomy of sexual experienced versus inexperienced adolescents, it analyzes simultaneously the factors associated with sexual initiation before and within the first union for adolescent girls aged 12-19. The results show that a high level parental monitoring is significantly associated with a decreased risk of adolescents’ becoming sexually active prior to marriage. A policy recommendation of this study is that public and nongovernmental organizations need to more fully integrate parents into their programs on adolescent sexual and reproductive health. The third article examines two specific aspects of sexual risk behaviour among adolescents: multipartnership and condom use. Our findings show that adolescents who report high levels of parental control are less likely to have multiple sexual partners. In terms of policy and programmatic implications, this result again suggests that parents’ influence over their children’s behavior, widely assumed to have declined over time, remains important to reproductive health interventions in diverse contexts in sub-Saharan Africa.

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